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jeudi 28 août 2014

un accident et les gestes qui sauvent

Interventions Des Sapeurs-Pompiers Pour Ouverture De Portes

1.  Généralités.

Il arrive de plus en plus fréquemment que les sapeurs-pompiers soient demandés pour procéder à l'ouverture d'une porte :

- par suite de perte de clés ;
- après fermeture intempestives, clés restées à l'intérieur ;
- l'occupant d'un local (personne âgée par exemple) ne donnant pas signe de vie ;
- une odeur suspecte se dégageant d'un appartement en l'absence de son occupant habituels.

A moins qu'il y ait doute (deux derniers cas) ou en cas d'impossibilité absolue de l'obtenir (milieu de la nuit, jour férié...), le demandeur doit être invité à rechercher le concours d'un serrurier (au besoin lui donner des adresses, répertoriées à priori au C.S).

En tous cas, sauf motif valable, les sapeurs-pompiers ne doivent intervenir que si  l'opération ne leur fait pas courir de risque. Il faut, en outre, informer l'intéressé des dégâts possibles et obtenir son accord formel.

Toute intervention doit alors être effectuée en présence d'au moins un témoin, dont l'identité est relevée : voisin, concierge, police de préférence.

Dans les deux derniers cas mentionnés ci-dessus, demander toujours le concours de cette dernière.

Si, après ouverture de la porte, un sinistre particulier est découvert : asphyxié, fuite d'eau ou de gaz, début d'incendie..., prendre les premières mesures possibles et demander les secours complémentaires nécessaires.

2.  Conduite de l'opération.

Toutes les fois que c'est possible, afin de limiter les dégâts, essayer de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, en brisant un carreau, utiliser pour cela l'échelle de longueur voulue, à l'exclusion de l'échelle à crochet, mais ne jamais employer de cordage ; toutefois, s'il y a présomption de personne en danger, il peut être admis d'utiliser l'échelle à crochets, sous réserve que l'opérateur soit amarré par un cordage, assuré en retrait par un deuxième sapeur. Il est préférable, dans ce cas, d'opérer en partant de l'étage immédiatement supérieur au niveau à atteindre.

Se souvenir que, bien souvent, les fenêtres de W.C., salles d'eau, cuisines, sont mal ou pas fermées et constituent un moyen d'accès tout indiqué.

En cassant un carreau éviter de se blesser aux mains ou au visage (attention aux éclats de verre dans les yeux).

Pour cela :

- mettre des gants et utiliser la petite pince ;
- tourner la tête et la baisser, de façon que la visière du casque protège le visage ;
- en frappant par petits coups, essayer de ne briser qu'une partie du carreau à proximité de la poignée de la
  fenêtre.

3.   Pénétration par la porte.

S'il n'est pas possible de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, on peut, pour accéder par la porte :

- récupérer la clé située à l'intérieur ;
- forcer la porte ;
- enfoncer un panneau.


3.1.   Récupération d'une clé restée  à l'intérieur sur la porte.

- S'il y a, au bas de la porte, un jour suffisant, y glisser une grande feuille de papier (un journal par exemple),
  à la verticale de la serrure ;
- chasser la clé de la serrure au moyen d'un fil de fer, d'un tournevis (il peut être nécessaire de faire tourner
  légèrement la clé si elle n'est pas exactement dans l'axe du trou de serrure ; le tournevis est alors très
  indiqué car il permet d'obtenir la rotation voulue en faisant appui sur l'extrémité de la tige de la clé) ;
- retirer la feuille de papier (le journal) sur laquelle se trouve la clé.

3.2.   Forcement d'une porte.

Cette méthode cause des dégâts relativement limités : arrachement de l'huisserie, au niveau de la serrure.


On peut procéder de deux manières différentes :

a) Avec une pince (petite ou grande), écarter la porte de l'huissier, en commençant par les extrémités haute et basse et placer une cale en bois un bouchon, pour maintenir l'écartement ; poursuivre l'opération, alternativement, en se rapprochant de la serrure.


La tension ainsi produite finit par provoquer l'arrachement de la gâche.

b) Si la porte est munie d'un verrou de sûreté : procéder d'abord au forcement de la serrure centrale ; pour
cela, introduire l'extrémité de la pince entre l'huisserie et la porte, alternativement juste au-dessus puis juste au-dessous de la serrure, et exercer par-à-coups une forte pression sur l'autre extrémité de la pince ; dès que la serrure centrale a cédé, opérer de même au niveau.

3.3 .   Enfoncement d'un panneau.

a)  Méthode du "coup de boîte".

Elle permet de faire sauter le panneau du bas.

En se plaçant face à la porte, frapper violemment le panneau avec le pied orienté de façon que la semelle de la botte l'atteigne de toute sa surface.

Cette méthode est plus efficace si elle est pratiquée à deux sapeurs, en tenant par la taille.

Elle ne doit pas être employée si on suppose qu'une personne est tombée derrière la porte (selon des renseignements obtenus de voisins, d'après des râles, une respiration haletante, ou l'observation qu'on a pu faire par une fenêtre).

b)  Dans ce dernier cas, faire sauter le panneau supérieur de la porte, en essayant de ne pas le faire tomber sur la victime, atteindre alors la poignée de la porte ou la clé. Si l'ouverture n'est pas possible ainsi, un sapeur se glissera par le passage crée, en partie haute, par l'enlèvement du pansement.

c)  Certaines portes sont pourvues d'un panneau central de petite largeur situé à hauteur de la serrure.

Pour limiter les dégâts, faire sauter de préférence cet élément.

Cette méthode n'est évidemment valable que si la porte peut être ouverte de l'intérieur.

4.   Cas particuliers.

4.1.  Portes coulissantes pleines.

Elles sont de modèles divers. Il faut adapter la méthode d'ouverture ou de forcement à la situation.

Différentes méthodes possibles :

- écartement du mur, le long de laquelle, coulisse le battant, au moyen de grandes pinces ; le battant peut
   alors se trouver dégagé de la glissière et on le fait tomber en le poussant, ou du rail-guide et on peut
   l'écarter par balancement.

4.2.   Portes coulissantes en treillis métallique.

Opérer sur la serrure au moyen de la petite ou de la grande pince. Éventuellement, pratiquer une ouverture en sectionnant des éléments du treillis au moyen d'outils de découpage : scies diverses, chalumeau.

Sinon, il faut essayer de forcer la serrure ou d'enfoncer un panneau.

Certaines de ces portes sont munies d'un verrou par battant.

4.4.   Portes en barreaux métalliques.

S'il n'est pas possible de venir à bout de la serrure, il faut pratiquer une ouverture à l'aide de pinces coupantes, scies, chalumeau. Il peut être possible d'écarter des barreaux au moyen de vérins, écarteurs, coussins pneumatiques.

4.5.   Rideaux métalliques.

Les systèmes de fermeture sont très divers et il faut adapter l'action à chacun dont il y a lieu d'abord de déterminer avec précision la nature.

Il ne faut pas perdre de vue qu'un rideau métallique déformé ne pourra pas être soulevé.

- Si le rideau est verrouillé en partie basse par un simple cadenas il suffit de faire sauter ce dernier
(sectionnement par exemple) ;
- Si le verrouillage est latéral, il peut être possible de faire céder les tenons en exerçant simultanément sur
  chacun une poussée au moyen de grandes pinces ;
- En denier ressort, pratiquer une ouverture dans le rideau au moyen d'appareils de découpage : scie à
   disque, chalumeau, burin découpeur pneumatique associé à une mâchoire pneumatique.

4.6.   Portes basculantes.

Il faut neutraliser le système de fermeture, après en avoir déterminé la nature, pour pouvoir ouvrir en
poussant en partie haute.

En dernier ressort, pratiquer une ouverture comme il est dit en 4.5

5.   Remarque.

Avant d'entreprendre une opération délicate, il ne faut pas omettre, si on se trouve en présence d'une serrure qui semble simple, d'essayer de l'ouvrir au moyen.

6.   Mesures à prendre après une ouverture de porte en l'absence des locataires
     ou propriétaires.

Il faut toujours essayer de refermer, de façon sûre le local concerné.
A défaut de cette possibilité, de confier la garde aux services de la police et, en attendant leur arrivée, faire assurer momentanément cette garde par un sapeur.

6.1   Modes de fermeture d'un local après une intervention.

a) Si la porte et son huisserie, ne sont pas très détériorées :

- porte pourvue d'une serrure simple, il suffit de tirer le battant ; le pêne se referme de lui-même dans
   la gâche ;
- porte pourvue d'un verrou de sûreté à molette ;
.  mettre le verrou en position ouverte ;
.  enrouler une extrémité d'une ficelle mince et résistante, de plusieurs tours dans le sens de rotation de
   fermeture, autour du bouton molette du verrou.
.  tendre l'autre extrémité de la ficelle et la faire passer, si l'espace est suffisant, entre la porte et l'huisserie ;
   si cet espace est insuffisant, par le trou de la serrure.
.  maintenir la porte en position de fermeture et tirer fermement sur l'extrémité libre de la ficelle qui, en se
   déroulant, parvient à entraîner la molette du verrou (il faut se munir d'un gant pour protéger la main de
   traction.

b)  Dans l'impossibilité de procéder comme il vient d'être indiqué ci-dessus ou dans le le cas où la porte et
     huisserie sont dans un état  ne permettant plus à la la serrure et à la gâche de tenir suffisamment, il faut
     procéder à la pose d'un cadenas.

Un piton rond est vissé dans l'huisserie, perpendiculairement, de façon que les deux anneaux se chevauchent.

La clé du cadenas est remise aux services de police qui devront en assure la remise ultérieure aux sapeurs-pompiers.




samedi 16 août 2014

Collier d'amarrage pour tuyaux de 7O m/m



Accessoire hydraulique utilisé pour amarrer un tuyau de 70 mm en charge le long d'une échelle aérienne.

Nomenclature :

Cercle ouvert, de 75 mm de diamètre intérieur, en fil métallique de 8 mm de diamètre et façonne, à chaque extrémité, en crochet épousant la forme d'un échelon.


Mode d'emploi :

- placer le tuyau, encore vide, à l'intérieur du cercle ;

- accrocher le collier à un échelon, de préférence près d'un montant de l'échelle ;

- la mise en pression du tuyau donne à l'établissement d'une allure ondulatoire ;

Précaution-sécurité :

- bien engager les crochets sur les échelons afin d'éviter le décrochage lors des manipulations des tuyaux, qui
   doivent être réduites le plus possible ;

-  vérifier périodiquement que l'écartement des crochets n'a pas varié, modifiant le diamètre intérieur du cercle
    si nécessaire resserrer ou écarter les deux branches, pour assurer un serrage suffisant du tuyau sous
    pression sans l'étrangler cependant.

vendredi 15 août 2014

Le poste d'oxycoupage

C'est un appareil destiné à permettre l'exécution de courts travaux de coupage, il se porte sur le dos comme un appareil respiratoire isolant, ou à la main, avec ou sans coffret spécial.

Le poste d'oxycoupage comprend :

- une bouteille d'oxygène ;
- une bouteille d'acétylène dissous ;
- un chalumeau ;
- deux manomètres ;
- deux tuyaux d'alimentation ;
- un dispositif d'assemblage et de transport de l'ensemble.

Il existe de nombreux modèles de postes d'oxycoupage, y compris des appareils spéciaux pour travaux subaquatiques.

Leurs caractéristiques et modes de fonctionnement et d'emploi sont donnés par le notices techniques des constructeurs auxquelles on se reportera.


vendredi 8 août 2014

Devoirs des personnels Disciplines sur les interventions



          Les règles de discipline définies par les règlements s'appliquent dans la plénitude de leur force aux opérations de lutte contre l'incendie et de secours.

          Les interventions des sapeurs-pompiers exigent de la part des personnels, à tous les niveaux, une connaissance parfaite du métier, tant au plan pratique que théorique.
Cette connaissance est le fondement de la discipline. Les situations d'urgence dans lesquelles ont lieu les départs, les conditions difficiles d'intervention dans la chaleur, la fumée, le feu et les atmosphères agressives, la diversité des cas rencontrés, ne permettent pas l'hésitation et excluent l'improvisation.

          La discipline requiert de la part de l'exécutant :

          -  la stricte observation des ordres reçus ;
          -  la recherche, à son niveau, du résultat escompté et l'exécution parfaite de tous les actes
             y concourant;

          En particulier, la discipline au feu impose :

          -  de conserver son sang-froid et sa sérénité ;
          -  d'opérer en silence en toute circonstance ;
          -  de rester constamment en contact avec un voisin ou un chef (cette règle ne souffre aucune exception
              lorsqu'on opère sous A.R.I.  lors de la reconnaissance ou de l'attaque ;
          -   de se protéger physiquement avec  les moyens convenables (gants, appareil respiratoire, lunettes
               de travail, arrimage, etc.) ;
           -  de rendre compte sans délai de tout fait nouveau ou de toute initiative.

           De la part du chef, le commandement sur les interventions implique l'acquisition rapide d'une vision globale de la situation et la définition d'une tactique d'engagement et d'action des moyens. Aucun renseignement technique ne doit être négligé.

           Responsable du succès de l'intervention, le directeur des secours dirige ceux-ci en s'attachant à donner des ordres clairs, nets et précis. Ayant le souci de l'homme, il est intransigeant sur la sécurité des personnels et veille à obtenir le meilleur rendement en créant un climat de confiance.

mercredi 30 juillet 2014

La Fatigue Au Volant

          La fatigue est le terme usuel, et pratique pour désigner l'état d'un organisme humain soumis à un travail prolongé a la suite duquel les performances sont réduites. elle a pour caractéristiques principales d'entraver les traumatismes des sollicitations extérieures, le fonctionnement des sens capteurs, la capacité de penser et d'interpréter et la motricité de réponse. Son apparition peut aussi se manifester après un effort relativement long, de même qu'en période plus calme, et elle peut même ne pas se manifester, malgré un travail pénible, lorsque ce dernier intéresse suffisamment celui qui l'accomplit.                            

          Mais on peut aussi surtout penser que la fatigue s'exprime le plus souvent par un certain nombre d'erreurs de conduite liées à une attention très détériorée (le conducteur de poids lourds qui fait "craquer" plusieurs fois ses vitesses, par exemple).


          Certes conduire est fatigant. Bien que l'effort soit minimisé, les origines peuvent être musculaires, mais aussi nerveuses ou sensorielles.Une enquête menée par G. Michant en 1968 a montré que pour les conducteurs, les signes de fatigue au volant étaient :


- "musculaires" dans 38 % des cas (douleurs dans les membres inférieurs, le cou, la nuque, le dos, les reins), car la conduite est un travail à peu près complètement statique, assis, et la prolongation de cette station assise peut entraîner diverses douleurs, voire ankyloses, car seuls certains muscles travaillent constamment :


- "nerveux" dans 28 % des cas (envie de dormir, manque d'attention, irritabilité, diminution des réflexes), car la conduite exige à chaque instant de choisir les plus pertinentes des informations perçues en grand nombre, et l'absence ou un petit nombre de stimulations est aussi néfaste qu'un afflux excessif.
"sensoriels" dans 25 % des cas (fatigue visuelle, picotements, brûlures, perturbations ou baisse de la vision), selon la plupart des auteurs, sont d'origine visuelle.


          Enfin, dans 9 % des cas, les conducteurs indiquaient des causes liées à la lassitude".
Tout cela traduit simplement une baisse progresse de la vigilance du conducteur
qui alors :


           - conduit d'une manière moins précise ;
           - réagit moins rapidement : croisement de voitures, virages aigus... ;
           et surtout tend à s'endormir au volant.


          Et si 5 % des accidents de la route sont dus à un endormissement du conducteur, combien d'autres imputés à la maladresse, à l'inattention, à la folie au volant, à l'imprudence sont en fait tout simplement dus à une baisse de la vigilance due à la fatigue du pilote. Les travaux de C. Tarière et M. Harteman sur simulateur de conduite montrent en outre qu'il existe des baisses fugaces d'attention apparaissent dès la 30° minute de conduite, dont les sujets ne sont pas conscients alors qu'ils sont conscients des périodes plus prolongées où ils luttent contre l'assoupissement. En outre même lorsque le niveau d'éveil est bien, des signaux sont omis. De même G. Michant et M. Pottier à Montlhéry ont établi qu'au cours de 6 heures de conduite, le taux de détection des informations extérieures passe de 90 % à moins de 10 %.


          Au total, il existe deux défaillances de l'attention de baisse d'éveil et la distraction, la première étant encore plus périlleuse que la seconde (R. Vie ville et H. Sapin-Jaloustre).
Il ne faut pas oublier qu'un assoupissement d'une fraction de seconde peut avoir des conséquences mortelles et rappelez-vous certains signes avant-coureurs de l'endormissement, tels que :


           - le point douloureux entre les omoplates ;
           - la lourdeur de la tête ;
           - le désir fréquent de changer de position ;
           - la démangeaison du cuir chevelu ;
           - les yeux qui picotent qui larmoient...


Et n'oubliez jamais qu'un automobiliste fatigué a environ quatre fois plus de risque d'avoir un accident grave que s'il était reposé. La baisse d'attention est favorisé par divers facteurs : alcool, certains médicaments, la conduite à jeun (hypoglycémie) ou au contraire après un repas copieux..


 De même l'attention est diminuée  par la monotonie du trajet. C'est le cas notamment de la conduite nocturne faite d'obscurité, de silence, d'ennuis et parfois d'une dette de sommeil. C'est aussi le cas des routes planes, rectilignes et désertes (autoroute) par opposition aux routes de montagne où les accidents sont relativement moins nombreux car l'attention est constamment en éveil.


Pareillement la présence d'une personne même silencieuse aux côtés du conducteur a un effet favorable sur la vigilance. Un bruit continu et sans signification (ronronnement du moteur) a un effet contraire. En revanche, des bruits significatifs - comme la parole ou la musique - favorisent le maintien de la vigilance, tout au moins pour des manœuvres courantes. Mais c'est le contraire dans des situations difficiles.


On peut résumer ainsi les principaux facteurs susceptibles de provoquer une fatigue objective (et même subjective en règle générale au volant :


        - le manque de sommeil ;
          - un travail corporel forcé avant le départ ;
          - un travail musculaire statique (tenue au volant sur un long parcours) ;
          - un travail intellectuel astreignant (en particulier attention soutenue, par exemple sur de longs trajets) ;
           - des maladies et des phases de convalescence, et ceux qui en favorisent l'apparition :
           - des variations quotidiennes entre certaines heures (la plupart des gens ressentent une baisse de leur potentiel énergétique entre 12 et 14 heures, surtout après le repas, et de nuit, s'ils veillent, entre 2 et 4 heures) ;
           - certaines conditions météorologiques dues à des changements de la pression
atmosphérique ;
           - l'alcool ;
           - le bruit ;
           - un effort supérieur à la moyenne par mauvaise visibilité ou sous un mauvais éclairage, une variation de l'intensité de la lumière et l'éblouissement (par exemple, voyage nocturne, route mouillée, brouillard, circulation intense ;
            - une chaleur incommodante (par exemple), voyage estival);
            - des médicaments entraînant de la fatigue ;
            - le monoxyde de carbone (fumée de cigarettes, gaz d'échappement) ;
            - la monotonie (qui provoque une fatigue subjective).


De tout ce qui précède, la conclusion pratique est que, pour éviter la fatigue,
le conducteur doit :


            - dormir et se reposer suffisamment avant de prendre le volant ;
            -  ne pas rouler trop longtemps sans faire de pause :
             - une toutes les deux heures par exemple ;
            - s'arrêter aussitôt qu'il a envie de dormir ;
            - boire de l'eau à chaque pause. L'eau est un anti-fatigue.
En ce qui concerne les routiers, les règlements limitant les heures de travail doivent être strictement respectées.


lundi 21 juillet 2014

Le coup de chaleur

Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.



Les signes de l'insolation sont les suivants :


-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.


         Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.


          L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).




La conduite à tenir est la suivante :


-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
  betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.
  

mercredi 4 juin 2014

Prévention des Noyades

Elles doivent d'abord concerner les enfants d'une part, par la fréquence des noyades à la période des vacances et d'autre part la gravité des séquelles neurologiques constatées en cas de survie.

Or la noyade d'un enfant est toujours due à un défaut de surveillance des adultes, elle se produit à la plage certes, mais également dans les piscines privées ou publiques, fleuves, les mares, etc...)

Chez l'adulte, habituellement, la cause de la noyade est évidente (insuffisance technique, épuisement traumatisme divers, etc...). Lorsque l'accident ne s'explique pas simplement, plutôt que d'évoquer la notion d'hydrocution, il faut soigneusement rechercher chez la victime une prédisposition aux pertes de connaissances. Celles qui sont le plus souvent retrouvées sont les comitialités, les troubles paroxystiques du rythme ou de la condition cardiaque, la prise d'antihypertenseurs  ou de tranquillisants et enfin, l'absorption excessive d'alcool. Ainsi, la connaissance de ces causes prédisposantes, de la part  des médecins, doit permettre la mise en garde de leurs patients, non seulement, après un premier accident, mais de préférence à titre préventif. Il est évident que l'apprentissage précoce et généralisé de la natation ainsi que l'information des secouristes et des surveillants de plages, doit jouer un grand rôle.

Enfin, l'interdiction stricte des plages classées "dangereuses", l'existence d'équipes de sauveteurs en permanence dans  certaines plages très fréquentées permettraient peut être une prise en charge plus précise des victimes et par par la même, une amélioration du pronostic des noyades.  

vendredi 25 avril 2014

Le Coup de chaleur


Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.



Les signes de l'insolation sont les suivants :



-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements, des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.



          Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil. L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant)



La conduite à tenir est la suivante :



-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
-  en attendant l'arrivée du médecin ou des secours, transporter la personne à l'ombre ou dans un endroit frais ;
-  lui enlever les vêtements ;
-  asperger la personne d'eau fraîche et l'éventer.

mercredi 16 avril 2014

Les Echarpes




Elle est utilisée pour l'immobilisation d'une lésion du poignet ou de l'avant-bras. Elle assure le soutien du membre blessé en immobilisant les articulations du poignet et du coude.


La pose de cette écharpe s'effectue de la façon suivante :


- engager une des pointes du triangle entre le coude et le thorax et la faire passer sur l'épaule du côté blessé,
   il faut que le sommet du triangle se trouve du côté du coude et que la base soit perpendiculaire à l'avant-
   bras à immobiliser ;

- ajuster et déplisser le triangle jusqu'à la base des doigts ;

- rabattre la seconde pointe sur le côté du cou et vérifier la bonne position de la main qui doit toujours             être placée légèrement au dessus au niveau du coude en torsadant la partie libre (queue de cochon) ou           la fixant avec une épingle.

   

Écharpe droite et contre-écharpe

Dans le cas d'une fracture du bras, il faut empêcher l'épaule de bouger. La seule manière de le faire en préhospitalier est la pose d'une contre-écharpe. Une écharpe droite est d'abord posée comme indiqué ci-dessus, afin que le poids de l'avant-bras soit supporté par les épaules et non par le bras blessé. Puis :

  1. un secouriste se place du côté du bras sain et place la base horizontalement en haut du bras lésé, la pointe pendant vers le bas au niveau du coude ;
  2. il enveloppe la poitrine et fait passer la contre-écharpe sous l'aisselle du bras sain ; il noue les chefs légèrement sur la poitrine ou le dos, pour éviter que le nœud fasse un point dur lorsque la victime baisse son bras sain

mercredi 9 avril 2014

Port du Casque de Sécurité et d'un équipement adéquat pour les cyclomotoristes


 Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.


mardi 1 avril 2014

Atteintes des fonctions vitales



L'objectif  de la Survie


 Les fonctions vitales résultent de l'association des deux types de vie :


         - végétative ;
          - de relation.


          Si la vie de relation disparaît, seule persiste la vie végétative. C'est la vie du végétale, de la plante ou encore, d'un être qui n'aurait aucune relation possible avec ceux qui l'entourent.
          
           Lorsqu'on un tel état se rencontre chez un homme auparavant normal, cela veut dire que la vie de cet homme est en péril puisqu'il a déjà perdu sa vie de relation. Cette seule vie végétative restante constitue l'état de coma.


          Un degré d'aggravation de plus dans la souffrance de cette vie végétative et celle-ci s'arrête : c'est la mort .C'est ce que doit bien comprendre le secouriste routier appelé souvent auprès de blessés en imminence de mort et même en état de mort apparente.


          Entre la vie et la mort,   il n' y a qu'un pas, vite franchit par nombre de victimes, en l'absence des gestes élémentaires de survie effectués rapidement par le secouriste routier.
          Et c'est pourquoi il faut répéter que la vie de l'homme normal est la superposition à la vie végétative qui dépend du système automatique neurovégétatif, d'une vie de relation qui est commandée par le système cérébrospinale-spinal, c'est-à-dire par le cerveau, le cervelet, le bulbe, la moelle épinière et les nerfs.


          Il faut répéter que la vie de l'homme en état de coma est une vie purement végétative, privée déjà de la vie de relation et que la mort suit immédiatement l'arrêt de cette vie végétative, de cette vie automatique, de cette vie élémentaire.


          L'homme comateux a une ventilation, une circulation, une absorption, une élimination ; en plus il dort et il a chaud. Et tout cela sans vie de relation, laquelle a disparu sous l'effet de l'accident, mais cela provisoirement. Cependant cet homme vit, d'une vie purement végétative. Cette dernière est l'élément essentiel qui sépare le comateux de la mort.


          Et c'est pourquoi  en attendant les premiers secours, il est capital de maintenir chez ces comateux, ce reste de la vie végétative qui les empêche de mourir. Ainsi toute l'action des prompts-secours aux graves blessés de la route vise à ce point.


          Sauvegarder d'abord à tout prix c'est-à-dire garder sauve cette vie végétative ultime, ce dernier souffle de vie qui sépare la victime de la mort.


 Cette mort  rôde autour des victimes lorsqu'elles sont la proie de secours inorganisés, affolés, incompétents et maladroits, qui sont hélas ! trop souvent improvisés autour des drames de la route. Et voilà où se trouve toute l'essence toute l'originalité des secours routiers.


          Se préoccuper d'abord et avant tout de la détresse respiratoire rapidement mortelle de comateux dont la gêne ventilatoire se transforme vite en détresse réelle, de l'hémorragie du blessé de la face, du fracturé des mâchoires ou du traumatisme du thorax et de s'occuper ensuite des plaies du visage ou du fracas des membres impressionnants soient-ils.


          Le secouriste moderne de la route doit d'abord faire appel son index libérateur de la gorge ou à l'aspirateur de mucosités, puis avoir recours au bouche à bouche, au soufflet à air, au masque à oxygène et à la compression manuelle de la plaie qui saigne avant de penser aux attelles aux pansements et aux brancards.


         Ces notions de détresses respiratoires, circulatoires et neurovégétatives  prennent chez les grands blessés de la route une importance majeure, car elles conditionnent l'attitude du secouriste, et par là la survie du blessé.


       En effet, il est absolument indispensable de maintenir la ventilation et la circulation qui vont faciliter le maintien de la vie végétative, afin d'amener la victime d'un accident de la route, encore en vie en milieu hospitalier où elle pourra être soignée correctement.

mardi 25 mars 2014

Déplacement des secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

mercredi 19 mars 2014

Permanence des secours, relèves


7.1 - Permanence   des   Secours - Relèves


11 - Couverture d'un secteur démuni de Secours.


Si une zone importante risque de rester longtemps démunie de secours, le commandant de groupement ou le colonel de garde selon le cas, envoie un ou des engins en remplacement dans certains centres de secours de la zone intéressée, de façon à maintenir un équilibre de moyen de première intervention.


              La compagnie qui bénéficie momentanément d'une telle mesure, doit mettre à la disposition du chef de garde venu en remplacement, un gradé connaissant bien le secteur et muni des plans s'y rapportant.


7.12 - Disponibilité des engins.


7.121 -  Lorsqu'un engin doit, après une intervention, être remis en état opérationnel (hygiène des personnels, recomplèments, pleins, remplacements..), les opérations nécessaires sont accomplis dès le retour au centre de secours et dans les délais les plus brefs.


           Si l'engin doit être placé en situation d'indisponibilité, il appartient au chef de garde d'en prendre la décision. Dans le cas, la remise en service, doit intervenir immédiatement après la fin des diverses opérations. Le groupement et les centres de secours reliés sont informés de tous les changements de situation.


7.122 -   Tout engin muni d'un appareil de radio, qui quitte le lieu d'une intervention et qui est en état opérationnel doit, sans délais être annoncé "disponible" par le chef d'agrès. Celui-ci envoie au BCOT sur son canal d'origine dans la forme simple ."Tel engin, disponible". Ce message est également noté par le stationnaire au C.S d'appartenance.

  
        Un engin se trouvant dans une telle situation peut recevoir par radio un ordre d'intervention en cours de trajet, selon la position géographique de la nouvelle adresse par rapport à son itinéraire.

Relèves


               Les détachements  envoyés sur les lieux d'une intervention son renvoyés dès qu'ils sont devenus disponibles ou relevés dès que le directeur des secours le juge nécessaire.


               Cette règle est impérative en ce qui concerne les premiers secours), le maintien sur les lieux d'une intervention d'un P.S ne peut être justifié que par l'emploi de l'engin et en aucun cas par l'utilisation prolongée du personnel pour tout autre tâche.


                Dans le cas de déblai important prévisible, les personnels nécessaires sont demandés assez tôt (au moins deux heures à l'avance) pour qu'ils puissent être sur les lieux dans les délais souhaités.


               Le directeur des secours doit tenir compte de la fatigue du personnel, du travail restant à faire, de la rigueur, de la température, des intempéries et de l'heure des repas.


             Les relèves sont faites, en principe, toutes les cinq heures de jour et quatre heures de nuit, par des détachements constitués conformément au chapitre 3, alinéa 3.22 de la première partie du titre 1.


                 La relève des officiers et chefs de secteurs précède d'une heure et celle du personnel, de manière à permettre les reconnaissances et faciliter la prise en compte du matériel en place et le transport de ceux qui sont relevés.

vendredi 7 mars 2014

Intégration de la sécurité dans les différentes phases de la construction


I - Phase de la Conception


A - Directives Générales


           A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :


           - création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
            - changement de siège social devenu trop exigu - nécessité de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...


           Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.


B - Programmes :


          Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :


         - choix du terrain (éventuellement) ;
         - contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
         - équipements spéciaux nécessaires ;
         - surface des locaux ;
         - budget disponible.


C - Études Préliminaires :  Parti Général



          Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil...  - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :


      - conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
         - direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.


       Ces études préliminaires comportent :


     - recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
         - établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
         - évaluation approximative globale.
             Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.


            D - Avant-Projet


            Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le  maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :


        - plan de masse ;
             - plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
             - devis descriptif sommaire ;
             - estimation globale des travaux.




 
NOTA.-  Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier le permis de construire.


              E.-  Projet


               L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.


               Celui-ci comprendra :


           - plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
           - devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
           - estimation ventilée par corps d'État.

II - Intégration de la sécurité dans la conception


         Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.


       Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.


I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme.


       Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :


   - définition des dangers et risques  :
       

             . nature de ceux-ci ;
             . isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
             . nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;

      - protection des personnes.

           . temps et principes généraux d'évacuation ;
             . types d'activités à protéger ; 
             . grandes lignes des règlements à appliquer ;

       - protection des biens.

 
       . définition des points névralgiques ;
             . compartimentage ;
             . séparation et multiplication des chaines ;
             . activités aggravantes.


2.  Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.


        Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :

          - vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du programme ;
            - préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.

           - dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) :

             . structure, couverture ;
               .  cloisonnement ;
               .  chauffage, ventilation ;
               .  électricité ;
               .  seconde œuvre.


3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet.


          Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.


Conclusion


        L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).

          C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance.Il en  coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.  


jeudi 6 mars 2014

Les Réactions De Surcharges Psychiques Ou Stress

Les sauveteurs, les policiers, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress.


          Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

dimanche 2 mars 2014

Le Transport de matières Dangereuses


 Le transport de produits dangereux connait un développement important et représente un risque nouveau et insidieux, car ces produits sont en général peu connus des transporteurs et des éventuels sauveteurs. C'est pourquoi une réglementation était nécessaire pour définir la signalisation de ces transports et la conduite à tenir en cas d'incidents ou d'accidents.



Les véhicules transportant des matières dangereuses par la route, qu'il s'agisse de trafic national, en application du règlement approuvé par arrêté ministériel du 14 avril 1945 modifié, ou de trafic international en application de l'A.D.R. (Accord relatif au transport des matières dangereuses par route, en date du 30 septembre 1957) doivent faire l'objet d'une signalisation particulière, et le transport donne lieu à l'établissement, par l'expéditeur, de fiches de sécurité.



 Le transport de déchets radioactifs et les difficultés de déterminer leur lieu de stockage, a montré, à cet égard, une insuffisance de contrôles et, notamment, du contrôle douanier.



A - Signalisation des Véhicules



Deux modes de signalisation des véhicules doivent être conjointement appliqués :



-  les panneaux de signalisation ;
-  les plaques étiquettes.



Les Panneaux de Signalisation.



Dispositions générales.



Les véhicules isolés ou les ensembles (constitués par un véhicule et une remorque) doivent être signalé par deux panneaux fixes ou amovibles de couleur orange rétro réfléchissante, ayant la forme d'un rectangle de
40 cm de base et 30 cm de hauteur minimum, bordé intérieurement d'un liseré noir de 1,5 cm de largeur.
Ces panneaux doivent être fixés sur la partie gauche, l'un à l'avant de l'unité de transport, l'autre à l'arrière. Ils doivent être bien visibles.



Après déchargement des matières dangereuses, et pour les citernes après nettoyage et dégazage, les panneaux doivent être enlevés ou masqués (on ne peut se contenter de les barrer par un dispositif de fortune).



Dispositions propres aux véhicules-citernes.



Pour les véhicules-citernes, les panneaux rectangulaires tels que décrits ci-dessus doivent en plus être séparés par une ligne noire de 1,5 cm de largeur les traversant à mi-hauteur.



Le transporteur doit apposer sur ces panneaux : dans la partie supérieure le numéro d'identification du danger, par exemple : 33 et, dans la partie inférieure, le numéro d'identification de la matière, par exemple : 1088 (seulement lorsque ces numéros existent).



Ces numéros sont ceux reproduit sur la fiche de sécurité, ils figurent à la nomenclature des marchandises dangereuses du règlement de 1945.



La signification des chiffres utilisés pour le numéro d'identification du danger est la suivante :



              O :  absence  de  danger  secondaire.
              1 :  matières explosibles.
              2 :  gaz.
              3 :  liquides inflammables.
              4 :  solides inflammables.
              5 :  comburants ou peroxydes.
              6 :  matières toxiques.
              7 :  matières radioactives.
              8 :  matières corrosives.
              9 : danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation.




La signalisation de quelques unes des principales combinaisons susceptibles d'être utilisées est par exemple la suivante :



            20 :  gaz,   ni inflammables,  ni  toxiques, ni  corrosifs. 
             23 :  gaz inflammables.
             33 :  liquides très inflammables (point d'éclair à 21° C).
             60 :  matières  toxique.
             63 :  matières toxiques et inflammables.
             70 :  matières radioactives.



Le redoublement du premier chiffre indique une intensification du danger principal.
Ces numéros sont constitués de chiffres de couleur noire de 10 cm de hauteur et 1,5 cm de largeur de trait.



La lettre  X, de même dimension et couleur que les chiffres placée devant un numéro d'identification de danger signifie l'interdiction d'utiliser l'eau sur un épandage de produit liquide.



Les Plaquettes.



Les unités de transport doivent en second lieu être signalées par une plaque, fixe ou amovible, peinte ou émaillée, ou par une étiquette adhésive ayant la forme d'un carré de 30 cm de côté (sauf pour les matières radioactives où cette dimension est réduite à 15 cm) posé sur la pointe, fixée d'une part à l'arrière, d'autre part sur les deux côtés du véhicule, à des emplacements libres sous réserve que ces plaques ou étiquettes soient bien visibles.



Elles reproduisent le symbole, également utilisé pour les étiquettes des colis, correspondant au danger prépondérant de la matière transportée.



La couleur des symboles varie de la manière suivante :



- dangers majeurs (explosion, feu, émanations ou matières toxiques, nocives ou corrosives) ; symbole noir ;
- danger d'incendie au contact de l'eau : symbole blanc sur fond bleu ;
- danger radioactif : plaque particulière.
Le numéro de la plaque étiquette à utiliser en fonction du danger prépondérant figure également à la nomenclature des matières dangereuses du règlement de 1945.