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lundi 28 février 2011

Ventilation Artificielle Par Voie Orale.


Elle peut être contrôlée si le sujet auquel on applique est en arrêt ventilatoire. Par contre, lorsque les mouvements ventilatoires ne sont pas encore complètement arrêtés, et qu'ils ne redeviennent pas simples et réguliers dès la libération des voies aériennes, on pratique la "ventilation artificielle assistée", c'est-à-dire que le sauveteur ne doit pas contrarier les mouvements ventilatoires spontanés de la victime :

- il doit insuffler au moment où la partie supérieure de l'abdomen de la victime se soulève spontanément ;
- si la ventilation spontanée s'arrête, plus de 5 à 6 secondes, le sauveteur doit insuffler sans attendre.

Les méthodes essentielles préconisées sont les méthodes par voie orale : bouche à bouche, bouche à nez, bouche à cou.

Les méthodes orales permettent d'insuffler directement à la victime l'air rejeté par le secouriste. Il s'agit de l'air resté dans la bouche, le pharynx, la trachée et les bouches du secouriste à la fin de sa propre inspiration ; c'est donc un air très voisin de l'air atmosphérique qui parviendra jusqu'aux alvéoles de la victime quand le secouriste pratiquera l'insufflation.

Mais, quelle que soit la méthode choisie, le secouriste doit se rappeler qu'elle ne sera efficace que si les voies aériennes supérieures sont et restent libres. Mais, en outre, il faut éviter deux erreurs:

      - exécuter   les   mouvements  selon  une  fréquence  trop  rapide ;
      - régler   les mouvements   sur   sa   propre   ventilation,   car   la fréquence   en   est   augmentée   par
        l'effort  et  l'émotion.