Messages les plus consultés

vendredi 17 juin 2016

La marche générale des opérationss


Elle comprend : la reconnaissance, les sauvetages, les établissements, l'attaque et la protection, le déblai et la surveillance.


En arrivant sur le lieu de l'incendie, celui qui commande examine rapidement la situation, demande les moyens qui lui semblent nécessaires, ordonne tout de suite les et simultanément les premiers sauvetages et la première attaque. Il reconnait : les tenants et les aboutissants, recueille les renseignements et les avis et au fur et à mesure de sa reconnaissance, arrête ses dispositions. Barrer le gaz est une de ses premières dispositions.


L'extinction régulière d'un incendie est caractérisée par trois opérations : circonscrire le feu, s'en rendre maître, achever l'extinction.


Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d'attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.


On est maître du feu lorsque le foyer diminue d'intensité et que l'on est certain qu'il ne peut plus prendre d'extension dans les limites où il a été circonscrit. C'est à cette phase que les moyens hydrauliques maximaux sont en manœuvre.


Le feu est considéré comme éteint lorsque les foyers principaux sont éteints et que seuls quelques débris brûlent et charbonnent. L'extinction est achevée en déblayant jusqu'à ce qu'il n'ait plus de matières en combustion.


Éventuellement, une surveillance et des rondes sont exercées jusqu'à ce qu'on ait acquis la certitude qu'aucune reprise de feu n'est possible.


Au cours des différentes phases, des opérations de ventilation et de protection doivent être prescrites pour limiter les dégâts. Dans certains cas, elles sont menées d'emblée, avec les opérations d'attaque.



La Reconnaissance



Objet d'une reconnaissance


La reconnaissance consiste à explorer les endroits exposés à l'incendie et aux fumées, de manière à faire tout de suite les sauvetages, à discerner les matières qui brûlent et à  déterminer les points d'attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir.


La direction de la reconnaissance appartient au commandant de détachement qui peut charger des gradés de reconnaissance partielles et simultanées.


Conduite d'une reconnaissance


Une reconnaissance doit s'approcher le plus possible du foyer pour juger de son emplacement, de son étendue,  de sa nature et des risques d'extension dans les plans verticaux et horizontaux.


Celui qui fait une reconnaissance doit pénétrer, à moins d’impossibilité, par des communications existantes et notamment par les escaliers, il force les portes à l'aide de la pince, de l'outil vannetais, de la hache, de la masse... Il les enfonce si c'est nécessaire. Quand les escaliers sont impraticables ou quand ils menacent ruine, il atteint les fenêtres à l'aide d'échelles. Il cherche, en faisant le tour du feu, à se donner une idée de la disposition des abords, des communications, des murs et des toits.


Il marque, en principe sur les portes, les locaux qu'il a visités, en inscrivant "VU"  et son nom (craie ou autre moyen).


Il fait évacuer les locaux menacés.


Il porte son attention sur les maisons qui sont au pourtour du foyer y pénètre. s'il le juge utile, pour reconnaître ce qu'il renferment.


Quand la reconnaissance est terminée, les portes et les fenêtres des locaux sont, en principe maintenues fermées.


Détermination des points d'attaque


On appelle point d'attaque, l'emplacement d'un porte-lance.


Pour déterminer les points d'attaque, on recherche les endroits vers lesquels la propagation du feu peut se faire le plus facilement ou à partir desquels l'action des lances sur le foyer principal sera le plus efficace.


La conservation des communications ordinaires, et en particulier des escaliers doit être assurée dans toute la mesure du possible, étant donné la facilité qui en résulte pour toutes les opérations.


Les pièces de la construction qui en soutiennent d'autres, ont besoin d'être préservées, afin d'éviter des écroulements. Pour protéger les locaux voisins du feu, des sapeurs, disposant de moyens appropriés (seaux-pompes), lances, etc.) sont, dans certains cas, placés en surveillance. Cette précaution est surtout nécessaire dans les combles.


Au cours de l'extinction, des reconnaissances aussi fréquentes que possible, sont effectuées, notamment pour surveiller les dégâts que peuvent occasionner les écoulements d'eau.


Les Sauvetages


Dispositions générales


Dès son arrivée sur les lieux du sinistre, le chef de détachement s'enquiert des personnes en danger. Il explore, ou fait explorer les endroits qui lui ont été indiqués, puis les autres locaux qui on pu être envahis par les flammes ou par la fumée, surtout aux étages supérieurs. L'emploi de haut parleur portatif est de nature à rassurer les personnes en danger ou croyant l'être.


Conduite des Sauvetages



Celui qui dirige les secours, emploie aux sauvetages le personnel qu'il juge nécessaire et compétent et s'efforce en même temps d'attaquer le feu.

L'arrivée de l'eau et la ventilation facilitent les sauvetages, dans bien des cas : les flammes sont abattues, la chaleur diminue, le risque d'asphyxie est moins grave et les personnes exposées reprennent confiance ; les escaliers peuvent devenir praticables et constituent la voie la plus sûre pour sauver ou mettre en sécurité les
personnes


Les sauvetages et les mises en sécurité sont exécutées conformément aux principes définis au Titre III de la présente partie.


Les Établissements


Les établissements réalisés conformément aux règles fixées par les textes en vigueur :


Les bouches d'incendie sont utilisées en tenant compte de leur débit, de leur pression, du diamètre de leur conduite et de leur emplacement par rapport au feu.


Autour d'un foyer étendu, la zone d'action est divisée en secteurs d'attaque. Un officier peut être désigné pour coordonner les opérations de plusieurs secteurs.


Chaque chef de secteur étudie d'une manière complète, le secteur qui lui est confié, il dirige ses personnels et leur indique la nature des établissements et les emplacements des porte-lance. Ces emplacements sont choisis, surtout dès le début, de façon à pourvoir abattre les les flammes le plus vite possible et permettre aux jets des lances d'arriver compacts sur le feu.


L'attaque


Dispositions générales


L'attaque est la phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu et aboutir à l'extinction du foyer.


Tous les efforts doivent tendre à le circonscrire avec un certain nombre suffisant de lances, pour qu'il ne puisse se propager.



Modes d'attaque


Si le foyer n'a pas une grande étendue et si le feu ne peut prendre une rapide extension, on l'attaque à l'aide d'une ou plusieurs lances munies ou non d'un diffuseur : on le maîtrise sans avoir besoin de le circonscrire.


Si contraire, l'incendie a pris tout de suite une violence telle que tous les foyers ne puissent être attaqués simultanément, il faut porter ses efforts sur les points les plus menacés. Au besoin, des ouvertures sont pratiquées dans les cloisons pour faciliter l'attaque.


Les grosses lances et les lances à grande puissance ont une grande portée de jet, mais peuvent occasionner des dégâts. Elles sont difficiles à manœuvrer et à déplacer : il y a donc intérêt, dans de nombreux cas, à les remplacer dès que possible par de petites lances, plus maniables.


L'utilisation du jet diffusé offre souvent des avantages. Toutefois, il y a lieu de se souvenir que le débit des lances doit être en rapport avec l'intensité du foyer. En effet,si le débit du diffuseur est insuffisant par rapport à l'intensité du foyer. Il se produit une vaporisation instantanée et des retours de flammes et de vapeurs brûlantes souvent dangereux pour les porte-lance.



La Protection


Dispositions générales


La protection est destinée à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par l'eau, le feu, la chaleur ou la fumée.


Pour être efficace, elle doit être réalisée le plus rapidement possible sans attendre l'arrivée des engins spécialisés, les matériels de protection des engins de première intervention (fourgon en particulier) doivent être employés sans tarder. Ses diverses phases et celle l'extinction se déroulent simultanément.


Les opérations de protection comprennent la reconnaissance et la manœuvre proprement dite ; celle-ci varie avec l'importance des locaux et objets menacés et nécessite généralement :


- le bâchage ;
- l'évacuation de l'eau ;
- l'assèchement ;
- le déménagement ;
- l'aération ;
- l'étaiement léger.


Une attention particulière doit être portée aux pollutions indirectes causées involontairement par les personnels.


          - mauvaise évacuation des gaz-toxiques,
          - rejet en égout, en cours d'eau ou dans le sol des eaux chargées de polluants, produits toxiques, ou
            de l'intervention.




La reconnaissance


Le chef d'agrès de la Protection est placé sous les ordres du Directeur des secours, mais quand il est engagé, il doit de sa propre initiative, prendre les mesures dont l'urgence s'impose.


Dès le début des opérations, il porte son attention sur les locaux sinistrés, sur ceux situés directement  en-dessous du feu et ceux voisins du feu, ainsi que sur la nature et la disposition des objets menacés.


La Manœuvre


La manœuvre se fait conformément aux prescriptions du BSP 256.


La déménagement est exceptionnel et ne peut être exécuté que sur ordre du directeur des secours ; la plupart du temps, on a intérêt à protéger les objets ou marchandises sur place.


Un déménagement intempestif peut être dangereux et a souvent pour résultat de causer des dégâts qui auraient pu être évités ou d'aggraver des dommages qui auraient été peu importants.


On ne devra donc procéder à un déménagement que dans des cas tout à fait particulier, encore faudra-t-il qu'il ne gène en quoi que se soit les sauvetages et les établissements.?


Si le déménagement ne peut être évité, le directeur des secours désignera un emplacement pour y déposer les objets. Ce dépôt sera gardé par des agents de police.


L'enlèvement de bijoux, valeurs, livres de comptabilité,doit faire l'objet d'une attention particulière.



Le Déblai


Au cours de l'attaque, le déblai a pour but de faciliter l'extinction ; une fois le feu éteint, il a pour objet de déplacer les décombres qui pourraient encore cacher des foyers et d'écarter ainsi tout risque de reprise de feu.


Dans le cas où il y a un amas considérable de décombres à déplacer, les intéressés font appel à une entreprise civile ; en cas de refus, on fera intervenir le commissaire de police. Lorsque le laboratoire Central de la Préfecture de Police a été demandé, le déblai est retardé jusqu'à l'arrivée de la personne qualifiée ; l'extinction est réalisée sans déblai ou par un déblai sommaire.


Au cours du déblai, il y a lieu de porter une attention particulière au dégagement  du pied des murs sur les trous dans les planchers, sur les points en contact avec des boiseries et sur ceux que le poids des débris pourrait faire écrouler. L'écoulement de l'eau qui séjourne sur les planchers est assuré en y pratiquant, au besoin, une ouverture en un point judicieusement choisi.


La Surveillance


Le service de surveillance sur les lieux du sinistre, à pour objet d'empêcher une reprise du feu après le départ des secours.


L'effectif de service varie suivant l'importance du sinistre, l'étendue des locaux à surveiller et le nombre des lances encore utiles. Il est aussi réduit que possible.
Après un sinistre important où les risques de reprise de feu sont sérieux, une réserve de matériel prêt à être utilisé, doit être laissé à la disposition du chef responsable.


Les relèves du service de la surveillance sont effectuées conformément à l'annexe VII du présent règlement. Si le service ne peut être assuré par le centre de secours, le chef de garde en réfère au commandant de groupement (BCOT).


Pendant la durée de la surveillance, une ou plusieurs rondes sont effectuées par un officier ou un sous-officier à intervalles réguliers. Chaque ronde fait l'objet d'un compte rendu par message.


Le service de surveillance est retiré à l'issue d'une ronde ayant conclu à l'extinction totale du sinistre.



LA RENTRÉE AU C.S DU DERNIER DÉTACHEMENT CONSTITUE (DERNIER ENGIN OU DERNIÈRE ÉQUIPE DE DÉBLAI OU DE SURVEILLANCE ) MARQUE ALORS L'HEURE DE FIN
D'INTERVENTION.


Cependant, chaque fois que le chef de garde (ou le directeur des secours) le juge nécessaire, notamment à l'issue de grands feux, d'opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués, il programmera un service de rondes destiné à prolonger de façon intermittente le service de surveillance précédemment retiré.


LA RENTRÉE   AU  C.S.  DE  LA  DERNIÈRE  RONDE  CONSTITUE  ALORS  L'HEURE  DE  FIN  D’OPÉRATION.  CETTE HEURE  SERA   TOUJOURS  POSTÉRIEURE  A  CELLE  DE  FIN  D'INTERVENTION.


REMARQUES


1 -  La distinction faite plus haut entre l'heure de fin d'intervention et l'heure de fin d'opération a pour origine :

     1.1 - La nécessité de clore l'intervention avec la fin des opérations actives afin de ne pas en gonfler                         abusivement la durée par des actions "passives menées elles, jusqu'au terme de l'opération                              proprement dite (rondes).

      1.2 -  La nécessité sur le plan juridique, de préciser que si l'intervention active est bien finie (rapport de                   secours), l’opération n'est pas arrivée à son terme pour autant.

         2 - L'expression "OPÉRATION TERMINÉE" ne peut donc être utilisée que pour indiquer qu'une
               opération, soit l'ensemble des phases actives et passives, est définitivement conduite à son terme.

         3 - Par ailleurs, la fin d'une phase de la "marche générale des opérations" ou présentant un caractère      
               particulier, peut être soulignée en cours d'intervention par un message de renseignements                                se présentant exclusivement sous la forme :  "OPERATION DE RELEVAGE"  terminée...                              "RECONNAISSANCE terminées..."

          4 - Enfin, étant un élément à part entière de la marche générale des opérations, le "DÉBLAI" et la                           la SURVEILLANCE constituent des tâches ingrates qui doivent être effectuées avec le plus grand                soin.          









dimanche 12 juin 2016

Le Coup de Chaleur



Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.


Les signes de l'insolation sont les suivants :

-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;

-  il a des éblouissements des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.

         Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.

          L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).


La conduite à tenir est la suivante :

-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
  betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.
  

mercredi 4 mai 2016

Les colonnes sèches

1. Définition.

Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.

Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.

2. Composition.

Une colonne sèche comprend :

- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
   d'alimentation ;
-  un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
-  un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
-  un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
   des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).


3. Différents types de colonnes sèches.

Les colonnes sèches sont deux types :

- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
   de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
   manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.


4. Emplacements.

Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.

Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.

Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.

Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.

5. Épreuves et entretien.

Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.

Ces épreuves comportant les opérations suivantes :

- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
   l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
.  vannes fermées, sans bouchons ;
.  vannes ouvertes, avec bouchons ;
-  vidange de l'installation ;
-  fermeture des vannes et remise en place des bouchons.

jeudi 28 avril 2016

Principes Généraux du secourisme

I - Objectif à atteindre - Règles à observer. La pratique classique du secourisme consiste à donner les premiers soins à un accidenté en l'absence ou avant l'arrivée d'un médecin sur les lieux de l'accident.

"Secourir" c'est aider quelqu'un à se tirer d'un danger pressant".

Mais qu'est-ce qu'un danger ?  C'est ce qui menace ou compromet l'existence d'une personne.

La vie ou la mort, une guérison rapide ou une longue hospitalisation, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive dépendront souvent de la façon dont seront donnés les premiers soins. Quel que soit le cas, un secours intelligent diminuera la souffrance et facilitera l'intervention médicale.

Etre Secouriste, c'est donc :

Savoir Prendre Conscience du Danger pour :

- l'éviter ou en amenuiser l'apparition en fréquence ou en amplitude (prévention avant l'accident) ;
- en limiter les dégâts (action au moment de l'accident) ;
- pouvoir intervenir efficacement après l'accident par une connaissance rigoureuse des techniques permettant
   la préservation et le maintien de la vie (action après l'accident).

2° Préserver les éléments de défense face à ce danger :

- Avant l'accident, grâce à une initiation éventuellement acquise (gestes élémentaires de survie) et une culture
  générale complétée par une formation secouriste.

- Au moment de l'accident et en évitant le sur-accident, en provoquant, en urgence et priorité, l'intervention 
   des secours organisés et chaque fois que possible médicales.

- Après l'accident, par la pratique de la technique secouriste parfaitement maîtrisée, ce qui implique un apprentissage rigoureux et un recyclage régulier des connaissances théoriques et pratiques.

Développer un état d'esprit caractérisé par :

- Un certain nombre de qualités : sens de la solidarité :

. Comportement modeste, au regard des connaissances acquises, confiance en soi limitée aux gestes appris ;
  sens de l'autorité et de la discipline permettant de s'imposer face à l'entourage ;

- Une prise de conscience des risques éventuels susceptibles de provoquer ou d'aggraver un accident (circu-
   lation routière ou ferroviaire, conducteurs électriques sous tensions, produits toxiques ou inflammables,
   comportement de l'entourage, etc...), conditions météorologiques défavorables (neige, pluie).

En résumé.

Le secourisme c'est :

- un état d'esprit de prévention ;
                   et
 
  une pratique opérationnelle ;

. parfaitement maîtrisée ;

. sans cesse perfectionnée.


Initiation aux gestes élémentaires de survie :

         L'ABC de la survie :


A    -  Disposer une victime en l'allongeant sur le côté ;

B    -  Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissane de la technique préalable de la libération
          des voies aériennes.
C    - Comprimer à main nue ou à l'aide d'un pansement l'endroit qui saigne permet de limiter les
          conséquence d'une hémorragie.


Quand un accident vient de se produire :

    - sur la route ;

    - à la maison ;

    - en vacance.


       Il faut :

      - Protéger ;

      - Alerter ;

      - Secourir.

Pour vous en souvenir :

        P.  A.  S.

1° Protéger :
    
        - C'est assurer la sauvergarde des victimes et des témoins d'un accident ou de tout évenement fortuit
        (incendie, etc...).

        Pourquoi ?

- Pour supprimer ;

- les risques pouvant les aggraver un accident (sur-accident) ;

- les dangers persistants liés à :

. son environnement ;

. sa cause matérielle ou humaine ;

. ses témoins.

    Qui doit-on Protéger ?

- soi-même (et les siens) ;

- les victimes ;

- les autres témoins ;

- les badauds.

- les occupants.


Il s'agit de protéger en prenant des initiatives suivant un ordre d'urgence à définir en fonction de chaque cas.


2° Alerter.


Alerter ou faire alerter,


 C'est provoquer l'arrivée rapide des secours adaptés sur les lieux de l'accident.


L'Alerte est un acte capital.

D'elle dépend, la rapidité des secours. Quelle est donc la façon correcte d'alerter ?

Alerter 

 Qui ?

Comment ?

 De 

 Quoi ?

- la gendarmerie à la campagne ;

- la police en ville ;

- les sapeurs-pompiers : lorsqu'il s'agit d'incendie.

Mais de toute façon, si l'alerte est donnée convenablement, les uns et les autres se repercutent l'appel en fonction de la nature et de l'importance des secours à envoyer sur place.

Ils peuvent faire intervenir le SAMU (Service d'Aide Médicale Urgence) auquel le public peut faire appel directement dans certains départements.
        

mardi 19 avril 2016

Colonnes Humides.


1.  Définition.

Les colonnes humides sont des canalisations fixes, rigides, de 100 mm de diamètre nominal, obligatoirement installées dans les immeubles de grande hauteur de plus de 50 mètres et maintenues en charge en permanence au moyen de réservoirs d'eau, avec pompes, sur presseurs ou autres dispositifs, permettant d'alimenter les lances des services de lutte contre l'incendie.

2.  Composition.

Une installation de colonnes humides comporte :

- une colonne de 100 mm par escalier ;
- un ensemble de vannes de sectionnement permettant d'isoler éventuellement une colonne sans perturber
   les autres ;
- des prises de refoulement à chaque niveau de bâtiment ;
- un manomètre de contrôle de pression en partie haute de chaque colonne ;
- éventuellement des robinets d'incendie armés.

3. Emplacements.

Des colonnes :

- soit, des préférences, dans les volumes d'accès aux escaliers ;
- soit dans les escaliers mêmes ;
- soit dans des gaines, à parois coupe-feu 2 heures, situées à proximité des colonnes d'accès ;

Elles doivent être à l'abri du gel.

Des prises de refoulement.

- dans les sas, à une distance du sol, comprise entre 0,80 et 1,50 m.

Lorsque les prises ne sont pas apparentes, leur accès est signalé par l'indication "prise d'incendie".

4. Alimentation.

Le dispositif d'alimentation doit :

- fournir un débit de 1000 l/mm par colonne, deux colonnes fonctionnant simultanément, le cas
  échéant ;
- assurer, à chaque niveau de desserte, une pression statique, à débit nul, comprise entre 4,5  et 8 bars ;
- comporter une ou plusieurs sources de courant électrique autonomes de manière à pallier toute
  défaillance de celles utilisées en service normale de l'établissement.
- comporter une réserve d'au moins 120 m3 d'eau destinée exclusivement à la lutte contre l'incendie (ce       volume peut être réduit à 60 m3 s'il s'agit d'un immeuble de grande hauteur de moins de 100 mètres de
   haut et de moins de 750 m2 de superficie par compartiment). Cette réserve, installée à n'importe quel
   niveau, doit être répartie en plusieurs réservoirs, de sorte que lorsque l'un d'eux est vidé pour nettoyage
  ou réparation, il reste encore au moins  120 m3 d'eau disponible dans l'ensemble des autres.

Exemple : pour une réserve de 120 m3, il faut minimum :

.  3 réservoirs de 60 m3 ;
.  4 réservoirs de 40 m3, ...,

Lorsque les réserves d'eau en sous-sol, la canalisation d'alimentation des colonnes humides est munie, au niveau des voies accessibles aux engins d'incendie, d'un orifice d'alimentation de 100, ou de 2 fois 65, avec
clapet anti retour et pancarte signalisatrice indestructible.

Le dispositif permet, en cas d'indisponibilité de la réserve d'eau ou de défaillance des surpresseurs, d'utiliser les colonnes humides comme colonnes sèches.

Si la réserve ne se compose que de 60 m3 d'eau, elle doit pouvoir être réalimentée par une colonne sèche de 100 mm, sans aucun piquage, dont le demi-raccord d'alimentation est signalé par l'indication "réalimentation de la réserve d'incendie".

5.  Entretien et essais.

Incombent aux responsables des immeubles.




samedi 2 avril 2016

La protection de la personne humaine dans L'Afrique traditionnelle



Les droits de l'individu et ceux du groupe auquel il appartient sont garantis non seulement en temps de paix, mais en temps de conflit armé.


Théorie et pratique africaines des droits de l'homme


De nombreux écrits attestent qu'à la différence de certaines sociétés où l'homme est considéré comme un loup pour l'homme,  la société africaine est essentiellement faite d'harmonie entre ses membres. Un proverbe Wolof ne dit-il pas "Nit nit garabam  (l'homme est un remède pour l'homme). D'où tout le sens donné au respect de la personne humaine.


 Et malgré sa subordination au groupe, qui n'est cependant pas aliénante, l'homme traditionnel africain jouit des droits comme la liberté d 'expression, le droit à la vie, la liberté religieuse, la liberté d'association, la liberté d'aller et de venir, le droit à l'initiation, le droit au travail".


 Ceux-ci sont mis en œuvre par tout un arsenal de mécanismes aussi bien politique, économique, social que judiciaire. Mais surtout pendant la guerre que les préceptes et manifestations humanitaires prennent toute leur signification dans l'Afrique traditionnelle.