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lundi 9 mars 2015

Circulation du matériel d'intervention

1 - Priorité


          Dans tous les cas l'insuffisance de la largeur libre de la chaussée, son profil ou son état ne permettent pas le croisement ou le dépassement avec facilité et en toute sécurité, les usagers de la voie publique doivent réduire leur vitesse et au besoin s'arrêter ou se garer  pour faciliter le passage des véhicules de lutte contre l'incendie.
Pour bénéficier de cette disposition, les véhicules d'incendie doivent faire usage des avertisseurs spéciaux - corne à 2 tons et feu éclipses - qui leurs sont propres.


          Si l'usage de la corne à 2 tons donne la priorité aux véhicules de secours, il n'en reste pas moins que le feu rouge ou le signal STOP ne doivent être franchis qu'avec la plus extrême prudence par les conducteurs des véhicules qui se rendent au feu.


          A cet effet, avant un franchissement de feu rouge ou de signal STOP, tout conducteur d'un véhicule se rendant au feu doit ralentir suffisamment, voire marquer un temps d'arrêt, et ne poursuivre sa route qu'après s'être assuré de pouvoir le faire sans danger.


          Le chef de voiture ou le gradé désigné descend de son véhicule pour guider le conducteur dans les passages difficiles ou ranger le véhicule.


          Toutefois, il est recommandé de n'utiliser la corne à 2 tons que pour donner les avertissements nécessaires aux autres usagers, c'est-à-dire modérément. En particulier de 22 heures à 7 heures, l'emploi de cette corne doit être limité afin de ne pas troubler inutilement le repos de la population.


          Pour ce qui concerne les véhicules d'interventions diverses (V.I.D), leur intervention ne revêtant pas toujours un caractère d'urgence marqué, l'usage de la corne à 2 tons sera exclusivement limité aux cas où l'appel laisse un doute sur la gravité de l'intervention.


2 - Itinéraire


          Le chef de voiture contrôle l'itinéraire et guide le conducteur si nécessaire.Il veille à ce que la vitesse ne soit pas exagérée.


          En principe, les sens interdits doivent être respectés. La marche à contre-sens peut être admis quand la circulation est nulle.


          Un itinéraire détourné est souvent plus avantageux, en particulier lors des marchés, des manifestations sur la voie publique, des fêtes foraines, des sorties de salle de spectacle, etc.



3 - Accident, incident ou embouteillage de la circulation.



          En cas d'accident, le chef de voiture prend les mesures nécessaires pour qu'il n'y ait pas de retard dans l'arrivée des secours.


          Si la voiture peut continuer son chemin, il laisse un gradé ou un sapeur sur les lieux pour établir le constat et prendre les renseignements.


          Si la voiture est immobilisé, il rend compte immédiatement au commandant du groupement qui fait partir une autre voiture.


          Le chef de voiture note le numéro dont les conducteurs ne laissent pas volontairement le passage libre au matériel d'incendie.


          Lorsque le retard est supérieur à 10 minutes sur le trajet aller, le signalement est indiqué sur le message de rentrée et un compte-rendu (Imprimé B OPE 4) est adressé en 2 exemplaires à l'état-major, bureau opérations, afin qu'une demande de poursuivre puisse être faite.


          Le compte-rendu doit comporter entre les circonstances, le lieu et l'heure de l'infraction :


- le genre et la marque, le numéro minéralogique du véhicule signalé ;
- le genre, le numéro d'immatriculation du véhicule de l'unité ;
- le genre d'infraction relevée (stationnement interdit matérialisé, stationnement à l'angle de deux voies,
  stationnement en pleine voie, etc.
- l'indication quant à l'établissement d'un procès-verbal par la police à la suite de la constatation de l'infraction
  par les sapeurs-pompiers, en indiquer le numéro ;
- la durée du retard occasionné.


          En cas d’encombrement de la circulation, si les secours se trouvent bloqués dans un encombrement et que le chef de voiture n'est plus en mesure d'assurer sa mission, il rend compte aussitôt par radio, soit par téléphone urbain, du lieu où il se trouve bloqué. Le groupement ou l'état-major fait partir les secours les plus proches et les mieux placés.


4 - Marche en convoi



          Tout véhicule faisant partie d'un convoi se conforme aux règles de la circulation routière. Le chef de convoi précise la distance à respecter entre les voitures ; il doit connaître parfaitement l'itinéraire à emprunter et le contrôler.


          Le chef de voiture faire respecter la distance prescrite entre son véhicule et celui qui le précède. Il doit connaître l'itinéraire emprunté.


5 -Retour des interventions 

          Les chefs de voiture d'incendie revenant d'une opération se conforment aux règles générales de la circulation et ne font pas usage de la corne à 2 tons, ni des feux à éclipses.

mardi 3 mars 2015

Sanctions des infractions en cas de violations


La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.


 Attaquer la population civile ou l'affecter gravement lors de l'attaque d'un objectif militaire contre les installations protégées ou des localités non défendues, utiliser perfidement l'emblème de la croix rouge, sont considérées comme infractions graves au protocole, au même titre que le transfert, par une puissance occupante, d'une partie de la population occupée, ou encore les jugements sommaires à l'encontre des personnes protégées. Les supérieurs sont tenus pour responsables des violations commises par leurs subordonnés s'ils n'ont pas pris toutes les les mesures nécessaires pour empêcher que de tels actes soient commis ou pour les réprimer.


Enfin, une entr aide judiciaire, en matière pénale est prévue entre les parties contractantes. Lorsqu'une enquête sur les faits est nécessaire, une commission internationale composée de 15 membres de haute moralité et d'une impartialité reconnue, peut intervenir avec l'accord des parties en cause, Une telle commission peut, outre son rôle d'enquêteur sur les allégations de violations dont elle est spécifiquement saisie peut prêter ses bons offices pour faciliter le retour à une stricte application et observation du droit international humanitaire.





jeudi 26 février 2015

Le Comité International de la Croix Rouge (C.I.C.R)


Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.


    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.


     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.




samedi 21 février 2015

La convention de 1951 relative au statut des refugiés


I  -  La  Convention  de  1951  relative  au  Statut  des  Réfugiés.


Adoptée le 28 Juillet 1951 par une conférence de plénipotentiaires des Nations-Unies, et entrée en vigueur le 22 Avril 1954, la Convention relative au Statut des réfugiés :


- définit comme réfugié "toute personne qui, par suite d'événements survenus avant le premier janvier 1951 et
et craignant avec raison d'être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de son appartenance à un certain
groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays, ou de qui ; si elle n'a pas de sa
nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut  en raison de la dite crainte, ne veut y retourner. "Article premier Section A - Paragraphe 2 :
 - énonce les obligations des États signataires - ceux qui s'engagent à accorder le statut de réfugié tout
   étranger relevant des conditions imposées par la convention et à ne pas renvoyer des réfugiés contre leur
   gré dans un pays où il risque la persécution.
- établit les droits et devoirs des réfugiés : tout étranger qui bénéficie du statut de réfugié est protégé par une
   législation nationale, mais doit se conformer à la loi du pays qui l'accueille ; il bénéficie par ailleurs de droit
   en matière d'emploi, d'éducation, de résidence, de liberté de mouvement, de recours juridique et de
   naturalisation.


II - Le  Protocole  de  1967  relatif  au  Statut  des  Réfugiés.


La Convention de 1967 ne s'applique qu'aux personnes ayant fui leur pays à la suite d'événements survenus avant 1951. Or la Constitution du bloc communiste entraîne de nombreux mouvements de populations.
En 1967, est donc élaboré un nouveau texte, le Protocole relatif au Statut des réfugiés, qui stipule que les États adhérents s'engagent à appliquer les dispositions des Conventions sans tenir compte de la date limite du 1er Janvier 1951.

lundi 16 février 2015

Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité. Ce qui inquiète les chercheurs." c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 257 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

dimanche 1 février 2015

Feu de voiture


 1) -  Causes :



-     Retour de flamme au carburateur.
-     Mauvais état des canalisations électriques, court-circuit.
-     Imprudence du conducteur ou des passagers ; cigarette allumée ou moteur tournant pendant   le plein d'essence.
-    Échauffement de pièces métalliques  (fumée),  des pneumatiques, feu au chargement.


2)Premières dispositions à prendre par le conducteur ou les témoins


- En cas de retour de flamme au carburateur, le feu, s'éteint généralement seul. Si le réservoir  d'essence est en charge, fermer l'arrivée d'essence, débrayer et accélérer à fond.

- En cas d'incident électrique, couper le courant et écarter les fils ou débrancher la batterie.

- En cas d'échauffement de pièces métalliques, arrêter le moteur ; rechercher l'origine de la fumée dégagée : défaut de graissage, d'huile, etc.


3) -   Moyens à employer pour attaquer le feu


- Des extincteurs, des siphons d'eau de Seltz, des chiffons, une couverture, du sable, de la terre meuble, de l'eau même, projetée avec un récipient quelconque, et s'il le faut, une lance.

-  S'efforcer d'empêcher que le feu n'atteigne le réservoir d'essence.

-  Éloignez la voiture des véhicules voisins, des locaux contenant des matières combustibles.

-  Si la voiture incendiée est arrêtée dans une côte, aucun autre véhicule ne doit stationner dans le sens de la pente descendante, de l'essence enflammée pouvant s'écouler par suite d'une crevaison du réservoir.


Lorsque le sinistre se produit au garage, près d'autres voitures ou de matériaux combustibles, déplacer et éloigner la voiture sinistrée dans la mesure du possible, sinon déplacer les voitures voisines qui pourraient être atteintes par le feu.

mardi 27 janvier 2015

Le déplacement du matériel de secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.


L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.


Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.


Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.


On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.


Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

samedi 24 janvier 2015

Feu de voiture



 1) -  Causes


-     Retour de flamme au carburateur.
-     Mauvais état des canalisations électriques, court-circuit.
-     Imprudence du conducteur ou des passagers ; cigarette allumée ou moteur tournant pendant   le plein d'essence.
-    Échauffement de pièces métalliques  (fumée),  des pneumatiques, feu au chargement.



2)Premières dispositions à prendre par le conducteur ou les témoins


- En cas de retour de flamme au carburateur, le feu, s'éteint généralement seul. Si le réservoir  d'essence est en charge, fermer l'arrivée d'essence, débrayer et accélérer à fond.

- En cas d'incident électrique, couper le courant et écarter les fils ou débrancher la batterie.

- En cas d'échauffement de pièces métalliques, arrêter le moteur ; rechercher l'origine de la fumée dégagée : défaut de graissage, d'huile, etc.



3) -   Moyens à employer pour attaquer le feu



- Des extincteurs, des siphons d'eau de Seltz, des chiffons, une couverture, du sable, de la terre meuble, de l'eau même, projetée avec un récipient quelconque, et s'il le faut, une lance.

-  S'efforcer d'empêcher que le feu n'atteigne le réservoir d'essence. Éloignez la voiture des véhicules voisins, des locaux contenant des matières combustibles

-  Si la voiture incendiée est arrêtée dans une côte, aucun autre véhicule ne doit stationner dans le sens de la pente descendante, de l'essence enflammée pouvant s'écouler par suite d'une crevaison du réservoir.

Lorsque le sinistre se produit au garage, près d'autres voitures ou de matériaux combustibles, déplacer et éloigner la voiture sinistrée dans la mesure du possible, sinon déplacer les voitures voisines qui pourraient être atteintes par le feu.

samedi 10 janvier 2015

Différentes formes de stress

Trois différentes réactions de stress menacent particulièrement le délégué sur le terrain. Ce sont, par ordre d'importance croissante :

- le stress de base ;
- le stress cumulatif ;
- le stress traumatique.


Le stress de base


          Dans les situations d'urgence liées à un conflit ou à une catastrophe, les stress cumulatif et traumatique s'installent souvent sur un fonds de tension et de surcharge émotionnelles, commun à  chaque collaborateur en mission.


          C'est le stress de base, qui entraîne des contrariétés et des frustrations diverses. Son intensité, variable, dépend de la fragilité de la personne et de sa vulnérabilité du moment.


          Loin de votre famille, de vos amis, dans un pays qui diffère du vôtre par la religion, la culture, la langue, le climat et les habitudes alimentaires, la vie en délégation peut être dure, surtout si la situation se prolonge, sans le réconfort d'une vie affective et relationnelle équilibrante. Les préoccupations au sujet de votre famille peuvent aussi être source de tension et de souci.


Le stress cumulatif


          En situation de guerre, de multiples agressions quotidiennes contre la personne s'ajoutent les unes aux autres. Cela concerne aussi bien les conditions de vie matérielles, comme le manque de confort, le froid ou la chaleur extrême, la monotonie des menus, que l'environnement politique (instabilité, rumeurs alarmistes, proximité des combats).



          L'impossibilité de se reposer ou de se détendre lors des rares moments de loisirs est aussi un facteur à prendre en compte.Tous ces éléments peuvent constituer un stress. Non reconnu, ce stress cumulatif conduit à l'épuisement professionnel, ou burn-out.


Le stress traumatique


          Dans les zones de conflit, les risques d'être soumis à un traumatisme psychique sont élevés.


          Un traumatisme psychique (ou psychose-traumatisme) est constitué par un événement violent et imprévu, qui agresse ou menace brutalement l'intégrité physique et psychique de la personne ou de l'un de ces proches immédiats.


Exemple de Traumatisme qui peuvent être vécus sur le Terrain ?


. bombardements de bâtiments, routes minées.
. véhicules ou convois pris pour cibles ;
. attaques à main armée et viols ;
. intimidations et menaces directes ou indirectes ;
. obligation d'assister, en spectateur impuissant à la violence et au meurtre, à des massacres sur une large
  échelle, à des épidémies ou des famines ;
. recueil de récits de mauvais traitements et de torture;


          Tous ces événements qui évoquent la mort peuvent survenir de façon isolée ou être associés entre-eux.


Nb : En zone de conflit, l'accident de trafic, avec ou sans blessure physique, représente une cause importante, quoique méconnue, de traumatisme psychique.


          Les trois réactions de stress dépassé constituent les trois étages de l'édifice du stress :


. le premier niveau, ou stress de base, est lié à votre choix professionnel. Il vous concerne au premier chef.

. les deux autres niveaux concernent le C.I.C.R. En effet, s'ils ne sont pas reconnus, ils peuvent affectés votre santé et vos performances opérationnelles.


          La prise en charge du stress traumatique nécessite une action conjointe de tous les partenaires. Chacun joue un rôle.




Avant le départ :


. vous apprendrez à reconnaître les diverses formes de stress que vous pourriez subir durant votre mission et vous serez informé (e) des "premiers soins" à appliquer dans ces circonstances particulières.


Sur le terrain :


. vous saurez ce qu'il faut faire pour répondre à votre stress ou à celui d'un (e) collègue comme vous savez,
  en principe arrêter une hémorragie ou immobiliser une fracture.
. le responsable ou le chef de délégation saura, dans un esprit de bonne gestion de son personnel, identifier vos réactions de stress pour vous proposer une prise en charge ou, le cas échéant, un rapatriement médical.


Au Retour



. le spécialiste au siège  (médecin ou  infirmière)  vous offre un soutien avec l'aide, parfois, d'un (ou d'une
  collègue ou d'un thérapeute en ville.

. votre famille devrait pouvoir comprendre les émotions violentes que vous avez subies pour mieux vous
  entourez.

. le service du personnel pourra vous proposer un temps de repos supplémentaire et, par la suite, une nouvelle mission à moindres risques. Si le C.I.C.R n'a pas les moyens d'empêcher les traumatismes psychiques de survenir sur le terrain, il met tout œuvre pour réduire leur nombre et pour en atténuer les effets nocifs.

vendredi 2 janvier 2015

Le Comité international de la croix rouge (C.I.C.R)

Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.


    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.


     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.




vendredi 26 décembre 2014

Le rassemblement des sapeurs-pompiers



Les sapeurs-pompiers se dirigent rapidement mais sans précipitation vers le local où se trouve remisé le matériel. Si ce local est éloigné du lieu qui a reçu l'avis du sinistre, il importe d'y installer un poste téléphonique, qui pourra fournir, avant le départ des secours, les derniers renseignements.

Dans les corps casernés, le rassemblement ne présente pas de difficultés , la première voiture quitte normalement la remise en environ, une minute toutes les dispositions sont prises dans l'organisation, dans les aménagements, pour assurer un prompt départ des secours, personnel en permanence au poste de garde à la remise, au bureau téléphonique, tenue de feu préparée, mais de descente.

Lorsque le personnel est bénévole ou dispersé, il appartient au chef de corps de former le premier départ avec les sapeurs arrivés les premiers.

Il serait souhaitable que le délai entre l'alerte et le départ des secours ne dépasse jamais 5 minutes. Les sapeurs-pompiers communaux alertés doivent mettre un point d'honneur pour rejoindre la remise dans les délais les plus courts, au pas de course, à bicyclette, à motocyclette ou en voiture. D'aucuns propagent l'alerte et prennent en automobile leurs camarades au passage.

Quelques remarques s'imposent à ce sujet :

Hors le cas particulier d'un sapeur alerté le premier pour un sinistre survenu à proximité de son domicile, le personnel ne doit pas se rendre individuellement sur les lieux. Ce procédé nuit à la discipline, à la cohésion des équipes, rend difficile le contrôle des présences et le cas est rarement prévu dans les contrats d'assurances ; Le ramassage en cours de route ne se justifie que dans le cas où le local est situé hors de
l'agglomération. Dans ces conditions exceptionnelles, les hommes peuvent garder leur tenue de feu à domicile, ce qui présente de sérieux inconvénients (départ dans la journée du lieu de travail sans tenue de feu, utilisation indue du veston de peau et des bottes).

En principe, la tenue de feu, doit être disposée dans un vestiaire, installé à l'intérieur du poste, dans un endroit non humide.

lundi 22 décembre 2014

luxations et entorses


Dans les deux cas, il y a lésion des ligaments d'une articulation :


- s'il y a déplacement d'une extrémité osseuse (si l'os est sorti de son logement articulaire normal) : c'est une
   luxation ;

- s'il n'y a pas de déplacement d'une extrémité osseuse, si les ligaments de l'articulation intéressée sont déchirés ou froissés (ce qui se produit évidement toujours aussi dans les luxations) : c'est une entorse.

Dans les deux cas aussi, la lésion traumatique s'accompagne des vives douleurs, d'un gonflement local et d'ecchymoses.Une impotence fonctionnelle pratiquement absolue du membre correspondant marque la luxation, alors quelle est relative, discrète ou prononcée en cas d'entorse.

L'entorse peut être simple ou compliquée, avec tous les degrés possibles de gravité allant de la simple distension (foulure) à la rupture ligamentaire avec ou sans arrachement osseux. La foulure est une simple distension des ligaments d'une articulation ;

            Enfin, rappelons que luxations et entorses existent :

          - isolées ;
          - associées à une fracture.

Chez certaines personnes, il existe des "luxations récidivantes" (épaules en particulier) qui surviennent de plus en plus fréquemment et facilement, et que l'on peut traiter par un traitement chirurgical orthopédique.
Il existe aussi des luxations "congénitales" (de la hanche en particulier) plus ou moins prononcées, qu'il faut déceler le plus tôt possible après la naissance pour un traitement efficace ;


Conduite à tenir

          1) - Le danger de la luxation est la compression d'un nerf (apparition de troubles sensitifs) ou d'un vaisseau (arrêt de la circulation).

       Il faut donc agir vite. Sans jamais chercher à remettre en place, immobilisez la luxation comme une fracture, dans la position où on la trouve par un bandage assurant contention et soutien souple pour éviter les mouvements douloureux. On peut aussi essayer de calmer la douleur, en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital, par l'application de compresses d'eau froide ou d'une vessie de glace.
       
         2)  - Pour une entorse, un bandage de contention moyennement serré sera de même exécuté.
          Notez que dans le cas d'une entorse simple, des bains chauds salés, avec un bandage léger de l'articulation permettant une immobilisation partielle, donnent le plus souvent d'excellents résultats.
Mais dans le cas d'une entorse compliquée, le recours au médecin est obligatoire. Et un repos total du membre s'imposera.

          3) - Deux cas particuliers sont à connaître :

- la luxation de l'épaule : c'est une urgence, car peut se jouer le devenir fonctionnel du membre supérieur par compression vasculo-nerveuse. Il faut après pose d'une écharpe oblique et rembourrage de l'aisselle surveiller la victime par la prise du pouls radial du membre correspondant en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital.
- la luxation de la colonne cervicale, avec ses risques nerveux catastrophiques, et même souvent son pronostic vital défavorable, est de la seule compétence médicale.


mercredi 5 novembre 2014

Le déplacement du matériel de secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.