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dimanche 9 août 2015

transport de matières dangereuses


 Le transport de produits dangereux connait un développement important et représente un risque nouveau et insidieux, car ces produits sont en général peu connus des transporteurs et des éventuels sauveteurs. C'est pourquoi une réglementation était nécessaire pour définir la signalisation de ces transports et la conduite à tenir en cas d'incidents ou d'accidents.



Les véhicules transportant des matières dangereuses par la route, qu'il s'agisse de trafic national, en application du règlement approuvé par arrêté ministériel du 14 avril 1945 modifié, ou de trafic international en application de l'A.D.R. (Accord relatif au transport des matières dangereuses par route, en date du 30 septembre 1957) doivent faire l'objet d'une signalisation particulière, et le transport donne lieu à l'établissement, par l'expéditeur, de fiches de sécurité.



 Le transport de déchets radioactifs et les difficultés de déterminer leur lieu de stockage, a montré, à cet égard, une insuffisance de contrôles et, notamment, du contrôle douanier.



A - Signalisation des Véhicules



Deux modes de signalisation des véhicules doivent être conjointement appliqués :



-  les panneaux de signalisation ;
-  les plaques étiquettes.



Les Panneaux de Signalisation.



Dispositions générales.



Les véhicules isolés ou les ensembles (constitués par un véhicule et une remorque) doivent être signalé par deux panneaux fixes ou amovibles de couleur orange rétro réfléchissante, ayant la forme d'un rectangle de
40 cm de base et 30 cm de hauteur minimum, bordé intérieurement d'un liseré noir de 1,5 cm de largeur.
Ces panneaux doivent être fixés sur la partie gauche, l'un à l'avant de l'unité de transport, l'autre à l'arrière. Ils doivent être bien visibles.



Après déchargement des matières dangereuses, et pour les citernes après nettoyage et dégazage, les panneaux doivent être enlevés ou masqués (on ne peut se contenter de les barrer par un dispositif de fortune).



Dispositions propres aux véhicules-citernes.



Pour les véhicules-citernes, les panneaux rectangulaires tels que décrits ci-dessus doivent en plus être séparés par une ligne noire de 1,5 cm de largeur les traversant à mi-hauteur.



Le transporteur doit apposer sur ces panneaux : dans la partie supérieure le numéro d'identification du danger, par exemple : 33 et, dans la partie inférieure, le numéro d'identification de la matière, par exemple : 1088 (seulement lorsque ces numéros existent).



Ces numéros sont ceux reproduit sur la fiche de sécurité, ils figurent à la nomenclature des marchandises dangereuses du règlement de 1945.



La signification des chiffres utilisés pour le numéro d'identification du danger est la suivante :



              O :  absence  de  danger  secondaire.
              1 :  matières explosibles.
              2 :  gaz.
              3 :  liquides inflammables.
              4 :  solides inflammables.
              5 :  comburants ou peroxydes.
              6 :  matières toxiques.
              7 :  matières radioactives.
              8 :  matières corrosives.
              9 : danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation.




La signalisation de quelques unes des principales combinaisons susceptibles d'être utilisées est par exemple la suivante :



            20 :  gaz,   ni inflammables,  ni  toxiques, ni  corrosifs. 
             23 :  gaz inflammables.
             33 :  liquides très inflammables (point d'éclair à 21° C).
             60 :  matières  toxique.
             63 :  matières toxiques et inflammables.
             70 :  matières radioactives.



Le redoublement du premier chiffre indique une intensification du danger principal.
Ces numéros sont constitués de chiffres de couleur noire de 10 cm de hauteur et 1,5 cm de largeur de trait.



La lettre  X, de même dimension et couleur que les chiffres placée devant un numéro d'identification de danger signifie l'interdiction d'utiliser l'eau sur un épandage de produit liquide.



Les Plaquettes.



Les unités de transport doivent en second lieu être signalées par une plaque, fixe ou amovible, peinte ou émaillée, ou par une étiquette adhésive ayant la forme d'un carré de 30 cm de côté (sauf pour les matières radioactives où cette dimension est réduite à 15 cm) posé sur la pointe, fixée d'une part à l'arrière, d'autre part sur les deux côtés du véhicule, à des emplacements libres sous réserve que ces plaques ou étiquettes soient bien visibles.



Elles reproduisent le symbole, également utilisé pour les étiquettes des colis, correspondant au danger prépondérant de la matière transportée.



La couleur des symboles varie de la manière suivante :



- dangers majeurs (explosion, feu, émanations ou matières toxiques, nocives ou corrosives) ; symbole noir ;
- danger d'incendie au contact de l'eau : symbole blanc sur fond bleu ;
- danger radioactif : plaque particulière.
Le numéro de la plaque étiquette à utiliser en fonction du danger prépondérant figure également à la nomenclature des matières dangereuses du règlement de 1945.

samedi 23 mai 2015

conduite à tenir devant une suspiscion d'entorse avant immobilisation




L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe) l’application de froid doit être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.


S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.
L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.



1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe)L’application de froid être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.
S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.

mardi 19 mai 2015

Eolienne : Energie Renouvelable Mature



 

Aujourd'hui, l'éolienne est l'une des énergies renouvelables les plus matures pour produire de l'électricité. Techniquement au point, l'énergie éolienne est aussi rentable d'un point de vue économique. Du coup, elle est appelée à se développer fortement partout dans le monde.


En ce qui concerne l'énergie solaire, il convient de nuancer. Pour produire de l'eau chaude (solaire thermique), elle est en effet, aujourd'hui accessible, mais son coût pour la production d'électricité (solaire photovoltaïque) est encore très élevé. Le solaire offre malgré tout des perspectives prometteuses.


Les filières exploitant l'énergie issue de la biomasse et la géothermie représentent une part significative de la production mondiale d'électricité.
   

jeudi 14 mai 2015

Stress cumulatif



L'exposition prolongée d'une personne à de nombreuses agressions, même mineures, peut conduire au phénomène de traumatisation et au stress cumulatif. On l'oppose au stress traumatique causé par une seule agression, violente et soudaine (traumatisme psychique type 1).

Le stress cumulatif n'est pas moins sournois. Il doit être identifié avant qu'il ne conduise au burn-out, ou crise de surmenage et d'épuisement professionnel. Ce dernier touche particulièrement les soignants et les humanitaires, car ils s'attaquent toujours à une tâche considérable, la demande d'aide dépassant l'offre et ne pouvant jamais être satisfaite.

En mission, les petites agressions, liées aux conditions de travail en zone de conflit, sont multiples et quotidiennes  :

. le logement ( précarité, promiscuité, absence de confort, absence d'eau, chaleur, bruit) ;
. les déplacements (risques, menaces, franchissements fastidieux et check-points) ;
. l'alimentation (manque de nourriture ou monotonie des mets) ;
. l'immobilité et l'inactivité (parfois longue durée, comme en situation de stand-by ;
. la non-validation du travail accompli (absence de reconnaissance des victimes ou hostilité des       
   autorités) ;
. les autres (ils peuvent être eux-mêmes victimes de stress cumulatif et des troubles de caractère).

Rapidement surtout du fait que vous travaillez en situation de guerre, ces agressions conduisent à  l'épuisement, à la frustration et à l'absence d'efficacité professionnelle. La force de la routine, la mauvaise habitude de prendre de petits risques, la difficulté de communiquer peuvent conduire à la perte de votre objectivité concernant votre propre sécurité et celle des collègues de travail. Ceci, est   dangereux pour tous.

Sur le personnel, le stress cumulatif conduit, via l'hyperactivité stérile, à l'épuisement physique émotionnel, pour aboutir au burn-out.
Ce trait particulier qui peut amener la personne à constater :

- Je ne suis plus efficace dans mon travail, mais ça m'est égal", atteint (e) de stress cumulatif, vous changerez imperceptiblement d'attitude par rapport aux victimes, aux collègues et à vos tâches quotidiennes. Par cynisme ou amertume, vous serez porté (e) à faire des plaisanteries douteuses sur des situations tragiques. Surmené (e) ou désabusé (e), vous ne trouverez de plaisir à faire ce que vous aimez faire. S'il est ignoré, ce stress peut conduire, comme tous les autres stress, à des manifestations psycho-somatiques (maux de tête, douleurs dorsales, symptômes gastro-intestinaux) et à un état dépressif (troubles de sommeil, difficulté de concentration).

Nous sommes parfois responsable du burn-out qui nous consume, mais nous avons toujours les moyens d'éviter cette surchauffe.

Que faire ?

Lorsqu'on se sent atteint de stress cumulatif , que peut-on faire ?

- Accepter qu'il est impossible de se préoccuper des autres sans se préoccuper de soi, et de   
  prendre conscience que chacun est à priori responsable, de son stress ;
- Comprendre que le stress est inhérent à l'action humanitaire, puisque les objectifs de cet
   engagement très élevé, ne peuvent être atteints ;
- Éviter le surmenage, la présence prolongée au bureau, le manque de temps pour les                              relations personnelles et faire du sport, la consommation de stimulants                                         rapidement nocifs pour la santé, d'une façon générale, l’excitation qui pousse à brûler                          la chandelle par les deux bouts.

Tout cela ne fait pas inévitablement partie d'une mission du C.I.C.R. On peut travailler valablement    dans l'humanitaire sans être épuisé, en ménageant ses forces et en gardant du temps le Repos,             le Repas,  les Relations (les 3 R), et pour l'entraînement physique.
- Entretenir et protéger l'esprit d'équipe : contribuer à forger une atmosphère propice à la perception      et à l'expression de la vulnérabilité de chacun ;
- Apprendre à partager ses émotions avec le groupe constitue la meilleure prévention.

  

mardi 12 mai 2015

Corps étrangers

On désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par exemple) introduit accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les cavités naturelles (oreilles, nez, voies digestives).

Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.

A - Œil.

- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas  en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure  :

. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
  paupière inférieure.

En cas d'échec :

. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;
. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
  l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.
Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.
Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :

- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
  fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement laver abondamment à l'eau courante, sous un
  robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
  Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.

B  - Oreille.

- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.

C - Voies Digestives.

En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.
Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.

D. - Peau.

Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.

Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.

vendredi 1 mai 2015

Sanctions en cas de Violations du Droit


La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.


 Attaquer la population civile ou l'affecter gravement lors de l'attaque d'un objectif militaire contre les installations protégées ou des localités non défendues, utiliser perfidement l'emblème de la croix rouge, sont considérées comme infractions graves au protocole, au même titre que le transfert, par une puissance occupante, d'une partie de la population occupée, ou encore les jugements sommaires à l'encontre des personnes protégées. Les supérieurs sont tenus pour responsables des violations commises par leurs subordonnés s'ils n'ont pas pris toutes les les mesures nécessaires pour empêcher que de tels actes soient commis ou pour les réprimer.


Enfin, une entr aide judiciaire, en matière pénale est prévue entre les parties contractantes. Lorsqu'une enquête sur les faits est nécessaire, une commission internationale composée de 15 membres de haute moralité et d'une impartialité reconnue, peut intervenir avec l'accord des parties en cause, Une telle commission peut, outre son rôle d'enquêteur sur les allégations de violations dont elle est spécifiquement saisie peut prêter ses bons offices pour faciliter le retour à une stricte application et observation du droit international humanitaire.





vendredi 24 avril 2015

Stress cumulatif

 

L'exposition prolongée d'une personne à de nombreuses agressions, même mineures, peut conduire au phénomène de traumatisation et au stress cumulatif. On l'oppose au stress traumatique causé par une seule agression, violente et soudaine (traumatisme psychique type 1).

Le stress cumulatif n'est pas moins sournois. Il doit être identifié avant qu'il ne conduise au burn-out, ou crise de surmenage et d'épuisement professionnel.

Ce dernier touche particulièrement les soignants et les humanitaires, car ils s'attaquent toujours à une tâche considérable, la demande d'aide dépassant l'offre et ne pouvant jamais être satisfaite.

En mission, les petites agressions, liées aux conditions de travail en zone de conflit, sont multiples et quotidiennes  :

. le logement ( précarité, promiscuité, absence de confort, absence d'eau, chaleur, bruit) ;
. les déplacements (risques, menaces, franchissements fastidieux et check-points) ;
. l'alimentation (manque de nourriture ou monotonie des mets) ;
. l'immobilité et l'inactivité (parfois longue durée, comme en situation de stand-by ;
. la non-validation du travail accompli (absence de reconnaissance des victimes ou hostilité des           
   autorités) ;
. les autres (ils peuvent être eux-mêmes victimes de stress cumulatif et des troubles de caractère).

Rapidement surtout du fait que vous travaillez en situation de guerre, ces agressions conduisent à  l'épuisement, à la frustration et à l'absence d'efficacité professionnelle. La force de la routine, la mauvaise habitude de prendre de petits risques, la difficulté de communiquer peuvent conduire à la perte de votre objectivité concernant votre propre sécurité et celle des collègues de travail. Ceci, est   dangereux pour tous.

Sur le personnel, le stress cumulatif conduit, via l'hyperactivité stérile, à l'épuisement physique émotionnel, pour aboutir au burn-out.
Ce trait particulier qui peut amener la personne à constater :

- Je ne suis plus efficace dans mon travail, mais ça m'est égal", atteint (e) de stress cumulatif, vous changerez imperceptiblement d'attitude par rapport aux victimes, aux collègues et à vos tâches quotidiennes. Par cynisme ou amertume, vous serez porté (e) à faire des plaisanteries douteuses sur des situations tragiques. Surmené (e) ou désabusé (e), vous ne trouverez de plaisir à faire ce que vous aimez faire. S'il est ignoré, ce stress peut conduire, comme tous les autres stress, à des manifestations psycho-somatiques (maux de tête, douleurs dorsales, symptômes gastro-intestinaux) et à un état dépressif (troubles de sommeil, difficulté de concentration).

Nous sommes parfois responsable du burn-out qui nous consume, mais nous avons toujours les moyens d'éviter cette surchauffe.

Que faire ?

Lorsqu'on se sent atteint de stress cumulatif, , que peut-on faire ? 

- Accepter qu'il est impossible de se préoccuper des autres sans se préoccuper de soi, et de       
  prendre conscience que chacun est à priori responsable, de son stress ;
- Comprendre que le stress est inhérent à l'action humanitaire, puisque les objectifs de cet
   engagement très élevé, ne peuvent être atteints ;
- Éviter le surmenage, la présence prolongée au bureau, le manque de temps pour les                              relations personnelles et faire du sport, la consommation de stimulants                                         rapidement nocifs pour la santé, d'une façon générale, l’excitation qui pousse à brûler                          la chandelle par les deux bouts.

Tout cela ne fait pas inévitablement partie d'une mission du C.I.C.R. On peut travailler valablement    dans l'humanitaire sans être épuisé, en ménageant ses forces et en gardant du temps le Repos,             le Repas,  les Relations (les 3 R), et pour l'entraînement physique.
- Entretenir et protéger l'esprit d'équipe : contribuer à forger une atmosphère propice à la perception      et à l'expression de la vulnérabilité de chacun ;
- Apprendre à partager ses émotions avec le groupe constitue la meilleure prévention.
            

  


   
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jeudi 23 avril 2015

Transport de matières dangereuses



1 - Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2 -  Conduite à tenir.

a) -  En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
   d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
   voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
  éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
   pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
  en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
  zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
   les canalisations.

   D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3 -   Signalisation des matières dangereuses transportées

  Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.ses

samedi 11 avril 2015

Stress lié aux catastrophes


Une catastrophe peut être naturelle, technologique, due à la guerre, ou le résultat de graves troubles sociaux. Quelle qu'elle soit, une catastrophe implique :


- la survenue d'un événement néfaste ;
- un grand nombre de victimes ;
- des destructions matérielles importantes ;
- une désorganisation sociale.


L'événement est vécu différemment selon que l'on est survivant ou témoin.
. le survivant à une catastrophe a subi, en plus de ses blessures physiques, un traumatisme psychique majeur.  Il va souffrir d'une réaction de stress immédiat ou différé.
. le témoin impuissant d'un désastre, totalement envahi par une situation écrasante, succombe à un  syndrome
  d'épuisement accéléré, tel un bur-out intense et précoce.


Ce phénomène est aussi qualifié de flame-out (ou de rupid onset burn-out.


Les manifestations en sont :


.   fatigue intense, souvent associée à une hyperactivité épuisante ;
.   tristesse, découragement, idées dépressives ;
.   culpabilité et remords ;
.   non-reconnaissance de l'état d'épuisement psychique et dénégation de la perte d'efficacité.


 EN ÉTAT FLAME-OUT


.  vous aurez perdu toute objectivité sur l'analyse de vos performances professionnelles ;
.  vous n'aurez plus la capacité de choix d'abandonner ou de poursuivre votre mission ;
.  il faudra qu'on prenne à votre place la décision de vous évacuer temporairement ;
   Accepter-le de bonne grâce. C'est pour votre bien, pour que vous puissiez récupérer rapidement, sans éprouver de culpabilité.


Dans l'avion qui vous ramènera, une subite libération de toute la tension émotionnelle accumulée, s'ajoutant à la déception d'avoir été peu efficace et à la culpabilité d'avoir abandonné les victimes, pourrait bien faire place aux larmes.


QUE FAIRE ?


Le stress associé aux catastrophes est un stress cumulatif accéléré.


Il nécessite pour l'essentiel ;
.  du repos ;
.  du temps de récupération ;
. un environnement protecteur, comme celui de votre famille et de vos amis.


Après cette période de tranquillité, vous retrouvez votre plaine capacité de travail pour repartir en mission.

Luxations et entorses

Dans les deux cas, il y a lésion des ligaments d'une articulation :

- s'il y a déplacement d'une extrémité osseuse (si l'os est sorti de son logement articulaire normal) : c'est une

  luxation :

- s'il n'y a pas de déplacement d'une extrémité osseuse, si les ligaments de l'articulation intéressée sont déchirés ou froissés (ce qui se produit évidement toujours aussi dans les luxations) : c'est une entorse.

Dans les deux cas aussi, la lésion traumatique s'accompagne des vives douleurs, d'un gonflement local et d'ecchymoses. Une impotence fonctionnelle pratiquement absolue du membre correspondant marque la luxation, alors quelle est relative, discrète ou prononcée en cas

 d'entorse :

L'entorse peut être simple ou compliquée, avec tous les degrés possibles de gravité allant de la simple distension (foulure) à la rupture ligamentaire avec ou sans arrachement osseux. La foulure est une simple distension des ligaments d'une articulation ;

            Enfin, rappelons que luxations et entorses existent :

          - isolées ;
          - associées à une fracture.

Chez certaines personnes, il existe des "luxations récidivantes" (épaules en particulier) qui surviennent de plus en plus fréquemment et facilement, et que l'on peut traiter par un traitement chirurgical orthopédique.

Il existe aussi des luxations "congénitales" (de la hanche en particulier) plus ou moins prononcées, qu'il faut déceler le plus tôt possible après la naissance pour un traitement efficace ;

Conduite à tenir

          1) - Le danger de la luxation est la compression d'un nerf (apparition de troubles sensitifs) ou d'un vaisseau (arrêt de la circulation).

       Il faut donc agir vite. Sans jamais chercher à remettre en place, immobilisez la luxation comme une fracture, dans la position où on la trouve par un bandage assurant contention et soutien souple pour éviter les mouvements douloureux. On peut aussi essayer de calmer la douleur, en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital, par l'application de compresses d'eau froide ou d'une vessie de glace.

        2 ) - Pour une entorse, un bandage de contention moyennement serré sera de même exécuté.
          Notez que dans le cas d'une entorse simple, des bains chauds salés, avec un bandage léger de l'articulation permettant une immobilisation partielle, donnent le plus souvent d'excellents résultats.
Mais dans le cas d'une entorse compliquée, le recours au médecin est obligatoire. Et un repos total du membre s'imposera.

          3) - Deux cas particuliers sont à connaître :

- la luxation de l'épaule : c'est une urgence, car peut se jouer le devenir fonctionnel du membre supérieur par compression vasculo-nerveuse. Il faut après pose d'une écharpe oblique et rembourrage de l'aisselle surveiller la victime par la prise du pouls radial du membre correspondant en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital.

- la luxation de la colonne cervicale, avec ses risques nerveux catastrophiques, et même souvent son   pronostic vital défavorable, est de la seule compétence médicale.

samedi 4 avril 2015

Réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress

Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.


          Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

jeudi 26 mars 2015

Utilisation de radar par les navires


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La plupart des navires qui sortent en mer sont équipés d'un radar qui permet d'assurer la fonction d'évitement d'obstacles de jour comme de nuit. Ces obstacles sont la côte, soit d'autres navires, soit des objets dérivant comme des iceberg, des bancs de sable.


Les données produites par les radars permettent de détecter les marées noires avant qu'elles n'atteignent les côtes. En eau profonde, les radars montrent les courants marins. Elles permettent ainsi, de cartographier les bancs de sable cachés, qui constituent un danger, et de tracer des représentations schématiques, de la topographie des fonds marins.


En outre ces satellites, nous permettent de mesurer les vagues (utiles pour les  prévisions météo) et d'orienter les navires pour assurer leur sécurité et leur permettre d'arriver à bon port au meilleur coût.
 

mardi 24 mars 2015

feu dans un établissement répertorié


          La tâche du directeur des secours est facilitée par :


- l'existence des plans de l'établissement, qui aident dans sa reconnaissance, lui donnant notamment les points
  d'attaque et cheminements et lui précisant les risques de propagation ou, au contraire, les coupe-feu sûrs.


- la détermination, a priori, des moyens nécessaires à l'attaque, ce qui, en principe dispense de demander des
  renforts et permet, avant même l'arrivée des engins, de préparer leur engagement, d'où gain de temps et
  d'efficacité.


  Le dossier d'E.R. peut même comporter un plan d'engagement a priori des moyens, avec affectation de
  de secteurs d'intervention.


          Seuls les tous premiers secours n'ont pas de secteur affecté a priori. Le premier chef de garde engage ses moyens à son initiative, en fonction de la situation. L' (Les) engin (s), arrivant ensuite et trouvant ces
derniers dans le secteur qui lui (leur) était imparti par le plan d'E.R., se met (tent) à la disposition du directeur des secours, en réserve ou  pour exécuter toute autre mission.


          Les autres engins sont engagés, conformément aux prévisions du plan, par les chefs de détachement qui, dans leurs secteurs respectifs :


- reconnaissent ;

- effectuent éventuellement les sauvetages ;

- attaquent ;

- et rendent compte, dans les meilleurs délais, au P.C., par radio ou par un sapeur de liaison, de la situation,
  des moyens mis en œuvre, des besoins éventuels de renforts.


          Si le feu n'a pas atteint le secteur qui lui est imparti, le chef de détachement concerné maintient ses
 moyens mis en œuvre, des besoins éventuels de renforts.


          Si, en raison de circonstances particulières, il juge utile d'engager ses moyens en soutien dans un secteur voisin, il doit en rendre compte immédiatement au directeur des secours.


          Enfin, tout engin, appelé en remplacement d'un autre, normalement prévu au plan d'E.R et indisponible pour une cause quelconque, prend automatiquement à son compte la mission de ce dernier.