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mardi 3 novembre 2015

Tire fort 800 kilos 1600 kilos 3200 kilos - 20 mètres de câble - diamètr...

Les immobilisations des membres inférieurs


1°  Règles Générales


          L'immobilisation est réalisée le plus souvent pendant qu'est exercée une traction douce et prudente dans l'axe du membre, afin de procéder à sa réaxation éventuelle et de diminuer la douleur. La prise est assurée au niveau du pied, une main placée sur le cou-de-pied et l'autre sous le talon, l'articulation de la hanche est maintenue par un autre équipier pendant toute la durée de la traction.


          Tous les gestes doivent être exécutés avec douceur et en surveillant les réactions de la victime. Il faut contrôler la coloration, la mobilité et la sensibilité des orteils après la manœuvre de réalignement.


          S'il est impossible, du fait de la douleur ou de la mobilisation du membre blessé, d'ôter la chaussure, il faut toujours la délacer pour éviter que le pied ne soit comprimé par un éventuel gonflement.




 2°  Les Attelles Modelables




         Elles ne peuvent être utilisées que pour les atteintes de la cheville, de la jambe ou du genou.


Leur mise en place s'effectue ainsi :


-  préparer l'attelle en lui donnant une angulation proche du membre blessé.
- soulever la jambe en maintenant une traction douce et prudente dans l'axe soutenir ou faire soutenir le membre au-dessus et en-dessous du lieu supposé l'atteinte.
-  rapprocher les deux bords et procéder délicatement à la fermeture de l'attelle au moyen des bandes
   auto-agrippantes ; le pied doit être maintenu ;
- surveiller les réactions de la victime au cours de la mise en place ;
- vérifier périodiquement l'état des orteils.


3°  Les Attelles Gonflables






          Les indications sont les mêmes que celles des attelles modelables :



Leur mise en place s'effectue de la façon suivante :


- ouvrir l'attelle ;
- soulever légèrement la jambe en maintenant une traction douce et prudente dans l'axe, soutenir ou faire
   soutenir le membre au-dessus et en dessous du lieu supposé de l'atteinte (on peut s'aider du pantalon de la
   victime) ;
-  mettre l'attelle en place sans relâcher la traction.


La suite de la mise en place est réalisée selon le même principe que pour le membre supérieur.


4°  L'Attelle Type "Thomas-Lardenois"


          Elle est particulièrement utile si la durée du transport est importante.


        Sa mise en place est longue et nécessite une parfaite technique. Cependant certains modèles représentent des attelles déjà garnies avec fixation"velcro" ; d'autres réalisent la traction par un système pneumatique.


         Du fait de la faible fréquence de mise en œuvre de ce type de matériel et de la nécessite d'une prise en charge médicalisée des patients présentant une fracture du fémur, la mise en place de cette attelle spécifique ne fera pas l'objet d'une question d'examen.


            On insistera sur la préparation des modèles "classiques" et sur la réalisation de la traction (modalités et niveau de traction) au moyen des modèles dotés de système pneumatiques.



5°  Le Matelas Immobilisateur à Dépression



          Il peut être utilisé pour toute immobilisation des membres inférieurs, mais il est indispensable pour immobiliser les atteintes du bassin de la hanche et de la cuisse.


          Son utilisation obéit aux mêmes règles de préparation que celles établies pour le relevage et l'immobilisation d'une victime atteinte d'un traumatisme de la colonne vertébrale.


          Utilisé comme moyen d'immobilisation d'un segment de membre. Il faut modifier la répartition des billes pour réaliser une sorte de gouttière dans laquelle sera immobilisé le membre blessé. Il est souhaitable de disperser, avant la dépression, les billes situées au niveau du talon pour éviter la mobilisation du membre lors de l'agglutination de ces dernières.

samedi 17 octobre 2015

Manoeuvre de force


Les manœuvres de forces ont pour but :


        - de modifier la position d'un fardeau ;
        - éventuellement d'en assurer le déplacement.


          Elles doivent être exécutées suivant un plan établi par le chef de détachement, en fonction  des moyens dont il dispose et de l'expérience des exécutants.


         La mise en œuvre de ce plan nécessite l'application de principes directeurs qui doivent être constamment présents à l'esprit du chef de détachement.


        Pour l'établissement du plan de manœuvre, il faut se souvenir que le procédé le plus simple permettant de réaliser la manœuvre avec la moindre dépense de temps et de peine est en général le meilleur.


I - Conduite de l'Opération


         Pour préparer et diriger une manœuvre, il faut :

          - étudier sur place la manière de procéder ;
          - déterminer les besoins en personnels et en matériels ;
          - articuler l'emploi du personnel et du matériel au cours des différentes phases de la manœuvre,
             de manière à éviter les encombrements et le désordre ;
          - assurer la sécurité des personnels et le bon emploi des matériels.


II - Principes Directeurs des Manœuvres de Force


    1) -     Avant la manœuvre :


        - Se rendre compte du poids de la masse à déplacer et de la position de centre de gravité ;
        - S'assurer que les moyens utilisés sont assez puissants, l'engin doit être adapté à la nature de l'effort à
           développer ;
         - Vérifier que le matériel est en bon état (câbles, chaînes, cordages...) ;
         - Installer les engins sur une base solide. Connaître les caractéristiques des engins ;
         - Choisir, sur la charge à déplacer, un point d'application suffisamment robuste ;
         - Assurer la sécurité du personnel de manœuvre par des dispositions appropriées.

         En particulier faire porter le casque et les gants.


     2) -   Pour les travaux en rivière :


     - Faire revêtir aux personnels le gilet de sauvetage ;
     - Prévoir l'intervention d'une équipe de sauvetage avec un Canot de Sauvetage Léger (C.S.L) ; 


       3) -    Pendant la manœuvre :


       - Être toujours prudent ;

       .  Ne jamais se placer sous la charge à soulever, à moins de nécessité absolue reconnue par le chef de
         détachement (de façon général, ne jamais se placer sous une charge suspendue ou en équilibre sans
         autorisation) ;
       .  Ne pas s'approcher plus qu'il est n'est indispensable d'un fardeau suspendu ;
       . Placer les mains de façon qu'elles ne puissent pas être prises sous la charge, en particulier dans les
         opérations de chargement et déchargement du matériel ;
       .   Ne pas oublier qu'une trop grande précipitation va généralement à l'encontre de la rapidité et de la
          bonne exécution de la manœuvre ;
       - Lorsqu'on manœuvre une charge à l'aide d'une grue, il faut suivre au calage et avec des cordages
          de manœuvre.

       - N'employer à la manœuvre plus d'hommes qu'il n'est nécessaire. S'il y a trop d'hommes, ceux qui ne
          font rien gênent les exécutants et en cas d'accident, les risques sont augmentés. Les hommes en
          excédant doivent être écartés, prêts à aider en cas de besoin.

          Si besoin, s'assurer du concours de la police en matière de circulation routière.

lundi 12 octobre 2015

Les messages

Généralités

Le réseau radio de la brigade est basé essentiellement sur des relations "Chef à Chef". Le chef d'agrès, porteur de son poste radio, transmet lui-même ses messages sur le mode conventionnel, sans aucune contrainte rédactionnelle préalable.

Le suivi chronologique et l'archivage des messages d'une opération sont assurés par les postes de commandement fixes (BCOT et CCOT) ou mobiles (voitures P.C). Ces dernières doivent toujours être en mesure de faire le point de la situation à toute autorité : susceptible de prendre la direction des secours.

Il existe sept sortes de messages :

- le message de départ ;
- le message de présentation à l'arrivée sur les lieux de l'intervention ;
- le message de demande de moyens, bref, transmis le plus rapidement possible ;
- le message d'ambiance, donnant un premier aperçu de la situation ;
- le message de renseignements, compte-rendu simple et clair et précis qui indique la situation, l'évolution
   prévisible ainsi que les mesures prises ;
-  le message de disponibilité des engins.

Destinataires

          Soit le commandant de groupement pour :

      -   les interventions courantes ;
      -   les demandes de services publics ;
      -   les demandes d'engins ou de moyens spéciaux autres que ceux énumérés précédemment ;
      -   les messages indiquant la mise en œuvre d'au moins une grosse lance ou trois petites lances ;
      -   les opérations exceptionnelles par leur nature, leur importance ou leurs éventuelles répercussions ;
      -   les demandes de :
      .    général ;
      .    colonel de garde ;
      .    médecin (victimes) ;
      .    officier de garde technique et N.B.C ;
      .    officier de garde prévention.


1.1 - Message de départ

          Tout engin équipé d'un poste radio annonce son départ dès qu'il part effectivement, selon la procédure,  de "message en l'air " dans la forme :
      
          "Tel engin parti pour tel motif, telle adresse ".

1.2 - Message de présentation

         Le message de présentation est obligatoire pour tout engin équipé de radio (1) dès qu'il arrive sur les lieux des interventions.

          Le message est passé "en l'air" dès l'arrivée sur les lieux, sans aucune forme de procédure (pas d'appel, pas de groupe horaire, de destinataire, de collationnement, ni accusé de réception) même si une autre émission est en cours. Dans ce cas, parler très fort .

Exemple : Le fourgon de Menil Montant se présente".

1.3 -   Message de demande moyens

           La transmission de ces messages est prioritaire.

           Dès qu'il arrive sur les lieux, le chef de garde qui estime que les moyens prévus risquent d'être insuffisants, passe le message suivant :

           "Demande renfort ou X... engins, services publics (2), ou médecin ou A.R, etc, à telle adresse". Le cas échéant  "demande renfort commandement".

           Par la suite, chaque fois que des moyens complémentaires paraissent nécessaires, un nouveau message de demande de moyens, aussi bref que le premier, est transmis, il demande, au minimum, un engin-pompe en réserve. La règle à observer est d'éviter d'être optimiste et de ne pas hésiter à demander les engins jugés  nécessaires.

            Il est rappelé que l'expression "demande de renfort" signifie "demande 2 F, 1 EGP, 2 E, 1 CRAC, 1 PR, ainsi que la nuit, un FEV".
"Demande renfort sans EGP ou avec EGP mousse, sans échelle, etc".

1.4 - Message d'ambiance

            L'officier de permanence de la compagnie ou l'officier de groupement peut, s'il l'estime nécessaire, renseigner sans délai, le commandement au moyen d'un message émis sans procédure ni formulation particulière. Ce "message d'ambiance" trace sommairement mais avec précision la situation découverte à l'arrivée.

            Ce message permet au commandement de se faire une idée assez précise de la situation et de son évolution possible. Il permet de réduire les délais ou de prendre des décisions immédiates.

            Il est confirmé dès que possible par le premier message.


Messages de renseignements.


1er Message

            Transmis dès que possible, le premier message de renseignements doit indiquer :

1) - la nature ;
     - l'importance ;
     -  l'adresse exacte ;
     -  le niveau ;
     -  le nombre approximatif d'étages de l'immeuble et, si possible la destination de celui-ci.

      - les premières mesures prises ou en cours (sauvetages, ou mises en sécurité, lances en manœuvre ou
        en cours d'établissement) ;
      - s'il y a présence du public pour ERP et panique.

2) - Si possible, une appréciation nette du chef de garde sur l'évolution prévisible de la situation :

a) - Si le chef de garde n'a pas encore une idée parfaitement précise d'une situation, mais que celle-ci ne présente pas de risques, il passe "Reconnaissance en cours".

c) - Si le chef de garde estime qu'il y a risque d'extension du sinistre ou dangers pour les personnes, il passe
"poursuivons reconnaissances".

          Entre ces trois expressions, le chef de garde a toute latitude pour décrire la situation et son activité.

2ème Message

Complète le premier en indiquant :

- description sommaire des locaux sinistrés (destination ou usage, dimensions, nombre d'étages, volume,
   etc.) ;
- dangers spéciaux ;
- nombre des lances en manœuvre.

Messages de renseignements suivants

          Ils doivent se succéder environ toutes les demi-heures ; ils décrivent l'évolution de la situation, indiquent les moyens mis en œuvre, rendent compte les difficultés rencontrées et des modifications éventuelles apportées au dispositif.

          Les différentes phases de l'extinction d'un feu important doivent apparaître chronologiquement :

- feu circonscrit ;
- maître du feu  ;
- feu éteint ;
- déblai ;
- surveillance ou rondes, etc.

          Le dernier message de renseignements proprement dit, envoyé par le chef de garde lorsque l'extinction est terminée, décrit de manière précise les locaux sinistres.

          Tous les messages sont courts, précis, sans verbiage.

1.6 - Message de disponibilité des engins
Cf - Annexes 7 - Permanence des Secours - Relèves.

1.7 - Message de rentrée

          En rentrant au Centre de secours, le chef de garde ou d'agrès fait transmettre par téléphone à son BCOT et éventuellement au BOT un message dit de "rentrée" contenant les renseignements de détail destiné à compléter l'information du commandement.

          Ce message doit avoir la contexture suivante :

1 - Utilisation des engins et des personnels ;
2 - Victimes (civiles puis militaires - indiquer nombre et état) ;
3 -  Moyens de secours privés (préciser avant ou après "arrivée des sapeurs-pompiers" .
4 -  Moyens laissés sur place
5 -  Relèves et rondes prévues ;
7 -  Évaluation des dégâts ;
8 -  Difficultés particulières rencontrées ;
9 -  Intérêt éventuel d'une visite de prévention.

          Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique.
Seules les rubriques apportant un renseignement positif transmises.

          Le chef de garde rédacteur du rapport principal exploite toutes les rubriques du message pour la totalité des engins ayant participé à l'intervention.

          Dans tous les cas, le message de rentrée doit comporter au minimum les rubriques 1, 6, 7.

          Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne répondent qu'aux rubriques 1,2 et 4 pour les seuls engins et personnels appartenant à leur C.S

1.8  - Messages Types

samedi 10 octobre 2015

Intégration de la Sécurité dans les Différentes Phases de la Construction


I - Phase de la Conception


A - Directives Générales


           A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :


           - création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
            - changement de siège social devenu trop exigu - nécessité de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...


           Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.


B - Programmes :


          Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :


         - choix du terrain (éventuellement) ;
         - contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
         - équipements spéciaux nécessaires ;
         - surface des locaux ;
         - budget disponible.


C - Études Préliminaires :  Parti Général



          Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil...  - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :


      - conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
         - direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.


       Ces études préliminaires comportent :


     - recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
         - établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
         - évaluation approximative globale.
             Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.


            D - Avant-Projet


            Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le  maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :


        - plan de masse ;
             - plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
             - devis descriptif sommaire ;
             - estimation globale des travaux.




 
NOTA.-  Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier le permis de construire.


              E.-  Projet


               L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.


               Celui-ci comprendra :


           - plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
           - devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
           - estimation ventilée par corps d'État.

II - Intégration de la sécurité dans la conception


         Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.


       Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.


I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme.


       Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :


   - définition des dangers et risques  :
       

             . nature de ceux-ci ;
             . isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
             . nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;

      - protection des personnes.

           . temps et principes généraux d'évacuation ;
             . types d'activités à protéger ; 
             . grandes lignes des règlements à appliquer ;

       - protection des biens.

 
       . définition des points névralgiques ;
             . compartimentage ;
             . séparation et multiplication des chaines ;
             . activités aggravantes.


2.  Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.


        Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :

          - vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du programme ;
            - préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.

           - dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) :

             . structure, couverture ;
               .  cloisonnement ;
               .  chauffage, ventilation ;
               .  électricité ;
               .  seconde œuvre.


3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet.


          Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.


Conclusion


        L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).

          C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance.Il en  coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.