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7 oct. 2010
LA DESINCARCERATION DANS LE CADRE DES OPERATIONS DE SECOURS ROUTIER
L'importance des accidents de la route et la gravité croissante de leur pathologie traumatique, liée en
partie aux grandes vitesses, a crée comme nous le verrons un type particulier de blessé de la route "le
polytraumatisé", qu'on ne rencontrait auparavant que dans quelques accidents de travaux de grande hauteur,
par exemple et dans les conflits. En outre, on a de plus en constaté, lors des accidents de la circulation "un
piégeage" une incarcération (du latin "in" et en et "carcer", prison) des victimes, l'habitacle du véhicule les
retenant en quelque sorte prisonniers.
Il faut donc dégager les victimes de leur prison pour pouvoir donc les "cueillir" et les évacuer ensuite.
Il faut les désincarcérer.
L'ingéniosité créatrice des sauveteurs, la détermination des instructeurs ont peu à peu perfectionné les
techniques de dés incarcération avec la mise au point progressive d'un type d'appareillage efficace et le moins
dangereux possible et la définition des méthodes à appliquer.
Jusqu'à il y a soixante ans , les problèmes de dés- incarcération se posaient rarement, car les
véhicules étaient pourvus de châssis solides. Ils offraient donc lors des heurts contre un obstacle, moins de
déformations que nos modernes coques carrossables. De plus la vitesse était plus limitée et la circulation
routière moins fluide et moins concentrée. La libération des rares blessés était réalisée par le dépanneur à
l'aide d'un chalumeau.
Aujourd'hui une fois sur cinq sur la route rapide, les équipes de secours routier ont a procédé une
dés- incarcération. Cette opération difficile et délicate, suppose une technique parfaitement maîtrisée, des
"mains intelligentes" associées à une certaine physique et un outillage adapté et efficace répondant aux
caractéristiques suivantes :
- Utilisation simple avec temps de mise en œuvre minimum ;
- ne présentant pas de risque de provoquer un incendie ;
- sans vibration nocive.
La victime va être extraite de son carcan d'acier, le plus souvent entend, pleure ou gémit : elle a peur et elle
a encore en mémoire la scène du choc de son véhicule, Aussi elle ne doit pas pas être traumatisée comme
encore plus avec du bruit, des étincelles, des vibrations. Il faut agir avec promptitude, sans hâte, mais le plus
silencieusement possible. Dans le calme en exécutant des ordres clairs et précis donnés par un chef d'équipe
qui aura choisi la méthode de dés- incarcération à appliquer et sélectionner le type de matériel à utiliser.
Il aura à se reporter aux notices détaillées des constructeurs de matériels, au règlement et de manœuvres des
secours organisés (sapeurs-pompiers communaux).
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