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mardi 23 février 2016

Lance Monitor



Une lance "Monitor" peut être :

- fixe sur un bateau-pompe, un engin-pompe à grande puissance ;
- amovible, portée par un engin-pompe et mise en œuvre soit sur la voiture elle-même, soit à un
   point d'attaque choisi, après y avoir été transportée à bras ;
-  remorquable (L.M.R.,).

          Certaines Lances Monitors Remorquables sont pourvues d'un dispositif hydraulique, mû par l'eau arrivant en pression à l'engin et qui leur imprime un mouvement de "balayage" automatique latéral voire latéral et en hauteur télécommandé (Lance Monitor Remorquables à Balayage Automatique (L.M.R.B.A.).

En 1952, le Service national de la Protection civile (devenu Direction de la Sécurité) a fait réaliser un type
de lance-canon remorquable, qui demeure en service dans divers grands corps de sapeurs-pompiers.

Les performances des Lances Canons Remorquables sont de l'ordre de 90 à 240 m3/h (1 500 à 4 000 l/mn) de débit, jusqu'à 90 mètres de portée en jet plein, avec des orifices d'un diamètre de 35, 40, 45 ou 50 mm,
à 10 bars) et 40 mètres en jet diffusé plat.

Enfin, il existe depuis peu, des Lances Monitors télécommandes, montées sur châssis auto-moteurs, également télécommandés, qui permettent d'attaquer, à distance, de très grands feux, sans engagement avancé de personnel. (Lance auto mouvante Téléguidée, L.A.T.,.

samedi 6 février 2016

Olivier

Présentation :

Conçue par l'ex-adjudant-chef  Olivier, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, c'est une planche constituée de deux épaisseurs de contreplaqué entre lesquelles des évidemments permettent le passage de fortes lanières de toile :

Dimensions : 1,80 m x 0,80 m x 0,003 m :

Poids : 9 kg.

6 sangles d'immobilisation.
4 poignées de transport.

Possibilités d'emploi :

Cet appareil peut équiper les fourgons qui, à défaut d'ambulances, peuvent servir eux-mêmes au transport d'une victime, le brancard étant disposé entre les banquettes sur les genoux du personnel.

Il permet :

- l'évacuation de blessés, des lieux difficilement accessibles ou inaccessibles aux brancards (excavations
  diverses...) ;
- l'immobilisation des victimes ;
- le transport d'une personne suspecte de fracture de la colonne vertébrale ;
- le passage dans les escaliers étroits ;
- le passage direct sans transfert de la victime, à la radiographie, car la planche est perméable aux rayons X:

Ces possibilités s'offrent planche à l’horizontale. Toute manœuvre exigeant une position verticale très inclinée n'est possible qu'avec, en complément, le brancard type "Marine".

Manœuvre :

- transport de la planche seule, possible par un sapeur ;
- chargement de la victime en bout : la victime étant soulevée, en bout, par trois ou quatre sapeurs, la planche
  est glissée longitudinalement (latéralement : méthode "à la cuillère") ;
- immobilisation de la victime à l'aide des sangles, en prenant soin d'éviter :
. le glissement ;
. les compressions dangereuses, ou douloureuses ;
- déplacement avec une victime tête vers l'avant par quatre porteurs ;
.  transport à bout de bras par les poignées ;
.  transport à hauteur des épaules ;
.  franchissement d'obstacles suivant la méthode enseignée en brancardage ;

- chargement dans le fourgon :

. 1 sapeur monte dans le fourgon et recule en portant l'extrémité de la planche,
. 2 se placent latéralement et font glisser la planche, le 3° sapeur soutenant l'autre extrémité,
. les porteurs montent ensuite dans le fourgon et la planche est déposée sur les genoux des sapeurs assis face
  à face sur les banquettes.
- mise en place de la victime sur un chariot d'hôpital ou un lit,
.  faire reposer un côté de la planche sur le chariot ou le bord du lit,
.  les deux porteurs ainsi libérés se portent de l'autre côté du chariot ou du lit et tirent la couverture de façon
   à faire glisser la victime en la remuant le moins possible.
   Le personnel employé est celui du fourgon.

Entretien et vérifications :

Périodiquement :

- nettoyer la planche ;
- vérifier que les faces sont bien lisse ;
- vérifier l'état des sangles.

lundi 25 janvier 2016

Baliser Pour Eviter Tout Accident

balisage

Le balisage a pour but essentiel d’éviter le sur-accident
Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l’arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.

En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d’autres véhicules de témoins.

Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l’arrêt.
A l’arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l’éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d’une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.

L’éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d’intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.
Lorsque l’accident s’est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d’appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.

Il existe, bien sûr, d’autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :
. Organiser la réglementation de la circulation ;
. Éviter, autour des victimes l’attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un « cercle de sécurité » en maintenant les badauds à distance.
. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.

Tout cela demande du sang-froid et de l’autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d’humeur, d’impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l’accident après eux.

Dans l’accident de la route, comme dans toutes les autres formes d’accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l’environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n’a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.

Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu’il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.
Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescen
ts ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.

B – Alerter

L’alerte est l’acte capital.

Elle tient, en effet sous sa dépendance tout le système de secours qui ne prend le départ dès l’instant seul où elle a été reçue.

La rapidité de l’alerte conditionne la rapidité des secours, et d’elle dépend la sauvegarde des victimes.
Mais cette alerte est souvent imprécise et tardive, souvent les témoins d’un accident ne savent pas au juste qui prévenir : le médecin, la gendarmerie, la police, l’hôpital, les sapeurs-pompiers ?

Fréquemment, ils évaluent de façon très fantaisiste l’importance de l’accident et la gravité de l’état des victimes. Parfois, ils n’ont même pas repéré le point exact de l’accident.
Cet affolement cet imprécision sont la cause de retard ou de dérangements injustifiés et souvent superflus de matériel et de personnel.

De cette critique découle automatiquement la façon correcte d’alerter; qui doit répondre exhaustivement aux trois questions suivantes :

- Qui alerter ?
- Comment alerter ?
- De quoi (c’est-à-dire quoi dire) ?

QUI ?

La gendarmerie en rase campagne : en ville la police. Comme on l’a vu. A l’appel reçu, le gendarme de service, alerte les services prévus au plan départemental de secours routier pour le transport des blessés : sapeurs-pompiers, S.A.M.U., hôpital.

Très souvent les témoins cherchent le médecin avant tout, ce qui peut faire perdre un temps précieux. En outre il faut bien reconnaître que le praticien local n’est pas toujours équipé pour soigner ces blessés a très grand fracas. Cependant, mais sa présence est souvent fort utile, ne serait-ce que pour des raisons psychologiques.

COMMENT ?

Le meilleur moyen est le téléphone .
En dehors des routes :
Cabines téléphoniques signalés par des enseignes

La plupart du temps, le téléphone est éloigné du lieu de l’accident. On est obligé de partir à sa recherche. Ce qui est compliqué et fait perdre du temps, surtout la nuit, et si ce soin est confié à un tiers, on n’est pas toujours sûr que le nécessaire sera fait.
C’est pourquoi vous appliquerez toujours les deux règles suivantes :

1) – Quel que soit le type d’appareil utilisé, assurez-vous avant de passer votre message que votre correspondant vous écoute bien, et s’il s’agit d’un téléphone classique, que ce correspondant est bien celui que vous avez demandé. A la fin du message, n’interrompez pas la liaison sans être certain qu’il a bien été compris : pour vous en assurer, faites-le répéter : dans le cas de rupture de la communication, c’est toujours l’appelant qui doit renouveler l’appel.

2) – Et si vous confiez à un tiers le soin d’aller donner l’alerte, il sera toujours plus prudent de consigner par écrit les éléments du message que vous désirez faire transmettre aux services de secours, afin que rien ne soit pas oublié.

Et c’est pourquoi, aussi, pour vous apportez une aide toujours plus rapide, donc toujours plus efficace que des patrouilles de la gendarmerie sillonnent fréquemment les itinéraires où les postes de secours sont rares.
DE QUOI ?

Les renseignements doivent indiquer d’une manière précise (c’est le message cinq points) :
- l’origine de l’appel : si l’appel n’est pas donné à partir d’une borne, préciser le numéro du poste téléphonique utilisé ou son emplacement :

Exemple : Je vous appelle depuis la cabine publique qui est à tel endroit » :

- le lieu de l’accident : numéro de la route, distance par rapport à un repère précis, direction… ;
Exemple : Route nationale n° tant, à 2 kilomètres de la sortie de telle localité…, en direction de telle ville…
- la nature de l’accident : nombre et nature des véhicules impliqués automobile, autocar, camion, camion-citerne, semi-remorque, cycle… ;
- le nombre et la gravité des victimes ;
- les facteurs d’aggravation : incendie, blessés, incarcérés…, ou les risques particuliers : matières dangereuses, environnement (chute de poteaux électriques par exemple).
Et, pour être sûr d’avoir été bien compris, il faut toujours faire répéter le message par celui qui l’a reçu.

C – SECOURIR

C’est le troisième volet des gestes élémentaires de survie que résume le sigle
A. B. C.

En fait, le secouriste routier possède une compétence qui l’autorise à aller plus loin que la stricte observance de ces trois gestes de base.

Les trois temps de l’intervention secouriste sont les suivants :

- le bilan ;
- l’intervention secouriste proprement dite ;
- la surveillance des constantes vitales (pouls, ventilation, coloration du visage et des lèvres état des pupilles°

ALLONGER SUR LE COTE

BOUCHE A BOUCHE

COMPRESSION

Le bilan doit être rapide et complet et doit porter sur les troubles éventuels des trois fonctions vitales ; ventilatoire, circulatoire et nerveuse.

Vous connaissez l’importance des détresses respiratoires, la mort qui survient après un accident est, le plus souvent due ou non pas à la gravité des blessures, mais à une insuffisance ventilatoire se manifestant dans les cinq minutes consécutives et aboutissant à la détresse respiratoire :

- 5 minutes pour sauver une vie ;
- Le poumon prime tout, même le cœur ».
- par présence d’obstacles dans les voies aériennes supérieures :
. corps étrangers tombés dans le fond de la gorge (dentier, fragment d’os) :
. sang provenant d’une blessure de la tête et inondant les poumons.
. régurgitations gastro-oeusophagiennes inhalées et vomissements aspirés
l’inspiration (accident habituel) chez les inconscients et les comateux) ;
- par vice d’ampliation thoracique (volet costal, épanchement thoracique…) ;
- par raréfaction des globules rouges, les vecteurs d’oxygène (hémorragie, collapsus
vasculaire…) ;
- par lésions cérébrales (cerveau basal).

dimanche 24 janvier 2016

La Couverture Anti-feu


Équipement de base dans la prévention des incendies, la couverture anti-feu est indispensable pour étouffer et éteindre les incendies domestiques dans les cuisines, les écoles, les hôpitaux. Elle permet d'éteindre un départ de feu dans une pièce de la maison, principalement dans la cuisine (feu de friteuses, poêles avec huile...).


Elle permet également de couvrir une personne dont les vêtements prendraient feu.


En effet, la personne dont les vêtements se sont enflammés peut l'utiliser elle-même sans assistance extérieure pour étouffer les flammes.


Sa place est donc à un endroit bien accessible de la cuisine.

mercredi 30 décembre 2015

L'officier de permanence

La permanence des compagnies d'incendie (présence en toute circonstance d'un officier à l'unité ou sur les interventions est assurée par le commandant de compagnie ou l'officier le plus ancien.

Compétent sur l'ensemble du secteur de l'unité, il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :

           - nombreux appels :
        
           - lorsqu'un chef de garde demande :
              . moyens de renforcement ;
              . "renforts (incendie, commandement) ;
              . deux petites lances et plus ;
              . intervention ayant entraîné une ou plusieurs victimes (personnels de la brigade ou civils) ;
              . intervention dans un établissement répertorie (type R et A), un édifice public, une ambassade, chez
                une personnalité publique ;
              . engin explosif suspect ;
              . chute d'avion, accident de chemin de fer ,
              . opération de longue, délicate, difficile ou dangereuse ;
              . départ normal sans chef de garde ;
              . fuite de gaz de ville avec engin-pompe sans chef de garde ;
    
Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu'il juge que sa présence est nécessaire notamment :
              - lorsqu'un chef de détachement ou d'agrès éprouve des difficultés ou manifeste de l'inquiétude ;
              - pour toute autre intervention particulière.

        L'officier de permanence se munit des matériels légers (poste-radio, porte-voix, explosimétre, etc,) ou des documents qu'il juge utiles sur l'intervention (plan des canalisations et des points d'eau aménagés, plan du secteur, etc.).


(1)  En cas d'absence de longue durée, un troisième officier assure cette permanence.        .

jeudi 3 décembre 2015

Les appareils respiratoires



              Il existe un grand nombre de types d'appareils respiratoires isolants ; il y a donc lieux, dans chaque cas, de se reporter à la notice technique du constructeur.


              Cependant, la composition des appareils et les principes de fonctionnement demeurent très sensiblement les mêmes d'un appareil à un autre.


1°  Description.


              L'appareil respiratoire isolant se compose des éléments suivants :


- une ou deux bouteilles (batterie mono ou bi-bouteilles), en alliage léger, dont la capacité varie de 2 à 6

   litres, chargées en air à une pression généralement limitée à 200 bars, ce qui donne par appareil une

   contenance de 400 à 1 200 litres d'air disponible pour le porteur.

-  un système de détente de l'air, à deux étages, avec :

  .  un détendeur haute pression ;

  .  un étage basse pression ou soupape d'admission fixe ou incorporée au masque et, éventuellement, munie

     d'un bouton poussoir permettant d'obtenir à volonté un débit continu ; cette soupape assure une légère

     surpression dans le masque ;

  .  un indicateur de pression ;

  .  un sifflet de fin de charge (pas sur tous les types d'appareils) ;

-   un masque ou un demi-masque avec une paire de lunettes étanches ;

-   un tuyau souple, reliant le masque au dispositif de détente haute pression ;

-   un bâti ou dossard de transport, généralement dorsal, avec bretelles et ceinture ventrale, à boucle à

    fermeture et ouverture instantanées ou, pour les petits appareils, mono-bouteilles, un étui de transport.


             L'équipement est généralement complété par une corne ou trompette à noire.


         Certains appareils sont munis d'une deuxième prise de distribution d'air, permettant de brancher un deuxième masque, destiné, par exemple, à alimenter une victime en cours de dégagement par un sauveteur.


          Enfin, il existe même désormais des dispositifs de liaison phonique, avec ou sans fil, incorporés au masque,

permettant le contact direct avec le porteur.



2°  Fonctionnement :


           Le principe de fonctionnement des appareils respiratoires isolants à circuit ouvert est le suivant :


           Le porteur inspire dans le détendeur, par l'intermédiaire du masque et du tuyau souple, dans des conditions approchant celles qu'il rencontre normalement à l'air libre et rejette l'intégralité de son expiration à l'extérieur.


           Le robinet de la batterie ouvert, l'air comprimé passe des bouteilles au système de détente, au manomètre de contrôle et à l'avertisseur sonore ; dans certains appareils, ce dernier doit faire entendre un bref sifflement, indiquant qu'il est armé et fonctionne normalement.


           Le dispositif de détente procure au porteur l'air respirable à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique ambiante, afin de donner plus d'aisance à sa respiration et de compenser la perte de charge provoquée par le tuyau du masque. Le porteur, ayant le visage isolé de l'atmosphère.


           En général, cinq minutes environ avant que la provision d'air soit épuisée, le sifflet prévient le porteur qu'il doit revenir à l'air libre.


3°  Manœuvre :


      Personnel nécessaire :


-  un porteur (gradé ou spécialiste désigné) qui met l'appareil et fait la reconnaissance ;

-  un servant (gradé ou sapeur) qui aide le porteur à s'équiper et assure de liaison avec l'extérieur.


   a)  Mise en place de l'appareil :


   Commandement du chef de détachement :

   "Caporal A... porteur, sapeur Y... servant, mettez l'appareil respiratoire !".


Rôle du porteur :


- Déroule une commande et en fixe le porte-mousqueton à l'anneau de son ceinturon d'incendie.

- Prend l'appareil, le met sur son dos comme un havresac et boucle les bretelles et la ceinture.

- Saisit le masque et passe le tuyau souple de son bras gauche.

- Prend de chaque côté du masque les élastiques avec la main correspondante (troisième doigt recourbé

   en crochet, pouce sous l'élastique arrière).

- Engage le menton relevé dans la partie inférieure du masque et tire les élastiques en arrière jusqu'à leur

   mise en place convenable.

- Assure la parfaite adhérence de tout le pourtour du masque sur le visage et le menton en moulant les

   bords avec les doigts ; vérifie au toucher qu'en aucun point le rebord n'est retourné.

-  Vérifie l’étanchéité du masque et du tuyau souple en faisant une inspiration (le masque est étanche

    s'il colle au visage et si le porteur manque d'air pour une deuxième inspiration.

-   Replace son casque et ajuste la jugulaire.


Servant :


- Aide le porteur à s'équiper.

- Replace son casque et ajuste la jugulaire.

- Ouvre à fond le robinet de la batterie et constate la pression au manomètre.

- (A l'ouverture, un sifflement très bref doit se faire entendre.).


Observations :


          Se servir toujours des deux mains pour mettre le masque.

          Le port de la barbe nuit à l’étanchéité du masque.

          Lorsque l'appareil fonctionne, il doit se produire un bruit caractéristique provoqué par l'écoulement régulier de l'air dans le masque.


b) Reconnaissance :


    Rôle du Porteur :


- Tient d'une main le projecteur portatif et de l'autre la commande.

- Pénètre dans le local à explorer ;


 - Quand il a trouvé le foyer, détache la commande, la fixe à proximité.

   et donne un coup de corne ;

- Avant de revenir sur ses pas, donne deux coups de corne.


- S'il retourne dans le local avec une lance, donne un coup de corne

  pour faire alimenter.


Rôle du Servant :


          Se tient à l'entrée et fait filer la commande légèrement tendue. Si plusieurs commandes sont nécessaires, les raccorde successivement.

- Au premier coup de corne, tend la commande et l'amarre.

- Déroule les tuyaux nécessaires puis les fait filer.

- Ouvre à la division.



Remarques :


           Si le porteur respire mal, est incommodé par les gaz toxiques ou a besoin d'être secouru, il donne des coups de corne précipités. Le servant rend compte au chef de détachement qui prend aussitôt les mesures nécessaires.


           Si le sifflet se fait entendre avant la fin de l'opération, le porteur revient immédiatement à l'entrée du local et sa batterie est changée.


           Chaque fois que le porteur revient à l'air libre, il retire le masque et fait fermer le robinet de la batterie.


           Lorsque le porteur constate que son cheminement est rendu difficile par le poids des commandes et que sa mission peut être compromise, il détache le mousqueton de la ceinture, amarre la commande, revient à l'air libre et demande qu'un deuxième porteur l'accompagne.


           Les explorations à longue distance ou de longue durée sont faites au moins par deux porteurs qui constituent une équipe.


           Le deuxième porteur se tiendra mi-distance et écoutera les signaux pour intervenir au besoin. Les porteurs sont relevés par moitié, afin que l'un des deux soit toujours familiarisé avec les opérations à poursuivre et avec les consignes.


           Le porteur relevé rend compte au chef de détachement de la marche des opérations. Le porteur de relève reçoit éventuellement les consignes confirmant ou modifiant celles déjà données.


           En aucun cas, les deux porteurs d'une même équipe ne doivent être relevés en même temps, ce qui entraînerait la nécessité d'une nouvelle reconnaissance.


             Pendant toute la durée des opérations d'extinction ou de sauvetage, éviter d'encombrer de personnel ou de matériel les abords locaux à explorer.



Observations :


             Quelles aient été utilisées ou non, les batteries sont envoyées à la recharge dès que la pression est descendue au dessous de 110 bars.cm2. Toutefois, au cours de l'instruction, elles peuvent être utilisée jusqu'au coup de sifflet de l'appareil.


            Après chaque ouverture et chaque fermeture du robinet, on doit entendre un court sifflement de l'avertisseur automatique.


Entretien :


- Masque : doit être tenu autant que possible à l'abri de la chaleur et de la lumière.

             Après chaque emploi ou entre deux utilisations par porteurs différents, le désinfecter au moyen d'un tampon

   imbibé d'alcool ou d'une solution de Dakin.


- Batterie : n'a besoin d'aucun entretien. Elle doit être tenue éloignée de toute source de chaleur anormale.


             Les bouteilles portent, à leur partie inférieure, la marque des constructeurs, la date de fabrication, le volume intérieur, la pression d'utilisation théorique, la pression d'épreuve et, à la partie supérieure, le timbre du service des mines et les dates des épreuves effectuées après la mise en service.

- L'appareil lui-même doit être vérifié au moins chaque mois et après chaque utilisation.


             Pour la description, le fonctionnement, le mode d'emploi, et l'entretien des autres modèles d'appareils, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.