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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 01:26
L'Eolienne : Energies Renouvelables Matures

Aujourd'hui, l'éolienne est l'une des énergies renouvelables les plus matures pour produire de l'électricité. Techniquement au point, l'énergie éolienne est aussi rentable d'un point de vue économique. Du coup, elle est appelée à se développer fortement partout dans le monde.

En ce qui concerne l'énergie solaire, il convient de nuancer. Pour produire de l'eau chaude (solaire thermique), elle est en effet, aujourd'hui accessible, mais son coût pour la production d'électricité (solaire photovoltaïque) est encore très élevé. Le solaire offre malgré tout des perspectives prometteuses.

Les filières exploitant l'énergie issue de la biomasse et la géothermie représentent une part significative de la production mondiale d'électricité.

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 09:45
Société Traditionnelle Africaine Et Droit

La plupart des auteurs(historiens, ethnologues, sociologues...)s'accordent sur un certain nombre de traits communs aux sociétés traditionnelles africaines, essentiellement à l'époque pré-coloniale.

Du point de vue de l'organisation politique, elles se présentent sous forme de groupement hiérarchisés mais non discriminatoires, ayant à leur tête un chef entouré de notables et de griots ; les autres membres de la communauté se répartissent en classes professionnelles (forgerons, éleveurs, agriculteurs) et en classes d'âge (vieillards, jeunes...), deuxième lieu, en (agriculteurs) en l'absence d'écrit, les membres communiquent entre-eux oralement, d'où l'importance accordée à la parole et aux instruments de communication auditive (tam-tam, balafon...). Ces sociétés profondément religieuses, à cause de leur croyance à la cosmogonie de l'au-delà, attachent une importance capitale à l'être humain, qui doit vivre en harmonie avec son groupe, l'esprit communautaire l'emportant sur l'individualisme.

Tous ces traits dominants des cultures africaines ont marqué d'une empreinte indélébile les conceptions juridiques en vigueur. En effet, les droits traditionnels africains traduisent très fortement le mode de vie la façon d'envisager les rapports sociaux, bref toute la civilisation des milieux traditionnels.

D'abord, ce sont des droits qui ont un aspect communautaire. L'individu n'y a de droits et d'obligations qu'à l'intérieur de son groupe. Lui même et le groupe sont complémentaires. Ce sont des droits dominés par la tradition orale et l'empirisme de caractère religieux.

Enfin, dans leur mécanisme de mise en œuvre, les droits africains sont essentiellement des systèmes juridiques de protection et de réhabilitation de l'homme, la répression étant exceptionnelle. D'où la place centrale accordée au dialogue et, à la réconciliation par le biais de la palabre.

Et malgré la diversité des traditions juridiques africaines de nombreux auteurs, le cas de Cheikh Anta Diop sont parvenus à démontrer l'unité conceptuelle de celles-ci dans le cadre de l'unité culturelle des peuples habitant l'aire islamo-sahélienne et l'espace subsaharien.

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 22:37

 

Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.

On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.

Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.

Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.

Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.

On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :

. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,

tout en restant efficace ;

 

. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrices du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

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21 septembre 2016 3 21 /09 /septembre /2016 19:34
Prévention  Des  Noyades

1) - S'abstenir de fréquenter les plages interdites à la baignade.

2) - Choisir une zone surveillée et balisée.

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

.

Le respect des zones de balisage et des indications mentionnées sur les panneaux, est indispensable pour la sécurité du baigneur.

3) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.

Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.

4) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.

Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :

- après un bain de soleil ;

- après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;

- après un effort physique intense ;

- si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.

5)- Entrer progressivement dans l'eau.

Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.

Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir

immédiatement de l'eau.

Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés, rochers, hauts fonds).

6) - Ne jamais se baigner seul.

(un bon nageur peut avoir des malaises)

Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :

- un témoin pour donner l'alerte ;

- des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.

En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.

7) - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.

- le signe du bouchon ;

- la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime

hors de l'eau.

8) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer

Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.

L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.

9) - Autres mesures de prévention

- Approcher et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :

- Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air

ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;

- Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire

un détour pour rejoindre la rive ;

- Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et

mortelles.

10) - S'entraîner progressivement

Les plongeurs doivent :

- éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.

- avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le

plus délicat ;

- remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;

- éviter les heures de haute marée.

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 12:11

 

a) – Si la personne sent qu’elle va s’évanouir, dites-lui de s’allonger en position horizontale, un des principaux risques de l’évanouissement étant la chute (la syncope généralement plus brutale, ne le permettra pas), et de respirer profondément. S’il n’est pas possible de faire allonger la victime, dites-lui de :

- baisser fortement la tête ;

- raidir le plus possible les muscles des membres inférieurs et des fesses, de façon à chasser le sang vers l’intérieur.

b) – Si la personne est évanouie :

- vérifiez la liberté des voies aériennes ;

- mettez la victime en P.L.S. Toutefois la manœuvre classique consistant à allonger la victime sur le dos, tête basse, les jambes levées à la verticale au-dessus de la tête (ce qui fait refluer, en général immédiatement un litre de sang environ vers le cœur et le cerveau suffira souvent. Vous pouvez également lui tapoter les joues ou la flageller légèrement avec un linge mouillé, lui faire respirer, si vous en disposez immédiatement, des sels anglais.

Vous aurez auparavant desserré col, ceinture, et tous vêtements pouvant gêner la circulation et la ventilation et vous aurez assuré, si nécessaire, une aération suffisante.

En général, au bout de quelques instants, la personne évanouie reprendra connaissance, mais la position horizontale devra être maintenue quelques minutes afin d’éviter une récidive.

c) – S’il s’agit d’une syncope (arrêt cardio-respiratoire), la conduite à tenir est le plus souvent la même. En effet, la syncope est très brève et l’arrêt cardio-respiratoire est généralement de courte durée.

Si l’on allonge la victime en position strictement horizontale, la ventilation et la circulation reprennent presque instantanément de courte durée.

Sinon, il faut en outre, d’urgence, ranimer la victime c’est-à-dire pratiquer la ventilation artificielle associée (méthode optimale) ou massage cardiaque externe (M.C.E).

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15 août 2016 1 15 /08 /août /2016 22:38
Prévention des noyades

1) - S'abstenir de fréquenter les plages interdites à la baignade.

2) - Choisir une zone surveillée et balisée.

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

.

Le respect des zones de balisage et des indications mentionnées sur les panneaux, est indispensable pour la sécurité du baigneur.

3) - Pas plus de (10) minutes pour le premier bain.

Ainsi, après un exercice loin de la mer, ne pas surestimer ses forces, surtout dans une eau fraîche.

4) - Se méfier du refroidissement brutal lors de l'entrée dans l'eau.

Éviter de rentrer dans l'eau brutalement :

- après un bain de soleil ;

- après un repas copieux ou une consommation d'alcool ;

- après un effort physique intense ;

- si on est fatigué ou à jeun depuis longtemps.

5)- Entrer progressivement dans l'eau.

Après un long bain de soleil ou une activité sportive, il est indispensable de s'asperger le torse et la nuque avant d'entrer dans l'eau.

Par ailleurs, si on éprouve une sensation désagréable, (frissons, vertiges, etc...), il convient de sortir

immédiatement de l'eau.

Enfin, il ne faut pas plonger si on n'est pas certain qu'il y a assez d'eau et qu'il n'y a pas d'obstacles dangereux cachés, rochers, hauts fonds).

6) - Ne jamais se baigner seul.

(un bon nageur peut avoir des malaises)

Dans ce cas, peuvent intervenir, en cas de risque :

- un témoin pour donner l'alerte ;

- des groupes de nageurs qui se surveillent mutuellement.

En outre, en restant près de la rive, on peut sortir rapidement de l'eau en cas de malaise.

7) - Comment reconnaître un baigneur en difficulté.

- le signe du bouchon ;

- la tête du baigneur qui disparaît à plusieurs reprises sous l'eau puis coule à pic, victime

hors de l'eau.

8) - Ne pas utiliser les embarcations légères quand le vent souffle de la terre vers la mer

Il faut éviter également de jouer à la peur en renversant les embarcations ou en mettant de force quelqu'un dans l'eau.

L'eau étant un milieu parfois hostile, un choc émotif peut avoir des conséquences graves.

9) - Autres mesures de prévention

- Approcher et maîtriser les notions et gestes en matière de secourisme :

- Ne pas s'éloigner de plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage (bouée, chambre à air

ou autres moyens) au risque d'être entraîné au large par un coup de vent ;

- Ne jamais se débattre si on est pris dans un tourbillon. Au contraire, il faut se laisser et faire

un détour pour rejoindre la rive ;

- Éviter les hélices des bateaux ou les pirogues qui peuvent provoquer des blessures graves et

mortelles.

10) - S'entraîner progressivement

Les plongeurs doivent :

- éviter les plongées successives à intervalles trop rapprochés.

- avoir toujours quelqu'un qui les surveille à la surface, car la fin de la plongée est le moment le

plus délicat ;

- remonter à la surface, s'ils constatent une diminution de leurs capacités physiques ;

- éviter les heures de haute marée.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 13:39
Prévention des Noyades

La fin de l'été voit un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon la situation géographique et le sport pratiqué.

1) - Plage

Respectez les consignes de sécurité :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là ou vous risquez de perdre pied ;

- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas de trop du rivage ;

- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition prolongée au soleil ;

- Tenez compte des heures de marées pour éviter d'être surpris par le reflux.

Dans tous les cas que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour vous baigner ;

- comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à échéance parfois lointaine.

2) - Sur l'eau.

- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large ;

- N'oubliez pas enfin que les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, mais ils ne sont pas increvables... ;

- Si vous pratiquer le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui les régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et parfois en vies humaines.

- Sachiez que le motonautisme et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles définies par des textes :

. nécessite de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ;

.obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ;

. interdiction de dépasser 5 noeuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ;

. interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeurs et des nageurs. Le risque pour eux, en effet, c'est l'hélice.

Sous l'eau

Il faut considérer deux types de plongée sous marine :

- la plongée libre ;

- la plongée à l'air comprimé.

. Plongée libre

Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux.

Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions.

- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;

- ne plongez jamais sans avoir signalée votre présence (bouée) ;

- n'essayez pas d'aller trop parfois (une dizaine de mètres constituent déjà une belle performance ;

- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record.... ;

- reposez-vous entre deux plongées successives ;

- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé.

. Plongée à l'air comprimé

Il s'agit d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire.

Elle demande :

- un équipement en parfait état :

. un véritable apprentissage ;

. un entraînement particulier.

Les règles de prévention étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que l'observation la plus stricte des techniques enseignées par les moniteurs hautement qualifiés.

La Planche à Voile

Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande part à celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif.

Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;

- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutées qui vous assurera une bonne flottabilité en même temps qu'elle vous protégera du froid ;

- attention aux nageurs : la nage à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin constitue une énergie cinétique respectable ;

- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer par la voile" et, comme pour les petits voiliers, en cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 20:35
Les  Extincteurs

A - GÉNÉRALITÉS

Les extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de projeter et de diriger un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure celle-ci peut être assurée par :

- une compression préalable du produit ;

- la tension des vapeurs de l'agent extincteur lui-même ;

- la libération d'un gaz auxiliaire ;

- la manœuvre d'une pompe à main.

1 - Selon leur destination.

A cet effet, on a classé les différents types de feux en cinq catégories : quatre classés et une hors classification.

Classe "A" : "feux secs" intéressant les matériaux à base de cellulose (bois, papiers, cartons), ainsi que ceux à base de carbone et pour lesquels, l'eau est le meilleur agent d'extinction;

Classe "B" : "feux gras", feux d'hydrocarbures ou d'alcool, pour lesquels l'eau est, sauf dispositifs particuliers, généralement inefficace et parfois contre-indiquée.

Classe "C" "feux dits "de gaz", intéressant par exemple : méthane, propane, butane, gaz de ville.

Classe "D" "feu de métaux" (tels que sodium, magnésium, aluminium), qui nécessitent l'emploi de produits particuliers adaptés à chaque cas.

Feux hors classification : feux de caractère particulier, qui n'ont pu à ce jour, être répartis dans les classes bien définies : plastiques, celluloïd, carbure de calcium;

2 - Selon la nature de l'agent extincteur contenu.

- Extincteur à mousse.

- Extincteur à liquide ignifuge.

- Extincteur à eau (jet plein).

- Extincteur à eau pulvérisée.

- Extincteur à eau (jet plein) avec mouillant.

- Extincteur à eau pulvérisée avec mouillant.

- Extincteur à poudre.

- Extincteur à anhydride carbonique.

- Extincteur à hydrocarbures halogènes.

2. En fonction de leur masse.

Extincteurs portatifs : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 16 kg : peuvent être pourvus d'un ajustage fixe ou d'une lance, fonctionnant soit droit, soit par renversement.

Extincteurs portables : dont la masse en ordre de marche est composée entre 16 et 26 kg. Fonctionnant sans renversement. L'ajustage est relié à l'appareil par un tuyau flexible : le jet peut être dirigé sans déplacement de l'appareil.

Extincteurs dorsaux : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 30 kg. Pourvus d'un système d'attache permettant le transport à dos d'homme et d'un tuyau flexible avec ajustage pour diriger le jet.

Extincteur sur roues : tractables à bras ou remorquage, dont la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes.

Sur chaque appareils sont portés les renseignements permettant d'identifier l'agent extincteur et indiquant son mode d'emploi ; obligatoirement.au moins :

- nature et quantité du produit ;

- nature et quantité du gaz auxiliaire contenu dans la cartouche (pour les appareils en comportant) ;

- mode d'emploi, si possible accompagné de figure ;

- la ou les références du ou des foyers-types éteint (classe indiquée par sa lettre dans une étoile).

- les températures limites de conservation et d'efficacité ;

- les dangers d'emploi s'il en existe ; par exemple : "A ne pas utiliser sur courant électrique" "A ne pas utiliser

sur feux gras" "Aérer ou ventiler après usage" ;

- le nom et l'adresse du constructeur ou du propriétaire de la marque.

Les extincteurs sont revêtus en rouge, à l'exception des appareils d'un volume inférieur à 0,5 l qui peuvent être chromée.

Les lettres composant les diverses inscriptions décrites plus haut sont de couleur :

- blanche, si la nature de l'agent extincteur n'entraîne aucun danger particulier d'emploi ;

- jaune vif, dans le cas contraire.

- Les extincteurs doivent être placés de préférences à proximité des voies d'accès aux locaux (porte d'entrée), être facilement visibles et avoir leurs abords dégagés de tout matériel et marchandise. Il y a en outre avantage à les grouper par deux (défaillance possible de l'un d'eux).

Les extincteurs demandent une vérification et un entretien périodiques (selon indications fourniers par les constructeurs), faute de quoi ils constituent une sécurité trompeuse.

Les extincteurs fonctionnent soit par percussion, soit par renversement, soit encore au moyen d'une pompe. Il y a donc lieu d'en connaître le mode de fonctionnement avant de les mettre en action : lire avec soin la notice "mode d'emploi".

- Diriger le jet sur la base des flammes.

B - DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS.

1 - Les extincteurs à mousse.

Conviennent pour l'extinction des feux d'hydrocarbures (essence, mazout) et peuvent être utilisés dans la majorité des cas, sauf pour les "feux électriques";

La mousse est obtenue par la réaction chimique d'un acide A, ou d'un sulfate d'alumine jouant le rôle d'acide, sur une solution basique B de bicarbonate de sodium. Il se dégage du gaz carbonique, et un émulsif, tel que la saponine, le suc de réglisse forme avec le gaz une agglomération de fines bulles;

10 l de solution donnent 100 l de mousse qui agissent sur le foyer à la manière d'un cataplasme gorgé d'humidité et de couverture étouffante empêchant l'accès de l'air.

La mousse forme une couche protectrice qui adhère même aux parois verticales, se conserve plusieurs heures et s'oppose aux reprises de feu. Pour répandre la mousse sur une nappe de carburant en feu, déplacer le jet de droite à gauche en"fauchant " et en commençant par le bord le plus rapproché.

Portée du jet : 6 à 12 m.

2 - Les extincteurs à eau et à liquide ignifuge (bicarbonate, sulfate, silicate, chlorure).

Ils conviennent pour les feux secs de la classe "A".

Ils peuvent être remplacés avantageusement par les seaux-pompes, d'une grande capacité, d'un fonctionnement plus certain et peuvent être ré alimentés en cours d'emploi.

3 - Les extincteurs à eau pulvérisée (avec ou sans mouillant).

Ils sont efficaces sur les feux des classes "A et "B".

La vaporisation des gouttelettes d'eau pulvérisée est environ dix fois plus importante que celle de l'eau en jet plein. Il n'en résulte une action de refroidissement du foyer simplifiée et l'effet d'étouffement par la vapeur augmente considérablement. La portée des appareils est plus faible, mais l'opérateur est mieux protégé contre la chaleur rayonnante.

4 - Les extincteurs à poudre.

La poudre est en général un mélange de bicarbonate de soude ou de potasse de sels divers, de terre d'infusoires de sable fin.

Les extincteurs à poudre sont utilisés pour les feux sur les appareils et canalisations électriques, sur les hydrocarbures (essence), les gaz de pétrole ou de ville, et d'une manière générale pour les feux de matières ou objets que les liquides pourraient dégrader.

Certaines poudres ayant l'inconvénient de s'hydrater à la longue de se tasser également, ces appareils ne donnent des garanties de bon fonctionnement qu'autant qu'ils possèdent une soupape de sécurité et que la charge doit être vérifiée périodiquement.

En outre, les poudres sont de types divers, ne convenant pas indifféremment aux différents types de foyers. Il faut éviter de les mélanger lors de la recharge d'appareils.

Les poudres sont désignées par une (ou plusieurs) lettre (s) de l'alphabet correspondant aux lettres de classification des feux : exemple : poudre B.C. (ne convient pas pour les feux de classe "A", "B" et "C", mais n'est pas efficace sur les feux de classe "D";

5 - Les extincteurs à anhydride carbonique.

Ces appareils conviennent particulièrement pour les feux d'appareils électriques pour les feux d'hydrocarbures également. L'extincteur contient du gaz carbonique liquéfié qui, en se détendant , agit sur le foyer par soufflage, étouffement (gaz impropre à la combustion) et par refroidissement par (production de neige).

Le gaz ne détériore pas les objets qu'il atteint et à dose de 18% rend l'atmosphère inexplosible et même simplement in-comburante.

Portée : 2 m environ.

Il faut empêcher la formation d'un glaçon qui pourrait boucher l'orifice.

6 - Les extincteurs à hydrocarbures halogènes.

On appelle "hydrocarbure halogène" un hydrocarbure dans la molécule duquel les atomes d'hydrogène ont été remplacés, partiellement ou en totalité, par un nombre équivalent d'atomes d'halogènes : fluor, chlore, brome ou iode.

Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, de voitures automobiles et d'appareils ou canalisations électriques. Ils peuvent convenir aussi à n'importe quels autres feux (avec toutefois une réserve quant sur feux hors classification).

Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, ils dégagent des vapeurs lourdes, isolantes, qui arrêtent la combustion mais peuvent incommoder l'opérateur dans un local. Il faut donc les utiliser avec précaution en éviter l'emploi dans les locaux exigus et mal aérés (sous-sols, par exemples et toujours bien ventiler le local après usage.

Il faut, en outre, se méfier des risques de corrosion par produits de pyrolyse, de matériels délicats : électronique, mécanographie.

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 13:45

Les manœuvres de forces ont pour but :

- de modifier la position d'un fardeau ;

- éventuellement d'en assurer le déplacement.

Elles doivent être exécutées suivant un plan établi par le chef de détachement, en fonction des moyens dont il dispose et de l'expérience des exécutants.

La mise en œuvre de ce plan nécessite l'application de principes directeurs qui doivent être constamment présents à l'esprit du chef de détachement.

Pour l'établissement du plan de manœuvre, il faut se souvenir que le procédé le plus simple permettant de réaliser la manœuvre avec la moindre dépense de temps et de peine est en général le meilleur.

I - Conduite de l'Opération

Pour préparer et diriger une manœuvre, il faut :

- étudier sur place la manière de procéder ;

- déterminer les besoins en personnels et en matériels ;

- articuler l'emploi du personnel et du matériel au cours des différentes phases de la manœuvre,

de manière à éviter les encombrements et le désordre ;

- assurer la sécurité des personnels et le bon emploi des matériels.

II - Principes Directeurs des Manœuvres de Force

1) - Avant la manœuvre :

- Se rendre compte du poids de la masse à déplacer et de la position de centre de gravité ;

- S'assurer que les moyens utilisés sont assez puissants, l'engin doit être adapté à la nature de l'effort à

développer ;

- Vérifier que le matériel est en bon état (câbles, chaînes, cordages...) ;

- Installer les engins sur une base solide. Connaître les caractéristiques des engins ;

- Choisir, sur la charge à déplacer, un point d'application suffisamment robuste ;

- Assurer la sécurité du personnel de manœuvre par des dispositions appropriées.

En particulier faire porter le casque et les gants.

2) - Pour les travaux en rivière :

- Faire revêtir aux personnels le gilet de sauvetage ;

- Prévoir l'intervention d'une équipe de sauvetage avec un Canot de Sauvetage Léger (C.S.L) ;

3) - Pendant la manœuvre :

- Être toujours prudent ;

. Ne jamais se placer sous la charge à soulever, à moins de nécessité absolue reconnue par le chef de

détachement (de façon général, ne jamais se placer sous une charge suspendue ou en équilibre sans

autorisation) ;

. Ne pas s'approcher plus qu'il est n'est indispensable d'un fardeau suspendu ;

. Placer les mains de façon qu'elles ne puissent pas être prises sous la charge, en particulier dans les

opérations de chargement et déchargement du matériel ;

. Ne pas oublier qu'une trop grande précipitation va généralement à l'encontre de la rapidité et de la

bonne exécution de la manœuvre ;

- Lorsqu'on manœuvre une charge à l'aide d'une grue, il faut suivre au calage et avec des cordages

de manœuvre.

- N'employer à la manœuvre plus d'hommes qu'il n'est nécessaire. S'il y a trop d'hommes, ceux qui ne

font rien gênent les exécutants et en cas d'accident, les risques sont augmentés. Les hommes en

excédant doivent être écartés, prêts à aider en cas de besoin.

Si besoin, s'assurer du concours de la police en matière de circulation routière.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 21:55
Le chef de garde

Avant de partir, le chef de garde doit s'assurer que les secours ont été envoyés conformément aux règles définies, au titre II de la 1ère partie. Si à l'adresse indiquée existe un établissement répertorié, il se munit du dossier correspondant. Dans tous les cas où il s'agit d'une intervention particulière, il se réfère aux

documents s'y rapportant.

Sur les lieux de l'intervention, le chef de garde a l'initiative absolue des mesures à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires.

La demande est faite immédiatement, sans attendre d'être en possession des renseignements et avant même la mise en œuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par procédure prioritaire. Il se conforme aux règles précisées au § 1.3 de l'annexe 1. (Messages).

En présence de tout accident corporel et dans l'intérêt même des victimes, en particulier d'un accident du travail, il doit faire prévenir immédiatement la police ainsi que l'inspection du travail, le cas échéant.

Il doit renvoyer ou arrêter au plus tôt les secours qu'il estime inutiles.

Au cours de l'intervention, le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d'intervenir même s'il y a refus de la part des occupants, pour la reconnaissance, les sauvetages, les établissements ou l'attaque et les opérations de protection.

Cependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu'avec l'assentiment du chef de la mission ou du personnel placé sous ses ordres et le représentant.

Dans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire.

En cas d'urgence, il peut faire ouvrir les portes des locaux voisins de l'incendie. Dans le cas où il n' y a pas urgence, s'il rencontre de la résistance, de la part des habitants, il fait appel au concours du commissaire de police.

Le chef de garde fait évacuer les locaux menacés. Après avoir reçu, s'il y a lieu, les renseignements recueillis par les chefs d'agrès déjà sur les lieux, il donne ses ordres tout en continuant sa reconnaissance.

Il fait aérer tous les locaux et emploie au besoin les moyens de ventilation ; cette dernière précaution est indispensable quand on redoute des gaz irrespirables ou explosibles. Dans ce cas, il s'assure au préalable que la cause a disparu.

Il examine tous les endroits qui ont été plus ou moins exposés au feu , principalement les caves, greniers, planchers, plafonds, faux plafonds, gaines et combles. Il fait sonder les parties en bois.

Le transport à l'hôpital ou le maintien sur place des blessés sont décidés par le médecin-régulateur tenu informé des conditions dans lesquelles évolue la situation.

Le personnel et le matériel sont renvoyés dès qu'une reconnaissance approfondie permet de juger qu'ils ne sont plus utiles.

L'extinction achevée, le chef de garde signale au commissaire de police les dangers que peuvent

présenter les immeubles atteints par le feu et la nécessité de procéder à des travaux d'étaiement dépassant les possibilités de la brigade. Il désigne un endroit de dépôt pour les tuyaux mouillés et, en général, pour le matériel laissé sur le lieu de l'incendie

Il n'ordonne que les délais strictement nécessaire à l'extinction complète.

Lorsque le laboratoire central de la préfecture de police est demandé, l'extinction complète doit être obtenue sans déblai ou par un déblai sommaire.

Si des amas de décombres peuvent cacher un foyer qui couve (par exemple dans les feux de dépôts de chiffons, de papiers, etc.). Il réclame au commissaire de police leur enlèvement par une entreprise spécialisée, lorsque les travaux à entreprendre dépassent les attributions normales de la brigade.

En principe, il quitte les lieux de l'intervention quand les opérations actives sont terminées ou lorsqu'il a été relevé. Auparavant, il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants du feu, des communications de toute espèce, soit à à l'intérieur des locaux incendiés, soit dans les maisons avoisinantes où l'action du feu et de l'eau répandue nécessiterait de prendre des mesures.

Quand il le juge nécessaire, il laisse un service de surveillance et fait commander des rondes après le départ des secours.

Lorsqu'un service de surveillance est installé, le chef de garde en conserve la direction ; il le réduit au fur et à mesure des possibilités et ne le supprime qu'après avoir acquis personnellement la certitude que tout danger a disparu. Il rend compte par message des rondes au feu et de leur résultat.

Au retour de l'intervention, le chef de garde se conforme aux règles définies a l'annexe IV (opérations à effectuer au retour des interventions).

Lorsqu'il a constaté des anomalies ou des particularités de nature à intéresser le bureau prévention, il les signale dans son message de rentrée.

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