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vendredi 27 mai 2016
mercredi 4 mai 2016
Les colonnes sèches
1. Définition.
Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.
Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.
2. Composition.
Une colonne sèche comprend :
- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
d'alimentation ;
- un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
- un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
- un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).
3. Différents types de colonnes sèches.
Les colonnes sèches sont deux types :
- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.
4. Emplacements.
Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.
Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.
Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.
Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.
5. Épreuves et entretien.
Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.
Ces épreuves comportant les opérations suivantes :
- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
. vannes fermées, sans bouchons ;
. vannes ouvertes, avec bouchons ;
- vidange de l'installation ;
- fermeture des vannes et remise en place des bouchons.
Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.
Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.
2. Composition.
Une colonne sèche comprend :
- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
d'alimentation ;
- un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
- un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
- un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).
3. Différents types de colonnes sèches.
Les colonnes sèches sont deux types :
- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.
4. Emplacements.
Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.
Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.
Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.
Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.
5. Épreuves et entretien.
Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.
Ces épreuves comportant les opérations suivantes :
- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
. vannes fermées, sans bouchons ;
. vannes ouvertes, avec bouchons ;
- vidange de l'installation ;
- fermeture des vannes et remise en place des bouchons.
mardi 3 mai 2016
jeudi 28 avril 2016
Principes Généraux du secourisme
I - Objectif à atteindre - Règles à observer. La pratique classique du secourisme consiste à donner les premiers soins à un accidenté en l'absence ou avant l'arrivée d'un médecin sur les lieux de l'accident.
"Secourir" c'est aider quelqu'un à se tirer d'un danger pressant".
Mais qu'est-ce qu'un danger ? C'est ce qui menace ou compromet l'existence d'une personne.
La vie ou la mort, une guérison rapide ou une longue hospitalisation, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive dépendront souvent de la façon dont seront donnés les premiers soins. Quel que soit le cas, un secours intelligent diminuera la souffrance et facilitera l'intervention médicale.
Etre Secouriste, c'est donc :
1° Savoir Prendre Conscience du Danger pour :
- l'éviter ou en amenuiser l'apparition en fréquence ou en amplitude (prévention avant l'accident) ;
- en limiter les dégâts (action au moment de l'accident) ;
- pouvoir intervenir efficacement après l'accident par une connaissance rigoureuse des techniques permettant
la préservation et le maintien de la vie (action après l'accident).
2° Préserver les éléments de défense face à ce danger :
- Avant l'accident, grâce à une initiation éventuellement acquise (gestes élémentaires de survie) et une culture
générale complétée par une formation secouriste.
- Au moment de l'accident et en évitant le sur-accident, en provoquant, en urgence et priorité, l'intervention
des secours organisés et chaque fois que possible médicales.
- Après l'accident, par la pratique de la technique secouriste parfaitement maîtrisée, ce qui implique un apprentissage rigoureux et un recyclage régulier des connaissances théoriques et pratiques.
3° Développer un état d'esprit caractérisé par :
- Un certain nombre de qualités : sens de la solidarité :
. Comportement modeste, au regard des connaissances acquises, confiance en soi limitée aux gestes appris ;
sens de l'autorité et de la discipline permettant de s'imposer face à l'entourage ;
- Une prise de conscience des risques éventuels susceptibles de provoquer ou d'aggraver un accident (circu-
lation routière ou ferroviaire, conducteurs électriques sous tensions, produits toxiques ou inflammables,
comportement de l'entourage, etc...), conditions météorologiques défavorables (neige, pluie).
En résumé.
Le secourisme c'est :
- un état d'esprit de prévention ;
et
une pratique opérationnelle ;
. parfaitement maîtrisée ;
. sans cesse perfectionnée.
Initiation aux gestes élémentaires de survie :
L'ABC de la survie :
A - Disposer une victime en l'allongeant sur le côté ;
B - Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissane de la technique préalable de la libération
des voies aériennes.
C - Comprimer à main nue ou à l'aide d'un pansement l'endroit qui saigne permet de limiter les
conséquence d'une hémorragie.
Quand un accident vient de se produire :
- sur la route ;
- à la maison ;
- en vacance.
Il faut :
- Protéger ;
- Alerter ;
- Secourir.
Pour vous en souvenir :
P. A. S.
1° Protéger :
- C'est assurer la sauvergarde des victimes et des témoins d'un accident ou de tout évenement fortuit
(incendie, etc...).
Pourquoi ?
- Pour supprimer ;
- les risques pouvant les aggraver un accident (sur-accident) ;
- les dangers persistants liés à :
. son environnement ;
. sa cause matérielle ou humaine ;
. ses témoins.
Qui doit-on Protéger ?
- soi-même (et les siens) ;
- les victimes ;
- les autres témoins ;
- les badauds.
- les occupants.
Il s'agit de protéger en prenant des initiatives suivant un ordre d'urgence à définir en fonction de chaque cas.
2° Alerter.
Alerter ou faire alerter,
C'est provoquer l'arrivée rapide des secours adaptés sur les lieux de l'accident.
L'Alerte est un acte capital.
D'elle dépend, la rapidité des secours. Quelle est donc la façon correcte d'alerter ?
Alerter
Qui ?
Comment ?
De
Quoi ?
- la gendarmerie à la campagne ;
- la police en ville ;
- les sapeurs-pompiers : lorsqu'il s'agit d'incendie.
Mais de toute façon, si l'alerte est donnée convenablement, les uns et les autres se repercutent l'appel en fonction de la nature et de l'importance des secours à envoyer sur place.
Ils peuvent faire intervenir le SAMU (Service d'Aide Médicale Urgence) auquel le public peut faire appel directement dans certains départements.
"Secourir" c'est aider quelqu'un à se tirer d'un danger pressant".
Mais qu'est-ce qu'un danger ? C'est ce qui menace ou compromet l'existence d'une personne.
La vie ou la mort, une guérison rapide ou une longue hospitalisation, une indisponibilité temporaire ou une infirmité définitive dépendront souvent de la façon dont seront donnés les premiers soins. Quel que soit le cas, un secours intelligent diminuera la souffrance et facilitera l'intervention médicale.
Etre Secouriste, c'est donc :
1° Savoir Prendre Conscience du Danger pour :
- l'éviter ou en amenuiser l'apparition en fréquence ou en amplitude (prévention avant l'accident) ;
- en limiter les dégâts (action au moment de l'accident) ;
- pouvoir intervenir efficacement après l'accident par une connaissance rigoureuse des techniques permettant
la préservation et le maintien de la vie (action après l'accident).
2° Préserver les éléments de défense face à ce danger :
- Avant l'accident, grâce à une initiation éventuellement acquise (gestes élémentaires de survie) et une culture
générale complétée par une formation secouriste.
- Au moment de l'accident et en évitant le sur-accident, en provoquant, en urgence et priorité, l'intervention
des secours organisés et chaque fois que possible médicales.
- Après l'accident, par la pratique de la technique secouriste parfaitement maîtrisée, ce qui implique un apprentissage rigoureux et un recyclage régulier des connaissances théoriques et pratiques.
3° Développer un état d'esprit caractérisé par :
- Un certain nombre de qualités : sens de la solidarité :
. Comportement modeste, au regard des connaissances acquises, confiance en soi limitée aux gestes appris ;
sens de l'autorité et de la discipline permettant de s'imposer face à l'entourage ;
- Une prise de conscience des risques éventuels susceptibles de provoquer ou d'aggraver un accident (circu-
lation routière ou ferroviaire, conducteurs électriques sous tensions, produits toxiques ou inflammables,
comportement de l'entourage, etc...), conditions météorologiques défavorables (neige, pluie).
En résumé.
Le secourisme c'est :
- un état d'esprit de prévention ;
et
une pratique opérationnelle ;
. parfaitement maîtrisée ;
. sans cesse perfectionnée.
Initiation aux gestes élémentaires de survie :
L'ABC de la survie :
A - Disposer une victime en l'allongeant sur le côté ;
B - Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissane de la technique préalable de la libération
des voies aériennes.
C - Comprimer à main nue ou à l'aide d'un pansement l'endroit qui saigne permet de limiter les
conséquence d'une hémorragie.
Quand un accident vient de se produire :
- sur la route ;
- à la maison ;
- en vacance.
Il faut :
- Protéger ;
- Alerter ;
- Secourir.
Pour vous en souvenir :
P. A. S.
1° Protéger :
- C'est assurer la sauvergarde des victimes et des témoins d'un accident ou de tout évenement fortuit
(incendie, etc...).
Pourquoi ?
- Pour supprimer ;
- les risques pouvant les aggraver un accident (sur-accident) ;
- les dangers persistants liés à :
. son environnement ;
. sa cause matérielle ou humaine ;
. ses témoins.
Qui doit-on Protéger ?
- soi-même (et les siens) ;
- les victimes ;
- les autres témoins ;
- les badauds.
- les occupants.
Il s'agit de protéger en prenant des initiatives suivant un ordre d'urgence à définir en fonction de chaque cas.
2° Alerter.
Alerter ou faire alerter,
C'est provoquer l'arrivée rapide des secours adaptés sur les lieux de l'accident.
L'Alerte est un acte capital.
D'elle dépend, la rapidité des secours. Quelle est donc la façon correcte d'alerter ?
Alerter
Qui ?
Comment ?
De
Quoi ?
- la gendarmerie à la campagne ;
- la police en ville ;
- les sapeurs-pompiers : lorsqu'il s'agit d'incendie.
Mais de toute façon, si l'alerte est donnée convenablement, les uns et les autres se repercutent l'appel en fonction de la nature et de l'importance des secours à envoyer sur place.
Ils peuvent faire intervenir le SAMU (Service d'Aide Médicale Urgence) auquel le public peut faire appel directement dans certains départements.
lundi 25 avril 2016
dimanche 24 avril 2016
mardi 19 avril 2016
Colonnes Humides.
Les colonnes humides sont des canalisations fixes, rigides, de 100 mm de diamètre nominal, obligatoirement installées dans les immeubles de grande hauteur de plus de 50 mètres et maintenues en charge en permanence au moyen de réservoirs d'eau, avec pompes, sur presseurs ou autres dispositifs, permettant d'alimenter les lances des services de lutte contre l'incendie.
2. Composition.
Une installation de colonnes humides comporte :
- une colonne de 100 mm par escalier ;
- un ensemble de vannes de sectionnement permettant d'isoler éventuellement une colonne sans perturber
les autres ;
- des prises de refoulement à chaque niveau de bâtiment ;
- un manomètre de contrôle de pression en partie haute de chaque colonne ;
- éventuellement des robinets d'incendie armés.
3. Emplacements.
Des colonnes :
- soit, des préférences, dans les volumes d'accès aux escaliers ;
- soit dans les escaliers mêmes ;
- soit dans des gaines, à parois coupe-feu 2 heures, situées à proximité des colonnes d'accès ;
Elles doivent être à l'abri du gel.
Des prises de refoulement.
- dans les sas, à une distance du sol, comprise entre 0,80 et 1,50 m.
Lorsque les prises ne sont pas apparentes, leur accès est signalé par l'indication "prise d'incendie".
4. Alimentation.
Le dispositif d'alimentation doit :
- fournir un débit de 1000 l/mm par colonne, deux colonnes fonctionnant simultanément, le cas
échéant ;
- assurer, à chaque niveau de desserte, une pression statique, à débit nul, comprise entre 4,5 et 8 bars ;
- comporter une ou plusieurs sources de courant électrique autonomes de manière à pallier toute
défaillance de celles utilisées en service normale de l'établissement.
- comporter une réserve d'au moins 120 m3 d'eau destinée exclusivement à la lutte contre l'incendie (ce volume peut être réduit à 60 m3 s'il s'agit d'un immeuble de grande hauteur de moins de 100 mètres de
haut et de moins de 750 m2 de superficie par compartiment). Cette réserve, installée à n'importe quel
niveau, doit être répartie en plusieurs réservoirs, de sorte que lorsque l'un d'eux est vidé pour nettoyage
ou réparation, il reste encore au moins 120 m3 d'eau disponible dans l'ensemble des autres.
Exemple : pour une réserve de 120 m3, il faut minimum :
. 3 réservoirs de 60 m3 ;
. 4 réservoirs de 40 m3, ...,
Lorsque les réserves d'eau en sous-sol, la canalisation d'alimentation des colonnes humides est munie, au niveau des voies accessibles aux engins d'incendie, d'un orifice d'alimentation de 100, ou de 2 fois 65, avec
clapet anti retour et pancarte signalisatrice indestructible.
Le dispositif permet, en cas d'indisponibilité de la réserve d'eau ou de défaillance des surpresseurs, d'utiliser les colonnes humides comme colonnes sèches.
Si la réserve ne se compose que de 60 m3 d'eau, elle doit pouvoir être réalimentée par une colonne sèche de 100 mm, sans aucun piquage, dont le demi-raccord d'alimentation est signalé par l'indication "réalimentation de la réserve d'incendie".
5. Entretien et essais.
Incombent aux responsables des immeubles.
vendredi 8 avril 2016
samedi 2 avril 2016
La protection de la personne humaine dans L'Afrique traditionnelle
Les droits de l'individu et ceux du groupe auquel il appartient sont garantis non seulement en temps de paix, mais en temps de conflit armé.
Théorie et pratique africaines des droits de l'homme
De nombreux écrits attestent qu'à la différence de certaines sociétés où l'homme est considéré comme un loup pour l'homme, la société africaine est essentiellement faite d'harmonie entre ses membres. Un proverbe Wolof ne dit-il pas "Nit nit garabam (l'homme est un remède pour l'homme). D'où tout le sens donné au respect de la personne humaine.
Et malgré sa subordination au groupe, qui n'est cependant pas aliénante, l'homme traditionnel africain jouit des droits comme la liberté d 'expression, le droit à la vie, la liberté religieuse, la liberté d'association, la liberté d'aller et de venir, le droit à l'initiation, le droit au travail".
Ceux-ci sont mis en œuvre par tout un arsenal de mécanismes aussi bien politique, économique, social que judiciaire. Mais surtout pendant la guerre que les préceptes et manifestations humanitaires prennent toute leur signification dans l'Afrique traditionnelle.
jeudi 31 mars 2016
lundi 14 mars 2016
dimanche 13 mars 2016
Les appareils respiratoires isolant
Il existe un grand nombre de types d'appareils respiratoires isolants ; il y a donc lieux, dans chaque cas, de se reporter à la notice technique du constructeur.
Cependant, la composition des appareils et les principes de fonctionnement demeurent très sensiblement les mêmes d'un appareil à un autre.
1° Description.
L'appareil respiratoire isolant se compose des éléments suivants :
- une ou deux bouteilles (batterie mono ou bi-bouteilles), en alliage léger, dont la capacité varie de 2 à 6
litres, chargées en air à une pression généralement limitée à 200 bars, ce qui donne par appareil une
contenance de 400 à 1 200 litres d'air disponible pour le porteur.
- un système de détente de l'air, à deux étages, avec :
. un détendeur haute pression ;
. un étage basse pression ou soupape d'admission fixe ou incorporée au masque et, éventuellement, munie
d'un bouton poussoir permettant d'obtenir à volonté un débit continu ; cette soupape assure une légère
surpression dans le masque ;
. un indicateur de pression ;
. un sifflet de fin de charge (pas sur tous les types d'appareils) ;
- un masque ou un demi-masque avec une paire de lunettes étanches ;
- un tuyau souple, reliant le masque au dispositif de détente haute pression ;
- un bâti ou dossard de transport, généralement dorsal, avec bretelles et ceinture ventrale, à boucle à
fermeture et ouverture instantanées ou, pour les petits appareils, mono-bouteilles, un étui de transport.
L'équipement est généralement complété par une corne ou trompette à noire.
Certains appareils sont munis d'une deuxième prise de distribution d'air, permettant de brancher un deuxième masque, destiné, par exemple, à alimenter une victime en cours de dégagement par un sauveteur.
Enfin, il existe même désormais des dispositifs de liaison phonique, avec ou sans fil, incorporés au masque,
permettant le contact direct avec le porteur.
2° Fonctionnement :
Le principe de fonctionnement des appareils respiratoires isolants à circuit ouvert est le suivant :
Le porteur inspire dans le détendeur, par l'intermédiaire du masque et du tuyau souple, dans des conditions approchant celles qu'il rencontre normalement à l'air libre et rejette l'intégralité de son expiration à l'extérieur.
Le robinet de la batterie ouvert, l'air comprimé passe des bouteilles au système de détente, au manomètre de contrôle et à l'avertisseur sonore ; dans certains appareils, ce dernier doit faire entendre un bref sifflement, indiquant qu'il est armé et fonctionne normalement.
Le dispositif de détente procure au porteur l'air respirable à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique ambiante, afin de donner plus d'aisance à sa respiration et de compenser la perte de charge provoquée par le tuyau du masque. Le porteur, ayant le visage isolé de l'atmosphère.
En général, cinq minutes environ avant que la provision d'air soit épuisée, le sifflet prévient le porteur qu'il doit revenir à l'air libre.
3° Manœuvre :
Personnel nécessaire :
- un porteur (gradé ou spécialiste désigné) qui met l'appareil et fait la reconnaissance ;
- un servant (gradé ou sapeur) qui aide le porteur à s'équiper et assure de liaison avec l'extérieur.
a) Mise en place de l'appareil :
Commandement du chef de détachement :
"Caporal A... porteur, sapeur Y... servant, mettez l'appareil respiratoire !".
Rôle du porteur :
- Déroule une commande et en fixe le porte-mousqueton à l'anneau de son ceinturon d'incendie.
- Prend l'appareil, le met sur son dos comme un havresac et boucle les bretelles et la ceinture.
- Saisit le masque et passe le tuyau souple de son bras gauche.
- Prend de chaque côté du masque les élastiques avec la main correspondante (troisième doigt recourbé
en crochet, pouce sous l'élastique arrière).
- Engage le menton relevé dans la partie inférieure du masque et tire les élastiques en arrière jusqu'à leur
mise en place convenable.
- Assure la parfaite adhérence de tout le pourtour du masque sur le visage et le menton en moulant les
bords avec les doigts ; vérifie au toucher qu'en aucun point le rebord n'est retourné.
- Vérifie l’étanchéité du masque et du tuyau souple en faisant une inspiration (le masque est étanche
s'il colle au visage et si le porteur manque d'air pour une deuxième inspiration.
- Replace son casque et ajuste la jugulaire.
Servant :
- Aide le porteur à s'équiper.
- Replace son casque et ajuste la jugulaire.
- Ouvre à fond le robinet de la batterie et constate la pression au manomètre.
- (A l'ouverture, un sifflement très bref doit se faire entendre.).
Observations :
Se servir toujours des deux mains pour mettre le masque.
Le port de la barbe nuit à l’étanchéité du masque.
Lorsque l'appareil fonctionne, il doit se produire un bruit caractéristique provoqué par l'écoulement régulier de l'air dans le masque.
b) Reconnaissance :
Rôle du Porteur :
- Tient d'une main le projecteur portatif et de l'autre la commande.
- Pénètre dans le local à explorer ;
- Quand il a trouvé le foyer, détache la commande, la fixe à proximité.
et donne un coup de corne ;
- Avant de revenir sur ses pas, donne deux coups de corne.
- S'il retourne dans le local avec une lance, donne un coup de corne
pour faire alimenter.
Rôle du Servant :
Se tient à l'entrée et fait filer la commande légèrement tendue. Si plusieurs commandes sont nécessaires, les raccorde successivement.
- Au premier coup de corne, tend la commande et l'amarre.
- Déroule les tuyaux nécessaires puis les fait filer.
- Ouvre à la division.
Remarques :
Si le porteur respire mal, est incommodé par les gaz toxiques ou a besoin d'être secouru, il donne des coups de corne précipités. Le servant rend compte au chef de détachement qui prend aussitôt les mesures nécessaires.
Si le sifflet se fait entendre avant la fin de l'opération, le porteur revient immédiatement à l'entrée du local et sa batterie est changée.
Chaque fois que le porteur revient à l'air libre, il retire le masque et fait fermer le robinet de la batterie.
Lorsque le porteur constate que son cheminement est rendu difficile par le poids des commandes et que sa mission peut être compromise, il détache le mousqueton de la ceinture, amarre la commande, revient à l'air libre et demande qu'un deuxième porteur l'accompagne.
Les explorations à longue distance ou de longue durée sont faites au moins par deux porteurs qui constituent une équipe.
Le deuxième porteur se tiendra mi-distance et écoutera les signaux pour intervenir au besoin. Les porteurs sont relevés par moitié, afin que l'un des deux soit toujours familiarisé avec les opérations à poursuivre et avec les consignes.
Le porteur relevé rend compte au chef de détachement de la marche des opérations. Le porteur de relève reçoit éventuellement les consignes confirmant ou modifiant celles déjà données.
En aucun cas, les deux porteurs d'une même équipe ne doivent être relevés en même temps, ce qui entraînerait la nécessité d'une nouvelle reconnaissance.
Pendant toute la durée des opérations d'extinction ou de sauvetage, éviter d'encombrer de personnel ou de matériel les abords locaux à explorer.
Observations :
Quelles aient été utilisées ou non, les batteries sont envoyées à la recharge dès que la pression est descendue au dessous de 110 bars.cm2. Toutefois, au cours de l'instruction, elles peuvent être utilisée jusqu'au coup de sifflet de l'appareil.
Après chaque ouverture et chaque fermeture du robinet, on doit entendre un court sifflement de l'avertisseur automatique.
Entretien :
- Masque : doit être tenu autant que possible à l'abri de la chaleur et de la lumière.
Après chaque emploi ou entre deux utilisations par porteurs différents, le désinfecter au moyen d'un tampon
imbibé d'alcool ou d'une solution de Dakin.
- Batterie : n'a besoin d'aucun entretien. Elle doit être tenue éloignée de toute source de chaleur anormale.
Les bouteilles portent, à leur partie inférieure, la marque des constructeurs, la date de fabrication, le volume intérieur, la pression d'utilisation théorique, la pression d'épreuve et, à la partie supérieure, le timbre du service des mines et les dates des épreuves effectuées après la mise en service.
- L'appareil lui-même doit être vérifié au moins chaque mois et après chaque utilisation.
Pour la description, le fonctionnement, le mode d'emploi, et l'entretien des autres modèles d'appareils, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.
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