Messages les plus consultés

mardi 12 février 2013

Protéger les civils contre les effets des hostilités



L'adoption des règles pour protéger la population civile contre les effets de la guerre représente un acquis considérable dans le droit humanitaire. Le C.I. C.R avait déjà proposé des textes à ce sujet, notamment en 1957, mais il s'était alors heurté à un refus courtois de la part des États. Sa satisfaction est donc complète sur ce point, ses propositions ayant largement été suivie lors de la conférence diplomatique.


        Un titre entier du Protocole I est consacré à ce domaine. Ces règles devraient désormais éviter à la population civile de grandes souffrances et des drames, comme ceux qui se sont déroulés pendant la deuxième guerre mondiale.


         Pour protéger les civils contre le feu des armes, il n'existait, jusqu'en 1977, que des textes incomplets : la convention de la Haye, régissant la conduite des hostilités, date de 1907 - époque où l'aviation n'existait pas et où l'artillerie n'atteignait des objectifs que sur des distances relativement courtes ; pour sa part la IV° Convention de Genève de 1949, à l'exception de quelques règles générales, ne protège les civils que contre les abus de pouvoir de l'autorité ennemie ou occupante. Elle ne comprend aucune disposition relative à l'emploi des armes, à leurs effets et, notamment, aux bombardements massifs.

 
      Par ailleurs, les trente dernières années ont vu surgir des conflits de types nouveaux - guerres de libération, tactique de la guérilla, utilisation d'armes perfectionnées et in discriminées comme des armes incendiaires, les projectiles à fragmentation par exemple. La population civile, souvent mêlée malgré elle aux combattants, est donc rendue plus vulnérable. C'est pourquoi il est important de prévoir des normes juridiques de protection dans ce domaine.


          Le Titre IV  du Protocole I protège à la fois les personnes et les biens civils, lesquels sont définis par opposition aux objectifs militaires. Il est expressément indiqué qu'il est interdit d'attaquer la population civile en tant que telle - de même que les biens civils - et que seuls les objectifs militaires peuvent être l'objet d'attaques. Les bombardements massifs - tels ceux qui, pendant la deuxième guerre mondiale, ont causé des millions de morts - sont désormais prohibés, ainsi que les attaques lancées à titre de représailles. Les attaques sans discrimination, c'est-à-dire celles risquant de frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes civiles ou des biens à caractère civil, sont interdites. De même, il est interdit d'attaquer des localités ou des zones démilitarisées. Enfin, des mesures de précaution doivent être prises par les forces armées, afin d'épargner au maximum la population et les biens civils pendant les opérations militaires.


      Quatre articles sont consacrés aux secours en faveur de la population civile - domaine intéressant la Croix-Rouge au premier degré. Selon ces dispositions, les parties au conflit doivent fournir les secours nécessaires à la population civile, ou, si elles ne sont pas en mesure de procéder elles-mêmes à son approvisionnement, doivent accorder le libre passage des denrées indispensables à sa survie. Cette règle s'applique en toutes circonstances, même s'il s'agit d'une population ennemie ou vivant en territoire occupé. Les modalités d'action comprennent des facilités pour les organismes de secours, ainsi que la protection du personnel spécialisé.
 

       Ces articles complètent les dispositions du Protocole relatives aux biens civils, qui interdisent d'utiliser la famine comme méthode de guerre. En outre, les biens indispensables à la survie (zones agricoles, bétail, réserves d'eau potable, récoltes, ouvrage d'irrigation, etc.) sont désormais protégés, de même que les installations de forces dangereuses (centrales électriques et nucléaires, digues, barrages, etc.), les biens culturels et les lieux de culte. Enfin, les opérations militaires doivent être conduites de manière à protéger l'environnement naturel contre des dommages durables, étendus et grave.

 
     Pour assurer une protection efficace des installations contenant des forces dangereuses, un signe de protection international a été adopté par la Conférence : il s'agit de trois cercles de couleur orange vif.
          Un chapitre spécial a trait aux organismes de protection civile qui sont désormais protégés et on droit à des facilités d'action - y compris dans des territoires occupés. La nécessité d'identifier ces organismes a été soulignée et un signe spécifique - triangle bleu sur fond orange - leur a été accordé.

mercredi 23 janvier 2013

L'évanouissement

L'évanouissement est dû à un ralentissement temporaire de la circulation du sang dans le cerveau. La peur, l'émotion, la vue du sang en sont les causes habituellement.
La syncope, résulte d'un arrêt du cœur.

Soins :

Évanouissement :

- sur le dos, tête basse ;
- jambes verticales ;
- inhalation d'ammoniaque ou de sels anglais.

Syncope :

- position de la victime sur le dos, strictement horizontale ;
- ventilation artificielle ;
- appeler le médecin.

samedi 19 janvier 2013

Troubles de la vigilance

La vigilance étant la possibilité de mise en jeu de réflexes de sécurité (déglutition, toux), lesquels protègent les voies aériennes supérieures et ce, même si la conscience est fortement diminuée ou même absente.
Le bon fonctionnement de ces deux réflexes nécessite donc chez un sujet inconscient de cette possibilité de soupape de sécurité qu'est la vigilance. Aussi doit-elle, dans tous les cas en tous lieux et en toute circonstance, être appréciée examinée et surveillée constamment. Son moindre trouble doit être recherchée.

Les troubles de la vigilance sont des troubles du système nerveux central consécutifs  :

- à une diminution de l'alimentation en oxygène des cellules nerveuses ;
- ou à une destruction d'un nombre plus ou moins important de cellules nerveuses ;
Ainsi, le sujet atteint de troubles de la vigilance présente des difficultés variables dans sa vie de relation, du fait de l'impossibilité pour les cellules nerveuses de remplir correctement leur fonction.

I - Causes.

Les causes de ces troubles peuvent être multiples citons notamment :

- les traumatismes crânien avec ou sans fracture ;
- les intoxications par ;
- les médicaments : barbituriques, hypnotiques, solvant, engrais, pesticides ;
- les gaz : monoxyde de carbone (C.O) ; dioxyde de carbone (C.O) ; air confiné ;
- les animaux (vipères, araignées et scorpions, abeilles et guêpes ;
- les plantes (champignons, baies toxiques, plantes comestibles consommées hors
  maturité normale ou après vieillissement excessif) ;
- les drogues ;
- les maladies atteignant le système nerveux central) ;
- directement : maladies cérébrales ou méningées ;
- indirectement : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, endoctriniennes ;
- les troubles de l'équilibre hydrique ;
- les intempéries ou autres modifications de l'environnement ;
- le coup de chaleur ;
- le coup de froid ;
- les nuisances et la perturbation des "rythmes biologiques".

En fonction de la profondeur des troubles,on distingue :

- La somnolence ou le sujet peut parfois rester capable d'exécuter des actes simples ou d'autres fois se
   trouver en état d'hébétude sans pouvoir effectuer un acteur moteur coordonné ;
- la perte de connaissance où le sujet ne répond plus aux questions simples, mais a conservé les réflexes de
  sécurité  : c'est ce qu'on appelle aussi l'inconscience légère ;
- la perte totale de la vigilance où les réflexes de sécurité et même la réaction à la douleur ont disparu :
  c'est ce qu'on appelle l'inconscience profonde.

En fonction de la durée, on peut distinguer :

- l'évanouissement ;
-  la syncope ;
-  et enfin le coma.

mardi 1 janvier 2013

"18 Safar"





18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque "l'anniversaire du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895".


Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..

Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à nos jours. Ils n'ont aucunement cessé          de rappeler les principes de l'islam.

Khadim Rassoul dit :

"Le prophète Mohamed  (P.S.L) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".

Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célèbre chaque année le magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.

C'est le jour de grâce (sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (P.S.L) par les Khassaïdes de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.

Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheickhs sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.

Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.

Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.

Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain magal.
                                             


                                                     "DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"

lundi 24 décembre 2012

Toxicomanie

a)   Définition

          L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :

(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.

           Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.

b)  Origine

       L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :

- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
-  les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui  sont soit d'origine végétale (certains
   champignons, soit synthétiques ;
-  cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
-  certains médicaments : amphétamines, barbituriques...

          Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.

c)  Conduite à tenir

         Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.

      Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.

        La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.

       La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :

- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
  artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.

          Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le  L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.

        Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.

jeudi 20 décembre 2012

Rôle permanent du secouriste pour la prévention des accidents

De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.

Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".

La  formation  qu'il  a  reçue  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :
- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;

Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.

Il pourra le faire :

- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.

La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

vendredi 30 novembre 2012

Les échelles aériennes


Généralités.

Les échelles aériennes (souvent appelées encore communément "grandes échelles") sont employées :

a)  pour effectuer des sauvetages par l'extérieur, aux étages supérieurs des immeubles, lorsque l'accès à  ceux-ci est impossible par les moyens d'accès normaux.

b)  pour attaquer le feu en le dominant si la nature du sinistre ou la disposition des lieux justifie ce procédé.

Les sauvetages et les établissements sont faits, en principe, par l'équipe de l'échelle.

c) Les échelles aériennes peuvent également : servir au cours des reconnaissances : être utilisées pour
    supporter des établissements de tuyaux, des appareils d'éclairage ; sous certaines conditions, être
    employées "en pont" et, très exceptionnellement, comme grues.

          On distingue :

- les échelles sur porteur automobile : de 18 et 24 m ;
- les échelles remorquables : de 18 m ;
- les échelles sur châssis automobile ;
.   échelles pivotantes manuelles de 18 m ;
.   échelles pivotantes semi-automatiques : de 18 et 24 m ;
.   échelles automatiques tous-terrains de 24 m ;
.   échelles pivotantes automatiques :de 30 m (exceptionnellement de 45 et 60 m).

Les véhicules automobiles porteurs ou tracteurs d'échelles transportent :

- le personnel, généralement 4 hommes, chef, sous-chef, servant et conducteur ;
- les matériels nécessaires à l'exécution de sauvetages par l'extérieur, à l'établissement d'une grosse lance ou
  d' une ou deux petites lances, sur bouche ou poteau d'incendie.

Cet armement est utilisé quand l'équipe, isolée, de la grande échelle, à l'occasion d'attaquer un incendie ou pour activer l'opération quand un établissement est prescrit sur cet engin.

Ces manœuvres sont exécutées par l'équipe conformément aux règles énoncées à la deuxième partie,
chapitre III.


mardi 23 octobre 2012

Prévention des Accidents de la Route


Causes des accidents de la circulation
     

          Neuf sur dix, un accident de la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses passagers ou à un autre usager de la route.Dans une forte majorité des cas, la cause immédiate d'un accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du  conducteur :


          - ignorance des règles de conduite ;
          - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ;
          - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ;


            La vitesse excessive, suivie de très près  de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier,  etc...
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier :


         - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ;
          - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ;
          - mais aussi :

          Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple).


B - Mesures préventives


         Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route. Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention.


1°  Avant de prendre le volant


Pensez toujours :


a) A vous-même


Le cryptique de la bonne conduite c'est :


- une intégrité physique aussi bonne que possible ;
- des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ;
- l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier).


Donc :


        .  la veille d'un long voyage, dormez bien ;
        .  ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
            En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence.  Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament.
 

        . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique.


A vos passagers :


b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité).


        - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ;
         - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des  humains par un filet.


c)  A votre véhicule :


           - Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ;
          - Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ;
          - N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique :
          - Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ;
          - Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséliquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque).



2°  Avant de démarrer :


          L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges.

          Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ;
          - Règlez la si elle n'est pas enrouleur.
           Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection :
          - le risque de blessure est cinq fois plus grand ;
          - le risque d'être tué est dix fois plus grand.

Donc :

             Mieux vaut être maintenu qu'éjecté.
          La ceinture empêche l'éjection.
          Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route.



3°  Sur la Route



          Respect du Code de la route, allure en  tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités :


         - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin.


            - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler;
            - Gardez vos distances :
             .  50 km/h,  il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter :
             .  80  km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques :

             . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-ball.
          Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
Évitez alors dépasser 80 km/h.
           - chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le souvent. La chaleur en atmosphère confinée est assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres.
           - Ne descendez jamais sans précaution du coté de la circulation ;
           - Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue :
            .  visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ;
            .  nerveuse (envie de dormir) ;
            .  musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ;
            - Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez  vos feux de croisement, c'est obligatoire.
             - Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater.
              . ne partez jamais à jeun ;
              . pas de repas copieux, propices à l'assoupissement,
                 Attention aux boissons alcoolisées ;
              - ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ;
               . usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.

samedi 15 septembre 2012

Bâteaux et Vedettes-pompe


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.

vendredi 31 août 2012

Déplacement des secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

mardi 14 août 2012

La Marche Générale des Opérations

Elle comprend : la reconnaissance, les sauvetages, les établissements, l'attaque et la protection, le déblai, la surveillance.           En arrivant sur le lieu de l'incendie, celui qui commande examine rapidement la situation, demande les moyens qui lui semblent nécessaires, ordonne tout de suite et simultanément les premiers sauvetages et la première attaque. Il reconnait : les tenants et les aboutissants, recueille les renseignements et les avis, et au fur et à mesure de sa reconnaissance, arrête ses dispositions. Barrer le gaz est une de ses premières dispositions.           L'extinction régulière d'un incendie est caractérisé par trois opérations :  
circonscrire le feu, s'en rendre maître, achever l'extinction.           Le feu est circonscrit : lorsque les lances sont établies aux points d'attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.           On est maître du feu : lorsque le foyer diminue d'intensité et que l'on est certain qu'il ne peut plus prendre d'extension dans les limites où il a été circonscrit. C'est à cette phase que les moyens hydrauliques maximum sont en manœuvre.           Le feu est considéré comme éteint :  lorsque les foyers principaux sont éteints et que seuls quelques débris  brûlent et charbonnent. L'extinction est achevée en déblayant jusqu'à ce qu'il n'ait plus de matières en en combustion.           Éventuellement,une surveillance et des rondes sont exercées jusqu'à ce qu'on ait acquis la certitude qu'aucune reprise de feu n'est possible.           Au cours des différentes phases, des opérations de ventilation et de protection doivent être prescrites pour limiter les dégâts. Dans certains cas elles sont menées d'emblée, avec les opérations d'attaque. La Reconnaissance Objet d'une reconnaissance           La reconnaissance consiste à explorer les endroits exposés à l'incendie et aux fumées, de manière  faire tout de suite les sauvetages, à discerner les matières qui brûlent et à déterminer les points d'attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir.           La direction de la reconnaissance appartient au commandant de détachement qui peut charger des gradés de reconnaissances partielles et simultanées. Conduite d'une reconnaissance            Une reconnaissance doit s'approcher le plus possible du foyer pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et des risques d'extension dans les plans verticaux et horizontaux.           Celui qui fait une reconnaissance doit pénétrer, à moins d'impossibilité, par les communications existantes et notamment par les escaliers ; il force les portes à l'aide de la pince, de l'outil vannetais, de la hache, de la masse.... Il les enfonce si c'est nécessaire. Quand les escaliers sont impraticables ou quand ils menacent ruine, il atteint les fenêtres à l'aide d'échelles. Il cherche, en faisant le tour du feu, à se donner une idée de la disposition des abords, des communications, des murs et des toits.           Il marque, en principe sur les portes, les locaux qu'il a visités, en inscrivant "VU" et son nom (Craie ou autres moyens).           Il fait évacuer les locaux menacés.           Il porte son attention sur les maisons qui sont au pourtour du foyer et y pénètre, s'il le juge utile, pour reconnaître ce qu'elles renferment.           Quand la reconnaissance est terminée, les portes et les fenêtres des locaux sont en principe, maintenues fermées. Détermination des points d'attaque.           On appelle point d'attaque l'emplacement du porte-lance.           Pour déterminer les points d'attaque, on recherche les endroits vers lesquels la propagation du feu peut se faire le facilement ou à partir desquels l'action des lances sur le foyer principal sera le plus efficace.           La conservation des communications ordinaires, et en particulier des escaliers doit être assurée dans toute la mesure du possible, étant donné la facilité qui en résulte pour toutes les opérations.           Les pièces de la construction qui en soutiennent d'autres ont besoin d'être préservées, afin d'éviter des écroulements. Pour protéger les locaux voisins du feu, des sapeurs, disposant des moyens appropriés (seaux-pompes, lances, etc) sont, dans certains cas, placés en surveillance. Cette précaution est surtout nécessaire dans les combles.           Au cours de l'extinction, des reconnaissances aussi fréquentes que possible sont effectuées, notamment pour surveiller les dégâts que peuvent occasionner les écoulements d'eau. Les Sauvetages            Dès son arrivée sur les lieux du sinistre, le chef de détachement s'enquiert des personnes en danger. Il explore, ou fait explorer les endroits qui lui ont été indiqués, puis les autres locaux qui ont pu être envahis par les flammes ou par la fumée, surtout aux étages supérieurs. L'emploi du haut parleur portatif est de nature à rassurer les personnes en danger ou croyant l'être.            L'arrivée de l'eau et la ventilation facilite les sauvetages,dans bien des cas : les flammes sont abattues, la chaleur diminue, le risque d'asphyxie est moins grand et les personnes exposées reprennent confiance : les escaliers peuvent devenir praticables et constituent la voie la plus sûre pour sauver ou mettre en sécurité les personnes.           Les sauvetages et les mises en sécurité sont exécutées conformément aux principes définis au Titre III de la présente partie. Les Établissements           Les établissements sont réalisés conformément aux règles fixées par les textes en vigueur.           Les bouches d'incendie sont utilisées en tenant compte de leur débit, de leur pression, du diamètre de la conduite qui les alimente et de leur emplacement par rapport au feu.           Autour d'un foyer étendu, la zone d'action est divisée en secteurs d'attaque. Un officier peut être désigné pour coordonner les opérations de plusieurs secteurs.           Chaque chef de secteur étudie, d'une manière complète le secteur qui lui est confié, il dirige ses personnels et leur indique la nature des établissements et les emplacements des porte-lance. Ces emplacements sont choisis dès le début, de façon à pouvoir abattre les flammes le plus vite possible et permettre aux jets des lances d'arriver compacts sur le feu. L’attaque Dispositions Générales           L'attaque est la phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu et aboutir à l'extinction.           Tous les efforts doivent tendre à le circonscrire avec un nombre suffisant de lances, pour éviter qu'il ne puisse se propager.           Les points d'attaque sont désignés au plus près, de telle sorte que l'eau soit projetée de plein fouet ou diffusée avec efficacité sur les matières qui brûlent. Modes d'attaque           Si le foyer n'a pas une grande étendue et si le feu ne peut pas prendre rapide extension, on l'attaque à l'aide d'une ou plusieurs lances munies ou non d'un diffuseur : on le maîtrise sans avoir besoin de le circonscrire.           Si, au contraire, l'incendie a pris tout de suite une violence telle que tous les foyers ne puissent être attaqués simultanément, il faut porter ses efforts sur les points les plus menacés. Au besoin, des ouvertures sont pratiquées dans les cloisons pour faciliter l'attaque.           L'utilisation du jet diffusé offre souvent des avantages. Toutefois, il y a lieu de se souvenir que le débit des lances doit être en rapport avec l'intensité du foyer. En effet, si le débit du diffuseur est insuffisant par rapport a la violence du feu, il se produit une vaporisation instantanée et des retours de flammes et de vapeurs brûlantes, souvent dangereux pour le porte-lance. La Protection           La protection est destinée à limiter le plus possible les dégâts occasionnées par l'eau, le feu, la chaleur ou la fumée.           Pour être efficace, elle doit être réalisée, le plus rapidement possible sans attendre l'arrivée des engins spécialisés, les matériels de protection, des engins de première intervention (fourgons en particulier) doivent être employés sans tarder. Ses diverses phases et celle de l'extinction se déroulent simultanément.           Les opérations de protection comprennent : la reconnaissance et la manœuvre proprement dite ; celle-ci varie avec l'importance des locaux et objets menacés et nécessite généralement : - le bâchage ; - l'évacuation de l'eau ; - l'assèchement ; - le déménagement ; - l'aération ; - l'étaiement léger. Une attention particulière doit être portée aux pollutions indirectes causées involontairement par les personnels. - mauvaise évacuation des gaz toxiques ; - rejet en égouts, en cours d'eau, ou dans un sol des eaux chargées de polluants, produits toxiques,   ou résidus de l'intervention. La reconnaissance           Le chef d'agrès de la protection est placé sous les ordres du Directeur des Secours, mais quand il n'est pas engagé, il doit de sa propre initiative prendre les mesures, dont l'urgence s'impose.           Dès le début des opérations, il porte son attention sur les locaux sinistrés, sur ceux situés, directement en-dessous du feu et ceux voisins du feu, ainsi que sur la nature et la disposition des objets menacés. La manœuvre           La manœuvre se fait conformément aux prescriptions du BSP 256           Le déménagement est exceptionnel et ne peut être exécuté que sur ordre du directeur des secours ; la plupart du temps, on a intérêt à protéger les objets ou marchandises sur place.           Un déménagement peut être dangereux et a souvent pour résultat de causer des dégâts qui auraient être évité ou d'aggraver des dommages qui auraient été peu importants.           On ne devra donc, procéder à un déménagement que dans des cas tout à fait particuliers, encore faudra-t-il qu'il ne gène en quoi que se soit les sauvetages et les établissements.           Si le déménagement ne peut être évité, le directeur des secours désignera un emplacement pour y déposer les objets. Ce dépôt sera gardé par des agents de police. Le Déblai           Au cours de l'attaque, le déblai a pour but de faciliter l'extinction ; une fois le feu éteint, il a pour objet de déplacer les décombres qui pourraient encore : cacher des foyers et d'écarter ainsi tout risque de reprise de feu.           Dans les cas, où il y a un amas considérable de décombres à déplacer, les intéressés font appel à une entreprise civile ; en cas de refus, on fera intervenir le commissaire de police. Lorsque le Laboratoire Central de la Préfecture de Police a été demandé, le déblai est retardé jusqu'à l'arrivée de la personne qualifiée ; l'extinction est réalisée sans déblai ou par un déblai sommaire.           Le personnel employé au déblai dégage les parties embrasées pour qu'on puisse les éteindre, écarte tout ce qui pourrait devenir un aliment pour le feu, entraîne dans le foyer les parties qui menacent de s'écrouler. Il emploie, à cet effet, pelles, pioches, fourches, gaffes, etc.           Au cours du déblai, il y a lieu de porter une attention particulière au dégagement du pied des murs, sur les trous dans les planchers, sur les points en contact avec des boiseries et sur ceux que le poids des débris pourrait faire écrouler. L'écoulement de l'eau qui séjourne sur les planchers est assuré en y pratiquant, au besoin, une ouverture, en un point judicieusement choisi. La Surveillance           Le service de surveillance sur les lieux d'un sinistre, a pour objet d'empêcher une reprise du feu après le départ des secours.           L'effectif de ce service varie suivant l'importance du sinistre, l'étendue des locaux à surveiller et le nombre des lances encore utiles. Il est aussi réduit que possible. Après un sinistre important où les risques de reprise de feu sont sérieux, une réserve de matériel prêt à être utilisé, doit laissée à la disposition du chef responsable.           Les relèves du service de surveillance sont effectuées conformément à l'annexe VII du présent règlement. Si le service ne peut être assuré par le centre de secours, le chef de garde en réfère au commandant du groupement (BCOT).           Pendant la durée de la surveillance, une ou plusieurs rondes sont effectuées par un officier ou un sous-officier à intervalles réguliers. Chaque ronde fait l'objet d'un compte rendu par message.           Le service de surveillance est retiré à l'issue d'une ronde ayant conclu à l'extinction totale du sinistre. LA RENTRE AU C.S DU DERNIER DÉTACHEMENT CONSTITUE (DERNIER ENGIN OU DERNIÈRE ÉQUIPE DE DÉBLAI OU DE SURVEILLANCE) MARQUE ALORS L'HEURE DE FIN D'INTERVENTION.           Cependant, chaque fois que le chef de garde (ou le directeur des secours) le juge nécessaire, notamment à l'issue des grands feux, d'opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués, il programmera un service de rondes destiné à prolonger de façon intermittente le service de surveillance précédemment retiré. LA RENTRÉE AU C.S, DE LA DERNIÈRE RONDE CONSTITUE ALORS L'HEURE DE FIN D’OPÉRATION. CETTE HEURE SERA TOUJOURS POSTÉRIEURE A CELLE DE L'INTERVENTION. *Remarque* 1 - La distinction faite plus haut entre l'heure de fin d'intervention et l'heure de fin d'opération a pour origine : E1.1 - La nécessité de clore l'intervention avec la fin des "opérations actives" afin de ne pas gonfler abusivement la durée par des actions "passives" menées elles jusqu'au terme de l'opération proprement dite (rondes). 1.2 - La nécessité sur le plan juridique, de préciser que si l'intervention active est bien finie (rapport de sortie de secours), L’OPÉRATION n'est pas arrivée à son terme pour autant. 2 - L'expression OPÉRATION TERMINÉE ne peut donc être utilisée que pour indiquer qu'une opération, soit l'ensemble des phases actives et passives, est définitivement conduite à son terme. 3 - Par ailleurs, la fin d'une phase de la "marche générale des opérations" ou présentant un caractère       technique particulier, peut être soulignée en cours d'intervention par un message de renseignements se       se présentant exclusivement sous la forme : OPÉRATION DE RELEVAGE  terminés...       OPÉRATION DES INCARCÉRATION  terminés...  SAUVETAGES  terminés   ....RECONNAISSANCES...terminées...". 4 - Enfin, étant un élément à part entière de la marche générale des opérations, le DÉBLAI et la surveillance constituent des tâches ingrates qui doivent être effectuées avec le plus grand soin.

jeudi 2 août 2012

Hydrogène Sulfuré ou Acide Sulfhydrique (Plomb)

                                                       Dangers d'explosion  :  OUI
                                                       Dangers d'asphyxie   :   OUI 
                                                       Propagateur du Feu  :   OUI


I - Provenance et usages.

Produit de la décomposition des matières contenant du soufre et de la houille.

 Présent dans les gaz des fosses d'aisance.

  Employé dans l'industrie comme réducteur (fabrication de l'aniline). En médecine, s'administre sous forme d'eaux minérales, qui en contiennent de faibles quantités.

Propriétés.

Combinaison du soufre et de l'hydrogène (eaux minérales et régions volcaniques).

Gaz incolore, plus lourd que l'air, odeur d'œufs pourris, saveur désagréable, légèrement acide, soluble dans l'eau, brûle avec une flamme bleue en dégageant de l'acide sulfureux et de la vapeur d'eau.

Forme avec l'air des mélanges explosifs et inflammables à la chaleur.

Réaction avec le chlore : à froid, il le décompose, mettant le soufre en liberté.

Précautions à prendre.

a) - Organisme :

       Poison très violent ; respiré à faibles doses, produit des vertiges et paralyse la respiration cellulaire ; pénètre par la peau.

       Même traitement que pour le sulfhydrate d'ammoniaque.

       Employer l'appareil respiratoire isolant et la lampe de sûreté.

       Désinfecter avec du chlorure de chaux, du sulfate de fer ou de l'eau de Javel. Ventiler très énergiquement.

vendredi 27 juillet 2012

Dégagement de Cheval ayant le pied engagé dans une bouche d'égout.

L'animal est dans une position très périlleuse, le moindre faux mouvement risquant de lui faire casser la jambe.
Il faut d'abord déceler, le conducteur étant chargé de maintenir sur le sol la tête, sous laquelle on place une couverture, au besoin, des sapeurs pèsent sur les épaules, les pieds non engagés sont entravés au moyen de bracelets et de cordage solidement tendu, de manière à s'opposer à leur mouvement dangereux. On essaie ensuite de dégager le pied, soit en le tirant au moyen de cordage, soit simplement à la main. Le plus souvent, il est nécessaire de desceller la pierre et de la soulever au moyen de la pince, voire du cric, pour donner un passage suffisant au sabot. Dès que le pied est dégagé, on retourne l'animal sur le dos, ou bien on le traine, de manière à l'éloigner immédiatement du trottoir.

Lorsque l'animal à la jambe fracturée, le sauvetage s'opère d'après les mêmes principes.

dimanche 22 juillet 2012

Chauffage


Les installations de chauffage et d'éclairage des bâtiments sont à l'origine de très nombreux accidents dûs, dans des proportions variables, à des installations imparfaites, à un défaut d'entretien  et à l'imprévoyance ou la négligence des usagers.
 Les fuites de gaz, en particulier, peuvent occasionner, non seulement des asphyxies mortelles, mais des explosions très dangereuses.

Dans le cas où l'on perçoit une odeur de gaz, si faible soit-elle, il faut immédiatement supprimer toutes les sources d'éclairage à flammes et  éteindre les foyers. On ne doit même pas actionner les sonnettes électriques ; celles-ci comportent un trembleur, dont l'étincelle peut provoquer une explosion. La sonnerie du téléphone, elle-même, peut provoquer une explosion. En conséquence, décrocher les appareils.

vendredi 20 juillet 2012

Les Engins à Grande Puissance.

Généralités - Principes d'emploi


1 - Engins à Grande Puissance

Les engins à grande puissance constituent le matériel lourd, indispensable d'une manière générale :

a) Pour combattre les feux de grande étendue et d'une chaleur rayonnante intense : entrepôts importants, usines, grands magasins, etc., dont l'extinction exige des jets puissants pour désorganiser les foyers, portant loin et susceptibles de fournir les masses d'eau nécessaires à un refroidissement rapide.

Les engins à grande puissance établissent, dans ce but, des lances de 65/25 ou 100/30 et peuvent alimenter des lances "Monitor".

b) Pour remédier au manque de points d'eau ou à la défaillance des réseaux d'adduction d'eau en pression et, dans ce but, alimenter d'autres engins d'incendie, tels que fourgons divers ou motopompes établis en relais.

c) Pour établir des lances ou canons à mousse ou des générateurs de mousse à moyen ou haut foisonnement de grande capacité de débit.

 2. Alimentation.

Les engins à grande puissance peuvent être alimentées :

- en aspiration dans les cours d'eau, les canaux, les bassins, les étangs , les réservoirs, etc ;

- en refoulement sur des bouches de150 ou des bouches ou poteaux d'incendie de 100 (sous certaines réserves qui seront formulées plus loin) ;
- relais sur un bateau-pompe, un autre engin à grande puissance ou, dans certains cas, d'autres engins pompes de capacité hydraulique suffisante.

3 - Possibilités.

Les possibilités des engins à grande puissance sont subordonnées à la longueur des établissements, à leur destination et au débit des orifices employés, lui-même fonction de la pression aux lances ou des besoins des engins alimentés en relais, la différence de niveau entre le point d'attaque et le point d'alimentation intervient dans le calcul.

4 - Lances de 25 ou de 30 mm et Lance Monitor.

Les lances à orifices de 25 ou 30 mm sont utilisées dans les grands feux couvrant une large superficie, pour agir directement sur le foyer, abaissée la chaleur rayonnante ou couper le feu.

La lance Monitor est utilisée dans des circonstances analogues, quand une grande portée et un jet très puissant sont nécessaires, notamment pour provoquer la chute de murs ou de cloisonnements en maçonnerie légère gênant l'attaque directe des foyers importants.

La lance Monitor amovible est préférable à la lance Monitor fixe, peu maniable. On utilise plus couramment des lances remorquables.

L'expérience a prouvé que, seul dans des cas tout à fait exceptionnels de feux particulièrement importants, deux lances de 25 ou 30 mm ont, en général, un meilleur rendement qu'une seule lance Monitor.

Bien qu'il ait intérêt à ce que les lances soient approchées le plus possible du foyer, le chef de détachement doit toujours disposer son personnel et son matériel à l'abri de la chute éventuelle des matériaux et leur assurer un chemin de retraite praticable

Les lances des engins à grande puissance sont établies, en principe de plain-pied. Toutefois, elles peuvent être placées en étage ou sur terrasse pour dominer le feu.

5 - Remarques préliminaires.

On trouve donc, dans les corps de sapeurs-pompiers, des types variés d'engins à grande puissance. On en distingue cependant deux grandes catégories :

- les fourgons grande puissance dévidoirs : engins avec pompe tractant une L.M.R
- les fourgons-dévidoirs à grande puissance : véhicule dévidoirs, tractant une motopompe ou véhicule avec pompe, tractant une L.M.R.

- Fourgon Pompe Tonne Grande Puissance.

 Deux engins, de même type ou de type différents, groupés, constituent un Ensemble à Grande Puissance
(E.G.P).









mercredi 18 juillet 2012

Chaine de Secours - Alerte.


Premier maillon de la chaîne de Secours, le sauveteur doit, après avoir évalué la situation, détecter une détresse vitale et protéger la victime donner l'alerte pour déclencher la venue rapide d'une équipe de prise en charge spécialisée, avec des moyens adaptés. Il ne faut pas que le sauveteur reste seul dans un contexte engageant le pronostic vital d'une victime, car ses moyens et son efficacité sont forcément limité. Un sauveteur confronté à une situation nécessitant le recours à un service d'urgence adapté avec les moyens d' informations nécessaires à son intervention après avoir observé la situation.    


Définition de l'Alerte


L'alerte est l'action qui consiste à informer un service d'urgence de la présence d'une ou plusieurs victimes affectées à une ou plusieurs détresses ainsi que la nature de l'assistance qui leur est apportée.


Dans le contexte, l'absence d'information d'un service d'urgence peut compromette la vie ou la santé d'une victime, malgré les premiers secours assurés par un sauveteur. Toute personne témoin d'une situation de détresse doit, après avoir protéger, alerter, les secours et pratiquer les gestes simples pouvant conserver la vie en attendant leur arrivée. Chacun peut être le premier maillon de la chaîne de secours.

Accident, Non Suivi de Feu, Intéressant un Véhicule Transportant des Matières Dangereuses.


La conduite à tenir en pareil cas fait l'objet des textes suivants :

- l'Instruction interministérielle du 5 septembre 1973 sur les mesures à prendre en cas d'accident mettant en
 cause des matières dangereuses (diffusée en décembre 1973 par le Service national de la Protection civile).
- l'Annexe "Hydrocarbures" au Plan O.R.S.E.C., qui fait l'objet des circulaires n° 531 du 7 décembre 1967
  et 68-47 du 2 février 1968 du Service national de la Protection Civile, auxquelles on se reportera également.

1. Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2.  Conduite à tenir.

a) En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
   d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
   voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
  éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
   pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
  en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
  zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
   les canalisations.

   D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3.  Signalisation des matières dangereuses transportées.

  Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.

                                                                    
X 33
 1114

Les véhicules non citernes sont signalés par le panneau rectangulaire orange, sans bande centrale, et sans numéro.

a) Numéro d'identification de la matière.

Chaque matière non dangereuse répertoriée est désignée par un numéro d'identification conformément aux tables parues au J.O du 23 janvier 1975.


b) Sigle d'identification de danger.


Il se compose :


- éventuellement de la lettre X, placée à gauche, dans le demi-rectangle correspondant, et qui
  signifie que l'emploi de l'eau en cas d'incendie est absolument prohibé ;
- d'un nombre à deux ou trois chiffres, ainsi constitué, selon le code reproduit ci-après :

1° chiffre : indique la caractéristique principale du danger présenté par la matière transportée.
2° chiffre   (éventuellement) : autre danger secondaire supplémentaire.

Si un chiffre est doublé, cela signifie une gravité particulière du risque (sauf pour le 2 : 22 signifie gaz
réfrigéré).



N° Code


Danger principal

N° du Code

Danger secondaire

1
2
3
4
5

6
7
8



  Matière explosible.
  Gaz.
  Liquide inflammable
  Solide inflammable
  Matière  comburante          peroxyde   organique
 ou Matière toxique.
  Matière radioactive
  Matière corrosive

0
1
2
3

         6 
         7
8
9



  Absence de danger secondaire
  Explosion
  Émanation de gaz.
  Inflammabilité.
  Propriété comburantes.
  Toxicité.
   Radioactivité.
   corrosivité
   Danger de réaction violente   résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation






Exemples.- Un liquide inflammable porte le n° 3 ; s'il est très inflammable les panneaux du véhicule
porteront le nombre 33.

31   :  indique un liquide inflammable avec risque d'explosion.
85   :  matière corrosive et comburante ;
20   :  gaz ni explosible, ni inflammable, ni toxique, ni corrosif ;
238 :  gaz inflammable corrosif ;
266 :  gaz très toxique.

         c)  Fiches de matières dangereuses ou fiches de sécurité.  

        Chaque matière dangereuse répertoriée fait l'objet d'une fiche de sécurité les fiches de sécurité relatives aux produits transportés doivent se trouver à bord des véhicules concernés. 

La fiche de sécurité  comporte :

 - au recto :

 .  le nom de la substance,
 .  le numéro d'identification de cette dernière,
 .  le numéro d'identification du danger,
 .  les dangers présentés par la matière et, éventuellement, l'interdiction d'employer de l'eau en cas d'incendie,
 .  les consignes générales à observer en cas d'accident,
 .  la conduite à tenir, en cas de fuite, d'incendie, ainsi que pour l'organisation des secours ;

- au verso :

    .  les numéros d'identification et les dénominations des autres produits présentant les mêmes dangers.   

d)  Les véhicules routiers transportant des matières dangereuses portent, en outre, des plaques, en forme de
     losange carré, sur lesquelles sont figurés les symboles de danger reproduits au tableau ci-dessus.

e)  Disposition des panneaux et plaques sur les véhicules routiers transportant des matières dangereuses.

f)   Signalisation des wagons.

La présence de matières dangereuses dans les wagons est signalée :
- par le panneau rectangulaire orange, avec numéro, mentionné en b)  ci-dessus,
- et par des "étiquettes de danger" comportant :
.  soit un symbole :
           - bombe : substances explosives, munitions, certains artifices,
           - flammes : matières inflammables,
           - cercle surmonté d'une flamme : matières comburants peroxydes, tête de mort : matières toxiques,
           - croix de Saint-André (seule ou sur épis de blé) : matières nocives,
           - métal et mains rouges : matières corrosives,
           - trèfle schématisé : matières radioactives,
           - bouteille de gaz : gaz inertes ;

soit une inscription :

-  artifices,
-  allumettes,
-   matières infecte ou putrescible.                              

lundi 9 juillet 2012

Véhicule d'Assistance Respiratoire (V.A.R).

A - Généralités.

Les feux modernes nécessitent, de plus en plus régulièrement, l'emploi systématique d'appareils respiratoires isolants en nombre important et l'armement réglementaire des engins se trouve généralement insuffisant pour faire face aux besoins d'une opération de quelque importance et de quelque durée.

Il faut donc pouvoir au niveau des Centres de secours importants ou au moins au plan départemental, disposer d'un renfort en appareils prêts à l'utilisation, en batteries d'air, comprimé de rechange, voire d'un compresseur d'air portable, qu'on peut amener sur les lieux;

Le véhicule d'assistance respiratoire a été conçu, à cet effet. Il s'agit d'un véhicule de petit tonnage (camionnette 1500 à 2000 kg), servi par un conducteur (et un chef de voiture si possible), dont l'armement peut être, par exemple le suivant :

a) Matériel d'exploration :

-1 chariot portant :
. 40 mètres de tuyaux de 20 mm ;
.    6 caissettes avec équipements individuels comprenant chacun :
.    1 masque ;
.    1 détendeur ;
.    10 mètres de tuyau de 10 mm ;
.     4 sondes pour injection d'air à des personnes ensevelies ;
.     6 appareils respiratoires isolants complets ;
.    12 batteries de rechange ;
.     4 appareils respiratoires isolants à circuit fermé Fenzy ;
.     2 coffrets de rechange pour Fenzy
.     1 liaison filiaire de 200 mètres.

          b)   Matériels divers :

- 4 inhalateurs d'oxygène complets ;
- 5 bouteilles d'oxygène de rechange ;
- 4 projecteurs portatifs ;
- 3 sangles de sauvetages ;
- 3 commandes ;
- 10 bâches ;
- 1 raccord intermédiaire pour rechargement des batteries d'air comprimé des appareils respiratoires isolants
     à partir de compresseurs mobiles.

          c) Un compresseur d'air mobile.

Appareil fixe ou mobile, de débit variable suivant le type, servant à la recharge des bouteilles d'air comprimé des appareils respiratoires isolants, indispensable à l'équipement des C.S ou l'emploi de ces derniers est fréquent, en reconnaissance en atmosphère toxique ou dans le domaine de la plongée.

Il existe de nombreux, modèles de compresseurs d'air, dont les débits peuvent varier de 3 à plusieurs dizaines de mètres cubes/heure sous des pressions de l'ordre de 200 à 250 bars. Se reporter aux notices du constructeur.

C - Manœuvre.

Si les moyens du V.A.R. doivent être employés, il faut d'abord utiliser les appareils et bouteilles d'air de réserve qu'il transporte.

On procède ensuite, au fur et à mesure des besoins, à la recharge des batteries vidées, (il faut en effet considérer que la cadence de recharge n'est que de l'ordre de 2 batteries en 15 minutes).

Le compresseur doit être disposé à une certaine distance du lieu du sinistre, en un endroit à l'abri de la fumée dégagée par le foyer et où l'air n'est pas pollué par des dégagements de gaz d'échappement de véhicules.

Il est préférable de descendre le compresseur du V.A.R et d'employer ce dernier à des rotations pour transporter alternativement les batteries rechargées et celles qu'il faut réapprovisionner.

Éventuellement même, en cas de nécessité, des rotations peuvent être faites entre le lieu du sinistre et un C.S. pourvu d'un compresseur fixe.

La manipulation des bouteilles doit être faite avec précautions, en évitant en particulier les chocs pour les robinets et entretoises des batteries.