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mercredi 12 octobre 2011

Camionnette d'interventions diverses.

A - Généralités.

Les interventions diverses ne nécessitant généralement pas un personnel nombreux, ni un engin-pompe proprement dit, se sont multipliées au cours des années, et constituent désormais, avec le secours routier, la plus part de l'activité des corps des sapeurs-pompiers.

La camionnette d'interventions diverses, constituées par un véhicule d'un tonnage de l'ordre de 2,5 tonnes, est destinée à répondre à ces besoins.

Elle doit permettre d'éviter des déplacements, non directement justifiés, de fourgons divers, voire d'une V.F., qu'elle peut même remplacer complètement.

La C.I.D peut être servie par un personnel réduit (2 à 3) hommes seulement, conducteur y compris.

samedi 8 octobre 2011

Sauvetages de Bateau.




Le sauvetage d'un bateau s'opère en retirant l'eau qui y pénètre en grande quantité pour une cause accidentelle, généralement par une voie d'eau.

D'abord, s'efforcer de le rapprocher le plus près de la rive.

Chercher, s'il y a lieu (au besoin avec le concours d'une équipe de plongeurs autonomes) la voie d'eau. C'est-à dire l'ouverture existant dans la partie submergée, de manière à pouvoir l'aveugler à l'aide d'étoupe, de chiffons, etc..., ou d'une bâche que l'on glisse dans l'eau, en amont, de façon que le courant l'applique contre l'ouverture. Les mariniers et le personnel de la navigation connaissent, d'ailleurs, les moyens de découvrir une avarie et d'y remédier, il faut, quelquefois, décharger en partie le bateau ; ce soin incombe au propriétaire.

Lorsque, pour opérer le sauvetage, l'emploi de pompes est nécessaire, avoir soin d'amarrer solidement les aspiraux et les leviers des raccords en plongeant les aspiraux le plus profondément possible.

On utilise normalement les motopompes spéciales d'épuisement, à défaut des M.P.P, ou M.P.R. ou, en cas d'urgence, tout autre engin-pompe en aspiration. Pour accélérer l'épuisement, il est avantageux d'employer simultanément le vide-cave.

mardi 4 octobre 2011

Sécurité dans les opérations sur les toits ou en des endroits élevés.


- un sapeur ne doit jamais agir isolément ;
- il doit toujours être assuré, au moyen d'un cordage approprié, auquel il est amarré et qui est maintenu par un
   un deuxième homme, lui-même posté en équilibre sûr ; il faut toujours faire faire au cordage un tour de
   sécurité ;
-  autour d'une cheminée solide, d'une poutre, etc... ;
- avant de s'engager, éprouver avec le pied la solidité du support ; toiture, sommet de mur, appui de fenêtre ou balcon, etc... ;
- repérer et éviter les châssis vitrés et plaques de fibrociment ;
- s'il n'y a pas moyen de les éviter, utiliser, pour les franchir, un élément, d'échelle à coulisse ou une échelle à
  crochets dont l'extrémité supérieure doit être solidement amarrée, le pied étant en outre, si possible, calé
  dans le chéneau. Placer, sous l'échelle, des planches, dont la longueur doit dépasser les limites de la zone
  recouverte en vitrage ou fibrociment et disposées perpendiculairement  l'axe de l'échelle ; cette disposition
  à adopter également sur une toiture à forte pente ;
- pour cheminer sur une toiture à pente moyenne, adopter la position à "quatre pattes", en plaçant, autant que possible, chaque pied à cheval sur deux tuiles ou ardoises et en ne déplaçant, en principe, qu'un seul membre
à chaque mouvement, les trois autres étant en appui ;
- pour monter vers le faîtage, cheminer en diagonale (ligne de moins grande pente) ou, si possible, à l'aplomb
  d'une cheminée, d'un vasistas ou de toute autre aspérité, située plus bas et capable de stopper un éventuel
  dérapage ;
 - se munir d'une hachette, maintenue au poignet par une cordelette et qui, en cas de dérapage, peut être
    piquée dans la toiture ;
-  en cas de dérapage, un sapeur,  non muni de la hachette, doit chercher à se coucher sur le ventre, écarter
   le bras et les jambes et essayer de s'accrocher, en appuyant fortement la paume des mains, doigts, en
   crochets la pointe des pieds sur la surface de la toiture ;
-  pour travailler sur la toiture, se placer de côté par rapport au faîtage, assis sur la jambe amont repliée, la
   jambe aval légèrement repliée, également pour permettre de poser le pied bien à plat sur la couverture ;
   cela permet d'obtenir la plus grande surface d'appui possible et de diminuer les risques de glissade .
-  les matériaux déposés doivent être évacués immédiatement, au fur et à mesure, de façon à éviter leur chute,
    voire, un alourdissement local de la toiture ; quelques tuiles, une mitre ou un mitron..., peuvent être déposés
    momentanément, au-dessus de la partie amont d'une souche de cheminée ou dans une chéneau ;
- pour découvrir un toit, commencer toujours par la partie amont.

dimanche 2 octobre 2011

Matériel pour Capture de Petits Animaux.

Les sapeurs-pompiers sont fréquemment appelés pour capture de petits animaux domestiques, voire sauvages, éventuellement dangereux ; chiens, chats, singes, oiseaux, reptiles.

Pour permettre au personnel d'intervenir dans les conditions de sécurité aussi totales que possible, les Corps de sapeurs-pompiers peuvent s'équiper d'un jeu de matériels suivants :

- une cage en bois, de 1m x 0,80 m x 0,70 m, avec dessus en grillage et un petit côté coulissant ;
- un lasso, constitué d'un tube en plastique assez rigide, de 3,50 m de long, dans lequel coulisse une  cordelette, formant, à une extrémité, une boucle réglable manuellement depuis l'autre extrémité .
- une fourchette à deux dents, fixée à l'extrémité d'un morceau de bambou de 1,20 m de long ;
- une épuisette, à manche télescopique, agencée de manière qu'il soit possible de refermer le filet au moyen
  d'une ficelle coulissante.
- une pince métallique de 1 m, avec commande d'ouverture et de fermeture à la poignée ;
- un filet de 2 m sur 3, lesté (genre épervier de pêcheur) ;
- un panier à salade avec corde de 10 mètres ;
- un extincteur à CO, pour neutralisation de petits reptiles ;
- une carabine tirant des projectiles-seringues hypodermiques

samedi 1 octobre 2011

La discipline dans le service d'incendie.

La discipline dans le service d'incendie, c'est "OBÉIR d’Amitié". Cette discipline dépasse la notion selon laquelle une faute d'un membre de l'équipe ne provoque qu'un simple retard ou un simple contretemps. Dans la lutte contre l'incendie, un retard ou une négligence dans l'exécution d'un ordre peut provoquer des désastres, tant pour les vies humaines que pour les biens.

Les opérations de lutte contre l'incendie ont lieu généralement dans une situation d'urgence : c'est pourquoi ces opérations doivent être préparées avec soin et exécutées avec rigueur, afin de stabiliser la situation et ne pas donner lieu elles-mêmes à d'autres opérations d'urgence. Dans le chaos, le maintien de la discipline exige une grande discipline de la part du sapeur-pompier.

Les opérations des services d'incendie ressemblent aux opérations militaires : lorsque la discipline se relâche, la bataille est perdue. Le repli lui-même doit être une opération disciplinée.

De même que les opérations militaires, les opérations d'incendie demandent que soit fixée une tactique, que les plans soient préparés, que les opérations exécutées. Souvent, les plans exigent des opérations successives soigneusement minutées. Par exemple, un processus d'une opération d'incendie comportera : la décision tactique, les établissements de tuyaux, la mise en oeuvre des pompes, l'ouverture des vannes, l'emploi des échelles, la ventilation des bâtiments, l'attaque du feu.

. Les décisions au feu sont prises par l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé. Les opérations sont exécutées conformément aux ordres donnés par la voie hiérarchique.

Si les ordres sont négligés ou déformés ou si certaines procédures sont retardées, l'ensemble des opérations peut se trouver compromis.

La voie hiérarchique a deux objets : d'une part, faciliter le succès des opérations ; d'autre part protéger les exécutants.

La lutte contre l'incendie est dangereuse et peut l'être encore plus si elle n'est pas dirigée convenablement et si les exécutants sont livrés à eux-même.
Le directeur des secours, par l'intermédiaire de ses gradés, doit être en contact permanent avec tous les exécutants, de façon à obtenir, l'efficacité des opérations et la sécurité personnelle des exécutants et,  ce, dans des conditions changeant constamment. De nombreux sapeurs-pompiers ont perdu la vie à cause d'une interruption dans la voie hiérarchique.

. Chaque sapeur-pompier doit se discipliner lui-même pour rester en contact avec les membres de son équipe ou avec son supérieur immédiat, en tout temps. Après qu'ils se soit perdu ou bloqué dans un bâtiment en feu, il est trop tard pour se demander si quelqu'un sait où il se trouve.

La chaleur, la fumée et le feu, plus particulièrement dans les espaces confinés, font de la lutte contre l'incendie une tâche rude et pénible. Souvent le sapeur-pompier est appelé à remplir son rôle ou à exécuter des ordres dans des situations très difficiles : seule, une discipline personnelle stricte permettra de rester sur place et de garder son sang-froid, au lieu de se précipiter à l'aveuglette. Chacun doit penser que, dans de nombreuses circonstances, il est responsable de la vie de ses camarades et vice-versa.

. La discipline est importante dans les opérations d'extinction qu'elle doit être respectée en tout temps. Dans les séances d'instruction, dans les exercices, les officiers doivent toujours être désignés par leur titre exact. Cette rigueur permettra de maintenir la voie hiérarchique dans les conditions de combat.

En résumé, pour prendre part aux opérations du service d'incendie dans les meilleures conditions de sécurité et d'efficacité, il faut se rappeler que l'on "OBÉIT  d'AMITIE".