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vendredi 5 novembre 2010

PREVENTION DES ACCIDENTS.

A la maison.

1 - Le Feu.

a) Quelques précautions :

- Ne faites pas prendre le feu avec de l'essence.
- Faites ramoner votre cheminée tous les ans.
- Ne fumez jamais au lit.
- Laissez ouvertes les portes du garage si vous y faites tourner le moteur de la voiture.
- Vérifiez souvent l'état des tuyaux à gaz.
- Surveillez les veilleuses.
- Fermez le compteur la nuit ou en cas d'absence.
- Attention aux fuites : recherchez-les avec de l'eau savonneuse et non avec une flamme.

Attention surtout :

. à l'eau :
. aux allumettes.
- pas de récipients d'eau chaude sur le sol, ni de queue de casserole sur le feu, accessible.
- fermez bien la porte sur la rue.
- grillagez les fenêtres.
- mettez hors de portée les produits dangereux (médicaments, objets tranchants et coupants).

c) De 5 à 14 ans.

Les accidents les plus fréquents sont ceux de la circulation et la noyade ;
- Enseignez-lui l'essentiel des règles de la circulation.
. Apprenez-lui à nager.
. Défendez-lui de parler à des inconnus.

b) Conduite à tenir devant un début d'incendie :

- Ne vous affolez pas mais, agissez rapidement.
- Si vous n'avez pas éteint le feu au bout d'une minute, appelez les sapeurs-pompiers.
- Fermez portes et fenêtres pour éviter les courants d'air ;
- Surpris la nuit, n'ouvrez pas brusquement la porte ;
- Ne sautez pas par la fenêtre : si cela est inévitable, faites alors une corde avec des draps ou des
   couvertures.
- En cas de feu de cheminée abaissez le rideau.

2 -L'electricité :

- Dans la salle de bains, pas de prise de courant à proximité des robinets et tuyauteries.
- Reliez à la terre tout appareil électrique important (réfrigérateur, machine à laver, cuisinière, etc.).
- Faites adapter votre compteur au nombre d'appareils en service;
- Ne remplacez jamais un fusible par un fil de cuivre ou de fer.

3 - Autres Risques :

 - Conservez à part les produits de pharmacie et d'entretien.
 - N'utilisez pas de détachant dans un local clos et près d'une flamme.
 - Méfiez-vous de la possibilité d'empoisonnement alimentaire en :
 .  rejetant toute boîte de conserve suspecte (bombée...).
 .   ne consommant que les champignons dont vous êtes sûr.
 .   rejetant les coquillages ramassés près d'endroits suspects (port, égout...).

4 - Accidents de l'enfant :

a) Jusqu'à 1 an.

A redouter :

. la détresse respiratoire (couvertures, chat, broches, sacs, poubelles en plastique. ...) ;
. les chutes.

b) De 1 à 4 ans (maximum d'accidents).

Attention surtout :

. à l'eau :
. aux allumettes.
- pas de récipients d'eau chaude sur le sol, ni de queue de casserole sur le feu, accessible.
- fermez bien la porte sur la rue.
- grillagez les fenêtres.
- mettez hors de portée les produits dangereux (médicaments, objets tranchants et coupants).

c) De 5 à 14 ans.

Les accidents les plus fréquents sont ceux de la circulation et la noyade.
. Enseignez-lui l'essentiel des règles de la circulation.
. apprenez-lui à nager.
. Défendez-lui de parler à des inconnus.

5 - Accidents de la Route :

- Après un bon repas attendez au moins deux heures avant de prendre le volant ;
- Distances d'arrêt :
à 40 km/h : 18 mètres ;
à 80 km/h : 58 mètres (distance de deux poteaux télégraphiques) :
à 110 km/h : 100 mètres (longueur d'un terrain de foot-ball) ;

- Veillez scrupuleusement à l'état des freins, des pneus, de l'éclairage...
- Ne partez pas sans trousse de secours, ni extincteur.
- Ne masquez pas la vitre arrière par des paquets.
- Ne laissez pas les enfants jouer avec les poignets des portières : au besoin enlevez les.
- La place du piéton isolé est sur l'accotement : s'il est forcé d'emprunter la chaussée, il doit marcher à
   à gauche, face au trafic.
- Si votre auto prend feu, utilisez l'extincteur : à défaut, étouffez les flammes avec de la terre, une
  couverture.

6 - Accidents de Loisirs :

a) A la montagne :

- Ne partez pas seul,
- Après une abondante chute de neige, abritez-vous s'il y a risque d'avalanche ;

b) En foret :

- Evitez de fumer, Respectez les panneaux
- Si vous faites du feu, débroussaillez largement.
- Avant de quitter vérifier que le feu est totalement éteint;

c) A la plage :

- Respectez les consignes de sécurité indiquées par le drapeau :

Vert : baignade surveillée et sans danger.
.   Jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse.
.   Rouge : baignade interdite.
-   Ne vous éloignez pas du rivage.
-   Ne baignez jamais seul.
-   Tenez compte des heures des marées (reflux).
-   Nageur ou non, il est souhaitable que vous attendiez trois heures après le repas pour vous mettre à l'eau.
-   Respectez les règles de navigation de plaisance, de plongée libre ou à l'air comprimé de véliplanchisme.

d) Dans les airs.

- Respectez les règles du vol à voile (planeur ou site volante) et l'aérommodélisme.
- Attention aux U.L.M.

DIALOGUE SECOURISTE-MEDECIN.

Le secourisme est une technique d'équipe. D'abord entre les mains du secouriste, le blessé sera transféré dans celles du médecin, soit sur place si les secours sont médicalisés, soit à l'hôpital. Il y aura donc toujours un contact ou dialogue qui s'établira entre le secouriste et le médecin.

Ce dialogue pourra se traduire soit par une fiche, d'évacuation, soit par une conversation directe ou par radio.

Fiche d'évacuation.

Elle est remplie par le chef secouriste sur les lieux de l'accident et complétée durant le transport. Outre la description des lésions et des signes constatés, elle devra s'efforcer de décrire l'évolution de ces signes. Il faut que cette fiche soit la plus simple possible : la majorité des renseignements peuvent y figurer à l'aide de croix dans des cases prévues à cet effet.

Rapport au Médecin.

Le secouriste pourra aussi s'adresser verbalement au médecin, directement ou par radio pour lui demander conseil ou pour renseigner l'équipe médicale qui va recevoir un blessé grave en détresse respiratoire. Dans ce cas, le secouriste devra être très précis dans la description de ce qu'il a constaté ; lésions, détresse ventilatoire ou circulatoire.

Avec la mise sur pied progressive des S.A.M.U et des S.M.U.R., le médecin pourra se tenir de mieux en mieux informé, grâce à l'écoute permanente des réseaux radiotéléphoniques de secours d'urgence.

Si un médecin est arrivé sur les lieux avant l'évacuation, c'est lui qui établira la fiche mentionnant d'ailleurs les soins secouristes.

Rappelons ici que le certificat de décès d'une victime ne peut être délivré que par un docteur en médecine régulièrement inscrit au Conseil de l'ordre. Rares sont les cas où en bord de route, un médecin présent pourra signer un tel certificat au seul examen rapide d'un polytraumatisé. Aussi la décision "d'abandon" d'une victime devra-t-elle s'accompagner de très prudentes garanties que les médecins connaissent bien et au nombre desquelles figurent en toute première place les délais d'attentes.

RAPPORT DU SECOURISTE AVEC LE MEDECIN.

A - Rôle du Médecin.

Le rôle du secouriste consiste à donner les premiers secours en attendant l'arrivée du médecin qu'il a appelé ou qu'il a fait quérir. Le médecin, une fois sur place, devient le technicien des "soins".

Les circonstances qui conduisent le médecin auprès des accidentés sont diverses ;

Tantôt l'appel lui parvient chez lui.

Parfois il est présent dans la longue file des voitures arrêtées par l'accident.

Son rôle consiste :

- à déterminer, suivant les signes fonctionnels les priorités de sauvetage ;
- à établir un diagnostic précis ;
- à fixer le degré d'urgence des soins et la gravité des blessures ;
- à prendre contact par radio ou par téléphone avec l'hôpital pour le renseigner ;
- à rédiger éventuellement la fiche d'évacuation ;
- à corriger les éventuelles erreurs (garrot inutile ou mal placé, mauvaise immobilisation d'une fracture, panse-
  ment trop ou pas assez serré...),
- à complèter les premiers soins par ceux que lui seul est habilité à donner : intubation trachéale, mise en
   place d'une perfusion continue.

Le médecin joue sur le plan moral et psychologique un rôle considérable. Sa présence rassure habituellement le public et la foule des témoins qui, saisis par l'angoisse et la hâte (ces mauvaises conseillères), se pressent
autour des victimes. C'est la raison essentielle de l'importance de cette présence. Considérée comme
providentielle", la venue de cet homme de l'art "ramène le calme et les espérances balais les inquiétudes et apaise les consciences, ou plus exactement, permet à chacun de libérer sa conscience en déchargeant le
fardeau de celle-ci sur celle du médecin.