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jeudi 17 novembre 2011

Port du Casque et d'un Equipement adéquat par les conducteurs de deux Roues.




Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.

dimanche 13 novembre 2011

Poste d'oxycoupage.

C'est un appareil destiné à permettre l'exécution de courts travaux de coupage, il se porte sur le dos comme un appareil respiratoire isolant, ou à la main, avec ou sans coffret spécial.

Le poste d'oxycoupage comprend :

- une bouteille d'oxygène ;
- une bouteille d'acétylène dissous ;
- un chalumeau ;
- deux manomètres ;
- deux tuyaux d'alimentation ;
- un dispositif d'assemblage et de transport de l'ensemble.

Il existe de nombreux modèles de postes d'oxycoupage, y compris des appareils spéciaux pour travaux subaquatiques.

Leurs caractéristiques et modes de fonctionnement et d'emploi sont donnés par le notices techniques des constructeurs auxquelles on se reportera.


samedi 12 novembre 2011

Motoventilateurs.



Appareils portatifs ou remorquables, comportant, en un tout, un ventilateur proprement dit et un moteur thermique pour l'entraînement de ce dernier.

Ces appareils sont utilisables aussi bien en refoulement qu'en aspiration (sauf en atmosphère explosible).

Leur débit peut atteindre 70.000 m3/h.

Les moto ventilateurs portatifs sont en principe transportés dans un véhicule approprié, où l'on trouve les accessoires d'emploi et où prend place le personnel nécessaire à la mise en œuvre du matériel (camionnette spécialisée par exemple, par exemple, où l'on trouve généralement aussi du matériel d'éclairage.

Les moto ventilateurs remorquables comportent en principe des coffres où sont rangés les accessoires d'emploi et peuvent, par conséquent être remorqués par un véhicule d'incendie quelconque (F.I.) par exemple
dont le personnel assurera la mise en œuvre du matériel de ventilation parallèlement à l'exécution éventuelle d'autres missions propres à l'engin.

Le ventilateur remorquable à grand débit (V.G.D.;

Matériel réalisé à l'initiative de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, à partir d'éléments industriels du commerce.

Il est constitué d'un ventilateur hélicoïde à 6 pales, de 1 mètre de diamètre ; un moteur thermique le met en mouvement par l'intermédiaire d'une transmission hydrostatique.

Des gicleurs, disposés dans l'appareil et alimentés par une rampe, avec prise de 40 mm, permettent la projection d'un fin brouillard, rafraîchissant l’atmosphère et activant l'extinction tout en assurant la ventilation.

Débit moyen de 40 à 50 000 m3/ ; peut atteindre 70.000 m3/h. Utilisable en aspiration aussi bien qu'en refoulement.

vendredi 11 novembre 2011

Manoeuvre des gros Tuyaux.

Roulement simple.


Pour rouler un gros tuyau :

- l'étendre sur toute sa longueur ;
- à une de ses extrémités, former un pli en ramenant le demi-raccord sur le tuyau ;
- rouler ensuite le tuyau bien exactement sur lui-même, en ayant soin d'appuyer toujours sur la partie roulée  pour obtenir un enroulement serré ;
- fixer le dernier tour en bouclant la courroie près du demi-raccord extérieur, après l'avoir passée au centre de l'enroulement.

Lorsqu'il s'agit d'un tuyau qui vient d'être utilisé, l'enroulement se fait, toujours en commençant par la partie qui se trouve au point le plus élevé du terrain, afin de faciliter l'écoulement de l'eau.


Roulement double :

- mettre le tuyau à plat ;
- le plier en deux, la courroie en-dessous et du côté le plus bas, en laissant dépasser l'extrémité inférieure du
  tuyau de 0,50 m à O,60 m environ.
- rouler le tuyau sur lui-même, en commençant du côté du pli, et boucler le courroie après l'avoir passée
  le pli.

Dérouler le tuyau plié en deux :


Manœuvre par un sapeur :

Prendre le tuyau, le placer de chant entre les pieds, les raccords en bas vers le point d'utilisation (point d'attaque, emplacement d'une division...) le développer à la main et en le faisant rouler, saisir le raccord sans courroie et allonger le tuyau en se portant vers le point de raccordement. S'il y a lieu de faire une réserve, se placer devant les demi-raccords, en faisant face au tuyau, prendre un demi-raccord dans chaque main et écarter vivement les bras tendus pour séparer l'une de l'autre chaque moitié du tuyau ; se porter au pli du tuyau et ramener ce dernier à hauteur des demi-raccords ; prendre ensuite le demi-raccord sans courroie et l'apporter en direction du point de raccordement vers un autre tuyau ou une pièce de jonction. S'il faut dérouler un ou plusieurs tuyaux, opérer avec chacun comme pour le premier, mais sans faire de réserve.


Manœuvre par deux sapeurs :

Un sapeur développe le tuyau à la main en le faisant rouler et disposer la réserve. Le deuxième sapeur prend le raccord sans courroie et allonge le tuyau en se portant vers le point de raccordement.



mardi 8 novembre 2011

Accidents ou Incidents sur Ascenseurs.

 
Circonstances.

- cabine transportant des personnes arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les cabines ;
- chute de la cabine.

Nature du Risque.

Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :

- la chute dans le vide de la gaine ;
- les blessures par écrasements, coupure... (d'où l'importance du Respect des Mesures de Sécurité).

Règles de Base.

- opérations préliminaires :

.  situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils
   sont accessibles et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de
   l'intervention.
.  s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
   téléphone s'il en existe).
.  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières.
.  reconnaître les lieux ;
   - modèle d'ascenseur ;
   - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention.
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
       - le médecin,
       - le matériel de manœuvre de force, désincarcération, etc.,
       - la police ;
       - faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

       .  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
          l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil.
       .  ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation ;
       .  préciser à la personne qualifiée (syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil
          et la nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

dimanche 6 novembre 2011

Feu de Mazout.




Ces feux ont pour origine le mauvais fonctionnement des brûleurs et du dispositif d'arrêt automatique de l'alimentation en mazout. Une quantité plus ou moins importante de liquide se répand alors dans la chaudière ou dans la chaufferie.

Dès son arrivée, le chef de détachement fait fermer l'arrivée du mazout à la chaudière au moyen de la vanne spéciale (dite vanne-police) dont la commande se trouve, en principe, à l'extérieur. Il fait également couper l'alimentation électrique dont la commande se trouve près de la porte d'entrée.

La conduite à tenir est alors celle préconisée dans les feux d'espaces clos.

L'extinction est effectuée au moyen d'eau pulvérisée ou de mousse.

Certaines chaufferies ont leur gaine de ventilation équipée d'un raccord ZAG accessible de l'extérieur. En cas
 d'incendie, il est alors possible de les ventiler en raccordant directement les manches du F.E.V sur ce raccord.

mardi 1 novembre 2011

Feux de Récoltes sur Pied, D'herbes, de Broussailles, de Lande, de Forêts et de Maquis.


Considérations générales.

Ces feux peuvent se présenter de manière différentes suivant le type de la végétation en cause, le relief, les conditions atmosphériques, l'étendue de la zone incendiée.

Dans une forêt se trouvent en présence des arbres de tous âges et en plus une végétation spontanée composée d'arbustes, de ronces, de plantes diverses et d'herbe, qui constituent le sous-bois. C'est dans le sous-bois, à des rares exceptions, près, que se déclare toujours le feu, car, en se desséchant, il constitue, à la fin de l'hiver ou vers le milieu de l'été, un véritable amas d'éléments combustibles.

La nature des essences intervient dans la rapidité de la propagation des incendies. Les essences feuillues sont moins dangereuses que les essences résineuses. Une attention particulière doit être apportée aux emplacements où on a entassé du bois mort.

Dans une région montagneuse, le feu a tendance à monter d'autant plus vite que la pente est raide et il s'avance plus lentement à la descente qu'à la montée.

Un sol sablonneux, renfermant peu de cours d'eau, augmente le danger de propagation du feu.

Un sol très imperméable se dessèche rapidement et ne peut maintenir longtemps verte une végétation herbacée quelconque.

La mousse ne favorise l’extension du feu qu'en cas de grande sécheresse : une couche de feuilles ne laisse avancer le feu que très lentement.

Sous les climats très humides, les feux sont très rares, parce que la végétation herbacée demeure très longtemps verte. Au contraire, sous les climats alternativement secs et humides, les feux sont très fréquents.

L'incendie se déplace sous l'influence du vent. L'incendie lui-même provoque des courants qui peu à peu s'orientent en une direction stable et impriment une marche régulière du feu.

Les sautes du vent sont à redouter, car elles peuvent avoir des conséquences très graves. Pour y parer, il importe, en cas de feu étendu, que le directeur des secours conserve en réserve une partie de ses moyens.


2. Feu à son début et d'étendue restreinte.

Si le feu est pris à son début et si son étendue est restreinte, le vent n'a pas encore une grande influence mais, pour éviter que la situation ne devienne grave, il faut amener très vite des secours.

C'est le cas en général des feux de surface, ou feux courants, qui atteignent les feuilles sèches, la mousse, l'herbe; A défaut d'eau, on pourra chercher à les éteindre en frappant avec des battes à feu, des rameaux, feuillus, des branches vertes, des balais, etc., ou en les couvrant de terre.

Lorsqu'il y a de fortes touffes d'herbe, il est bon de frapper dans le sens vertical, mais si, ou par contre, les herbes sont courtes, il vaut mieux frapper de côté et d'autre, dans le sens horizontal.

Les efforts doivent se porter sur tout le pourtour du foyer, en ayant soin de resserrer celui-ci autant que possible.

Quand tout danger paraît écarté, il importe de creuser une tranchée tout, autour du foyer pour prévenir un retour offensif du feu par le sol, et, si on le peut, de l'arroser abondamment.

Ce travail terminé, le détachement peut se retirer, mais non sans avoir laissé quelques sapeurs en surveillance avec des outils et du petit matériel. Les hommes ne doivent rentrer que sur l'ordre d'un gradé de ronde.

3.  Feux souterrains.

On appelle feux souterrains les feux qui se produisent quand les couches souterraines de tourbe ou de charbon prennent feu ; ils se signalent par une odeur de roussi ou par une fumée mouvante ; ils sont assez rares mais, quand ils ont pris un certain développement, il faut un personnel nombreux pour les combattre.

Les feux souterrains ne peuvent être éteints, en général, qu'en coupant la couche atteinte par le feu.

Pour obtenir ce résultat, on cherchera à localiser l'incendie et s'en rendre maître en creusant des fosses jusqu'au niveau des eaux souterraines ou jusqu'au sol proprement dit.

4.  Feu à foyer étendu.

Dans le cas d'un feu à foyer étendu et ayant tendance à se développer, l'incendie présente des flancs d'une certaine longueur et un front qui va s'élargissant à mesure que le feu prend de l'extension.


La fumée gène la vue et la chaleur rend des plus pénibles l'approche du feu. Le devoir de l'officier, au cours de la reconnaissance, est de déterminer le plus rapidement possible les points les plus dangereux, afin de mettre ses moyens en action à l'endroit le plus propice. Il ne faut pas songer à s'entourer pareil foyer, pas plus qu'il ne faut essayer de lutter contre le front de feu.
On attaque les flancs, pour serrer le feu, tout en avançant dans la même direction que lui. De la sorte, on diminue son intensité, on réduit sa puissance et on arrive fatalement à sa tête, c'est-à-dire au front.

Le directeur des secours a intérêt à fractionner son matériel en deux parties qu'il envoie chacune sur l'un des flancs ; il utilise dans ce cas son gros matériel, car il faut aller vite, des sautes de vent pouvant être à redouter et l'un des flancs pouvant, par suite, devenir front.

Des auxiliaires sont disposés à une certaine distance en arrière, dans un rayon de 200 m, pour surveiller et maîtriser, à son début, tout petit feu provoqué par des transports de brandons emportés par le vent ou les tourbillons de gaz chauds.

Pour l'attaque d'un tel feu, l'eau est le meilleur agent extincteur. En principe, dès qu'un engin-tonne est vide, un autre doit prendre sa place pendant que le premier va s'alimenter.

Les sapeurs, avec les engins-tonnes, sont disposés à une certaine distance les uns des autres, principalement du côté menacé, généralement celui qui est appelé à se trouver sous l'action du vent. Au fur et à mesure de l'extinction, ils avancent progressivement sur le feu ; Obligés de s'approcher très près du foyer, ils doivent prendre les précautions utilisées contre la chaleur et la fumée, en se plaçant derrière des boucliers improvisés faits des débris de planches ou de tout autre chose formant écran et se tenir toujours aussi bas que possible. Le silence le plus absolu est de rigueur.

Là ou il n'existe pas d'allées, ou aussi pour élargir une allée, il peut être utile de se frayer un passage au moyen de serpes, de hachettes, de débroussailleuses.

Les porte-lances, tout en abattant les flammes, ont soin d'arroser rapidement la partie du côté opposé au feu, en visant les cimes avec leur jet.

Dès que l'on est maître du feu, il importe d'éteindre les foyers qui peuvent subsister au centre de la zone incendiée ; le travail des engins-tonnes n'est donc pas fini.

On ne doit commencer le déblai et les tranchées que lorsqu'il n'y a plus trace de feu.

Lorsque l'eau est rare, on peut procéder, à des abattis en avant et sur les flancs du feu, à des tranchées et à des levées de terre ; ce travail exige un personnel nombreux et beaucoup d'outils.

Comme dans le premier cas, un service de surveillance doit être laissé pour éviter les reprises de feu.

5.  Grand feu venant de loin.

C'est le cas d'un feu qui s'est déclaré dans une région couverte de grandes étendues (forêts, maquis, garrigues...) (Landes, Maures, Estérel)et qui a pris rapidement une grande extension du fait de la sécheresse, du vent, ou de toute autre cause.

Il est habituellement combattu par des corps de sapeurs-pompiers forestiers, ou autres qui disposent d'un matériel spécialisé ; d'autres unités de sapeurs-pompiers, des militaires et civils réquisitionnés peuvent être amenés en renfort.

En pareil cas, le directeur des secours établi un poste de commandement connu de tous, doté de moyens de liaison et de transmission. Il choisit, en avant du front du feu et à plusieurs kilomètres, aussi loin que possible, une ligne d'arrêt (espace, découvert, lande, route, champ, etc.). Il dispose ses travailleurs munis d'outils divers et fait effectuer quelques travaux sommaires, débroussaillements, abattis, tranchées, etc., de façon à opposer au feu, s'il arrive jusque là, un espace vide contre lequel il se divisera, rendant ainsi plus aisée l'attaque des deux pointes de feu qui s'élanceront de chaque côté.

Concurremment à cette opération, il fait, si les ressources en eau le permettent, établir au moyen du matériel spécialisé, le long de cette ligne d'arrêt, des tuyaux alimentant des lances susceptibles :

- de mouiller abondamment toute la zone devant le feu ;
- de créer un véritable rideau d'eau devant ce dernier.

On peut également créer une zone d'arrêt en faisant appel aux avions bombardiers d'eau, employant au besoin de l'eau additionnée de produits "retardants".

Ces appareils peuvent être également employés :

- pour attaque rapide d'un feu, à sa naissance, dans un secteur dont l'accès aux moyens terrestres demandera  de longs délais ;

- pour protéger, par un arrosage massif, un objectif ponctuel, (ferme, habitation isolée encerclée dans une zone en feu).

Ces deux types de missions peuvent éventuellement être remplies également par des commandos héliportés.

Simultanément, les engins attaquent les flancs de l'incendie, en intensifiant leur effort aux abords de la ligne d'arrêt, d'autres, en arrière de la ligne d'arrêt, s'opposent à tout début d'incendie prenant naissance en arrière de cette ligne par projection de flammèches et de débris incandescents quelconques.

6.  Les contre-feux.

Dans des cas d'urgence, le contre-feu peut être un moyen efficace de lutte contre les incendies de forêt,  mais son emploi ne doit être conseillé que sous les réserves suivantes car il peut s'avérer dangereux : il doit être allumé à une assez grande distance du front de propagation de l'incendie, se diriger à la rencontre de ce dernier, sans déborder les limites qui lui sont assignées, et le rencontrer sur une zone suffisamment découverte pour que cette rencontre ne puisse donner lieu à aucun retour en arrière.

Cette opération nécessite obligatoirement :

- un chef ;
- des équipes nombreuses et disciplinées ;
- des équipes de surveillance munies des engins d'extinction nécessaires ;
- une coïncidence parfaite entre un régime d'accalmie relative et le moment où l'ordre est donné d'allumer le
   contre-feu.

A noter que les contre-feux sont absolument inefficaces contre les feux de cimes.

7.  Mesures de police.

Dans un incendie d'une certaine importance, la présence du maire,ou d'un adjoint est indispensable pour assurer le service d'ordre, donner toutes indications utiles à la gendarmerie et opérer, le cas échéant, les réquisitions.



samedi 29 octobre 2011

Différents jets.

Il y a trois sortes de jets :

- le jet de plein fouet) ;
- le jet en pluie ;
- le jet diffusé.

Le jet plein.

Obtenu en ouvrant complètement  le robinet de la lance, il est utilisé chaque fois que l'on veut faire arriver l'eau directement et avec force sur le foyer que le jet doit alors atteindre sans être divisé.

Il est employé :

- en fauchant , pour éteindre rapidement une grande surface embrasée et pour noircir les parties en contact
   avec les flammes ;
- en plongeant, pour pénétrer profondément dans les masses compactes en ignition, comme dans les feux
   de charbon, de fourrage, de chiffons.

2. Le jet en pluie.

Obtenu en fermant partiellement le robinet de la lance ou l'orifice avec le pouce ou encore en utilisant le diffuseur, il est employé dans les déblais, dans les feux de faible intensité et pour humidifier des matériaux ou des courvertures soumis au rayonnement de la chaleur.

Le jet diffusé.

Obtenu au moyen d'un diffuseur, il est utilisé pour refroidir plus rapidement une grande surface en ignition.
Il permet de réduire au minimum les dégats occasionnés par l'eau (feux d'appartements) ; il peut aider à la
ventilation et à la dilution de certains gaz et, en tout cas, produit un refroidissement rapide.

L'emploi du diffuseur s'impose généralement dans les feux de cave.

Le jet diffusé peut être efficace dans l'attaque de feux d'hydrocarbures lourds, d'huiles et, sous certaines conditions, de feux sur des objets se trouvant sous tension électrique.

Ses inconvénients sont : une portée et une force de pénétration moindres que pour le jet plein fouet et un entraînement ascensionnel si le tirage est considérable. Il faut, en outre, se méfier du risque de production très rapide d'un volume important de vapeur d'eau brûlante.

Observations :

Le sapeur-pompier ne doit jamais perdre de vue que la lance est munie d'un robinet destiné à limiter au minimum le volume d'eau projetée.

Pour former un jet bien régulier, le robinet doit être complètement ouvert. L'ouvert ne doit présenter ni bavure, ni encoche ; éviter de le heurter contre les objets durs ; éviter de laisser tomber les lances.

Incident :

Le jet est irrégulier et se divise.

Cause :

Le corps étranger (caillou généralement) obstrue la lance.

Remède :

a) S'il est dans l'orifice ou dans le vide de l'ajutage, fermer le robinet dévisser l'orifice, extraire le corps étranger ;

b) S'il est dans le robinet, barrer l'eau soit en fermant l'orifice de refoulement ou de la tubulure de la division ou la retenue, soit en étranglant le gros tuyau ; démonter le robinet et retirer le corps étranger ;

c) S'il est dans la lance, avant le robinet, barrer l'eau comme précédemment, incliner le fût vers le sol pour empêcher le corps étranger d'aller dans le tuyau, démonter la lance, retirer le corps étranger. Si cette opération est impossible par un moyen de fortune ou un outil de la voiture, changer la lance ;

c) Si un corps étranger est dans un tuyau, barre l'eau comme précédemment, démonter le tuyau et le
    remplacer.

dimanche 23 octobre 2011

Coussins pneumatiques.

 Les coussins pneumatiques peuvent être employés pour le soulèvement, le levage, le déplacement latéral de charges, l'écartement de  pièces ou masses, le pressage, le colmatage de fuites, le renflouement d'épaves.

Il en existe divers modèles, dont les caractéristiques et possibilités d'employer sont à rechercher dans les notices techniques des constructeurs.

Certains sont constitués de parois de caoutchouc, épais, armé de câbles d'acier, d'autres fabriqués à partir de matériaux en nylon/néoprène.

Selon les types, les coussins peuvent être gonflés au moyen de bouteilles d'air comprimé (des appareils respiratoires isolants notamment) ou (et) à l'eau, sous des pressions variables, suivant le cas, de 0,5 à 25 bars/cm2.

Les puissances de levage ou poussée varient de quelques centaines de kilos à 150 tonnes, avec des déplacements jusqu'à plus de 60 cm.


Conseils généraux de mise en œuvre :

Utiliser le maximum de surface portante : au besoin réaliser les calages nécessaires ; ne pas mettre en œuvre sur des objets tranchants ou pointus sans mettre en place des dispositifs de protection tels que plaques de caoutchouc épaisses ou cales en bois. Disposer la valve de manière que le gonflage du coussin puisse se faire sans difficultés.


mercredi 19 octobre 2011

La Constitution du Groupement d'Intérêt Economique (G.I.E)

Membres Apports.- Le nombre des membres est au moins de deux. Il n'y a pas de maximum. Les membres peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales, bien que, le plus souvent, ce seront surtout des personnes morales, des sociétés, qui constitueront le groupement.

Les groupements d'intérêt économique peuvent être constitués sans apports, donc sans capital. Les dépenses seront alors couvertes par des cotisations des membres, des appels de fonds qui leurs sont adressés.

Il faut bien entendu, en outre, que soient réunies les conditions générales de validité des contrats : un consentement exempts de vices, la capacité des membres, un objet et une cause licites.

§ 2. -  Conditions  de  Forme.


Écrit  et  publicité.- Un écrit est nécessaire, il peut être authentique ou seing. Il signé de tous les membres. Il doit
comporter certaines indications : dénomination du groupement, précisions sur les membres, durée, objet et adresse (ordonnance du 23 septembre 1967, art, 6).

La publicité par une immatriculation au registre de commerce, même si le groupement est civil (l'immatriculation n'emporte pas présomption de commercialité) et par une insertion au Bulletin officiel des annonces commerciales. Le groupement d'intérêt économique jouit de la personnalité morale et de la pleine capacité à dater de son immatriculation au registre du commerce (ordonnance du 23 septembre 1963, art. 3).

dimanche 16 octobre 2011

Le Fourgon-Pompe-Tonne.

Le fourgon-pompe-tonne est une autopompe utilisée en particulier par les services de secours et de lutte contre l'incendie en secteurs semi-ruraux ou ruraux (le châssis peut être routier" ou hors chemins". Mais il convient également très bien pour l'armement des Centres de secours de secteurs urbains, aux ressources en eau un peu réduites en raison de l'espacement des hydrants, et dont les effectifs du corps de sapeurs-pompiers sont limités.

D'une citerne d'eau et d'une autopompe entraînée par le moteur de traction de l'engin, le F.P.T. permet, grâce au matériel qu'il transporte et à ses possibilités hydrauliques, de mener à bien, en première intervention :

- toutes les opérations d'extinction courantes mettant en oeuvre jusqu'à 2 lances de 65/18 à 300 m ;
- les opérations de sauvetage élémentaires.

Sa citerne, permettant l'alimentation immédiate d'une lance de dévidoir tournant, lui donne également la capacité d'intervention rapide propre au P.S et au F.P.T.L..., en présence d'un feu peu important.

Il est en outre doté d'un équipement de production de mousse mobile.

Le F.P.T. est donc un engin de première intervention plus puissant que le P.S ou le F.P.T.L et qui peut éventuellement opérer seul, même sur un feu d'une certaine importance.

jeudi 13 octobre 2011

Motos Pompes

Généralités.

La motopompe est un engin de lutte contre l'incendie comportant essentiellement une pompe accouplée à un moteur thermique (actuellement à explosion) dans l'avenir peut être à turbine). La pompe est généralement muni d'un dispositif dit "amorceur", destiné à réaliser le vide d'air dans la tuyauterie d'aspiration.

La motopompe peut être mise en manœuvre, soit :

- en aspiration dans une nappe d'eau ;
- en refoulement sur bouche d'incendie ou poteau d'incendie ;
- alimentée par une tonne d'eau ;
- en relais  ;

Elle est susceptible de refouler l'eau en réalisant des débits et pressions permettant d'assurer, à l'aide d'un équipement l'approprié l'alimentation correcte d'une ou plusieurs lances de types correspondant aux capacités hydrauliques de la motopompe considérée.


B - Alimentation de la motopompe


Elle peut être réalisée :

- en aspiration ;
- en refoulement ;
- en relais.

mercredi 12 octobre 2011

Camionnette d'interventions diverses.

A - Généralités.

Les interventions diverses ne nécessitant généralement pas un personnel nombreux, ni un engin-pompe proprement dit, se sont multipliées au cours des années, et constituent désormais, avec le secours routier, la plus part de l'activité des corps des sapeurs-pompiers.

La camionnette d'interventions diverses, constituées par un véhicule d'un tonnage de l'ordre de 2,5 tonnes, est destinée à répondre à ces besoins.

Elle doit permettre d'éviter des déplacements, non directement justifiés, de fourgons divers, voire d'une V.F., qu'elle peut même remplacer complètement.

La C.I.D peut être servie par un personnel réduit (2 à 3) hommes seulement, conducteur y compris.

samedi 8 octobre 2011

Sauvetages de Bateau.




Le sauvetage d'un bateau s'opère en retirant l'eau qui y pénètre en grande quantité pour une cause accidentelle, généralement par une voie d'eau.

D'abord, s'efforcer de le rapprocher le plus près de la rive.

Chercher, s'il y a lieu (au besoin avec le concours d'une équipe de plongeurs autonomes) la voie d'eau. C'est-à dire l'ouverture existant dans la partie submergée, de manière à pouvoir l'aveugler à l'aide d'étoupe, de chiffons, etc..., ou d'une bâche que l'on glisse dans l'eau, en amont, de façon que le courant l'applique contre l'ouverture. Les mariniers et le personnel de la navigation connaissent, d'ailleurs, les moyens de découvrir une avarie et d'y remédier, il faut, quelquefois, décharger en partie le bateau ; ce soin incombe au propriétaire.

Lorsque, pour opérer le sauvetage, l'emploi de pompes est nécessaire, avoir soin d'amarrer solidement les aspiraux et les leviers des raccords en plongeant les aspiraux le plus profondément possible.

On utilise normalement les motopompes spéciales d'épuisement, à défaut des M.P.P, ou M.P.R. ou, en cas d'urgence, tout autre engin-pompe en aspiration. Pour accélérer l'épuisement, il est avantageux d'employer simultanément le vide-cave.

mardi 4 octobre 2011

Sécurité dans les opérations sur les toits ou en des endroits élevés.


- un sapeur ne doit jamais agir isolément ;
- il doit toujours être assuré, au moyen d'un cordage approprié, auquel il est amarré et qui est maintenu par un
   un deuxième homme, lui-même posté en équilibre sûr ; il faut toujours faire faire au cordage un tour de
   sécurité ;
-  autour d'une cheminée solide, d'une poutre, etc... ;
- avant de s'engager, éprouver avec le pied la solidité du support ; toiture, sommet de mur, appui de fenêtre ou balcon, etc... ;
- repérer et éviter les châssis vitrés et plaques de fibrociment ;
- s'il n'y a pas moyen de les éviter, utiliser, pour les franchir, un élément, d'échelle à coulisse ou une échelle à
  crochets dont l'extrémité supérieure doit être solidement amarrée, le pied étant en outre, si possible, calé
  dans le chéneau. Placer, sous l'échelle, des planches, dont la longueur doit dépasser les limites de la zone
  recouverte en vitrage ou fibrociment et disposées perpendiculairement  l'axe de l'échelle ; cette disposition
  à adopter également sur une toiture à forte pente ;
- pour cheminer sur une toiture à pente moyenne, adopter la position à "quatre pattes", en plaçant, autant que possible, chaque pied à cheval sur deux tuiles ou ardoises et en ne déplaçant, en principe, qu'un seul membre
à chaque mouvement, les trois autres étant en appui ;
- pour monter vers le faîtage, cheminer en diagonale (ligne de moins grande pente) ou, si possible, à l'aplomb
  d'une cheminée, d'un vasistas ou de toute autre aspérité, située plus bas et capable de stopper un éventuel
  dérapage ;
 - se munir d'une hachette, maintenue au poignet par une cordelette et qui, en cas de dérapage, peut être
    piquée dans la toiture ;
-  en cas de dérapage, un sapeur,  non muni de la hachette, doit chercher à se coucher sur le ventre, écarter
   le bras et les jambes et essayer de s'accrocher, en appuyant fortement la paume des mains, doigts, en
   crochets la pointe des pieds sur la surface de la toiture ;
-  pour travailler sur la toiture, se placer de côté par rapport au faîtage, assis sur la jambe amont repliée, la
   jambe aval légèrement repliée, également pour permettre de poser le pied bien à plat sur la couverture ;
   cela permet d'obtenir la plus grande surface d'appui possible et de diminuer les risques de glissade .
-  les matériaux déposés doivent être évacués immédiatement, au fur et à mesure, de façon à éviter leur chute,
    voire, un alourdissement local de la toiture ; quelques tuiles, une mitre ou un mitron..., peuvent être déposés
    momentanément, au-dessus de la partie amont d'une souche de cheminée ou dans une chéneau ;
- pour découvrir un toit, commencer toujours par la partie amont.

dimanche 2 octobre 2011

Matériel pour Capture de Petits Animaux.

Les sapeurs-pompiers sont fréquemment appelés pour capture de petits animaux domestiques, voire sauvages, éventuellement dangereux ; chiens, chats, singes, oiseaux, reptiles.

Pour permettre au personnel d'intervenir dans les conditions de sécurité aussi totales que possible, les Corps de sapeurs-pompiers peuvent s'équiper d'un jeu de matériels suivants :

- une cage en bois, de 1m x 0,80 m x 0,70 m, avec dessus en grillage et un petit côté coulissant ;
- un lasso, constitué d'un tube en plastique assez rigide, de 3,50 m de long, dans lequel coulisse une  cordelette, formant, à une extrémité, une boucle réglable manuellement depuis l'autre extrémité .
- une fourchette à deux dents, fixée à l'extrémité d'un morceau de bambou de 1,20 m de long ;
- une épuisette, à manche télescopique, agencée de manière qu'il soit possible de refermer le filet au moyen
  d'une ficelle coulissante.
- une pince métallique de 1 m, avec commande d'ouverture et de fermeture à la poignée ;
- un filet de 2 m sur 3, lesté (genre épervier de pêcheur) ;
- un panier à salade avec corde de 10 mètres ;
- un extincteur à CO, pour neutralisation de petits reptiles ;
- une carabine tirant des projectiles-seringues hypodermiques

samedi 1 octobre 2011

La discipline dans le service d'incendie.

La discipline dans le service d'incendie, c'est "OBÉIR d’Amitié". Cette discipline dépasse la notion selon laquelle une faute d'un membre de l'équipe ne provoque qu'un simple retard ou un simple contretemps. Dans la lutte contre l'incendie, un retard ou une négligence dans l'exécution d'un ordre peut provoquer des désastres, tant pour les vies humaines que pour les biens.

Les opérations de lutte contre l'incendie ont lieu généralement dans une situation d'urgence : c'est pourquoi ces opérations doivent être préparées avec soin et exécutées avec rigueur, afin de stabiliser la situation et ne pas donner lieu elles-mêmes à d'autres opérations d'urgence. Dans le chaos, le maintien de la discipline exige une grande discipline de la part du sapeur-pompier.

Les opérations des services d'incendie ressemblent aux opérations militaires : lorsque la discipline se relâche, la bataille est perdue. Le repli lui-même doit être une opération disciplinée.

De même que les opérations militaires, les opérations d'incendie demandent que soit fixée une tactique, que les plans soient préparés, que les opérations exécutées. Souvent, les plans exigent des opérations successives soigneusement minutées. Par exemple, un processus d'une opération d'incendie comportera : la décision tactique, les établissements de tuyaux, la mise en oeuvre des pompes, l'ouverture des vannes, l'emploi des échelles, la ventilation des bâtiments, l'attaque du feu.

. Les décisions au feu sont prises par l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé. Les opérations sont exécutées conformément aux ordres donnés par la voie hiérarchique.

Si les ordres sont négligés ou déformés ou si certaines procédures sont retardées, l'ensemble des opérations peut se trouver compromis.

La voie hiérarchique a deux objets : d'une part, faciliter le succès des opérations ; d'autre part protéger les exécutants.

La lutte contre l'incendie est dangereuse et peut l'être encore plus si elle n'est pas dirigée convenablement et si les exécutants sont livrés à eux-même.
Le directeur des secours, par l'intermédiaire de ses gradés, doit être en contact permanent avec tous les exécutants, de façon à obtenir, l'efficacité des opérations et la sécurité personnelle des exécutants et,  ce, dans des conditions changeant constamment. De nombreux sapeurs-pompiers ont perdu la vie à cause d'une interruption dans la voie hiérarchique.

. Chaque sapeur-pompier doit se discipliner lui-même pour rester en contact avec les membres de son équipe ou avec son supérieur immédiat, en tout temps. Après qu'ils se soit perdu ou bloqué dans un bâtiment en feu, il est trop tard pour se demander si quelqu'un sait où il se trouve.

La chaleur, la fumée et le feu, plus particulièrement dans les espaces confinés, font de la lutte contre l'incendie une tâche rude et pénible. Souvent le sapeur-pompier est appelé à remplir son rôle ou à exécuter des ordres dans des situations très difficiles : seule, une discipline personnelle stricte permettra de rester sur place et de garder son sang-froid, au lieu de se précipiter à l'aveuglette. Chacun doit penser que, dans de nombreuses circonstances, il est responsable de la vie de ses camarades et vice-versa.

. La discipline est importante dans les opérations d'extinction qu'elle doit être respectée en tout temps. Dans les séances d'instruction, dans les exercices, les officiers doivent toujours être désignés par leur titre exact. Cette rigueur permettra de maintenir la voie hiérarchique dans les conditions de combat.

En résumé, pour prendre part aux opérations du service d'incendie dans les meilleures conditions de sécurité et d'efficacité, il faut se rappeler que l'on "OBÉIT  d'AMITIE".

vendredi 23 septembre 2011

Les véhicules de lutte contre l'incendie.

Certains des engins pompes-tonne des sapeurs-pompiers disposent d'un équipement qui, outre une lutte efficace contre des feux, même importants, de véhicules automobiles, permet d'effectuer le dégagement de victimes si leur incarcération n'est pas complète (ouverture de portières coincées, écartement de tôles légèrement froissées, ...), de leur donner les premiers soins de secourisme élémentaire et d'assurer s'il y a lieu leur relevage, tout en éclairant sommairement les lieux de l'accident et en assurant une couverture élémentaire grâce aux dispositifs lumineux spéciaux dont ils sont munis règlementairement (feux à éclipses bleus au moins).

Ce sont essentiellement : les véhicules de premiers secours (P.S), fourgons pompes-tonne légers (F.P.T.L.), fourgons pompes-tonne (F.P.T)

samedi 3 septembre 2011

Poteau d'incendie de 100 mm et de 2 fois 100 mm (NF S 61 213).

Description :

On distingue :

- le poteau d'incendie de 100 mm (1 000 l/mn)
- le poteau d'incendie de 2 X 100 mm (2.000 l/mn) ;

  Chacun se compose d'un corps métallique comportant :

- le premier : une prise avec demi-raccord symétrique fixe de 100 et, disposées de part et d'autre de cette
  dernière, deux prises avec demi-raccords symétriques fixes de 65 ;
- le second : une prise de 65 et deux de 100.

Chaque prise est obstruée par un bouchon retenu par une chaînette.

Le corps du poteau est prolongé au-dessous du sol et jusqu'à une profondeur de 1 m, par un tube métallique à rallonge de 100 mm de diamètre intérieur, pour le poteau de 100, de 150 mm pour le poteau de 2 X 100, terminé à sa partie basse par une boîte à clapet ou un robinet-vanne.

En vue de protéger contre les chocs les demi-raccords équipant les orifices d'écoulement, certains constructeurs dotent chacun d'eux d'un carter vissé ou enferment le poteau entier à l'intérieur d'un coffre, dont l'ouverture s'opère par la manœuvre d'un carré de 30 X 30 X 40 mm au moyen de la clé de barrage ou d'une clé spéciale pour poteau.

Fonctionnement :

L'admission de l'eau est obtenue en agissant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur le dispositif obturateur, au moyen de la clé de barrage, de la clé spéciale ou d'un volant placé à demeure sur le poteau. L'eau emplit le corps et s'écoule par la ou les prises dont les bouchons ont été préalablement ôtés.

Afin d'éviter, en hiver, la congélation de l'eau dans l'appareil, la fermeture du dispositif obturateur découvre un orifice de décharge permettant l'évacuation de l'eau contenue dans la colonne montante.

Manœuvre :

Brancher  le ou les tuyaux après avoir enlevé le bouchon équipant chaque demi-raccord utilisé.

Pour ouvrir, manœuvrer, dans le sens des aiguilles d'une montre, le dispositif obturateur, jusqu'à ouverture complète : 13 tours environ pour le poteau de 100 mm, 17 pour le poteau de 2 fois 100 mm.

Pour refermer, opérer dans le sens inverse.

Ces manœuvres doivent être exécutées sans brusqueries, lentement au début et toujours complètement.

Observations :

Le poteau d'incendie présente sur la bouche d'incendie l'avantage de ne nécessiter aucune signalisation particulière et de rendre inutile l'emploi du coude d'alimentation ou de la retenue. Il est, par contre, plus vulnérable aux chocs que la bouche d'incendie.


jeudi 18 août 2011

Cordages, Sangle, Commande, Noeuds

Généralités :

1)  Stockage, transport, entretien :


Dans la mesure compatible avec le service d'incendie, il est souhaitable de réaliser le stockage des commandes, cordages et sangles dans un local aéré et sec.

Les cordages, commandes et sangles doivent être conservés et transportés à l'abri de l'humidité et des souillures par les produits tels que les hydrocarbures, les alcalis, les acides, le ciment, la chaux, le chlorure de chaux.

Toutes précautions doivent être prises pour éviter le contact accidentel avec ces produits, tant au cours du transport dans les véhicules que lors du stockage.

Ces agrès ne doivent jamais être prises pour éviter le contact accidentel avec des produits, tant au cours du transport dans les véhicules que lors du stockage.

Après emploi, les commandes, cordages et sangles souillés sont à nettoyer par lavage à grande eau, suivi d'un séchage à l'ombre et d'un brossage destiné à éliminer le sable et les petites cailloux.

2)  Les cordages, sangles et commandes doivent subir, au C.S., un essai non destructif.

-  après chaque utilisation en intervention ;
-  semestriellement, s'il n'y a pas eu utilisation en intervention. Les cordages d'instruction doivent être
   essayés tous les mois.
-  Tout matériel présentant la moindre défectuosité doit être retiré du service, y compris de l'instruction
    sur les sauvetages.

3)  Aucun agrès de sauvetage ne doit être utilisé à une quelconque manutention.

4)  L'entraînement du personnel pour l'emploi des cordages, de la sangle et de la commande, comprend :

-  une instruction préparatoire ;
-  une instruction de l'équipe.





mercredi 10 août 2011

Evacuation et Transport Sanitaire des Blessés.


A - Conditions Générales du Transport par Ambulance.

Ce n'est qu'exceptionnellement qu'un accidenté peut être transporté dans un véhicule ordinaire, de série. De toute façon, quel que soit le véhicule utilisé, la victime devra être entièrement et toujours allongée. Il faut absolument se refuser à l'évacuation d'un blessé en position assise, même et si ce dernier paraît avoir été d'emblée peu gravement atteint. Nombre de victimes ont perdu la vie à cause du non respect de ce principe par des transporteurs imprudents.

En règle générale, l'évacuation doit être faite dans une ambulance bien équipée et dont les amortisseurs savent "s'absorber" les inégalités des routes. Le blessé y sera placé tête basse, à l'avant, car les accélérations verticales, causes de chute tensionnelles, sont plus intenses à l'arrière qu'à l'avant.

Pour la même raison, les brancards qui sont généralement très bien suspendus pour assurer le maximum de confort seront réservés aux blessés non menacés de choc ; leur suspension sera bloqués dans le cas contraire.

La victime sera généralement transportée en position latérale de sécurité et, tant que les V.S.A.B et autres
ambulances seront porteuses des brancards sur leur gauche, elle sera couchée sur le côté gauche, ce qui dégagera sa face et en permettra l'accès.

Le sauveteur placé à la hauteur de la tête, surveillera en permanence les constantes vitales.

Il sera loi de pratiquer des inhalations d'oxygène même si la victime ventile normalement et n'est pas cyanosée. Le masque qui devra être transparent ne sera pas fixé sur le visage; mais seulement maintenu de façon à pouvoir être retiré rapidement en cas de vomissements.

Si cela se produit et s'il s'agit de matières solides, le secouriste nettoiera la bouche avec un doigt entouré d'un linge, en veillant à ne pas se faire mordre. S'il s'agit de liquides, il maintiendra d'abord la tête pour faciliter
l'écoulement, puis il emploiera l'aspirateur de mucosités dont toute ambulance  est normalement munie.

Le transport doit être confortable et sans vitesse excessive.
La marche doit être régulière. Il faut éviter à tout prix les à-coups (coups de freins et démarrages brutaux)
généralement de troubles cardio-vasculaires graves.

Il faut éviter également les transports inutiles et aggravants en aiguillant la victime sur le bon hôpital, soit un
un hôpital général, soit un centre spécialisé (neuro-chirurgie, chirurgie thoracique....) préalablement informé.

Quant au conducteur, il devra :

         - Éviter le plus possible d'utiliser l'avertisseur sonore qui a généralement un effet fâcheux sur le blessé
conscient.
        - Respecter plus que jamais le code de la route (les accidents d'ambulances en charge sont en progression constantes).
        - Se souvenir qu'il ne bénéficie que d'une priorité limitée.

         En effet, sans être pour autant déchargées de l'obligation d'observer les règles élémentaires de prudence, bénéficient de la priorité de passage les ambulances :
         - d'un service public (police, gendarmerie, sapeurs-pompiers) ;
         - ayant annoncé leur approche à l'aide de signaux sonores lumineux réglementaires ;
         - effectuant une mission organe de sécurité publique.

N'entrent pas dans cette catégorie, les ambulances municipales, hospitalières, de la Croix-Rouge ou privées qui ne bénéficient que des dérogations prévues aux article II, 11 (dépassement des vitesses maximales) et R. 21
(facilités de passage à accorder par les autres usagers pour ne pas gêner la progression de ces véhicules). A titre exceptionnel, un droit de passage leur est reconnu lorsqu'elles sont escortées par un véhicule de police ou de gendarmerie annonçant son approche par l'emploi des signaux spéciaux.

B - Escorte Motorisée d'Accompagnement

La gendarmerie et la police nationale peuvent être appelées à fournir des escortes motocyclistes pour faciliter le transport en ambulance de victimes, transport qui dit être confortable et sans à-coups à 50 km/h maximum. Beaucoup d'observateurs placés dans les commandos en opérations de secours estiment que la vitesse la
meilleure pour les blessés grave est de 50 km/h.

La demande d'escorte, motocycliste doit émaner d'un médecin seul qualifié pour décider des conditions de transport d'un blessé et pour juger de l'urgence de soins à donner ou impératifs médicaux particulières rendant indispensable son transport rapide.

Il faut observer que l'escorte motocycliste ne dispense pas le conducteur ou de la V.S.A.B du respect des règles élémentaires de prudence gouvernant la conduite des véhicules.

C - Transport par Hélicoptère.

L'hélicoptère est un moyen d'évacuation primaire qui n'est pas absolument sans danger pour les polytraumatisés durement touchés au niveau du cerveau basal (bruit et vibrations). Il est par contre un moyen idéal d'évacuation secondaire "d'hôpital à hôpital", d'un centre d'urgence à un centre hospitalier universitaire(C.H.U) spécialisé sous conditions absolue que la victime ait été préparée à ce transport (intubation des voies ariennes ou trachéotomie et perfusions sanguines préalables) et qu'elle soit accompagnée par un médecin réanimateur. L'usage de l'hélicoptère lourd ou d'un avion sanitaire devient dans ce dernier cas un moyen idéal de transport surtout au long cours.


D - Liaison en cours de Trajet.

L'efficacité d'une telle organisation de secours est évidemment tributaire à chacun de ses stades opérationnelles, de liaisons, si bien établies souvent la sécurité et et la précision des secouristes.

Ces liaisons sont de deux sortes :

- liaisons primaires, permettant tout d'abord de donner l'alerte. Nous avons vu que celles-ci sont
  habituellement établies par fil à partir de postes téléphoniques ou dans certains cas, de borne d'appel
  d'urgence ;
- liaisons secondaires : entre ambulances engagées sur le terrain, les centres de secours, de rattachement,
  le S.A.M.U et l'hôpital de destination.

Il est évident qu'à ce stade, de telles liaisons ne peuvent dépendre d'installations ou de réseaux téléphoniques fixes.

Ce ne sont plus les liaisons filiaires qui sont alors qui sont alors utilisables mais les liaisons radiotéléphoniques établies à partir de postes :
-  mobiles pour les ambulances ;
- fixes pour les centres secours et les hôpitaux.

Ces liaisons triangulaires sont primordiales. Elles permettent au responsable des secours sur les lieux de l'accident :

- d'être contact avec son chef de centre à qui il peut demander des renforts si la situation l'exige :
- de donner des indications ou chirurgien ou à l'interne de service à l'hôpital sur la nature des blessés qui
  vont être transportés :
- le cas échéant, de recevoir de l'hôpital les instructions sur les soins à donner :

Le téléguidage des secouristes à partir de l'hôpital a même été expérimenter :
- sur caméra de télévision transmettant une vision exacte de la scène ;
- l'utilisation de la télémétrie avec adaptation sur la clôture de capteurs électroniques transmettant
  par voie hertzienne certaines constantes vitales (pouls, pression artérielle, ventilation...).


VIII - Conclusion.

Tout ce qui a été dit sur les actions sauveteurs aux divers stades des secours préhospitaliers est résumé   ci-dessous. En gros, ou distingue deux stades, avant et après l'arrivée des équipes secouristes et de leur matériel.

Avant, la survie des victimes est fonction de la compréhension du sang-froid et des connaissances du public et des tensions.
      
 ALERTER VITE ET BIEN :

Échec à la Mort   =   PUBLIC
   . PAS  D'INCENDIE
   . PAS  DE  SUR - ACCIDENT
   . PAS   D'ASPHYXIE
   . PAS   D’HÉMORRAGIE.
   . PAS   DE  MOBILISATION

 Échec  
à l'état de choc  =  SECOURS
       .  BIEN   OXYGÉNER
       .  BIEN   DÉGAGER
       .  BIEN  DANS  L'AXE
       .  BIEN  SAUVEGARDER
       .  BIEN  TRANSPORTER


LES  GESTES  QUI  SAUVENT

Après avoir alerté vite et bien, ce public est seul (puisque la survie des plus graves blessés se joue dans le 5 premières minutes) à pouvoir faire échec à la mort.

Après l'arrivée des secours compétents : tout ce se joue dans la qualité des gestes secourouants qui doivent prolonger l'échec à la mort et éviter l'état de choc, ce nouveau danger qui apparait dans 50¨% des cas lors des manipulations de dégagement, de mise sur brancard et de transport.

C'est l'ensemble de ces deux séries d'actions secourantes qui constituent "les gestes" les plus efficaces pour sauver le plus grands nombre de blessés de la route, au cours de la phase si meurtrière qu'est, pour le grand polytraumatisé sont le stade préhospitalier des secours.

Ici, comme partout où l'homme est environné de dangers inhérents à la machine, une règle absolue, capitale :

                                                    "Sécurité  d'abord".

L'impératif absolu d'une circulation automobile moderne, qu'elle soit urbaine, routière ou rurale, c'est la primauté de la sécurité sur tout le reste sur le confort, sur la vitesse.

Cette "sécurité" (ses moyens, ses méthodes, ses principes) doit être observée à tous les instants de la circulation automobile. L'homme doit en respecter les règles dans les circonstances où, utilisant un véhicule, il devient dépendant d'une mécanique rapide mêlée au îlot d'autres mécaniques :

1°  Si l'homme roule en voiture, sa sécurité réside d'abord dans l'absolu respect du code de la roue, mais
      aussi dans l'attention par lui portée aussi bien à sa santé (fatigue, sommeil, alcool) qu'à l'état de son véhicule (freins, pneus, éclairage, chargement...).

2°  Si l'homme roule en voiture, sa sécurité réside d'abord dans l'absolu respect du Code de la route, mais
     aussi dans l'attention par lui portée aussi bien à sa santé (fatigue, sommeil, alcool) qu'à l'état de son
     véhicule (freins, pneus, éclairage, chargement...).
2°  Que survienne un accident : l'homme trouve sa sécurité dans les diverses protections offertes par un
     habillement épais et résistant (manteau, cuir, gants, casque), par un habitacle carrossé sans arêtes
    tranchantes et bien rembourré, par une ceinture (amortisseurs des brutales projections-éjections).
3° Si l'homme est blessé au cours de l'accident, sa sécurité tiendra à l'organisation de prompts-secours
    et transport.
4°  Enfin, si les blessures rendent nécessaires des soins de qualité, la victime trouvera toute sécurité dans les
     hôpitaux chargés de l'accueillir s'ils sont bien équipés et riches en personnel soignant qualifié.

    Sécurité d'abord" : à tous les stades de la vie des automobilistes, tel est le slogan qui résume les moyens prophylactiques propres à combattre le rythme croissant la gravité accrue des drames de la route.

Mais quand l'homme voudra-t-il se conformer strictement aux règles de cette sécurité" ?

L’IMPÉRATIF                                            URBAINE
DE LA                                                         ROUTIÈRE

CIRCULATION MODERNE                      RURALE

= SÉCURITÉ    D'ABORD

1 - SÉCURITÉ   -   (SI ROULAGE)      =
   .  RESPECT   ABSOLU   CODE
   .  VIGILANCE                 )  SOI - MÊME
                                               VÉHICULE

 2  SÉCURITÉ -                 (SI  ACCIDENT)      =
                                                 HABILLEMENT CASQUE
                   .  PROTECTION              REMBOURRAGES,
                                                                 CEINTURE


3   SÉCURITÉ  -                              (SI BLESSURE)   =
     . ORGANISATION                          )  ALERTE
                                                                  SECOURS,
                                                                  TRANSPORT
4   SÉCURITÉ            -                    (SI  SOINS)                     =
     .  HÔPITAL  D'ACCUEIL  BIEN  ÉQUIPE

mardi 2 août 2011

Fuite sur une Installation Frigorique.

          Le froid est produit, dans ces appareils, par la détente d'un gaz : ammoniaque, gaz sulfureux, gaz carbonique, chlorure de méthyle ou d'éthyle, butane, etc.

1.  Dangers.

          Gaz en pression plus ou moins toxique, parfois inflammable : asphyxie, explosion.

2.  Conduite à tenir.

          Toujours utiliser l'appareil respiratoire isolant et, s'il est nécessaire de s'éclairer, n'employer que la
lampe de sûreté. Le plus souvent, il suffira de fermer les barrages de la conduite d'alimentation ou du générateur.

          Ne pas laisser le personnel stationner inutilement en atmosphère viciée.
          Se renseigner auprès des usagers sur la manœuvre à exécuter pour arrêter la fuite.
          Faire prévenir le constructeur de l'appareil ou son représentant.
          S'il y a lieu, demander un ventilateur.
       
          Se rappeler que le gaz ammoniac est très soluble dans l'eau donc employer éventuellement le jet diffusé.

          N'employer que la lampe de sûreté pour l'éclairage.
       
          Dans la mesure du possible, ne pas placer trop près du lieu d'émission les voitures et engins, le gaz d'ammoniac attaquant la peinture. 



         

jeudi 21 juillet 2011

Matériel Electrosecours.

Le matériel permet d'opérer en sécurité, moyennant quelques précautions en présence de courants électriques pouvant atteindre 60.000 V, pour assurer par exemple, le dégagement d'un électrocuté sans attendre la coupure du courant.

Il se compose des accessoires suivants, transportés dans une caisse spéciale :

- un tabouret isolant ;

- une paire de chaussons ou bottes en caoutchouc ;
- une paire de gants en caoutchouc ;
- une perche isolante, de préférence démontable, en trois éléments (pour faciliter de transport ;
- une pince coupante à poignées isolantes.

Il existe nombreux modèles d'ensembles électrosecours.

jeudi 23 juin 2011

Heurts manifestants-forces de l'ordre à Dakar: plus de 10 blessés


DAKAR - Dix personnes ont été blessées jeudi dans des heurts autour de l'Assemblée nationale sénégalaise, à Dakar, entre forces de l'ordre et manifestants opposés à une réforme constitutionnelle, a rapporté l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).

Un journaliste de l'APS a dénombré dix blessés, dont un officier de police dans les manifestations en cours depuis le matin devant l'Assemblée nationale, dans le centre-ville, affirme l'agence.

Des manifestants affrontent à coups de pierres depuis la matinée des forces de l'ordre à l'extérieur du bâtiment.

Un des gendarmes déployés à l'intérieur, atteint par un projectile, a été blessé et saignait de la tête, avait constaté dans la matinée un journaliste de l'AFP.

mardi 21 juin 2011

Sauvetages - Mises en Sécurité Divers

4.1 - Sauvetages sur les toits

        Circonstances

        - personne réfugiée pour échapper à un risque d'incendie, éboulement ou effondrement, menace contre   sa personne, etc).
        -  personne dans un état psychologique d'excitation ou de démence.

         NATURE DU RISQUE

                  Pour la personne et pur les sauveteurs : chute sur le sol.

 IMPORTANCE DU RESPECT DES RÈGLES DE SÉCURITÉ pendant toute la durée de l'opération

RÈGLES DE BASE.

                    Facteur capital : action psychologique visant à :

                     -  rassurer la personne si elle est simplement réfugiée ;

                     -  la calmer si elle n'est pas dans son état normal, au besoin demander le médecin.

                     Pour le sauvetage proprement dit, le chef de détachement décide selon les circonstances :

                      -  de la voie la plus facile et la moins risquée pour :

                          .  atteindre la personne ;
                          .  assurer son sauvetage.

                        Ces voies ne sont pas forcément identiques. Il est parfois nécessaire de combiner l'utilisation des communications normales et celle de tout autre moyen : échelles aériennes ou à coulisse, communication par les toits voisins, etc...

                          -  des moyens à employer pour dégager la personne. Il est souvent nécessaire lorsque la
                              personne est rejointe par les secours, de l'amarrer afin de lui permettre de se déplacer
                              plus facilement sans risquer de tomber.

                        En tout état de cause :

                           -  les plus grandes précautions sont à prendre les personnels pour se déplacer sur les toits.
                              Les règles définie par le règlement doivent être respectées.

samedi 18 juin 2011

Association de la Ventilation Artificielle au Massage Cardiaque

Elle est de toute évidence, absolument obligatoire car il ne servirait à rien de propulser du sang non oxygéné vers les centres nerveux.

         PRIORITÉ D'UNE VENTILATION IMMÉDIATE

Dès que l'arrêt ventilatoire est constaté (sujet inconscient ne ventilant pas, tête maintenue basculée en arrière par élévation du menton ; voir : Bilan respiratoire), le secouriste ne doit pas perdre un temps précieux à aller chercher un appareil, aussi simple soit-il. Il doit immédiatement pratiquer deux insufflations de son propre air expiratoire (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez). Les insufflations immédiates d'air expiratoire doivent être progressives et non brutales. On s'exercera sur mannequin d'entrainement à ne pas dépasser un litre deux cents mi litres pour chaque insufflation chez l'adulte.

Après ces deux insufflations initiales, le secouriste palpera la région latérale du cou à la recherche d'un battement de l'artère carotidienne.

Si, après cinq ou six secondes de  palpation, s'il s'avère que le pouls carotidien n'est pas présent :

          -  le secouriste, s'il est seul,  entame la première série de quinze compressions thoraciques ;
          -  si deux secouriste entraînés sont présents, l'un des deux assure alors les cinq premières compressions
              sternales.

L'alternance sera habituellement :

          -  de deux insufflations pour quinze compressions lorsque secouriste est seul ;
          -  d'une insufflation pour cinq compression lorsque deux secouristes alternent leur action.

Dans ce dernier cas, il est impératif que le secouriste qui comprime la poitrine s'arrête après chaque cinquième
compression, pour permettre à l'autre secouriste de réaliser une bonne insufflation. De cette façon, l'ampliation
thoracique ne sera pas gênée.

Le secouriste chargé d'assurer les pressions sternales doit cependant recommencer, sans attendre, la série suivante de 5 compressions pour ne pas pas compromettre l'efficacité de la manoeuvre.

L'entraînement permet d'enchaîner au mieux, sans perte de temps, les séries de pressions et  de ventilations.


              2°  VENTILATION ARTIFICIELLE AVEC APPAREIL

 Dès qu'un ballon d'insufflation est disponible (sans que cela n'interrompre la réanimation cardio-respiratoire), il est préférable de réaliser des insufflations à l'aide de cet appareil.

Mais le secouriste qui assure cette ventilation doit être aussi efficace que lors des insufflations d'urgence par l'air expiratoire. L'efficacité du M.C.E est souvent compromise par une mauvaise "ventilation". Une bouche-à-bouche efficace est supérieur à une pseudo-ventilation "à fuites" à l'aide d'un masque dont le maintien et le maniement ne seraient pas bien maîtrisés.

3°  VENTILATION AVEC APPAREIL ALIMENTE A L’OXYGÈNE

Lorsqu'il est possible de disposer d'une source d'oxygène, il est évidemment obligatoire d'alimenter le ballon à l'OXYGENE PUR. Tout malade ou blessé en arrêt cardio-respiratoire doit bénéficier très largement de l'emploi de l'oxygène pur pendant la durée de la réanimation.

Lorsque le secouriste est seul, l'utilisation alternée du ballon et des compressions thoraciques étant impossible à fréquence suffisante, il ne pourra réaliser que le bouche-à-bouche ou le bouche-à-nez  (15 compressions pour 2 insufflations).

A deux secouristes, l'alternance  ventilation-circulation artificielle comportera une insufflation au ballon pour cinq compressions thoraciques. Ici aussi un entraînement répété permettra d'enchaîner le plus rapidement possible les séries de compressions avec les insufflations.

La fréquence des compressions doit être la plus proche possible de 80 compressions par minute. Ceci permettra (compte tenu des intervalles destinés aux insufflations), d'assurer d'environ 60 à 65 compressions réelles par minute.

Il convient d'interrompre les compressions toutes les deux minutes environ pour essayer au niveau du cou une éventuelle reprise du pouls carotidien.
Le secouriste"ventilatoire"continuera de ventiler pendant toute la durée de la recherche du pouls (environ ciq secondes), même si l'alternance ventilation-compressions en est momentanément perturbée.

Critères d'efficacité :

-  reprise d'un pouls spontané et persistant, d'une ventilation spontanée,
    voire de la conscience ;
-   rétablissement d'une coloration normale de la victime (muqueuses).

N.B. -  Si le poul est perçu, la ventilation est poursuivie et il est nécessaire de surveiller
             la persistance des battements cardiaques.

vendredi 10 juin 2011

Sauvetages - Mises en Sécurité - Principes Généraux

Définitions

          Sauvetage : opération visant à soustraire d'un péril direct et imminent une personne dans l'impossibilité ou l'incapacité de s'y soustraire d'elle-même.

           Mise en sécurité : Opération destinée à éviter qu'une personne subisse l'effet d'un risque proche en cours d'évolution. Elle consiste en un déplacement commandé et accompagné par les personnels de secours pour placer la personne hors d'un périmètre où elle ne sera plus en danger (périmètre de sécurité). Quand le danger est encore éloigné et que le déplacement est effectué par la personne elle-même, on parle d'évacuation. C'est une mesure : préventive.

Circonstances

           Les circonstances dans lesquelles sont effectuées les sauvetages et les mises en sécurité sont extrêmement variées. Cependant, on peut distinguer globalement :

           - les sauvetages et mises en sécurité opérés dans les incendies ;
           - les sauvetages et mises en sécurité opérés dans les circonstances : détachées des incendies (effondrements ou éboulements, chute dans les excavations ou les cavités, incidents ou accidents sur les ascenseurs).
           - les sauvetages ou mises en sécurité divers.

           Quelles que soient ces circonstances, on trouve toujours la même série d'efforts :

           - atteindre le point où doit se faire l'opération ;
           - rechercher et atteindre la personne ;
           - assurer le sauvetage ou la mise en sécurité proprement dit.

Décision

            Dans une opération de sauvetage, le facteur TEMPS est capital, ces délais étant généralement très courts. Les actions à mener sont décidées et effectuées rapidement après une analyse brève et précise de la situation, des moyens nécessaires et des risques encourus.

Sécurité et Précautions

           Pour effectuer une opération de sauvetage, le personnel est parfois contraint de prendre un risque. Il ne faut jamais oublier que ces actions n'excluent pas le respect des règles minimum de sécurité ni la prise de précautions élémentaires, en particulier si la personne est brûlée ou blessée, infirme ou physiquement incapable.

           Le risque délibérément pris ne doit jamais se prolonger en intensité et en durée.

           L'opération de sauvetage s'accompagne souvent d'une action d'aide psychologique visant à rassurer au geste et à la voix la personne en danger et lui permettre d'attendre que les secours parviennent jusqu'à elle.

           Le sauvetage s'effectue par tous les moyens, la mise en sécurité  s'effectue en principe par les communications existantes.

         

mardi 7 juin 2011

Rôle des Personnels sur les Interventions en général - Conduite à Tenir ou des Règles de base à respecter dans un certain nombre de Cas.

En raison de la grande variété des cas pour lesquels les secours peuvent être appelés à intervenir, de la rapidité de l'évolution scientifique, technique et technologique qui tend à multiplier les situations nouvelles et souvent délicates ou sensibles, celui qui dirige une intervention peut se trouver confronté à des problèmes non traité dans le règlement du service d'incendie et de secours.

Dans ce cas, seul juge des premières mesures à adopter, il fait appel à ses connaissances théoriques, son bon sens et son expérience. La prudence doit guider ses initiatives. Il a à sa disposition des liaisons radio ou téléphoniques qui lui permettent d'entrer en contact direct avec les échelons opérationnels hiérarchiques pour :

          -  renseigner ;
         -   exprimer des besoins en renseignements techniques ;
        -    demander les moyens spécifiques.

          Il ne doit pas hésiter, chaque fois que cela est possible, à prendre l'avis des techniciens de l'établissement ou des personnes de l'art.