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lundi 16 février 2015

Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité. Ce qui inquiète les chercheurs." c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 257 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

dimanche 1 février 2015

Feu de voiture


 1) -  Causes :



-     Retour de flamme au carburateur.
-     Mauvais état des canalisations électriques, court-circuit.
-     Imprudence du conducteur ou des passagers ; cigarette allumée ou moteur tournant pendant   le plein d'essence.
-    Échauffement de pièces métalliques  (fumée),  des pneumatiques, feu au chargement.


2)Premières dispositions à prendre par le conducteur ou les témoins


- En cas de retour de flamme au carburateur, le feu, s'éteint généralement seul. Si le réservoir  d'essence est en charge, fermer l'arrivée d'essence, débrayer et accélérer à fond.

- En cas d'incident électrique, couper le courant et écarter les fils ou débrancher la batterie.

- En cas d'échauffement de pièces métalliques, arrêter le moteur ; rechercher l'origine de la fumée dégagée : défaut de graissage, d'huile, etc.


3) -   Moyens à employer pour attaquer le feu


- Des extincteurs, des siphons d'eau de Seltz, des chiffons, une couverture, du sable, de la terre meuble, de l'eau même, projetée avec un récipient quelconque, et s'il le faut, une lance.

-  S'efforcer d'empêcher que le feu n'atteigne le réservoir d'essence.

-  Éloignez la voiture des véhicules voisins, des locaux contenant des matières combustibles.

-  Si la voiture incendiée est arrêtée dans une côte, aucun autre véhicule ne doit stationner dans le sens de la pente descendante, de l'essence enflammée pouvant s'écouler par suite d'une crevaison du réservoir.


Lorsque le sinistre se produit au garage, près d'autres voitures ou de matériaux combustibles, déplacer et éloigner la voiture sinistrée dans la mesure du possible, sinon déplacer les voitures voisines qui pourraient être atteintes par le feu.

mardi 27 janvier 2015

Le déplacement du matériel de secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.


L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.


Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.


Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.


On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.


Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

samedi 24 janvier 2015

Feu de voiture



 1) -  Causes


-     Retour de flamme au carburateur.
-     Mauvais état des canalisations électriques, court-circuit.
-     Imprudence du conducteur ou des passagers ; cigarette allumée ou moteur tournant pendant   le plein d'essence.
-    Échauffement de pièces métalliques  (fumée),  des pneumatiques, feu au chargement.



2)Premières dispositions à prendre par le conducteur ou les témoins


- En cas de retour de flamme au carburateur, le feu, s'éteint généralement seul. Si le réservoir  d'essence est en charge, fermer l'arrivée d'essence, débrayer et accélérer à fond.

- En cas d'incident électrique, couper le courant et écarter les fils ou débrancher la batterie.

- En cas d'échauffement de pièces métalliques, arrêter le moteur ; rechercher l'origine de la fumée dégagée : défaut de graissage, d'huile, etc.



3) -   Moyens à employer pour attaquer le feu



- Des extincteurs, des siphons d'eau de Seltz, des chiffons, une couverture, du sable, de la terre meuble, de l'eau même, projetée avec un récipient quelconque, et s'il le faut, une lance.

-  S'efforcer d'empêcher que le feu n'atteigne le réservoir d'essence. Éloignez la voiture des véhicules voisins, des locaux contenant des matières combustibles

-  Si la voiture incendiée est arrêtée dans une côte, aucun autre véhicule ne doit stationner dans le sens de la pente descendante, de l'essence enflammée pouvant s'écouler par suite d'une crevaison du réservoir.

Lorsque le sinistre se produit au garage, près d'autres voitures ou de matériaux combustibles, déplacer et éloigner la voiture sinistrée dans la mesure du possible, sinon déplacer les voitures voisines qui pourraient être atteintes par le feu.

samedi 10 janvier 2015

Différentes formes de stress

Trois différentes réactions de stress menacent particulièrement le délégué sur le terrain. Ce sont, par ordre d'importance croissante :

- le stress de base ;
- le stress cumulatif ;
- le stress traumatique.


Le stress de base


          Dans les situations d'urgence liées à un conflit ou à une catastrophe, les stress cumulatif et traumatique s'installent souvent sur un fonds de tension et de surcharge émotionnelles, commun à  chaque collaborateur en mission.


          C'est le stress de base, qui entraîne des contrariétés et des frustrations diverses. Son intensité, variable, dépend de la fragilité de la personne et de sa vulnérabilité du moment.


          Loin de votre famille, de vos amis, dans un pays qui diffère du vôtre par la religion, la culture, la langue, le climat et les habitudes alimentaires, la vie en délégation peut être dure, surtout si la situation se prolonge, sans le réconfort d'une vie affective et relationnelle équilibrante. Les préoccupations au sujet de votre famille peuvent aussi être source de tension et de souci.


Le stress cumulatif


          En situation de guerre, de multiples agressions quotidiennes contre la personne s'ajoutent les unes aux autres. Cela concerne aussi bien les conditions de vie matérielles, comme le manque de confort, le froid ou la chaleur extrême, la monotonie des menus, que l'environnement politique (instabilité, rumeurs alarmistes, proximité des combats).



          L'impossibilité de se reposer ou de se détendre lors des rares moments de loisirs est aussi un facteur à prendre en compte.Tous ces éléments peuvent constituer un stress. Non reconnu, ce stress cumulatif conduit à l'épuisement professionnel, ou burn-out.


Le stress traumatique


          Dans les zones de conflit, les risques d'être soumis à un traumatisme psychique sont élevés.


          Un traumatisme psychique (ou psychose-traumatisme) est constitué par un événement violent et imprévu, qui agresse ou menace brutalement l'intégrité physique et psychique de la personne ou de l'un de ces proches immédiats.


Exemple de Traumatisme qui peuvent être vécus sur le Terrain ?


. bombardements de bâtiments, routes minées.
. véhicules ou convois pris pour cibles ;
. attaques à main armée et viols ;
. intimidations et menaces directes ou indirectes ;
. obligation d'assister, en spectateur impuissant à la violence et au meurtre, à des massacres sur une large
  échelle, à des épidémies ou des famines ;
. recueil de récits de mauvais traitements et de torture;


          Tous ces événements qui évoquent la mort peuvent survenir de façon isolée ou être associés entre-eux.


Nb : En zone de conflit, l'accident de trafic, avec ou sans blessure physique, représente une cause importante, quoique méconnue, de traumatisme psychique.


          Les trois réactions de stress dépassé constituent les trois étages de l'édifice du stress :


. le premier niveau, ou stress de base, est lié à votre choix professionnel. Il vous concerne au premier chef.

. les deux autres niveaux concernent le C.I.C.R. En effet, s'ils ne sont pas reconnus, ils peuvent affectés votre santé et vos performances opérationnelles.


          La prise en charge du stress traumatique nécessite une action conjointe de tous les partenaires. Chacun joue un rôle.




Avant le départ :


. vous apprendrez à reconnaître les diverses formes de stress que vous pourriez subir durant votre mission et vous serez informé (e) des "premiers soins" à appliquer dans ces circonstances particulières.


Sur le terrain :


. vous saurez ce qu'il faut faire pour répondre à votre stress ou à celui d'un (e) collègue comme vous savez,
  en principe arrêter une hémorragie ou immobiliser une fracture.
. le responsable ou le chef de délégation saura, dans un esprit de bonne gestion de son personnel, identifier vos réactions de stress pour vous proposer une prise en charge ou, le cas échéant, un rapatriement médical.


Au Retour



. le spécialiste au siège  (médecin ou  infirmière)  vous offre un soutien avec l'aide, parfois, d'un (ou d'une
  collègue ou d'un thérapeute en ville.

. votre famille devrait pouvoir comprendre les émotions violentes que vous avez subies pour mieux vous
  entourez.

. le service du personnel pourra vous proposer un temps de repos supplémentaire et, par la suite, une nouvelle mission à moindres risques. Si le C.I.C.R n'a pas les moyens d'empêcher les traumatismes psychiques de survenir sur le terrain, il met tout œuvre pour réduire leur nombre et pour en atténuer les effets nocifs.

vendredi 2 janvier 2015

Le Comité international de la croix rouge (C.I.C.R)

Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.


    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.


     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.




vendredi 26 décembre 2014

Le rassemblement des sapeurs-pompiers



Les sapeurs-pompiers se dirigent rapidement mais sans précipitation vers le local où se trouve remisé le matériel. Si ce local est éloigné du lieu qui a reçu l'avis du sinistre, il importe d'y installer un poste téléphonique, qui pourra fournir, avant le départ des secours, les derniers renseignements.

Dans les corps casernés, le rassemblement ne présente pas de difficultés , la première voiture quitte normalement la remise en environ, une minute toutes les dispositions sont prises dans l'organisation, dans les aménagements, pour assurer un prompt départ des secours, personnel en permanence au poste de garde à la remise, au bureau téléphonique, tenue de feu préparée, mais de descente.

Lorsque le personnel est bénévole ou dispersé, il appartient au chef de corps de former le premier départ avec les sapeurs arrivés les premiers.

Il serait souhaitable que le délai entre l'alerte et le départ des secours ne dépasse jamais 5 minutes. Les sapeurs-pompiers communaux alertés doivent mettre un point d'honneur pour rejoindre la remise dans les délais les plus courts, au pas de course, à bicyclette, à motocyclette ou en voiture. D'aucuns propagent l'alerte et prennent en automobile leurs camarades au passage.

Quelques remarques s'imposent à ce sujet :

Hors le cas particulier d'un sapeur alerté le premier pour un sinistre survenu à proximité de son domicile, le personnel ne doit pas se rendre individuellement sur les lieux. Ce procédé nuit à la discipline, à la cohésion des équipes, rend difficile le contrôle des présences et le cas est rarement prévu dans les contrats d'assurances ; Le ramassage en cours de route ne se justifie que dans le cas où le local est situé hors de
l'agglomération. Dans ces conditions exceptionnelles, les hommes peuvent garder leur tenue de feu à domicile, ce qui présente de sérieux inconvénients (départ dans la journée du lieu de travail sans tenue de feu, utilisation indue du veston de peau et des bottes).

En principe, la tenue de feu, doit être disposée dans un vestiaire, installé à l'intérieur du poste, dans un endroit non humide.

lundi 22 décembre 2014

luxations et entorses


Dans les deux cas, il y a lésion des ligaments d'une articulation :


- s'il y a déplacement d'une extrémité osseuse (si l'os est sorti de son logement articulaire normal) : c'est une
   luxation ;

- s'il n'y a pas de déplacement d'une extrémité osseuse, si les ligaments de l'articulation intéressée sont déchirés ou froissés (ce qui se produit évidement toujours aussi dans les luxations) : c'est une entorse.

Dans les deux cas aussi, la lésion traumatique s'accompagne des vives douleurs, d'un gonflement local et d'ecchymoses.Une impotence fonctionnelle pratiquement absolue du membre correspondant marque la luxation, alors quelle est relative, discrète ou prononcée en cas d'entorse.

L'entorse peut être simple ou compliquée, avec tous les degrés possibles de gravité allant de la simple distension (foulure) à la rupture ligamentaire avec ou sans arrachement osseux. La foulure est une simple distension des ligaments d'une articulation ;

            Enfin, rappelons que luxations et entorses existent :

          - isolées ;
          - associées à une fracture.

Chez certaines personnes, il existe des "luxations récidivantes" (épaules en particulier) qui surviennent de plus en plus fréquemment et facilement, et que l'on peut traiter par un traitement chirurgical orthopédique.
Il existe aussi des luxations "congénitales" (de la hanche en particulier) plus ou moins prononcées, qu'il faut déceler le plus tôt possible après la naissance pour un traitement efficace ;


Conduite à tenir

          1) - Le danger de la luxation est la compression d'un nerf (apparition de troubles sensitifs) ou d'un vaisseau (arrêt de la circulation).

       Il faut donc agir vite. Sans jamais chercher à remettre en place, immobilisez la luxation comme une fracture, dans la position où on la trouve par un bandage assurant contention et soutien souple pour éviter les mouvements douloureux. On peut aussi essayer de calmer la douleur, en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital, par l'application de compresses d'eau froide ou d'une vessie de glace.
       
         2)  - Pour une entorse, un bandage de contention moyennement serré sera de même exécuté.
          Notez que dans le cas d'une entorse simple, des bains chauds salés, avec un bandage léger de l'articulation permettant une immobilisation partielle, donnent le plus souvent d'excellents résultats.
Mais dans le cas d'une entorse compliquée, le recours au médecin est obligatoire. Et un repos total du membre s'imposera.

          3) - Deux cas particuliers sont à connaître :

- la luxation de l'épaule : c'est une urgence, car peut se jouer le devenir fonctionnel du membre supérieur par compression vasculo-nerveuse. Il faut après pose d'une écharpe oblique et rembourrage de l'aisselle surveiller la victime par la prise du pouls radial du membre correspondant en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital.
- la luxation de la colonne cervicale, avec ses risques nerveux catastrophiques, et même souvent son pronostic vital défavorable, est de la seule compétence médicale.


mercredi 5 novembre 2014

Le déplacement du matériel de secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

dimanche 2 novembre 2014

Rôle Permanent Du Secouriste Dans La Prévention Des Accidents


De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retiré de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.


Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".


La  formation  qu'il  a  reçu  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :


- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;


Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.


Il pourra le faire :


- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.


La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

samedi 18 octobre 2014

Prévention des accidents de la route




Causes des accidents de la circulation. Neuf sur dix, un accident de la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses passagers ou à un autre usager de la route. Dans une forte majorité des cas, la cause immédiate d'un
accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du conducteur :
 
 
- ignorance des règles de conduite ; - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ; - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ; La vitesse excessive, suivie de très près de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier, etc...
 
 
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier : - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ; - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ; - mais aussi : Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple). B - Mesures préventives Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route.
 
 
Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention. 1° Avant de prendre le volant Pensez toujours : a) A vous-même Le cryptique de la bonne conduite c'est : - une intégrité physique aussi bonne que possible ; - des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ; - l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier). Donc : . la veille d'un long voyage, dormez bien ; . ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
 
 
En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence. Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament. . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique. A vos passagers : b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité). - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ; - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des humains par un filet. c) A votre véhicule : - Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ; - Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ; - N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique : - Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ; - Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque). 2° Avant de démarrer : L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges. Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ; - Réglez la si elle n'est pas enrouleur.
 
 
Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection : - le risque de blessure est cinq fois plus grand ; - le risque d'être tué est dix fois plus grand. Donc : Mieux vaut être maintenu qu'éjecté. La ceinture empêche l'éjection. Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route.

Sur la Route Respect du Code de la route, allure en tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités : - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin. - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler; - Gardez vos distances : . 50 km/h, il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter : 80 km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques : . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-balle. Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
 
Évitez alors dépasser 80 km/h
 
 
- chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le souvent. La chaleur en atmosphère confinée est assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres. - Ne descendez jamais sans précaution du coté de la circulation ; - Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue : . visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ; . nerveuse (envie de dormir) ; . musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ; - Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez vos feux de croisement, c'est obligatoire. - Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater. . ne partez jamais à jeun ; . pas de repas copieux, propices à l'assoupissement, Attention aux boissons alcoolisées ; - ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ; . usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.

dimanche 28 septembre 2014

Intégration de la sécurité dans les différentes phases de la construction


I - Phase de la Conception


A - Directives Générales


           A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :


           - création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
            - changement de siège social devenu trop exigu - nécessité de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...


           Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.


B - Programmes :


          Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :


         - choix du terrain (éventuellement) ;
         - contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
         - équipements spéciaux nécessaires ;
         - surface des locaux ;
         - budget disponible.


C - Études Préliminaires :  Parti Général



          Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil...  - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :


      - conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
         - direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.


       Ces études préliminaires comportent :


     - recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
         - établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
         - évaluation approximative globale.
             Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.


            D - Avant-Projet


            Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le  maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :


        - plan de masse ;
             - plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
             - devis descriptif sommaire ;
             - estimation globale des travaux.




 
NOTA.-  Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier le permis de construire.


              E.-  Projet


               L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.


               Celui-ci comprendra :


           - plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
           - devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
           - estimation ventilée par corps d'État.

II - Intégration de la sécurité dans la conception


         Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.


       Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.


I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme.


       Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :


   - définition des dangers et risques  :
       

             . nature de ceux-ci ;
             . isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
             . nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;

      - protection des personnes.

           . temps et principes généraux d'évacuation ;
             . types d'activités à protéger ; 
             . grandes lignes des règlements à appliquer ;

       - protection des biens.

 
       . définition des points névralgiques ;
             . compartimentage ;
             . séparation et multiplication des chaines ;
             . activités aggravantes.


2.  Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.


        Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :

          - vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du programme ;
            - préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.

           - dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) :

             . structure, couverture ;
               .  cloisonnement ;
               .  chauffage, ventilation ;
               .  électricité ;
               .  seconde œuvre.


3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet.


          Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.


Conclusion


        L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).

          C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance.Il en  coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.  


jeudi 28 août 2014

un accident et les gestes qui sauvent

Interventions Des Sapeurs-Pompiers Pour Ouverture De Portes

1.  Généralités.

Il arrive de plus en plus fréquemment que les sapeurs-pompiers soient demandés pour procéder à l'ouverture d'une porte :

- par suite de perte de clés ;
- après fermeture intempestives, clés restées à l'intérieur ;
- l'occupant d'un local (personne âgée par exemple) ne donnant pas signe de vie ;
- une odeur suspecte se dégageant d'un appartement en l'absence de son occupant habituels.

A moins qu'il y ait doute (deux derniers cas) ou en cas d'impossibilité absolue de l'obtenir (milieu de la nuit, jour férié...), le demandeur doit être invité à rechercher le concours d'un serrurier (au besoin lui donner des adresses, répertoriées à priori au C.S).

En tous cas, sauf motif valable, les sapeurs-pompiers ne doivent intervenir que si  l'opération ne leur fait pas courir de risque. Il faut, en outre, informer l'intéressé des dégâts possibles et obtenir son accord formel.

Toute intervention doit alors être effectuée en présence d'au moins un témoin, dont l'identité est relevée : voisin, concierge, police de préférence.

Dans les deux derniers cas mentionnés ci-dessus, demander toujours le concours de cette dernière.

Si, après ouverture de la porte, un sinistre particulier est découvert : asphyxié, fuite d'eau ou de gaz, début d'incendie..., prendre les premières mesures possibles et demander les secours complémentaires nécessaires.

2.  Conduite de l'opération.

Toutes les fois que c'est possible, afin de limiter les dégâts, essayer de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, en brisant un carreau, utiliser pour cela l'échelle de longueur voulue, à l'exclusion de l'échelle à crochet, mais ne jamais employer de cordage ; toutefois, s'il y a présomption de personne en danger, il peut être admis d'utiliser l'échelle à crochets, sous réserve que l'opérateur soit amarré par un cordage, assuré en retrait par un deuxième sapeur. Il est préférable, dans ce cas, d'opérer en partant de l'étage immédiatement supérieur au niveau à atteindre.

Se souvenir que, bien souvent, les fenêtres de W.C., salles d'eau, cuisines, sont mal ou pas fermées et constituent un moyen d'accès tout indiqué.

En cassant un carreau éviter de se blesser aux mains ou au visage (attention aux éclats de verre dans les yeux).

Pour cela :

- mettre des gants et utiliser la petite pince ;
- tourner la tête et la baisser, de façon que la visière du casque protège le visage ;
- en frappant par petits coups, essayer de ne briser qu'une partie du carreau à proximité de la poignée de la
  fenêtre.

3.   Pénétration par la porte.

S'il n'est pas possible de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, on peut, pour accéder par la porte :

- récupérer la clé située à l'intérieur ;
- forcer la porte ;
- enfoncer un panneau.


3.1.   Récupération d'une clé restée  à l'intérieur sur la porte.

- S'il y a, au bas de la porte, un jour suffisant, y glisser une grande feuille de papier (un journal par exemple),
  à la verticale de la serrure ;
- chasser la clé de la serrure au moyen d'un fil de fer, d'un tournevis (il peut être nécessaire de faire tourner
  légèrement la clé si elle n'est pas exactement dans l'axe du trou de serrure ; le tournevis est alors très
  indiqué car il permet d'obtenir la rotation voulue en faisant appui sur l'extrémité de la tige de la clé) ;
- retirer la feuille de papier (le journal) sur laquelle se trouve la clé.

3.2.   Forcement d'une porte.

Cette méthode cause des dégâts relativement limités : arrachement de l'huisserie, au niveau de la serrure.


On peut procéder de deux manières différentes :

a) Avec une pince (petite ou grande), écarter la porte de l'huissier, en commençant par les extrémités haute et basse et placer une cale en bois un bouchon, pour maintenir l'écartement ; poursuivre l'opération, alternativement, en se rapprochant de la serrure.


La tension ainsi produite finit par provoquer l'arrachement de la gâche.

b) Si la porte est munie d'un verrou de sûreté : procéder d'abord au forcement de la serrure centrale ; pour
cela, introduire l'extrémité de la pince entre l'huisserie et la porte, alternativement juste au-dessus puis juste au-dessous de la serrure, et exercer par-à-coups une forte pression sur l'autre extrémité de la pince ; dès que la serrure centrale a cédé, opérer de même au niveau.

3.3 .   Enfoncement d'un panneau.

a)  Méthode du "coup de boîte".

Elle permet de faire sauter le panneau du bas.

En se plaçant face à la porte, frapper violemment le panneau avec le pied orienté de façon que la semelle de la botte l'atteigne de toute sa surface.

Cette méthode est plus efficace si elle est pratiquée à deux sapeurs, en tenant par la taille.

Elle ne doit pas être employée si on suppose qu'une personne est tombée derrière la porte (selon des renseignements obtenus de voisins, d'après des râles, une respiration haletante, ou l'observation qu'on a pu faire par une fenêtre).

b)  Dans ce dernier cas, faire sauter le panneau supérieur de la porte, en essayant de ne pas le faire tomber sur la victime, atteindre alors la poignée de la porte ou la clé. Si l'ouverture n'est pas possible ainsi, un sapeur se glissera par le passage crée, en partie haute, par l'enlèvement du pansement.

c)  Certaines portes sont pourvues d'un panneau central de petite largeur situé à hauteur de la serrure.

Pour limiter les dégâts, faire sauter de préférence cet élément.

Cette méthode n'est évidemment valable que si la porte peut être ouverte de l'intérieur.

4.   Cas particuliers.

4.1.  Portes coulissantes pleines.

Elles sont de modèles divers. Il faut adapter la méthode d'ouverture ou de forcement à la situation.

Différentes méthodes possibles :

- écartement du mur, le long de laquelle, coulisse le battant, au moyen de grandes pinces ; le battant peut
   alors se trouver dégagé de la glissière et on le fait tomber en le poussant, ou du rail-guide et on peut
   l'écarter par balancement.

4.2.   Portes coulissantes en treillis métallique.

Opérer sur la serrure au moyen de la petite ou de la grande pince. Éventuellement, pratiquer une ouverture en sectionnant des éléments du treillis au moyen d'outils de découpage : scies diverses, chalumeau.

Sinon, il faut essayer de forcer la serrure ou d'enfoncer un panneau.

Certaines de ces portes sont munies d'un verrou par battant.

4.4.   Portes en barreaux métalliques.

S'il n'est pas possible de venir à bout de la serrure, il faut pratiquer une ouverture à l'aide de pinces coupantes, scies, chalumeau. Il peut être possible d'écarter des barreaux au moyen de vérins, écarteurs, coussins pneumatiques.

4.5.   Rideaux métalliques.

Les systèmes de fermeture sont très divers et il faut adapter l'action à chacun dont il y a lieu d'abord de déterminer avec précision la nature.

Il ne faut pas perdre de vue qu'un rideau métallique déformé ne pourra pas être soulevé.

- Si le rideau est verrouillé en partie basse par un simple cadenas il suffit de faire sauter ce dernier
(sectionnement par exemple) ;
- Si le verrouillage est latéral, il peut être possible de faire céder les tenons en exerçant simultanément sur
  chacun une poussée au moyen de grandes pinces ;
- En denier ressort, pratiquer une ouverture dans le rideau au moyen d'appareils de découpage : scie à
   disque, chalumeau, burin découpeur pneumatique associé à une mâchoire pneumatique.

4.6.   Portes basculantes.

Il faut neutraliser le système de fermeture, après en avoir déterminé la nature, pour pouvoir ouvrir en
poussant en partie haute.

En dernier ressort, pratiquer une ouverture comme il est dit en 4.5

5.   Remarque.

Avant d'entreprendre une opération délicate, il ne faut pas omettre, si on se trouve en présence d'une serrure qui semble simple, d'essayer de l'ouvrir au moyen.

6.   Mesures à prendre après une ouverture de porte en l'absence des locataires
     ou propriétaires.

Il faut toujours essayer de refermer, de façon sûre le local concerné.
A défaut de cette possibilité, de confier la garde aux services de la police et, en attendant leur arrivée, faire assurer momentanément cette garde par un sapeur.

6.1   Modes de fermeture d'un local après une intervention.

a) Si la porte et son huisserie, ne sont pas très détériorées :

- porte pourvue d'une serrure simple, il suffit de tirer le battant ; le pêne se referme de lui-même dans
   la gâche ;
- porte pourvue d'un verrou de sûreté à molette ;
.  mettre le verrou en position ouverte ;
.  enrouler une extrémité d'une ficelle mince et résistante, de plusieurs tours dans le sens de rotation de
   fermeture, autour du bouton molette du verrou.
.  tendre l'autre extrémité de la ficelle et la faire passer, si l'espace est suffisant, entre la porte et l'huisserie ;
   si cet espace est insuffisant, par le trou de la serrure.
.  maintenir la porte en position de fermeture et tirer fermement sur l'extrémité libre de la ficelle qui, en se
   déroulant, parvient à entraîner la molette du verrou (il faut se munir d'un gant pour protéger la main de
   traction.

b)  Dans l'impossibilité de procéder comme il vient d'être indiqué ci-dessus ou dans le le cas où la porte et
     huisserie sont dans un état  ne permettant plus à la la serrure et à la gâche de tenir suffisamment, il faut
     procéder à la pose d'un cadenas.

Un piton rond est vissé dans l'huisserie, perpendiculairement, de façon que les deux anneaux se chevauchent.

La clé du cadenas est remise aux services de police qui devront en assure la remise ultérieure aux sapeurs-pompiers.




samedi 16 août 2014

Collier d'amarrage pour tuyaux de 7O m/m



Accessoire hydraulique utilisé pour amarrer un tuyau de 70 mm en charge le long d'une échelle aérienne.

Nomenclature :

Cercle ouvert, de 75 mm de diamètre intérieur, en fil métallique de 8 mm de diamètre et façonne, à chaque extrémité, en crochet épousant la forme d'un échelon.


Mode d'emploi :

- placer le tuyau, encore vide, à l'intérieur du cercle ;

- accrocher le collier à un échelon, de préférence près d'un montant de l'échelle ;

- la mise en pression du tuyau donne à l'établissement d'une allure ondulatoire ;

Précaution-sécurité :

- bien engager les crochets sur les échelons afin d'éviter le décrochage lors des manipulations des tuyaux, qui
   doivent être réduites le plus possible ;

-  vérifier périodiquement que l'écartement des crochets n'a pas varié, modifiant le diamètre intérieur du cercle
    si nécessaire resserrer ou écarter les deux branches, pour assurer un serrage suffisant du tuyau sous
    pression sans l'étrangler cependant.

vendredi 15 août 2014

Le poste d'oxycoupage

C'est un appareil destiné à permettre l'exécution de courts travaux de coupage, il se porte sur le dos comme un appareil respiratoire isolant, ou à la main, avec ou sans coffret spécial.

Le poste d'oxycoupage comprend :

- une bouteille d'oxygène ;
- une bouteille d'acétylène dissous ;
- un chalumeau ;
- deux manomètres ;
- deux tuyaux d'alimentation ;
- un dispositif d'assemblage et de transport de l'ensemble.

Il existe de nombreux modèles de postes d'oxycoupage, y compris des appareils spéciaux pour travaux subaquatiques.

Leurs caractéristiques et modes de fonctionnement et d'emploi sont donnés par le notices techniques des constructeurs auxquelles on se reportera.


vendredi 8 août 2014

Devoirs des personnels Disciplines sur les interventions



          Les règles de discipline définies par les règlements s'appliquent dans la plénitude de leur force aux opérations de lutte contre l'incendie et de secours.

          Les interventions des sapeurs-pompiers exigent de la part des personnels, à tous les niveaux, une connaissance parfaite du métier, tant au plan pratique que théorique.
Cette connaissance est le fondement de la discipline. Les situations d'urgence dans lesquelles ont lieu les départs, les conditions difficiles d'intervention dans la chaleur, la fumée, le feu et les atmosphères agressives, la diversité des cas rencontrés, ne permettent pas l'hésitation et excluent l'improvisation.

          La discipline requiert de la part de l'exécutant :

          -  la stricte observation des ordres reçus ;
          -  la recherche, à son niveau, du résultat escompté et l'exécution parfaite de tous les actes
             y concourant;

          En particulier, la discipline au feu impose :

          -  de conserver son sang-froid et sa sérénité ;
          -  d'opérer en silence en toute circonstance ;
          -  de rester constamment en contact avec un voisin ou un chef (cette règle ne souffre aucune exception
              lorsqu'on opère sous A.R.I.  lors de la reconnaissance ou de l'attaque ;
          -   de se protéger physiquement avec  les moyens convenables (gants, appareil respiratoire, lunettes
               de travail, arrimage, etc.) ;
           -  de rendre compte sans délai de tout fait nouveau ou de toute initiative.

           De la part du chef, le commandement sur les interventions implique l'acquisition rapide d'une vision globale de la situation et la définition d'une tactique d'engagement et d'action des moyens. Aucun renseignement technique ne doit être négligé.

           Responsable du succès de l'intervention, le directeur des secours dirige ceux-ci en s'attachant à donner des ordres clairs, nets et précis. Ayant le souci de l'homme, il est intransigeant sur la sécurité des personnels et veille à obtenir le meilleur rendement en créant un climat de confiance.

mercredi 30 juillet 2014

La Fatigue Au Volant

          La fatigue est le terme usuel, et pratique pour désigner l'état d'un organisme humain soumis à un travail prolongé a la suite duquel les performances sont réduites. elle a pour caractéristiques principales d'entraver les traumatismes des sollicitations extérieures, le fonctionnement des sens capteurs, la capacité de penser et d'interpréter et la motricité de réponse. Son apparition peut aussi se manifester après un effort relativement long, de même qu'en période plus calme, et elle peut même ne pas se manifester, malgré un travail pénible, lorsque ce dernier intéresse suffisamment celui qui l'accomplit.                            

          Mais on peut aussi surtout penser que la fatigue s'exprime le plus souvent par un certain nombre d'erreurs de conduite liées à une attention très détériorée (le conducteur de poids lourds qui fait "craquer" plusieurs fois ses vitesses, par exemple).


          Certes conduire est fatigant. Bien que l'effort soit minimisé, les origines peuvent être musculaires, mais aussi nerveuses ou sensorielles.Une enquête menée par G. Michant en 1968 a montré que pour les conducteurs, les signes de fatigue au volant étaient :


- "musculaires" dans 38 % des cas (douleurs dans les membres inférieurs, le cou, la nuque, le dos, les reins), car la conduite est un travail à peu près complètement statique, assis, et la prolongation de cette station assise peut entraîner diverses douleurs, voire ankyloses, car seuls certains muscles travaillent constamment :


- "nerveux" dans 28 % des cas (envie de dormir, manque d'attention, irritabilité, diminution des réflexes), car la conduite exige à chaque instant de choisir les plus pertinentes des informations perçues en grand nombre, et l'absence ou un petit nombre de stimulations est aussi néfaste qu'un afflux excessif.
"sensoriels" dans 25 % des cas (fatigue visuelle, picotements, brûlures, perturbations ou baisse de la vision), selon la plupart des auteurs, sont d'origine visuelle.


          Enfin, dans 9 % des cas, les conducteurs indiquaient des causes liées à la lassitude".
Tout cela traduit simplement une baisse progresse de la vigilance du conducteur
qui alors :


           - conduit d'une manière moins précise ;
           - réagit moins rapidement : croisement de voitures, virages aigus... ;
           et surtout tend à s'endormir au volant.


          Et si 5 % des accidents de la route sont dus à un endormissement du conducteur, combien d'autres imputés à la maladresse, à l'inattention, à la folie au volant, à l'imprudence sont en fait tout simplement dus à une baisse de la vigilance due à la fatigue du pilote. Les travaux de C. Tarière et M. Harteman sur simulateur de conduite montrent en outre qu'il existe des baisses fugaces d'attention apparaissent dès la 30° minute de conduite, dont les sujets ne sont pas conscients alors qu'ils sont conscients des périodes plus prolongées où ils luttent contre l'assoupissement. En outre même lorsque le niveau d'éveil est bien, des signaux sont omis. De même G. Michant et M. Pottier à Montlhéry ont établi qu'au cours de 6 heures de conduite, le taux de détection des informations extérieures passe de 90 % à moins de 10 %.


          Au total, il existe deux défaillances de l'attention de baisse d'éveil et la distraction, la première étant encore plus périlleuse que la seconde (R. Vie ville et H. Sapin-Jaloustre).
Il ne faut pas oublier qu'un assoupissement d'une fraction de seconde peut avoir des conséquences mortelles et rappelez-vous certains signes avant-coureurs de l'endormissement, tels que :


           - le point douloureux entre les omoplates ;
           - la lourdeur de la tête ;
           - le désir fréquent de changer de position ;
           - la démangeaison du cuir chevelu ;
           - les yeux qui picotent qui larmoient...


Et n'oubliez jamais qu'un automobiliste fatigué a environ quatre fois plus de risque d'avoir un accident grave que s'il était reposé. La baisse d'attention est favorisé par divers facteurs : alcool, certains médicaments, la conduite à jeun (hypoglycémie) ou au contraire après un repas copieux..


 De même l'attention est diminuée  par la monotonie du trajet. C'est le cas notamment de la conduite nocturne faite d'obscurité, de silence, d'ennuis et parfois d'une dette de sommeil. C'est aussi le cas des routes planes, rectilignes et désertes (autoroute) par opposition aux routes de montagne où les accidents sont relativement moins nombreux car l'attention est constamment en éveil.


Pareillement la présence d'une personne même silencieuse aux côtés du conducteur a un effet favorable sur la vigilance. Un bruit continu et sans signification (ronronnement du moteur) a un effet contraire. En revanche, des bruits significatifs - comme la parole ou la musique - favorisent le maintien de la vigilance, tout au moins pour des manœuvres courantes. Mais c'est le contraire dans des situations difficiles.


On peut résumer ainsi les principaux facteurs susceptibles de provoquer une fatigue objective (et même subjective en règle générale au volant :


        - le manque de sommeil ;
          - un travail corporel forcé avant le départ ;
          - un travail musculaire statique (tenue au volant sur un long parcours) ;
          - un travail intellectuel astreignant (en particulier attention soutenue, par exemple sur de longs trajets) ;
           - des maladies et des phases de convalescence, et ceux qui en favorisent l'apparition :
           - des variations quotidiennes entre certaines heures (la plupart des gens ressentent une baisse de leur potentiel énergétique entre 12 et 14 heures, surtout après le repas, et de nuit, s'ils veillent, entre 2 et 4 heures) ;
           - certaines conditions météorologiques dues à des changements de la pression
atmosphérique ;
           - l'alcool ;
           - le bruit ;
           - un effort supérieur à la moyenne par mauvaise visibilité ou sous un mauvais éclairage, une variation de l'intensité de la lumière et l'éblouissement (par exemple, voyage nocturne, route mouillée, brouillard, circulation intense ;
            - une chaleur incommodante (par exemple), voyage estival);
            - des médicaments entraînant de la fatigue ;
            - le monoxyde de carbone (fumée de cigarettes, gaz d'échappement) ;
            - la monotonie (qui provoque une fatigue subjective).


De tout ce qui précède, la conclusion pratique est que, pour éviter la fatigue,
le conducteur doit :


            - dormir et se reposer suffisamment avant de prendre le volant ;
            -  ne pas rouler trop longtemps sans faire de pause :
             - une toutes les deux heures par exemple ;
            - s'arrêter aussitôt qu'il a envie de dormir ;
            - boire de l'eau à chaque pause. L'eau est un anti-fatigue.
En ce qui concerne les routiers, les règlements limitant les heures de travail doivent être strictement respectées.


lundi 21 juillet 2014

Le coup de chaleur

Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.



Les signes de l'insolation sont les suivants :


-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.


         Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.


          L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).




La conduite à tenir est la suivante :


-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
  betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.
  

mercredi 4 juin 2014

Prévention des Noyades

Elles doivent d'abord concerner les enfants d'une part, par la fréquence des noyades à la période des vacances et d'autre part la gravité des séquelles neurologiques constatées en cas de survie.

Or la noyade d'un enfant est toujours due à un défaut de surveillance des adultes, elle se produit à la plage certes, mais également dans les piscines privées ou publiques, fleuves, les mares, etc...)

Chez l'adulte, habituellement, la cause de la noyade est évidente (insuffisance technique, épuisement traumatisme divers, etc...). Lorsque l'accident ne s'explique pas simplement, plutôt que d'évoquer la notion d'hydrocution, il faut soigneusement rechercher chez la victime une prédisposition aux pertes de connaissances. Celles qui sont le plus souvent retrouvées sont les comitialités, les troubles paroxystiques du rythme ou de la condition cardiaque, la prise d'antihypertenseurs  ou de tranquillisants et enfin, l'absorption excessive d'alcool. Ainsi, la connaissance de ces causes prédisposantes, de la part  des médecins, doit permettre la mise en garde de leurs patients, non seulement, après un premier accident, mais de préférence à titre préventif. Il est évident que l'apprentissage précoce et généralisé de la natation ainsi que l'information des secouristes et des surveillants de plages, doit jouer un grand rôle.

Enfin, l'interdiction stricte des plages classées "dangereuses", l'existence d'équipes de sauveteurs en permanence dans  certaines plages très fréquentées permettraient peut être une prise en charge plus précise des victimes et par par la même, une amélioration du pronostic des noyades.  

vendredi 25 avril 2014

Le Coup de chaleur


Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.



Les signes de l'insolation sont les suivants :



-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements, des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.



          Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil. L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant)



La conduite à tenir est la suivante :



-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
-  en attendant l'arrivée du médecin ou des secours, transporter la personne à l'ombre ou dans un endroit frais ;
-  lui enlever les vêtements ;
-  asperger la personne d'eau fraîche et l'éventer.

mercredi 16 avril 2014

Les Echarpes




Elle est utilisée pour l'immobilisation d'une lésion du poignet ou de l'avant-bras. Elle assure le soutien du membre blessé en immobilisant les articulations du poignet et du coude.


La pose de cette écharpe s'effectue de la façon suivante :


- engager une des pointes du triangle entre le coude et le thorax et la faire passer sur l'épaule du côté blessé,
   il faut que le sommet du triangle se trouve du côté du coude et que la base soit perpendiculaire à l'avant-
   bras à immobiliser ;

- ajuster et déplisser le triangle jusqu'à la base des doigts ;

- rabattre la seconde pointe sur le côté du cou et vérifier la bonne position de la main qui doit toujours             être placée légèrement au dessus au niveau du coude en torsadant la partie libre (queue de cochon) ou           la fixant avec une épingle.

   

Écharpe droite et contre-écharpe

Dans le cas d'une fracture du bras, il faut empêcher l'épaule de bouger. La seule manière de le faire en préhospitalier est la pose d'une contre-écharpe. Une écharpe droite est d'abord posée comme indiqué ci-dessus, afin que le poids de l'avant-bras soit supporté par les épaules et non par le bras blessé. Puis :

  1. un secouriste se place du côté du bras sain et place la base horizontalement en haut du bras lésé, la pointe pendant vers le bas au niveau du coude ;
  2. il enveloppe la poitrine et fait passer la contre-écharpe sous l'aisselle du bras sain ; il noue les chefs légèrement sur la poitrine ou le dos, pour éviter que le nœud fasse un point dur lorsque la victime baisse son bras sain