Les deux obligations du vendeur, conformément au Code civil sont : 1° La livraison ; 2° La garantie.
I - La livraison.
Que faut-il livrer ? - Le vendeur doit livrer une chose conforme, pour la quantité et la qualité, à la convention
aux usages.
Pour la quantité : il suffit de remarquer que les usages déterminent la valeur des unités employées (par exemple : la "barrique bordelaise", le" sac de café", la "balle de coton"), le point de savoir si le poids s'entend : poids brut ou poids net, etc.
Pour la qualité : en principe, le vendeur n'est tenu (suivant la formule de la jurisprudence inspirée de l'art. 1246 (C. civ.) de livrer que la " qualité loyale et marchande". Mais souvent la convention est plus précise : par exemple, dans la vente sur échantillon, le vendeur doit livrer une marchandise exactement conforme à des échantillons prélevés contradictoirement par les parties lors de la conclusion du contrat. Ou agréage par l'acheteur : c'est la règle pour le vin, l'huile (ventes dites " à la dégustation" : art. 1587 C.civ.), l'usage admet que toute vente en disponible implique agréage préalable.
Pour la date de la livraison on distingue,:
1° La vente en disponible : c'est la vente dans laquelle la livraison est immédiate. L'usage donne généralement un bref délai : trois jours.
2° La vente à livrer : c'est la vente dans laquelle le vendeur a un terme pour la livraison. Un commerçant, par exemple achétera en janvier des marchandises livrables en juin.
Mode de livraison.- La livraison s'opéra le plus souvent par la remise matérielle des marchandises à l'acheteur. Mais elle peut se faire aussi par transmission du titre qui donne droit à la marchandise : connaissement pour les marchandises transportées par mer, récépissé pour les marchandises déposées dans un magasin général.
Sanction des règles sur la livraison.- Si le vendeur ne livre pas, l'acheteur, conformément aux règles générales sur les contrats synallagmatiques a le choix entre : exiger l'exécution de la vente ou demander aux tribunaux la résolution. En fait, en matière commeciale, les acheterurs demandent la résolution (en pratique, on dit souvent : la résiliation, mais le mot résolution est le seul correct, s'agissant d'une vente). Ils obtiendront aussi des dommages-intérêts et (en période normale) rachéteront aisément sur le marché une marchandise équivalente.
Les dommages-intérêts sont fonction de la "différence des cours", c'est-à-dire de la différence entre le prix porté au contrat et le cours de la marchandise (par hypothèse supérieur, sinon le vendeur aurait livré) lors du remplacement. D'après les usages, l'acheteur n'obtient jamais que la stricte différence des cours calculée au jour de la mise en demeure ou, plus exactement, au jour ou l'acheteur a su que le vendeur ne livrerait pas.
Si le vendeur a livré, mais partiellement, ou a livré une marchandise non conforme à la convention, les tribunaux apprécient s'il y a lieu d'accorder la résolution ou s'il suffit en maintenant la vente, d'accorder des dommages-intérêts à l'acheteur : les tribunaux de commerce accordent rarement la résolution pour une simple différence de qualité.
II - La Garantie.
Les deux garanties. Comme dans la vente civile, la vente commerciale entraîne pour le vendeur une double obligation de garantie.
1° Le vendeur doit la garantie d'éviction : mais elle joue rarement en matière commerciale, car l'éviction est rare. S'agissant de choses corporelles, l'acheteur est, le plus souvent protégé par l'article 2279 du Code civil.
2° Le vendeur doit la garantie des vices cachés, c'est-à-dire doit garantir, l'acheteur contre les défauts non apparents de la chose, la défectuosité d'une machine, par exemple, l'acheteur peut demander la nullité de la vente ou une réduction du prix. Il obtient, en outre, des dommages-intérêts si le vendeur connaissait les vices de la chose. La jurisprudence est en général, sévère lorsque la vente est faite par un professionnel. Elle tend à présumer que celui-ci est de mauvaise foi, car il devait connaître exactement la qualité de ce qu'il vendait.
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vendredi 19 novembre 2010
jeudi 18 novembre 2010
Prévention : Sécurité contre l'incendie dans les Immeubles de Grande Hauteur - Mesures visant à réduire les risques d'explosion ou d'éclosion d'un feu ou en a en freiner la propagation.
- les établissements classés y sont interdits en raison des dangers d'incendie ou d'explosion qu'ils présentent. Il en est de même de l'utilisation ou du stockage des liquides inflammables.
L'emploi du gaz n'est admis que pour les chaufferies et cuisines collectives situées en terrasse et sous réserve d'alimentation par l'extérieur. Ce qui oblige les occupants à utiliser des fourneaux électriques.
- les matériaux entrant dans la construction et les aménagements intérieurs font l'objet d'un choix ; ceux qui
susceptibles de s'enflammer facilement sont écartés ;
- la masse matériaux combustibles constituant l'aliment permettant au feu de se développer à l'intérieur de
chaque compartiment est limité à 400 mégajoules/mètre carré, soit l'équivalent de 25 kilogrammes de bois
par m2.
Un accroissement du degré coupe-feu des murs et des planchers, l'installation de système d'extinction automatique permettent toutefois, de stocker un potentiel calorifique plus important dans certains locaux.
Mais nous savons que toutes les mesures prises n'écartent malheureusement, pas l'éventualité d'un incendie, aussi un certain nombre de dispositions ont été prévues pour permettre d'évacuer les occupants dans les meilleures conditions et préparer la lutte contre l'incendie.
Ces dispositions comprennent :
- des moyens d'alerte installés à tous les niveaux dans les circulations horizontales communes, permettant dès qu'un feu a été décélé, de prévenir le service permanent de sécurité de l'immeuble et les sapeurs-pompiers ;
- des moyens d'alarme donnant l'ordre d'évacuation aux occupants du niveau sinistré ;
- des dispositifs d'évacuation constitués au moins par 2 escaliers ;
- un désenfûmage garantissant la viabilité hors fumée des escaliers et des circulations horizontales et
et contribuant à limiter la propagation du feu en rejetant vers l'extérieur les gaz chauds et les fumées
produits par la combustion.
- des installations électriques fiables les canalisations électriques devant rester sous tension pendant un
sinistre (éclairage de sécurité, ascenseurs, désenfûmage, surpresseurs, etc.) seront protégées contre le
feu. En outre, une ou plusieurs sources autonomes d'alimentation constituées par un ou plusieurs groupes
électrogènes, seront capables de reprendre toutes les installations de sécurité en cas de coupure du
réseau ;
- des équipes de sécurité composées le plus souvent ;
- d'un service local de sécurité (ou équipe de compartiment constitué par un personnel bénévole qui a pour
tâche d'assurer l'évacuation du niveau et d'utiliser les moyens de lutte (extincteurs, robinets d'incendie
armés) ;
- d'un service permanent de sécurité constitué par des agents de sécurité et dirigé par un chef de sécurité.
Ces personnels sont qualifiés en matière de prévention de détection et de lutte contre l'incendie.
- des moyens de secours prévus pour être utilisés par les équipes de sécurité (extincteurs, robinets
d'incendie armés) ou pour les sapeurs-pompiers (colonnes sèches, colonnes humides, ascenseurs
prioritaires, téléphones d'intervention).
Il faut pouvoir dans tous les cas, faire respecter toutes les dispositions prévues par les textes et toutes ces mesures sans oublier qu'il est impossible d'éliminer systématiquement les conséquences de leur non application ou de leur négligence.
Par conséquent, il faut préparer la lutte contre l'incendie.
Organisation de la lutte contre l'incendie.
Si aucune malfaçon ne vient en modifier les caractéristiques, un immeuble de grande hauteur est donc un empilement de compartiments étanches pouvant contenir un incendie pendant 2 heures sans possibilité de propagation. La majorité des sinistres devrait donc se limiter à des feux de compartiments. Mais il serait plus
raisonnable pour les techniciens d'envisager tous les cas de sinistres, notamment :
- un sinistre limité à un compartiment ;
- un sinistre sortant des limites du compartiment initial (propagation d'un feu par les façades) ;
- transport de fumées et de gaz par les systèmes d'air conditionné ;
L'étude de ces différents sinistres possibles, nous ont permis d'adopter une conception de lutte contre
l'incendie dans les immeubles de grande hauteur en déterminant la conduite des opérations, l'organisation du
commandement sur les lieux, l'emploi des moyens spécialisés (tel que l'hélicoptère).
Des exercices combinés rendront parfait ce concept.
Les incendies dans les immeubles de grande hauteur tournent rapidement aux désastres du fait des victimes piégées à des hauteurs incacessibles aux échelles mécaniques.
Il faut construire des immeubles de grande hauteur dans les règles de l'art en prenant attache dès l'avant-projet avec les sapeurs-pompiers et les bureaux d'études.
Après la construction, deux impératifs s'imposent :
1) - Il faut assurer la maintenance des équipements techniques de sécurité (les systèmes de détection de
désenfumage, d'alarme, d'alerte, etc.).
2) - Il faut persuader les occupants de la nécessité des exercices d'évacuation, de l'obligation qu'ils ont de
connaître et de respecter les mesures de sécurité sur lesquelles reposent leur sécurité et celle de
l'immeuble.
Le respect de la règlementation et des impératifs ci-dessus pourrait nous mettre à l'abri de telles
catastrophes.
L'emploi du gaz n'est admis que pour les chaufferies et cuisines collectives situées en terrasse et sous réserve d'alimentation par l'extérieur. Ce qui oblige les occupants à utiliser des fourneaux électriques.
- les matériaux entrant dans la construction et les aménagements intérieurs font l'objet d'un choix ; ceux qui
susceptibles de s'enflammer facilement sont écartés ;
- la masse matériaux combustibles constituant l'aliment permettant au feu de se développer à l'intérieur de
chaque compartiment est limité à 400 mégajoules/mètre carré, soit l'équivalent de 25 kilogrammes de bois
par m2.
Un accroissement du degré coupe-feu des murs et des planchers, l'installation de système d'extinction automatique permettent toutefois, de stocker un potentiel calorifique plus important dans certains locaux.
Mais nous savons que toutes les mesures prises n'écartent malheureusement, pas l'éventualité d'un incendie, aussi un certain nombre de dispositions ont été prévues pour permettre d'évacuer les occupants dans les meilleures conditions et préparer la lutte contre l'incendie.
Ces dispositions comprennent :
- des moyens d'alerte installés à tous les niveaux dans les circulations horizontales communes, permettant dès qu'un feu a été décélé, de prévenir le service permanent de sécurité de l'immeuble et les sapeurs-pompiers ;
- des moyens d'alarme donnant l'ordre d'évacuation aux occupants du niveau sinistré ;
- des dispositifs d'évacuation constitués au moins par 2 escaliers ;
- un désenfûmage garantissant la viabilité hors fumée des escaliers et des circulations horizontales et
et contribuant à limiter la propagation du feu en rejetant vers l'extérieur les gaz chauds et les fumées
produits par la combustion.
- des installations électriques fiables les canalisations électriques devant rester sous tension pendant un
sinistre (éclairage de sécurité, ascenseurs, désenfûmage, surpresseurs, etc.) seront protégées contre le
feu. En outre, une ou plusieurs sources autonomes d'alimentation constituées par un ou plusieurs groupes
électrogènes, seront capables de reprendre toutes les installations de sécurité en cas de coupure du
réseau ;
- des équipes de sécurité composées le plus souvent ;
- d'un service local de sécurité (ou équipe de compartiment constitué par un personnel bénévole qui a pour
tâche d'assurer l'évacuation du niveau et d'utiliser les moyens de lutte (extincteurs, robinets d'incendie
armés) ;
- d'un service permanent de sécurité constitué par des agents de sécurité et dirigé par un chef de sécurité.
Ces personnels sont qualifiés en matière de prévention de détection et de lutte contre l'incendie.
- des moyens de secours prévus pour être utilisés par les équipes de sécurité (extincteurs, robinets
d'incendie armés) ou pour les sapeurs-pompiers (colonnes sèches, colonnes humides, ascenseurs
prioritaires, téléphones d'intervention).
Il faut pouvoir dans tous les cas, faire respecter toutes les dispositions prévues par les textes et toutes ces mesures sans oublier qu'il est impossible d'éliminer systématiquement les conséquences de leur non application ou de leur négligence.
Par conséquent, il faut préparer la lutte contre l'incendie.
Organisation de la lutte contre l'incendie.
Si aucune malfaçon ne vient en modifier les caractéristiques, un immeuble de grande hauteur est donc un empilement de compartiments étanches pouvant contenir un incendie pendant 2 heures sans possibilité de propagation. La majorité des sinistres devrait donc se limiter à des feux de compartiments. Mais il serait plus
raisonnable pour les techniciens d'envisager tous les cas de sinistres, notamment :
- un sinistre limité à un compartiment ;
- un sinistre sortant des limites du compartiment initial (propagation d'un feu par les façades) ;
- transport de fumées et de gaz par les systèmes d'air conditionné ;
L'étude de ces différents sinistres possibles, nous ont permis d'adopter une conception de lutte contre
l'incendie dans les immeubles de grande hauteur en déterminant la conduite des opérations, l'organisation du
commandement sur les lieux, l'emploi des moyens spécialisés (tel que l'hélicoptère).
Des exercices combinés rendront parfait ce concept.
Les incendies dans les immeubles de grande hauteur tournent rapidement aux désastres du fait des victimes piégées à des hauteurs incacessibles aux échelles mécaniques.
Il faut construire des immeubles de grande hauteur dans les règles de l'art en prenant attache dès l'avant-projet avec les sapeurs-pompiers et les bureaux d'études.
Après la construction, deux impératifs s'imposent :
1) - Il faut assurer la maintenance des équipements techniques de sécurité (les systèmes de détection de
désenfumage, d'alarme, d'alerte, etc.).
2) - Il faut persuader les occupants de la nécessité des exercices d'évacuation, de l'obligation qu'ils ont de
connaître et de respecter les mesures de sécurité sur lesquelles reposent leur sécurité et celle de
l'immeuble.
Le respect de la règlementation et des impératifs ci-dessus pourrait nous mettre à l'abri de telles
catastrophes.
mardi 16 novembre 2010
LES TECHNIQUES - LA DESINCARCERATION.
La désincarcération doit pour être efficace, respecter des principes de manœuvres et des séquences d'action.
Mais le secouriste routier doit savoir qu'on ne rencontre jamais deux accidents identiques, même si souvent des accidents présentent des similitudes. Il n' y a donc pas de tactique opérationnelle fixe de la désincarcération, mais des règles précises à respecter et un ordre déterminé à suivre dans les opérations.
A - Principes Généraux.
Dans le descriptif des gestes d'assistance et l'intervention en équipe un certain nombre de règle à suivre ont été données, par exemple, pour assurer les mesures de lutte contre le feu.
Il faut rappeler les principes suivants :
1° Les premiers secours priment le dégagement comme l'accès prime l'extraction.
En effet, deux actions simultanées se déroulent.
L'une que nous avons déjà étudiée, les gestes de première urgence et l'intervention en équipe, et l'autre, le dégagement proprement dit.
Le secouriste routier doit toujours conserver à l'esprit la règle que la priorité est aux gestes de premiers secours. Si cela est nécessaire la manœuvre de dégagement doit être arrêté sur instruction du médecin pour réaliser, par exemple, une perfusion, une intubation trachéale, le contrôle d'une hémorragie...
2° Distinguer accès et extraction.
L'accès au véhicule, en dehors de l'habitable, pose peu de problèmes, notamment pour l'ouverture du capot qui peut être réalisé à la pince, sauf si le véhicule est équipé d'un système antivol de verrouillage de sécurité.
En effet, le secouriste routier doit savoir qu'on n'extrait pas n'importe comment.
Les lésions dont souffrent les victimes ne sont pas toujours évidentes, et la règle est de ne pas sortir ces victimes par les orifices existants, réduit par l'accident, mais d'abord de redonner à l'orifice de sortie le plus proche au moins son volume d'origine.
Sachant que tous les points dangereux, que tous les systèmes vitaux que tous les viscères fragiles siégeant dans les zones hautes et médianes du corps (c'est-à-dire dans le complexe "tête-cou-tronc", il faut toujours manœuvré ce complexe masse, en bloc. Il ne faut pas infliger de torsion (ni latérale, ni axiale) à cet ensemble qui peut renfermer les dégâts les plus considérables.
Il est donc essentiel de ne pas tordre dans l'axe ou sur l'axe, ou les uns par rapport aux autres, ces divers éléments :
- la tête ne doit pas bouger sur le cou ;
- le cou ne doit pas bouger sur le tronc ;
- le tronc ne doit pas bouger sur le bassin.
Il faut au contraire extraire le blessé en masse en bloc, sans bouger en quoi que ce soit les éléments du complexe "tête-cou-tronc" qui doit former un tout rigide.
C'est la charte du secouriste routier.
Il faut, en outre, effectuer ces manœuvres de mobilisation en maintenant l'axe tête-pieds ou l'axe tête-bassin si le sujet est assis en réalisant ainsi une constante lordose vertébrale afin de protéger la moelle éventuellement menacée.
Cette manoeuvre que dirigera bien sûr le chef d'équipe demande à être préalablement bien expliquée aux secouristes.
En effet, pendant que le premier sauveteur s'occupe activement d'assurer la sauvergarde de la victime, les autres auront à charge de pratiquer dans la carrosserie une brèche afin de permettre le dégagement.
Cette brèche devra être plus large possible. Pas de "trou d'homme", pas de "hublot", pas de sortie à la dérobée. Suivant les modalités de l'accident la position du véhicule, la voie de sortie sera pratiquée par le toit ou les parties latérales de la voiture.
Les divers procédés utilisés doivent permettre de créer un large orifice autorisant le passage facile du blessé et des bras des sauveteurs qui le soutiendront. C'est la "césarisation" des carrosseries incarcérantes.
Le pourtour de cet orifice sera matelassé au moyen de couvertures ou de chiffons afin d'éviter que les sauveteurs et les victimes ne se blessent au contact de tôles ou d'éclats de verres tranchants.
L'objectif est de désincarcérer pour extraire sans les plier les victimes qui sont restées emprisonnées, qui en générale gravement atteintes et qu'il faut remettre au plus tôt à une main médicale avant qu'un sur-accident ou qu'une aggravation de leur état n'intervienne pour rendre irréversiblement fatal leur devenir.
3° Adapter l'action aux moyens dont on dispose.
Dès son arrivée sur les lieux, le chef d'équipe doit adapter les moyens dont il dispose à la situation à laquelle il est confronté et, le cas échéant, faire appel à des moyens complémentaires.
Il doit aussi et en conséquence utiliser le matériel dont il dispose en l'appliquant aux tâches auxquelles il est destiné et sans dépasser ses capacités notamment en puissance.
Ceci veut dire qu'il faut vérifier dès l'abord quels sont les moyens à mettre en oeuvre et, ceci, par un examen attentif mais rapide du chantier de sinistre : vérifier par exemple si les ouvertures naturelles : pare-brise, vitre arrière, ou encore accidentelles du véhicule peuvent être utilisées.
4° Avoir toujours à l'esprit les précautions à prendre.
De toute façon quel que soit le matériel utilisé, les sauveteurs doivent prendre de très grandes précautions pour les victimes et pour eux-mêmes et notamment :
- recouvrir les victimes de couvertures, si possible ignifugées : protéger leur tête d'un casque ;
- porter eux-même un casque et des gants épais :
- avoir toujours en mains un moyen d'extinction rapide et sûr d'incendie.
Une bonne précaution pour éviter l'incendie secondaire (la batterie ayant si possible été débranchée avant de commencer les opérations) consiste à recouvrir de terre les liquides inflammables répandus près des véhicules accidentés, geste recommandé d'ailleurs aux premiers témoins.
Il faut connaître au préalable les conséquences des gestes que l'on va accomplir. Même pour sectionner les ceintures de sécurité qui maintiennent encore les victimes, des précautions doivent être prises.
Une autre précaution consistera à couvrir les tôles représentant des aspérités avant, comme après le découpage.
Enfin, une précaution essentielle est celle qui consiste à assurer la stabilitté du véhicule.
3° S'assurer de la Stabilité du Véhicule.
Si le véhicule contenant des victimes incarcérées se trouvent dans une position instable, soit parce qu'il est coincé sur le coté, soit parce qu'il repose sur le toit et souvent sur un sol inégal (rochers, fossés), il ne doit en aucun cas être poussé ou tiré pour être remis sur ces roues.
Une telle manœuvre pourrait être néfaste aussi bien pour les passagers incarcérés que pour les sauveteurs.
La stabilité du véhicule doit d'abord être assurée par des câbles, des vérins ou des coussins gonflables, si nécessaire en utilisant des tire-câbles pour le retenir (bords de ravins, de cours d'eau, ...). Il faut utiliser des
câbles métalliques ou, à la rigueur, des cordages en nylon, mais non des cordages classiques en fibre naturelle, compte tenu des aspérités que présentent la plupart du temps les tôles des voitures accidentées.
Les points d'appui peuvent être constitués par des arbres, des rochers, tout élément d'ancrage solide disponible.
Une grande attention doit être portée au fait que l'extraction d'une victime peut, à elle seule, déséquilibrer le véhicule en position instable.
Quand on utilise un (tire-câbles pour assurer la stabilité d'un véhicule, il est préférable d'en fixer un de chaque côté ou, tout au moins, d'un côté un filin ou une chaîne, le tire-câbles étant fixé de l'autre.
Mais le secouriste routier doit savoir qu'on ne rencontre jamais deux accidents identiques, même si souvent des accidents présentent des similitudes. Il n' y a donc pas de tactique opérationnelle fixe de la désincarcération, mais des règles précises à respecter et un ordre déterminé à suivre dans les opérations.
A - Principes Généraux.
Dans le descriptif des gestes d'assistance et l'intervention en équipe un certain nombre de règle à suivre ont été données, par exemple, pour assurer les mesures de lutte contre le feu.
Il faut rappeler les principes suivants :
1° Les premiers secours priment le dégagement comme l'accès prime l'extraction.
En effet, deux actions simultanées se déroulent.
L'une que nous avons déjà étudiée, les gestes de première urgence et l'intervention en équipe, et l'autre, le dégagement proprement dit.
Le secouriste routier doit toujours conserver à l'esprit la règle que la priorité est aux gestes de premiers secours. Si cela est nécessaire la manœuvre de dégagement doit être arrêté sur instruction du médecin pour réaliser, par exemple, une perfusion, une intubation trachéale, le contrôle d'une hémorragie...
2° Distinguer accès et extraction.
L'accès au véhicule, en dehors de l'habitable, pose peu de problèmes, notamment pour l'ouverture du capot qui peut être réalisé à la pince, sauf si le véhicule est équipé d'un système antivol de verrouillage de sécurité.
En effet, le secouriste routier doit savoir qu'on n'extrait pas n'importe comment.
Les lésions dont souffrent les victimes ne sont pas toujours évidentes, et la règle est de ne pas sortir ces victimes par les orifices existants, réduit par l'accident, mais d'abord de redonner à l'orifice de sortie le plus proche au moins son volume d'origine.
Sachant que tous les points dangereux, que tous les systèmes vitaux que tous les viscères fragiles siégeant dans les zones hautes et médianes du corps (c'est-à-dire dans le complexe "tête-cou-tronc", il faut toujours manœuvré ce complexe masse, en bloc. Il ne faut pas infliger de torsion (ni latérale, ni axiale) à cet ensemble qui peut renfermer les dégâts les plus considérables.
Il est donc essentiel de ne pas tordre dans l'axe ou sur l'axe, ou les uns par rapport aux autres, ces divers éléments :
- la tête ne doit pas bouger sur le cou ;
- le cou ne doit pas bouger sur le tronc ;
- le tronc ne doit pas bouger sur le bassin.
Il faut au contraire extraire le blessé en masse en bloc, sans bouger en quoi que ce soit les éléments du complexe "tête-cou-tronc" qui doit former un tout rigide.
C'est la charte du secouriste routier.
Il faut, en outre, effectuer ces manœuvres de mobilisation en maintenant l'axe tête-pieds ou l'axe tête-bassin si le sujet est assis en réalisant ainsi une constante lordose vertébrale afin de protéger la moelle éventuellement menacée.
Cette manoeuvre que dirigera bien sûr le chef d'équipe demande à être préalablement bien expliquée aux secouristes.
En effet, pendant que le premier sauveteur s'occupe activement d'assurer la sauvergarde de la victime, les autres auront à charge de pratiquer dans la carrosserie une brèche afin de permettre le dégagement.
Cette brèche devra être plus large possible. Pas de "trou d'homme", pas de "hublot", pas de sortie à la dérobée. Suivant les modalités de l'accident la position du véhicule, la voie de sortie sera pratiquée par le toit ou les parties latérales de la voiture.
Les divers procédés utilisés doivent permettre de créer un large orifice autorisant le passage facile du blessé et des bras des sauveteurs qui le soutiendront. C'est la "césarisation" des carrosseries incarcérantes.
Le pourtour de cet orifice sera matelassé au moyen de couvertures ou de chiffons afin d'éviter que les sauveteurs et les victimes ne se blessent au contact de tôles ou d'éclats de verres tranchants.
L'objectif est de désincarcérer pour extraire sans les plier les victimes qui sont restées emprisonnées, qui en générale gravement atteintes et qu'il faut remettre au plus tôt à une main médicale avant qu'un sur-accident ou qu'une aggravation de leur état n'intervienne pour rendre irréversiblement fatal leur devenir.
3° Adapter l'action aux moyens dont on dispose.
Dès son arrivée sur les lieux, le chef d'équipe doit adapter les moyens dont il dispose à la situation à laquelle il est confronté et, le cas échéant, faire appel à des moyens complémentaires.
Il doit aussi et en conséquence utiliser le matériel dont il dispose en l'appliquant aux tâches auxquelles il est destiné et sans dépasser ses capacités notamment en puissance.
Ceci veut dire qu'il faut vérifier dès l'abord quels sont les moyens à mettre en oeuvre et, ceci, par un examen attentif mais rapide du chantier de sinistre : vérifier par exemple si les ouvertures naturelles : pare-brise, vitre arrière, ou encore accidentelles du véhicule peuvent être utilisées.
4° Avoir toujours à l'esprit les précautions à prendre.
De toute façon quel que soit le matériel utilisé, les sauveteurs doivent prendre de très grandes précautions pour les victimes et pour eux-mêmes et notamment :
- recouvrir les victimes de couvertures, si possible ignifugées : protéger leur tête d'un casque ;
- porter eux-même un casque et des gants épais :
- avoir toujours en mains un moyen d'extinction rapide et sûr d'incendie.
Une bonne précaution pour éviter l'incendie secondaire (la batterie ayant si possible été débranchée avant de commencer les opérations) consiste à recouvrir de terre les liquides inflammables répandus près des véhicules accidentés, geste recommandé d'ailleurs aux premiers témoins.
Il faut connaître au préalable les conséquences des gestes que l'on va accomplir. Même pour sectionner les ceintures de sécurité qui maintiennent encore les victimes, des précautions doivent être prises.
Une autre précaution consistera à couvrir les tôles représentant des aspérités avant, comme après le découpage.
Enfin, une précaution essentielle est celle qui consiste à assurer la stabilitté du véhicule.
3° S'assurer de la Stabilité du Véhicule.
Si le véhicule contenant des victimes incarcérées se trouvent dans une position instable, soit parce qu'il est coincé sur le coté, soit parce qu'il repose sur le toit et souvent sur un sol inégal (rochers, fossés), il ne doit en aucun cas être poussé ou tiré pour être remis sur ces roues.
Une telle manœuvre pourrait être néfaste aussi bien pour les passagers incarcérés que pour les sauveteurs.
La stabilité du véhicule doit d'abord être assurée par des câbles, des vérins ou des coussins gonflables, si nécessaire en utilisant des tire-câbles pour le retenir (bords de ravins, de cours d'eau, ...). Il faut utiliser des
câbles métalliques ou, à la rigueur, des cordages en nylon, mais non des cordages classiques en fibre naturelle, compte tenu des aspérités que présentent la plupart du temps les tôles des voitures accidentées.
Les points d'appui peuvent être constitués par des arbres, des rochers, tout élément d'ancrage solide disponible.
Une grande attention doit être portée au fait que l'extraction d'une victime peut, à elle seule, déséquilibrer le véhicule en position instable.
Quand on utilise un (tire-câbles pour assurer la stabilité d'un véhicule, il est préférable d'en fixer un de chaque côté ou, tout au moins, d'un côté un filin ou une chaîne, le tire-câbles étant fixé de l'autre.
dimanche 14 novembre 2010
Matériel pour Extinction pour Feu de Cheminée.
Le matériel pour extinction des feux de cheminée comprend :
- un appareil d'extinction proprement dit : le seau-pompe avec pulvérisateur pour feu de cheminée ;
- deux paires de moufles, en tissu d'amiante, utilisée pour le démontage des tuyaux ou des appareils
de chauffage, la manipulation d'objets chauds, la protection des mains contre la chute des matières
en ignition ;
- un cordage, destiné à amarrer le personnel lors d'une éventuelle reconnaissane sur le toit ;
- un seau en toile, pour le remplissge de seau-pompe ;
- une hachette, qui peut servir à faire des trouées ou à soulever les enduits en plâtre ;
- un outillage destiné à l'exécution des trouées (un ciseau et une massette) ;
- une raclette, utilisée pour faire tomber et ramasser les matières en feu ;
- éventuellement un hérisson, avec cordage, chaîne et contrepoids utilisé pour procéder au ramonage des conduits de fumée pendant ou après l'extinction d'un feu de cheminée.
- un appareil d'extinction proprement dit : le seau-pompe avec pulvérisateur pour feu de cheminée ;
- deux paires de moufles, en tissu d'amiante, utilisée pour le démontage des tuyaux ou des appareils
de chauffage, la manipulation d'objets chauds, la protection des mains contre la chute des matières
en ignition ;
- un cordage, destiné à amarrer le personnel lors d'une éventuelle reconnaissane sur le toit ;
- un seau en toile, pour le remplissge de seau-pompe ;
- une hachette, qui peut servir à faire des trouées ou à soulever les enduits en plâtre ;
- un outillage destiné à l'exécution des trouées (un ciseau et une massette) ;
- une raclette, utilisée pour faire tomber et ramasser les matières en feu ;
- éventuellement un hérisson, avec cordage, chaîne et contrepoids utilisé pour procéder au ramonage des conduits de fumée pendant ou après l'extinction d'un feu de cheminée.
samedi 13 novembre 2010
Feux de Produits Chimiques
A - Généralités
Ces feux sont en général très dangereux en raison :
- de la grande inflammabilité de certains produits et des foyers intenses qu'ils développent rapidement :
- des risques d'explosion par simple contact d'un corps allumé ou même par une étincelle, de mélanges
détonants qui peuvent se produire, même à la température ordinaire, par l'évaporation des alcools,
essences, éthers et, à des températures plus élevées, des huiles et pétroles ;
- de la toxité des vapeurs ou gaz dégagés, même non inflammables ou explosifs, ainsi que des fumées de
combustion ;
- des propriétés corrosives de certaines matières.
La conduite à tenir et les procèdés d'attaque de ces feux sont très variables, selon la nature des produits,
mais les règles générales suivantes sont à appliquer :
- s'informer, auprès du personnel spécialisé de l'établissement, de la nature des produits contenus dans les
locaux, des précautions à prendre et même des moyens d'extinction recommandés ;
- porter son attention sur la chambre infernale où sont stockés les produits les plus dangereux ;
- s'éclairer exclusivement avec des lampes de sûreté ;
- employer les appareils respiratoires isolants ;
- ventiler énergiquement pendant toute la durée des opérations afin d'empêcher la formation des mélanges
détonants et de diminuer les risques d'asphyxie.
- ne procèder qu'avec prudence au déplacement de certains produits et ne déblayer qu'en plein jour, après
complet refroidissement ;
- enfin, tout éloigné le personnel inutile, les habitants voisins et les curieux ;
- s'assurer que l'eau d'extinction qui se dirige vers les égouts n'est pas susceptible d'émettre des vapeurs ou
gaz inflammables asphyxiants, toxiques ou anesthésiants (diluer largement les liquides évacuées) ;
- proscrire l'eau si elle peut occasionner des réactions susceptibles des libérer des gaz inflammables ou
capables de produire avec l'air des mélanges détonants.
- prendre toutes les précautions pour mettre le personnel et le matériel à l'abri des projections d'acides et des matières caustiques ; les tuyaux, cordages et commandes peuvent être brûlés à tout contact.
Ces feux sont en général très dangereux en raison :
- de la grande inflammabilité de certains produits et des foyers intenses qu'ils développent rapidement :
- des risques d'explosion par simple contact d'un corps allumé ou même par une étincelle, de mélanges
détonants qui peuvent se produire, même à la température ordinaire, par l'évaporation des alcools,
essences, éthers et, à des températures plus élevées, des huiles et pétroles ;
- de la toxité des vapeurs ou gaz dégagés, même non inflammables ou explosifs, ainsi que des fumées de
combustion ;
- des propriétés corrosives de certaines matières.
La conduite à tenir et les procèdés d'attaque de ces feux sont très variables, selon la nature des produits,
mais les règles générales suivantes sont à appliquer :
- s'informer, auprès du personnel spécialisé de l'établissement, de la nature des produits contenus dans les
locaux, des précautions à prendre et même des moyens d'extinction recommandés ;
- porter son attention sur la chambre infernale où sont stockés les produits les plus dangereux ;
- s'éclairer exclusivement avec des lampes de sûreté ;
- employer les appareils respiratoires isolants ;
- ventiler énergiquement pendant toute la durée des opérations afin d'empêcher la formation des mélanges
détonants et de diminuer les risques d'asphyxie.
- ne procèder qu'avec prudence au déplacement de certains produits et ne déblayer qu'en plein jour, après
complet refroidissement ;
- enfin, tout éloigné le personnel inutile, les habitants voisins et les curieux ;
- s'assurer que l'eau d'extinction qui se dirige vers les égouts n'est pas susceptible d'émettre des vapeurs ou
gaz inflammables asphyxiants, toxiques ou anesthésiants (diluer largement les liquides évacuées) ;
- proscrire l'eau si elle peut occasionner des réactions susceptibles des libérer des gaz inflammables ou
capables de produire avec l'air des mélanges détonants.
- prendre toutes les précautions pour mettre le personnel et le matériel à l'abri des projections d'acides et des matières caustiques ; les tuyaux, cordages et commandes peuvent être brûlés à tout contact.
mercredi 10 novembre 2010
Noyades : Mesures Préventives.
a) - Elles doivent d'abord concerner les enfants d'une part par la fréquence des noyades à la période des vacances et d'autre part par la gravité des séquelles neurologiques constatées en cas de survie. Or la noyade d'un enfant est toujours due à un défaut de surveillance des adultes, elle se produit à la plage certes, mais également à la plage, dans les piscines privées ou publiques, fleuves, les mares, etc.....).
b) - Chez l'adulte, habituellement la cause de la noyade est évidente (insuffisance technique, épuisement traumatismes divers, etc...). Lorsque l'accident ne s'explique pas simplement, plutôt que d'évoquer la notion "d'hydrocution", il faut soigneusement rechercher chez la victime, une prédisposition aux pertes de connaissance. Celles qui sont le plus souvent retrouvées sont la comitialité, les troubles paroxystiques du rythme ou de la conduction cardiaque, la prise d'antihypertenseurs ou de tranquilisants et enfin, l'absorption excessive d'alcool. Ainsi, la connaissance de ces causes prédisposantes de la part des médecins, doit permettre la mise en garde de leurs patients, non seulement après un premier accident mais de préférence, à titre préventif. Il est évident que l'apprentissage précoce et généralisé de la natation ainsi que l'information des secouristes et des surveillants des plages, doit jouer un grand rôle.
Enfin, l'interdiction stricte des plages classées "dangereuses" l'existence d'équipes de sauveteurs en permanence sur certaines plages très fréquentées permettraient peut-être une prise en charge plus précoce des victimes et par la même, une amélioration du pronostic des noyades.
mardi 9 novembre 2010
Prévention : Les Rapports de la Maîtrise des Risques avec la Fonction de Sécurité.
La sécurité relève de la responsabilité personnelle du chef d'entreprise. Celui-ci procède pour sa mise en oeuvre dans l'entreprise, par voie de délégations de pouvoirs.
Les conditions de validité des délégations de pouvoirs en matière de sécurité sont définies par la Cour de Cassation de la manière suivante :
- "les personnes investies des pouvoirs doivent possèder la compétence, l'autorité et les moyens nécessaires pour remplir efficacement leur mission". Ce bref rappel permet de situer le rôle de la Maîtrise des Risques dans ce domaine.
La maîtrise des risques, en tant qu'activité fonctionnelle, ne doit pas se substituer à ceux qui sont responsables de la Sécurité et dont les manquements sont susceptibles d'être sanctionnés tant qu'au plan civil qu'au pénal. Le chef d'entreprise donne délégation de pouvoirs aux chefs d'établissements qui désignent à leur tour des ingénieurs ou chargés de sécurité.
Le chef d'établissement préside le Comité d'hygiène et de sécurité (C.H.S) lorsque l'importance des effectifs de l'établissement nécessite sa constitution.
L'intervention de la Maîtrise des risques se concrétise d'abord par un rôle d'information et de conseil auprès des responsables locaux.
Les établissements doivent respecter la réglementation la connaître et l'appliquer n'est pas chose aisée.
Mais il y a aussi l'aspect économique. La mise en oeuvre de la sécurité pèse sur les coûts, cependant la sécurité peut être rentabilisée :
- au regard des assurances ;
- au regard des conditions de travail.
Les conditions de validité des délégations de pouvoirs en matière de sécurité sont définies par la Cour de Cassation de la manière suivante :
- "les personnes investies des pouvoirs doivent possèder la compétence, l'autorité et les moyens nécessaires pour remplir efficacement leur mission". Ce bref rappel permet de situer le rôle de la Maîtrise des Risques dans ce domaine.
La maîtrise des risques, en tant qu'activité fonctionnelle, ne doit pas se substituer à ceux qui sont responsables de la Sécurité et dont les manquements sont susceptibles d'être sanctionnés tant qu'au plan civil qu'au pénal. Le chef d'entreprise donne délégation de pouvoirs aux chefs d'établissements qui désignent à leur tour des ingénieurs ou chargés de sécurité.
Le chef d'établissement préside le Comité d'hygiène et de sécurité (C.H.S) lorsque l'importance des effectifs de l'établissement nécessite sa constitution.
L'intervention de la Maîtrise des risques se concrétise d'abord par un rôle d'information et de conseil auprès des responsables locaux.
Les établissements doivent respecter la réglementation la connaître et l'appliquer n'est pas chose aisée.
Mais il y a aussi l'aspect économique. La mise en oeuvre de la sécurité pèse sur les coûts, cependant la sécurité peut être rentabilisée :
- au regard des assurances ;
- au regard des conditions de travail.
lundi 8 novembre 2010
Rôle Du Secouriste Isolé
Toujours essentiel, souvent providentiel, le rôle du secouriste doit cependant rester empreint de modestie, voire d'humilité.Ce
rôle est en effet limité et temporaire. Le secouriste fait le bilan de
la situation et assure la sécurité immédiate du lieu de l'accident. Il doit se borner strictement à assurer la survie, à éviter l'aggravation de l'état de l'accidenté, à donner les premiers soins.
Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il ne doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.
Il
constitue, en effet, le premier maillon de la chaîne de secours, qui de
l'accident en passant par l'alerte, les premiers secours secouristes et
l'intervention des sauveteurs spécialisés, aboutit à la remise d'une
victime entre les mains médicales.
Or, de la continuité sans failles de cette chaîne humanitaire, de la manière dont seront pratiqués par un secouriste isolé les premiers gestes de secours d'urgence dépendront très souvent la vie ou la mort d'un blessé, sa guérison rapide ou une longue période d'hospitalisation et de soins, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive.
Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.
Il constitue, en effet, le premier maillon de la chaîne de secours qui de l'accident en passant par l'alerte, les premiers secours secouristes et l'intervention des sauveteurs spécialisés, aboutit à la remise d'une victime entre les mains médicales.
Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il ne doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.
Or, de la continuité sans failles de cette chaîne humanitaire, de la manière dont seront pratiqués par un secouriste isolé les premiers gestes de secours d'urgence dépendront très souvent la vie ou la mort d'un blessé, sa guérison rapide ou une longue période d'hospitalisation et de soins, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive.
Il doit provoquer le plus rapidement possible l'intervention des secours organisés et se mettre aussitôt à leur disposition. Il doit jamais empiéter sur les domaines qui ne lui appartiennent pas, car tout geste trop ambitieux peut être néfaste à la victime. Mais quoique d'apparence limitée, de nature temporaire, le rôle du secouriste n'en est pas moins capital.
Il constitue, en effet, le premier maillon de la chaîne de secours qui de l'accident en passant par l'alerte, les premiers secours secouristes et l'intervention des sauveteurs spécialisés, aboutit à la remise d'une victime entre les mains médicales.
dimanche 7 novembre 2010
Prévention des Maladies.
Comme on vient de le voir pour les accidents, prévenir, est un objectif social plus élevé que guérir. Les actions préventives sont aussi souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans
certains domaines.
Mais si une politique de prévention doit donner à chacun les moyens de mieux gérer sa propre santé, elle implique pour ce faire la totale adhésion de la population.
Et c'est là que, relais obligé de l'action des pouvoirs publics, le secouriste intervient. Tâche noble peut être qu'une intervention réussie sur un noyé bleu, moins spectaculaire qu'une extraction d'urgence d'un blessé d'une voiture en feu certes, mais combien plus efficace à long terme est le rôle de l'hygiéniste qui travaille pour lui-même et la collectivité
certains domaines.
Mais si une politique de prévention doit donner à chacun les moyens de mieux gérer sa propre santé, elle implique pour ce faire la totale adhésion de la population.
Et c'est là que, relais obligé de l'action des pouvoirs publics, le secouriste intervient. Tâche noble peut être qu'une intervention réussie sur un noyé bleu, moins spectaculaire qu'une extraction d'urgence d'un blessé d'une voiture en feu certes, mais combien plus efficace à long terme est le rôle de l'hygiéniste qui travaille pour lui-même et la collectivité
vendredi 5 novembre 2010
PREVENTION DES ACCIDENTS.
A la maison.
1 - Le Feu.
a) Quelques précautions :
- Ne faites pas prendre le feu avec de l'essence.
- Faites ramoner votre cheminée tous les ans.
- Ne fumez jamais au lit.
- Laissez ouvertes les portes du garage si vous y faites tourner le moteur de la voiture.
- Vérifiez souvent l'état des tuyaux à gaz.
- Surveillez les veilleuses.
- Fermez le compteur la nuit ou en cas d'absence.
- Attention aux fuites : recherchez-les avec de l'eau savonneuse et non avec une flamme.
Attention surtout :
. à l'eau :
. aux allumettes.
- pas de récipients d'eau chaude sur le sol, ni de queue de casserole sur le feu, accessible.
- fermez bien la porte sur la rue.
- grillagez les fenêtres.
- mettez hors de portée les produits dangereux (médicaments, objets tranchants et coupants).
c) De 5 à 14 ans.
Les accidents les plus fréquents sont ceux de la circulation et la noyade ;
- Enseignez-lui l'essentiel des règles de la circulation.
. Apprenez-lui à nager.
. Défendez-lui de parler à des inconnus.
b) Conduite à tenir devant un début d'incendie :
- Ne vous affolez pas mais, agissez rapidement.
- Si vous n'avez pas éteint le feu au bout d'une minute, appelez les sapeurs-pompiers.
- Fermez portes et fenêtres pour éviter les courants d'air ;
- Surpris la nuit, n'ouvrez pas brusquement la porte ;
- Ne sautez pas par la fenêtre : si cela est inévitable, faites alors une corde avec des draps ou des
couvertures.
- En cas de feu de cheminée abaissez le rideau.
2 -L'electricité :
- Dans la salle de bains, pas de prise de courant à proximité des robinets et tuyauteries.
- Reliez à la terre tout appareil électrique important (réfrigérateur, machine à laver, cuisinière, etc.).
- Faites adapter votre compteur au nombre d'appareils en service;
- Ne remplacez jamais un fusible par un fil de cuivre ou de fer.
3 - Autres Risques :
- Conservez à part les produits de pharmacie et d'entretien.
- N'utilisez pas de détachant dans un local clos et près d'une flamme.
- Méfiez-vous de la possibilité d'empoisonnement alimentaire en :
. rejetant toute boîte de conserve suspecte (bombée...).
. ne consommant que les champignons dont vous êtes sûr.
. rejetant les coquillages ramassés près d'endroits suspects (port, égout...).
4 - Accidents de l'enfant :
a) Jusqu'à 1 an.
A redouter :
. la détresse respiratoire (couvertures, chat, broches, sacs, poubelles en plastique. ...) ;
. les chutes.
b) De 1 à 4 ans (maximum d'accidents).
Attention surtout :
. à l'eau :
. aux allumettes.
- pas de récipients d'eau chaude sur le sol, ni de queue de casserole sur le feu, accessible.
- fermez bien la porte sur la rue.
- grillagez les fenêtres.
- mettez hors de portée les produits dangereux (médicaments, objets tranchants et coupants).
c) De 5 à 14 ans.
Les accidents les plus fréquents sont ceux de la circulation et la noyade.
. Enseignez-lui l'essentiel des règles de la circulation.
. apprenez-lui à nager.
. Défendez-lui de parler à des inconnus.
5 - Accidents de la Route :
- Après un bon repas attendez au moins deux heures avant de prendre le volant ;
- Distances d'arrêt :
à 40 km/h : 18 mètres ;
à 80 km/h : 58 mètres (distance de deux poteaux télégraphiques) :
à 110 km/h : 100 mètres (longueur d'un terrain de foot-ball) ;
- Veillez scrupuleusement à l'état des freins, des pneus, de l'éclairage...
- Ne partez pas sans trousse de secours, ni extincteur.
- Ne masquez pas la vitre arrière par des paquets.
- Ne laissez pas les enfants jouer avec les poignets des portières : au besoin enlevez les.
- La place du piéton isolé est sur l'accotement : s'il est forcé d'emprunter la chaussée, il doit marcher à
à gauche, face au trafic.
- Si votre auto prend feu, utilisez l'extincteur : à défaut, étouffez les flammes avec de la terre, une
couverture.
6 - Accidents de Loisirs :
a) A la montagne :
- Ne partez pas seul,
- Après une abondante chute de neige, abritez-vous s'il y a risque d'avalanche ;
b) En foret :
- Evitez de fumer, Respectez les panneaux
- Si vous faites du feu, débroussaillez largement.
- Avant de quitter vérifier que le feu est totalement éteint;
c) A la plage :
- Respectez les consignes de sécurité indiquées par le drapeau :
. Vert : baignade surveillée et sans danger.
. Jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse.
. Rouge : baignade interdite.
- Ne vous éloignez pas du rivage.
- Ne baignez jamais seul.
- Tenez compte des heures des marées (reflux).
- Nageur ou non, il est souhaitable que vous attendiez trois heures après le repas pour vous mettre à l'eau.
- Respectez les règles de navigation de plaisance, de plongée libre ou à l'air comprimé de véliplanchisme.
d) Dans les airs.
- Respectez les règles du vol à voile (planeur ou site volante) et l'aérommodélisme.
- Attention aux U.L.M.
1 - Le Feu.
a) Quelques précautions :
- Ne faites pas prendre le feu avec de l'essence.
- Faites ramoner votre cheminée tous les ans.
- Ne fumez jamais au lit.
- Laissez ouvertes les portes du garage si vous y faites tourner le moteur de la voiture.
- Vérifiez souvent l'état des tuyaux à gaz.
- Surveillez les veilleuses.
- Fermez le compteur la nuit ou en cas d'absence.
- Attention aux fuites : recherchez-les avec de l'eau savonneuse et non avec une flamme.
Attention surtout :
. à l'eau :
. aux allumettes.
- pas de récipients d'eau chaude sur le sol, ni de queue de casserole sur le feu, accessible.
- fermez bien la porte sur la rue.
- grillagez les fenêtres.
- mettez hors de portée les produits dangereux (médicaments, objets tranchants et coupants).
c) De 5 à 14 ans.
Les accidents les plus fréquents sont ceux de la circulation et la noyade ;
- Enseignez-lui l'essentiel des règles de la circulation.
. Apprenez-lui à nager.
. Défendez-lui de parler à des inconnus.
b) Conduite à tenir devant un début d'incendie :
- Ne vous affolez pas mais, agissez rapidement.
- Si vous n'avez pas éteint le feu au bout d'une minute, appelez les sapeurs-pompiers.
- Fermez portes et fenêtres pour éviter les courants d'air ;
- Surpris la nuit, n'ouvrez pas brusquement la porte ;
- Ne sautez pas par la fenêtre : si cela est inévitable, faites alors une corde avec des draps ou des
couvertures.
- En cas de feu de cheminée abaissez le rideau.
2 -L'electricité :
- Dans la salle de bains, pas de prise de courant à proximité des robinets et tuyauteries.
- Reliez à la terre tout appareil électrique important (réfrigérateur, machine à laver, cuisinière, etc.).
- Faites adapter votre compteur au nombre d'appareils en service;
- Ne remplacez jamais un fusible par un fil de cuivre ou de fer.
3 - Autres Risques :
- Conservez à part les produits de pharmacie et d'entretien.
- N'utilisez pas de détachant dans un local clos et près d'une flamme.
- Méfiez-vous de la possibilité d'empoisonnement alimentaire en :
. rejetant toute boîte de conserve suspecte (bombée...).
. ne consommant que les champignons dont vous êtes sûr.
. rejetant les coquillages ramassés près d'endroits suspects (port, égout...).
4 - Accidents de l'enfant :
a) Jusqu'à 1 an.
A redouter :
. la détresse respiratoire (couvertures, chat, broches, sacs, poubelles en plastique. ...) ;
. les chutes.
b) De 1 à 4 ans (maximum d'accidents).
Attention surtout :
. à l'eau :
. aux allumettes.
- pas de récipients d'eau chaude sur le sol, ni de queue de casserole sur le feu, accessible.
- fermez bien la porte sur la rue.
- grillagez les fenêtres.
- mettez hors de portée les produits dangereux (médicaments, objets tranchants et coupants).
c) De 5 à 14 ans.
Les accidents les plus fréquents sont ceux de la circulation et la noyade.
. Enseignez-lui l'essentiel des règles de la circulation.
. apprenez-lui à nager.
. Défendez-lui de parler à des inconnus.
5 - Accidents de la Route :
- Après un bon repas attendez au moins deux heures avant de prendre le volant ;
- Distances d'arrêt :
à 40 km/h : 18 mètres ;
à 80 km/h : 58 mètres (distance de deux poteaux télégraphiques) :
à 110 km/h : 100 mètres (longueur d'un terrain de foot-ball) ;
- Veillez scrupuleusement à l'état des freins, des pneus, de l'éclairage...
- Ne partez pas sans trousse de secours, ni extincteur.
- Ne masquez pas la vitre arrière par des paquets.
- Ne laissez pas les enfants jouer avec les poignets des portières : au besoin enlevez les.
- La place du piéton isolé est sur l'accotement : s'il est forcé d'emprunter la chaussée, il doit marcher à
à gauche, face au trafic.
- Si votre auto prend feu, utilisez l'extincteur : à défaut, étouffez les flammes avec de la terre, une
couverture.
6 - Accidents de Loisirs :
a) A la montagne :
- Ne partez pas seul,
- Après une abondante chute de neige, abritez-vous s'il y a risque d'avalanche ;
b) En foret :
- Evitez de fumer, Respectez les panneaux
- Si vous faites du feu, débroussaillez largement.
- Avant de quitter vérifier que le feu est totalement éteint;
c) A la plage :
- Respectez les consignes de sécurité indiquées par le drapeau :
. Vert : baignade surveillée et sans danger.
. Jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse.
. Rouge : baignade interdite.
- Ne vous éloignez pas du rivage.
- Ne baignez jamais seul.
- Tenez compte des heures des marées (reflux).
- Nageur ou non, il est souhaitable que vous attendiez trois heures après le repas pour vous mettre à l'eau.
- Respectez les règles de navigation de plaisance, de plongée libre ou à l'air comprimé de véliplanchisme.
d) Dans les airs.
- Respectez les règles du vol à voile (planeur ou site volante) et l'aérommodélisme.
- Attention aux U.L.M.
DIALOGUE SECOURISTE-MEDECIN.
Le secourisme est une technique d'équipe. D'abord entre les mains du secouriste, le blessé sera transféré dans celles du médecin, soit sur place si les secours sont médicalisés, soit à l'hôpital. Il y aura donc toujours un contact ou dialogue qui s'établira entre le secouriste et le médecin.
Ce dialogue pourra se traduire soit par une fiche, d'évacuation, soit par une conversation directe ou par radio.
Fiche d'évacuation.
Elle est remplie par le chef secouriste sur les lieux de l'accident et complétée durant le transport. Outre la description des lésions et des signes constatés, elle devra s'efforcer de décrire l'évolution de ces signes. Il faut que cette fiche soit la plus simple possible : la majorité des renseignements peuvent y figurer à l'aide de croix dans des cases prévues à cet effet.
Rapport au Médecin.
Le secouriste pourra aussi s'adresser verbalement au médecin, directement ou par radio pour lui demander conseil ou pour renseigner l'équipe médicale qui va recevoir un blessé grave en détresse respiratoire. Dans ce cas, le secouriste devra être très précis dans la description de ce qu'il a constaté ; lésions, détresse ventilatoire ou circulatoire.
Avec la mise sur pied progressive des S.A.M.U et des S.M.U.R., le médecin pourra se tenir de mieux en mieux informé, grâce à l'écoute permanente des réseaux radiotéléphoniques de secours d'urgence.
Si un médecin est arrivé sur les lieux avant l'évacuation, c'est lui qui établira la fiche mentionnant d'ailleurs les soins secouristes.
Rappelons ici que le certificat de décès d'une victime ne peut être délivré que par un docteur en médecine régulièrement inscrit au Conseil de l'ordre. Rares sont les cas où en bord de route, un médecin présent pourra signer un tel certificat au seul examen rapide d'un polytraumatisé. Aussi la décision "d'abandon" d'une victime devra-t-elle s'accompagner de très prudentes garanties que les médecins connaissent bien et au nombre desquelles figurent en toute première place les délais d'attentes.
Ce dialogue pourra se traduire soit par une fiche, d'évacuation, soit par une conversation directe ou par radio.
Fiche d'évacuation.
Elle est remplie par le chef secouriste sur les lieux de l'accident et complétée durant le transport. Outre la description des lésions et des signes constatés, elle devra s'efforcer de décrire l'évolution de ces signes. Il faut que cette fiche soit la plus simple possible : la majorité des renseignements peuvent y figurer à l'aide de croix dans des cases prévues à cet effet.
Rapport au Médecin.
Le secouriste pourra aussi s'adresser verbalement au médecin, directement ou par radio pour lui demander conseil ou pour renseigner l'équipe médicale qui va recevoir un blessé grave en détresse respiratoire. Dans ce cas, le secouriste devra être très précis dans la description de ce qu'il a constaté ; lésions, détresse ventilatoire ou circulatoire.
Avec la mise sur pied progressive des S.A.M.U et des S.M.U.R., le médecin pourra se tenir de mieux en mieux informé, grâce à l'écoute permanente des réseaux radiotéléphoniques de secours d'urgence.
Si un médecin est arrivé sur les lieux avant l'évacuation, c'est lui qui établira la fiche mentionnant d'ailleurs les soins secouristes.
Rappelons ici que le certificat de décès d'une victime ne peut être délivré que par un docteur en médecine régulièrement inscrit au Conseil de l'ordre. Rares sont les cas où en bord de route, un médecin présent pourra signer un tel certificat au seul examen rapide d'un polytraumatisé. Aussi la décision "d'abandon" d'une victime devra-t-elle s'accompagner de très prudentes garanties que les médecins connaissent bien et au nombre desquelles figurent en toute première place les délais d'attentes.
RAPPORT DU SECOURISTE AVEC LE MEDECIN.
A - Rôle du Médecin.
Le rôle du secouriste consiste à donner les premiers secours en attendant l'arrivée du médecin qu'il a appelé ou qu'il a fait quérir. Le médecin, une fois sur place, devient le technicien des "soins".
Les circonstances qui conduisent le médecin auprès des accidentés sont diverses ;
Tantôt l'appel lui parvient chez lui.
Parfois il est présent dans la longue file des voitures arrêtées par l'accident.
Son rôle consiste :
- à déterminer, suivant les signes fonctionnels les priorités de sauvetage ;
- à établir un diagnostic précis ;
- à fixer le degré d'urgence des soins et la gravité des blessures ;
- à prendre contact par radio ou par téléphone avec l'hôpital pour le renseigner ;
- à rédiger éventuellement la fiche d'évacuation ;
- à corriger les éventuelles erreurs (garrot inutile ou mal placé, mauvaise immobilisation d'une fracture, panse-
ment trop ou pas assez serré...),
- à complèter les premiers soins par ceux que lui seul est habilité à donner : intubation trachéale, mise en
place d'une perfusion continue.
Le médecin joue sur le plan moral et psychologique un rôle considérable. Sa présence rassure habituellement le public et la foule des témoins qui, saisis par l'angoisse et la hâte (ces mauvaises conseillères), se pressent
autour des victimes. C'est la raison essentielle de l'importance de cette présence. Considérée comme
providentielle", la venue de cet homme de l'art "ramène le calme et les espérances balais les inquiétudes et apaise les consciences, ou plus exactement, permet à chacun de libérer sa conscience en déchargeant le
fardeau de celle-ci sur celle du médecin.
Le rôle du secouriste consiste à donner les premiers secours en attendant l'arrivée du médecin qu'il a appelé ou qu'il a fait quérir. Le médecin, une fois sur place, devient le technicien des "soins".
Les circonstances qui conduisent le médecin auprès des accidentés sont diverses ;
Tantôt l'appel lui parvient chez lui.
Parfois il est présent dans la longue file des voitures arrêtées par l'accident.
Son rôle consiste :
- à déterminer, suivant les signes fonctionnels les priorités de sauvetage ;
- à établir un diagnostic précis ;
- à fixer le degré d'urgence des soins et la gravité des blessures ;
- à prendre contact par radio ou par téléphone avec l'hôpital pour le renseigner ;
- à rédiger éventuellement la fiche d'évacuation ;
- à corriger les éventuelles erreurs (garrot inutile ou mal placé, mauvaise immobilisation d'une fracture, panse-
ment trop ou pas assez serré...),
- à complèter les premiers soins par ceux que lui seul est habilité à donner : intubation trachéale, mise en
place d'une perfusion continue.
Le médecin joue sur le plan moral et psychologique un rôle considérable. Sa présence rassure habituellement le public et la foule des témoins qui, saisis par l'angoisse et la hâte (ces mauvaises conseillères), se pressent
autour des victimes. C'est la raison essentielle de l'importance de cette présence. Considérée comme
providentielle", la venue de cet homme de l'art "ramène le calme et les espérances balais les inquiétudes et apaise les consciences, ou plus exactement, permet à chacun de libérer sa conscience en déchargeant le
fardeau de celle-ci sur celle du médecin.
mardi 2 novembre 2010
Prévention des Accidents Electriques.
Nous avons déjà relevé le fait que si les accidents électriques sont peu fréquents, ils sont souvent graves. Ils surviennent surtout dans les lieux de travail et en milieu domestiques.
De même, est-il aisé d'éviter, par une information bien conduite et par les efforts de protection réalisés par les services publics, les imprudences caractérisées, hélàs ! en général fatales, qui ont entrer en contact avec un conducteur aérien ou terrestre (câbles, caténaires, rails conducteurs).
Restent les accidents électriques en milieu domestique qui ont, en général pour origine :
- une installation défectueuse ;
- et, là aussi, des imprudences.
L'observation de quelques règles simples devrait permettre d'en éviter la plupart :
- dans la salle de bains : les prises de courant sont interdites, mais généralement, il faut veiller à ce qu'il n y ait pas de prise de courant ou d'interrupteur à proximité d'un robinet ou d'une tuyauterie :
- tous les appareils importants (réfrigérateurs, machines à laver, etc.), doivent être munis d'une mise à la terre
correcte ;
- le compteur doit être adapté au nombre d'appareils en service ;
- pour enlever une prise de courant, ne jamais tirer sur le fil pour ne pas provoquer de court-circuit ;
- si une partie de l'installation électrique est vétuste, il vaut mieux la faire refaire : la dépense sera toujours
moindre que le prix d'un accident ;
- même pour changer une ampoule ordinaire, il faut toujours couper le courant ;
- ne remplacez jamais un fusible par un fil de cuivre ou de fer ;
- un prolongateur ne doit jamais rester branché quand il n'est pas utilisé ;
- attention en utilisant une tondeuse à gazon électrique : couper le fil avec les lames peut provoquer un
accident grave ;
- n'acheter que des appareils portant l'estampille "NF - USE - APPEL" ;
- enfin, si l'on n'est pas technicien qualifié, il ne faut jamais entreprendre de modifier une installation électrique.
De même, est-il aisé d'éviter, par une information bien conduite et par les efforts de protection réalisés par les services publics, les imprudences caractérisées, hélàs ! en général fatales, qui ont entrer en contact avec un conducteur aérien ou terrestre (câbles, caténaires, rails conducteurs).
Restent les accidents électriques en milieu domestique qui ont, en général pour origine :
- une installation défectueuse ;
- et, là aussi, des imprudences.
L'observation de quelques règles simples devrait permettre d'en éviter la plupart :
- dans la salle de bains : les prises de courant sont interdites, mais généralement, il faut veiller à ce qu'il n y ait pas de prise de courant ou d'interrupteur à proximité d'un robinet ou d'une tuyauterie :
- tous les appareils importants (réfrigérateurs, machines à laver, etc.), doivent être munis d'une mise à la terre
correcte ;
- le compteur doit être adapté au nombre d'appareils en service ;
- pour enlever une prise de courant, ne jamais tirer sur le fil pour ne pas provoquer de court-circuit ;
- si une partie de l'installation électrique est vétuste, il vaut mieux la faire refaire : la dépense sera toujours
moindre que le prix d'un accident ;
- même pour changer une ampoule ordinaire, il faut toujours couper le courant ;
- ne remplacez jamais un fusible par un fil de cuivre ou de fer ;
- un prolongateur ne doit jamais rester branché quand il n'est pas utilisé ;
- attention en utilisant une tondeuse à gazon électrique : couper le fil avec les lames peut provoquer un
accident grave ;
- n'acheter que des appareils portant l'estampille "NF - USE - APPEL" ;
- enfin, si l'on n'est pas technicien qualifié, il ne faut jamais entreprendre de modifier une installation électrique.
lundi 1 novembre 2010
PREVENTION DES ACCIDENTS DOMESTIQUES.
Les accidents domestiques représentent actuellement une part importante des blessures et morts accidentelles.
Les problèmes spécifiques posés par la prévention des empoisonnements ou intoxications alimentaires, des accidents dus à l'électricité et à l'eau seront traités plus loin dans le chapitre consacré à ces risques.
1° Bricolage.
Ce mot synonyme de travail mal fait ou qui n'est pas fait dans les règles, recouvre aujourd'hui une gamme d'activités extrêmement étendue.
Les dangers du bricolage se rattachent parfois à la source employée, mais sont imputables le plus souvent à l'ignorance, à la maladresse, à la négligence, à l'inobservation des règles les plus élémentaires.
Si vous n'avez pas les compétences techniques suffisantes, si vous n'avez pas le matériel adapté, il vaut mieux ne pas entreprendre un travail au-dessus de vos possibilités.
Lisez le mode d'emploi et respectez scrupuleusement les règles d'utilisation du matériel dont vous disposez, en particulier du matériel électrique;
Utilisez rationnellement vos outils à main ; un tournevis n'est pas un ouvre-boîtes, ni un ciseau à bois un tournevis. Tenez-le sous clé, hors de portée des enfants. Veillez au bon état de leurs emmanchements.
2° Accidents chez l'enfant.
Les risques varient avec l'âge.
a) Jusqu'à 1 an
Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.
Attention à ce qu'il ne soit pas etouffé dans ses couvertures, sous un oreiller d'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher avec lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).
- Ne le laissez pas seul, sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.
b) De 1 à 4 ans.
C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents. Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle. Les lieux de plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains. Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.
- L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul
près de l'eau ;
- mettez les allumettes hors de sa portée ;
- tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
- ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
- fermez bien la porte donnant sur la rue ; il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
- faites garnir les prises électriques avec des bouchons de protecteurs ; il ne risquera pas d'y mettre ses
doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
- dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir ;
boutons, agrafes, trombones, billes, cacahétes et autres petits fruits secs, etc, qu'il risque d'introduire dans
sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait
d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint :
- mettez un grillage aux fenêtres ; une barrière aux escaliers ;
- dehors, tenez le fermement à la main ou mettez-lui un
petit harnais ;
- rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux ; médicaments insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit dans son parc...) ;
- fermez à clé dans votre boite à outils.
c) De 5 à 14 ans :
Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la circulation et la noyade.
- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à
les assimiler ;
- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route ;
- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible ;
- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique ;
- Interdisez-lui de parler à des inconnues.
3° Pharmacie et Trousse d'Urgence Familiale.
Vous devez disposer d'un matériel minimum de secours familial à votre domicile d'une part, dans votre voiture d'autre part, mais aussi lorsque vous partez en excursion ou en randonnée, à pied ou à deux roues.
Vous trouverez en annexe, l'indication du contenu-type d'une trousse d'urgence familiale.
N'oubliez pas de les réapprovisionner après usage ou quand les dates portées sur les médicaments font apparaître qu'ils doivent être renouvelés.
4° Risques liés aux médicaments et autres produits toxiques ou ménagers.
- ne laissez pas traîner à portée des enfants comprimés ou dragées : leur aspect, souvent attrayant, peut les
amener à les prendre pour des bonbons :
- rangez tous les médicaments - quels qu'ils soient dans une armoire à pharmacie fermée à clé :
- n'administrez jamais de médicament sans avis médical ;
- rappelez-vous qu'un médicament prescrit pour vous peut être dangereux pour un autre, même s'il s'agit d'un
malaise semblable. Il peut même être dangereux pour vous-même dans certains cas (allergie
médicamenteuse).
En effet, un médicament est prescript par un médecin à une personne donnée pour une maladie donnée, et
pendant une durée déterminée :
- souvenez-vous qu'avec le temps un médicament peut devenir un véritable poison : éliminez impitoyablement
tout produit périmé, même s'il est réputé anondin. Les médicaments non utilisés ou périmés (les emballages portant obligatoirement en clair les dates de fabrication et de péremption) doivent être remis à un pharmacien pour destruction ou détruits par vous-même (comprimés une fois écrasés, contenu des flacons et des ampoules vidé dans la cuvette des W C ; emballages en verre, en plastque ou carton jetés aux ordures) ;
- enfin, n'oubliez pas que certains médicaments sont incompatibles avec la conduite automobile et que leurs effets peuvent parfois durer plus d'une journée. Consultez éventuellement votre médecin à ce sujet :
- notez que, fruit d'une publicité avisés, les emballages ou le conditionnement de ces divers produits pharmaceutiques, toxiques ou ménagers sont le plus souvent très attrayants par leur forme. Leurs couleurs et quelquefois leur odeur. Et quand il s'agit de poudre à laver ou à récurer, de désinfectants ou de détartrants
liquides, d'engrais pour plantes d'appartements, ils attirent facilement les enfants, et c'est alors l'accident .
- et surtout, ne transvasez jamais un liquide dangereux, ne stockez jamais un produit solide toxique dans un contenant autre que celui qu'a prévu un fabricant.
5° Empoisonnements ou intoxications alimentaires.
Les sources d'intoxication par les aliments sont nombreuses ; elles proviennent généralement de la consommation de produits avariés conserves : viandes, coquillages ou de la consommation de champignons vénéneux.
Pour éviter ces risques, quelques précautions s'imposent :
a) Conserves ;
Le procédé de conservation des aliments par la stérilisation a été découvert par le français Appert. Si la stérilisation a été imparfaite en ce qui concerne les conserves industrielles, mais l'est beaucoup moins lorsqu'l s'agit de conserves familiales - un microbe très répandu dans la nature : le bacille botulique, peut s'y développer et fabriquer, dès qu'il est enfermé sans avoir été tué par la stérilisation, une toxine botulinique qui est sans doute le plus violent poison connu et peu tuer beaucoup de personnes.
Le développement de cette toxine s'accompagne de dégagement de gaz qui déforment la boite. Donc, avant de l'ouvrir : si elle est déformée et si cette déformation résiste à la pression du doigt (elle peut avoir été produite par un choc sur la boite), jetez-la.
Vous ferez de même si, à l'ouverture d'une boîte, des gaz s'échappent en sifflant et si une odeur suspecte s'en dégage;
La prévention des intoxications alimentaires sera favorisée par l'extension récemment décidée de la réglementation en matière d'étiquetage (mention en clair de la date limite d'utilisation optimale) des données altérables à toutes les denrées non altérables (conserves, produits congelés et sur-gelés).
b) Viandes avariés.
Ne consommez pas de viande faisandée ou dont l'odeur est suspecte.
Ne conservez jamais plus de quelques heures, même au réfrigérateur, la viande crue hachée : en division en très petites particules favorise, en présence de l'oxygène de l'air la prolifération de bactéries nocives;
La viande de porc, la charcuterie en général, crue ou mal préparée, est susceptible de transmettre deux vers parasites :
- la trichine, agent de la trichinose ;
- le ténia (huit mètres de long parfois) dont la présence dans l'intestin provoque de troubles divers : sensation
de faim, vomissement, nausées, et dont il est souvent difficile de se débarrasser.
La charcuterie emballée sous vide est conservée pour la vente au détail dans des étals a température généralement comprise entre 0 et 3°. Or, la température à laquelle sont réglée les réfrigérateurs ménagers est souvent supérieure. Elle ne doit donc être conservée que quelques heures. A plus forte raison, ne laissez jamais de produits carnés dans un coffre de voiture ou à l'extérieur au soleil.
c) Coquillages.
Totalement dépendants de l'eau dans laquelle ils sont plongés, les coquillages y trouvent tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin et qu'ils retiennent par filtration ; rien d'étonnant dans ces conditions qu'ils filtrent et retiennent bactéries et virus.
Leur vente dans le commerce est soumise à un contrôle sévère par l'Office des pêches : il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit de coquillages ramassés au bord de l'eau par des particuliers en vacances, par exemple.
Vous vous abstiendrez donc de consommer des coquillages ramassés auprès d'un port, à proximité d'une installation industrielle, de l'embouchure d'une rivière ou d'un fleuve dont les eaux sont peut-être polluées par de nombreux agents.
d) Champignons.
Il y a chaque année, dans beaucoup de pays un assez grand nombre d'intoxications mortelles par les champignons.
L'ESPRIT DE PREVENTION.
On a pu dire qu'entre prévention et secourisme il n' y avait pas différence de nature, mais simplement de
degré.
La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets et, malgré
tout, il s'est produit. L'une et l'autre procédent du même esprit.
Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert : de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.
Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie commence à être donnée aux enfants dès l'âge de 12
ans dans les lycées et collèges.
L'idéal serait que tout citoyen devienne un secouriste.
Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :
- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième;
degré.
La prévention a pour but, avant tout, d'empêcher l'accident, le secourisme d'en limiter les effets et, malgré
tout, il s'est produit. L'une et l'autre procédent du même esprit.
Mais l'esprit de prévention n'est pas inné, cette auto-protection s'acquiert : de plus en plus, il appartiendra à l'école d'en donner aux plus jeunes au moins les rudiments.
Ainsi, une initiation aux gestes élémentaires de survie commence à être donnée aux enfants dès l'âge de 12
ans dans les lycées et collèges.
L'idéal serait que tout citoyen devienne un secouriste.
Mais plusieurs obstacles sont à vaincre :
- le premier, le plus important, c'est l'ignorance du risque encouru ;
- l'inaptitude est le deuxième ;
- l'inconscience c'est-à-dire le refus de prendre conscience du risque, est le troisième;
La part de l'homme dans l'accident.
90 accidents sur 100 il y a, à la base, une défaillance humaine.
Cette défaillance peut être provoquée :
- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente ;
c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, maladie... ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits
personnels qui font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions
météorologiques (chaleur, humidité, vent...).
Cette défaillance peut être provoquée :
- par le manque d'expérience, une curiosité imprudente ;
c'est le fait des enfants, des jeunes en général ;
- par l'âge : le travail entrepris est trop pénible d'où les chutes, les accidents musculaires ;
- par une mauvaise forme physique : fatigue, maladie... ;
- par une mauvaise forme morale : les soucis, les préoccupations familiales, les conflits
personnels qui font oublier ou négliger les règles de sécurité... ;
- par un environnement défavorable : cadre de vie mal adapté, parfois conditions
météorologiques (chaleur, humidité, vent...).
samedi 30 octobre 2010
PRINCIPES GENERAUX DU SECOURISME.
I - Objectif à atteindre - Règles à observer.
La pratique classique du secourisme consiste à donner les premiers soins à un accidenté en l'absence ou avant l'arrivée d'un médecin sur les lieux de l'accident.
"Secourir" c'est aider quelqu'un à se tirer d'un danger pressant".
Mais qu'est-ce qu'un danger ? C'est ce qui menace ou compromet l'existence d'une personne.
La vie ou la mort, une guérison rapide ou une longue hospitalisation, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive dépendront souvent de la façon dont seront donnés les premiers soins. Quel que soit le cas, un secours intelligent diminuera la souffrance et facilitera l'intervention médicale.
Etre Secouriste, c'est donc :
1° Savoir Prendre Conscience du Danger pour :
- l'éviter ou en amenuiser l'apparition en fréquence ou en amplitude (prévention avant l'accident) ;
- en limiter les dégâts (action au moment de l'accident) ;
- pouvoir intervenir efficacement après l'accident par une connaissance rigoureuse des techniques permettant
la préservation et le maintien de la vie (action après l'accident).
2° Préserver les éléments de défense face à ce danger :
- Avant l'accident, grâce à une initiation éventuellement acquise (gestes élémentaires de survie) et une culture
générale complétée par une formation secouriste.
- Au moment de l'accident et en évitant le sur-accident, en provoquant, en urgence et priorité, l'intervention
des secours organisés et chaque fois que possible médicales.
- Après l'accident, par la pratique de la technique secouriste parfaitement maîtrisée, ce qui implique un apprentissage rigoureux et un recyclage régulier des connaissances théoriques et pratiques.
3° Développer un état d'esprit caractérisé par :
- Un certain nombre de qualités : sens de la solidarité :
. Comportement modeste, au regard des connaissances acquises, confiance en soi limitée aux gestes appris ;
sens de l'autorité et de la discipline permettant de s'imposer face à l'entourage ;
- Une prise de conscience des risques éventuels susceptibles de provoquer ou d'aggraver un accident (circu-
lation routière ou ferroviaire, conducteurs électriques sous tensions, produits toxiques ou inflammables,
comportement de l'entourage, etc...), conditions météorologiques défavorables (neige, pluie).
En résumé.
Le secourisme c'est :
- un état d'esprit de prévention ;
et
une pratique opérationnelle ;
. parfaitement maîtrisée ;
. sans cesse perfectionnée.
Initiation aux gestes élémentaires de survie :
L'ABC de la survie :
A - Disposer une victime en l'allongeant sur le côté ;
B - Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissane de la technique préalable de la libération
des voies aériennes.
C - Comprimer à main nue ou à l'aide d'un pansement l'endroit qui saigne permet de limiter les
conséquence d'une hémorragie.
Quand un accident vient de se produire :
- sur la route ;
- à la maison ;
- en vacance.
Il faut :
- Protéger ;
- Alerter ;
- Secourir.
Pour vous en souvenir :
P. A. S.
1° Protéger :
- C'est assurer la sauvergarde des victimes et des témoins d'un accident ou de tout évenement fortuit
(incendie, etc...).
Pourquoi ?
- Pour supprimer ;
- les risques pouvant les aggraver un accident (sur-accident) ;
- les dangers persistants liés à :
. son environnement ;
. sa cause matérielle ou humaine ;
. ses témoins.
Qui doit-on Protéger ?
- soi-même (et les siens) ;
- les victimes ;
- les autres témoins ;
- les badauds.
- les occupants.
Il s'agit de protéger en prenant des initiatives suivant un ordre d'urgence à définir en fonction de chaque cas.
2° Alerter.
Alerter ou faire alerter,
C'est provoquer l'arrivée rapide des secours adaptés sur les lieux de l'accident.
L'Alerte est un acte capital.
D'elle dépend, la rapidité des secours. Quelle est donc la façon correcte d'alerter ?
Alerter
Qui ?
Comment ?
De
Quoi ?
- la gendarmerie à la campagne ;
- la police en ville ;
- les sapeurs-pompiers : lorsqu'il s'agit d'incendie.
Mais de toute façon, si l'alerte est donnée convenablement, les uns et les autres se repercutent l'appel en fonction de la nature et de l'importance des secours à envoyer sur place.
Ils peuvent faire intervenir le SAMU (Service d'Aide Médicale Urgence) auquel le public peut faire appel directement dans certains départements.
La pratique classique du secourisme consiste à donner les premiers soins à un accidenté en l'absence ou avant l'arrivée d'un médecin sur les lieux de l'accident.
"Secourir" c'est aider quelqu'un à se tirer d'un danger pressant".
Mais qu'est-ce qu'un danger ? C'est ce qui menace ou compromet l'existence d'une personne.
La vie ou la mort, une guérison rapide ou une longue hospitalisation, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive dépendront souvent de la façon dont seront donnés les premiers soins. Quel que soit le cas, un secours intelligent diminuera la souffrance et facilitera l'intervention médicale.
Etre Secouriste, c'est donc :
1° Savoir Prendre Conscience du Danger pour :
- l'éviter ou en amenuiser l'apparition en fréquence ou en amplitude (prévention avant l'accident) ;
- en limiter les dégâts (action au moment de l'accident) ;
- pouvoir intervenir efficacement après l'accident par une connaissance rigoureuse des techniques permettant
la préservation et le maintien de la vie (action après l'accident).
2° Préserver les éléments de défense face à ce danger :
- Avant l'accident, grâce à une initiation éventuellement acquise (gestes élémentaires de survie) et une culture
générale complétée par une formation secouriste.
- Au moment de l'accident et en évitant le sur-accident, en provoquant, en urgence et priorité, l'intervention
des secours organisés et chaque fois que possible médicales.
- Après l'accident, par la pratique de la technique secouriste parfaitement maîtrisée, ce qui implique un apprentissage rigoureux et un recyclage régulier des connaissances théoriques et pratiques.
3° Développer un état d'esprit caractérisé par :
- Un certain nombre de qualités : sens de la solidarité :
. Comportement modeste, au regard des connaissances acquises, confiance en soi limitée aux gestes appris ;
sens de l'autorité et de la discipline permettant de s'imposer face à l'entourage ;
- Une prise de conscience des risques éventuels susceptibles de provoquer ou d'aggraver un accident (circu-
lation routière ou ferroviaire, conducteurs électriques sous tensions, produits toxiques ou inflammables,
comportement de l'entourage, etc...), conditions météorologiques défavorables (neige, pluie).
En résumé.
Le secourisme c'est :
- un état d'esprit de prévention ;
et
une pratique opérationnelle ;
. parfaitement maîtrisée ;
. sans cesse perfectionnée.
Initiation aux gestes élémentaires de survie :
L'ABC de la survie :
A - Disposer une victime en l'allongeant sur le côté ;
B - Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissane de la technique préalable de la libération
des voies aériennes.
C - Comprimer à main nue ou à l'aide d'un pansement l'endroit qui saigne permet de limiter les
conséquence d'une hémorragie.
Quand un accident vient de se produire :
- sur la route ;
- à la maison ;
- en vacance.
Il faut :
- Protéger ;
- Alerter ;
- Secourir.
Pour vous en souvenir :
P. A. S.
1° Protéger :
- C'est assurer la sauvergarde des victimes et des témoins d'un accident ou de tout évenement fortuit
(incendie, etc...).
Pourquoi ?
- Pour supprimer ;
- les risques pouvant les aggraver un accident (sur-accident) ;
- les dangers persistants liés à :
. son environnement ;
. sa cause matérielle ou humaine ;
. ses témoins.
Qui doit-on Protéger ?
- soi-même (et les siens) ;
- les victimes ;
- les autres témoins ;
- les badauds.
- les occupants.
Il s'agit de protéger en prenant des initiatives suivant un ordre d'urgence à définir en fonction de chaque cas.
2° Alerter.
Alerter ou faire alerter,
C'est provoquer l'arrivée rapide des secours adaptés sur les lieux de l'accident.
L'Alerte est un acte capital.
D'elle dépend, la rapidité des secours. Quelle est donc la façon correcte d'alerter ?
Alerter
Qui ?
Comment ?
De
Quoi ?
- la gendarmerie à la campagne ;
- la police en ville ;
- les sapeurs-pompiers : lorsqu'il s'agit d'incendie.
Mais de toute façon, si l'alerte est donnée convenablement, les uns et les autres se repercutent l'appel en fonction de la nature et de l'importance des secours à envoyer sur place.
Ils peuvent faire intervenir le SAMU (Service d'Aide Médicale Urgence) auquel le public peut faire appel directement dans certains départements.
PREVENTION : VERIFICATION DES INSTALLATIONS.
4.1 - Tout projet d'installation doit faire l'objet d'une étude vérifiée par une personne ou un organisme agrée pour faire des vérifications dans les établissements recevant du public, avant d'être soumis à l'avis de la commission de sécurité.
4.2 - Le descriptif de cette installation, accompagné de l'avis de la personne ou de l'organisme agrée, doit être déposé auprès de l'autorité administrative responsable au moins un mois avant le début des travaux;
4.3 - La mise en place de l'installation ne doit être autorisée qu'après avis de la commission de sécurité.
4.4 - Une visite de réception de l'installation par l'organisme agrée visé à l'alinéa 4.1 ci-dessus doit avoir lieu avant sa mise en service.
4.5 - Toute installation doit faire l'objet d'un contrat d'entretien avec une personne ou une entreprise qualifiée.
4.6 - Un contrôle de l'adaptation au risque existant et du bon entretien de l'installation doit être effectué lors des visites périodiques de l'établissement par la commission de sécurité. Ces visites n'entraînant pas l'émission de C.O.2.
Article 17 - Certificat de Conformité.
1° - Après la réalisation de toute installation comportant des tuyauteries fixes, l'installateur doit rédigé un certificat de conformité attestant que l'installation est conforme aux dispositions des présentes règles.
Dans le cas ou plusieurs installateurs interviennent sur une même installation, chacun d'eux doit signer le certificat de conformité en précisant les parties de l'installation qu'il a réalisé.
2° - Le certificat de conformité est rédigé en double exemplaires, l'un étant destiné à l'installateur, l'autre au registre de sécurité de l'établissement.
vendredi 29 octobre 2010
LA PROVISION DE LA LETTRE DE CHANGE.
Définition de la Provision.
1 - En quoi consiste la provision.
Le tireur donne l'ordre au tiré de payer la lettre de change, il doit lui en fournir les moyens en faisant provision. Mais il suffit que la provision existe au moment de l'échéance. L'article 116, alinéa 2, définit parfaitement la provision : " Il y a provision si, à l'échéance de la lettre de change, celui sur qui elle est fournie est redevable au tireur... d'une somme au moins égale au montant de la lettre de change." La provision est donc une créance, une créance de somme d'argent, du tireur sur le tiré.
La jurisprudence admet une définition plus large de la provision et considére qu'elle existe quand le tiré a reçu du tireur des valeurs (marchandises, effets de commerce) grâce auxquelles il peut payer la traite : en réalité, il y a, dans ce cas une ouverture de crédit fait par le tiré, par conséquent, créance de somme d'argent.
2 - Absence de provision.
Une lettre de change sans provision n'est pas nulle, mais elle a peu de chances d'être payée. Si les effets de complaisance sont nuls, ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas de provision, c'est parce qu'ils sont illicites.
Mais l'existence de la provision a, néanmoins, une grande importance : pour le tiré, qui n'acceptera, en général, que s'il a provision ; pour le porteur, puisqu'il acquiert la propriété de la provision ; pour le tireur au cas de recours d'un porteur impayé.
1 - En quoi consiste la provision.
Le tireur donne l'ordre au tiré de payer la lettre de change, il doit lui en fournir les moyens en faisant provision. Mais il suffit que la provision existe au moment de l'échéance. L'article 116, alinéa 2, définit parfaitement la provision : " Il y a provision si, à l'échéance de la lettre de change, celui sur qui elle est fournie est redevable au tireur... d'une somme au moins égale au montant de la lettre de change." La provision est donc une créance, une créance de somme d'argent, du tireur sur le tiré.
La jurisprudence admet une définition plus large de la provision et considére qu'elle existe quand le tiré a reçu du tireur des valeurs (marchandises, effets de commerce) grâce auxquelles il peut payer la traite : en réalité, il y a, dans ce cas une ouverture de crédit fait par le tiré, par conséquent, créance de somme d'argent.
2 - Absence de provision.
Une lettre de change sans provision n'est pas nulle, mais elle a peu de chances d'être payée. Si les effets de complaisance sont nuls, ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas de provision, c'est parce qu'ils sont illicites.
Mais l'existence de la provision a, néanmoins, une grande importance : pour le tiré, qui n'acceptera, en général, que s'il a provision ; pour le porteur, puisqu'il acquiert la propriété de la provision ; pour le tireur au cas de recours d'un porteur impayé.
LE CONTRAT AVEC L'AGENCE DE VOYAGE.
Rôle de l'Agence de Voyages.
Le contrat avec l'agence de voyages est, en principe, un contrat par lequel l'agence se charge de procurer à
un voyageur les titres de transport et souvent aussi les prestations hôtelliéres qu'il désire.
Simple mandataire, l'agence n'est responsable que de ses fautes personnelles. Mais parfois l'agence de
voyages organise elle-même le voyage et devient alors responsable de son bonne exécution;
Les agences de voyages sont strictement réglementées. Elles doivent avoir une licence.
Le contrat avec l'agence de voyages est, en principe, un contrat par lequel l'agence se charge de procurer à
un voyageur les titres de transport et souvent aussi les prestations hôtelliéres qu'il désire.
Simple mandataire, l'agence n'est responsable que de ses fautes personnelles. Mais parfois l'agence de
voyages organise elle-même le voyage et devient alors responsable de son bonne exécution;
Les agences de voyages sont strictement réglementées. Elles doivent avoir une licence.
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