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vendredi 25 avril 2014

Le Coup de chaleur


Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.



Les signes de l'insolation sont les suivants :



-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements, des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.



          Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil. L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant)



La conduite à tenir est la suivante :



-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
-  en attendant l'arrivée du médecin ou des secours, transporter la personne à l'ombre ou dans un endroit frais ;
-  lui enlever les vêtements ;
-  asperger la personne d'eau fraîche et l'éventer.

mercredi 16 avril 2014

Les Echarpes




Elle est utilisée pour l'immobilisation d'une lésion du poignet ou de l'avant-bras. Elle assure le soutien du membre blessé en immobilisant les articulations du poignet et du coude.


La pose de cette écharpe s'effectue de la façon suivante :


- engager une des pointes du triangle entre le coude et le thorax et la faire passer sur l'épaule du côté blessé,
   il faut que le sommet du triangle se trouve du côté du coude et que la base soit perpendiculaire à l'avant-
   bras à immobiliser ;

- ajuster et déplisser le triangle jusqu'à la base des doigts ;

- rabattre la seconde pointe sur le côté du cou et vérifier la bonne position de la main qui doit toujours             être placée légèrement au dessus au niveau du coude en torsadant la partie libre (queue de cochon) ou           la fixant avec une épingle.

   

Écharpe droite et contre-écharpe

Dans le cas d'une fracture du bras, il faut empêcher l'épaule de bouger. La seule manière de le faire en préhospitalier est la pose d'une contre-écharpe. Une écharpe droite est d'abord posée comme indiqué ci-dessus, afin que le poids de l'avant-bras soit supporté par les épaules et non par le bras blessé. Puis :

  1. un secouriste se place du côté du bras sain et place la base horizontalement en haut du bras lésé, la pointe pendant vers le bas au niveau du coude ;
  2. il enveloppe la poitrine et fait passer la contre-écharpe sous l'aisselle du bras sain ; il noue les chefs légèrement sur la poitrine ou le dos, pour éviter que le nœud fasse un point dur lorsque la victime baisse son bras sain

mercredi 9 avril 2014

Port du Casque de Sécurité et d'un équipement adéquat pour les cyclomotoristes


 Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.


mardi 1 avril 2014

Atteintes des fonctions vitales



L'objectif  de la Survie


 Les fonctions vitales résultent de l'association des deux types de vie :


         - végétative ;
          - de relation.


          Si la vie de relation disparaît, seule persiste la vie végétative. C'est la vie du végétale, de la plante ou encore, d'un être qui n'aurait aucune relation possible avec ceux qui l'entourent.
          
           Lorsqu'on un tel état se rencontre chez un homme auparavant normal, cela veut dire que la vie de cet homme est en péril puisqu'il a déjà perdu sa vie de relation. Cette seule vie végétative restante constitue l'état de coma.


          Un degré d'aggravation de plus dans la souffrance de cette vie végétative et celle-ci s'arrête : c'est la mort .C'est ce que doit bien comprendre le secouriste routier appelé souvent auprès de blessés en imminence de mort et même en état de mort apparente.


          Entre la vie et la mort,   il n' y a qu'un pas, vite franchit par nombre de victimes, en l'absence des gestes élémentaires de survie effectués rapidement par le secouriste routier.
          Et c'est pourquoi il faut répéter que la vie de l'homme normal est la superposition à la vie végétative qui dépend du système automatique neurovégétatif, d'une vie de relation qui est commandée par le système cérébrospinale-spinal, c'est-à-dire par le cerveau, le cervelet, le bulbe, la moelle épinière et les nerfs.


          Il faut répéter que la vie de l'homme en état de coma est une vie purement végétative, privée déjà de la vie de relation et que la mort suit immédiatement l'arrêt de cette vie végétative, de cette vie automatique, de cette vie élémentaire.


          L'homme comateux a une ventilation, une circulation, une absorption, une élimination ; en plus il dort et il a chaud. Et tout cela sans vie de relation, laquelle a disparu sous l'effet de l'accident, mais cela provisoirement. Cependant cet homme vit, d'une vie purement végétative. Cette dernière est l'élément essentiel qui sépare le comateux de la mort.


          Et c'est pourquoi  en attendant les premiers secours, il est capital de maintenir chez ces comateux, ce reste de la vie végétative qui les empêche de mourir. Ainsi toute l'action des prompts-secours aux graves blessés de la route vise à ce point.


          Sauvegarder d'abord à tout prix c'est-à-dire garder sauve cette vie végétative ultime, ce dernier souffle de vie qui sépare la victime de la mort.


 Cette mort  rôde autour des victimes lorsqu'elles sont la proie de secours inorganisés, affolés, incompétents et maladroits, qui sont hélas ! trop souvent improvisés autour des drames de la route. Et voilà où se trouve toute l'essence toute l'originalité des secours routiers.


          Se préoccuper d'abord et avant tout de la détresse respiratoire rapidement mortelle de comateux dont la gêne ventilatoire se transforme vite en détresse réelle, de l'hémorragie du blessé de la face, du fracturé des mâchoires ou du traumatisme du thorax et de s'occuper ensuite des plaies du visage ou du fracas des membres impressionnants soient-ils.


          Le secouriste moderne de la route doit d'abord faire appel son index libérateur de la gorge ou à l'aspirateur de mucosités, puis avoir recours au bouche à bouche, au soufflet à air, au masque à oxygène et à la compression manuelle de la plaie qui saigne avant de penser aux attelles aux pansements et aux brancards.


         Ces notions de détresses respiratoires, circulatoires et neurovégétatives  prennent chez les grands blessés de la route une importance majeure, car elles conditionnent l'attitude du secouriste, et par là la survie du blessé.


       En effet, il est absolument indispensable de maintenir la ventilation et la circulation qui vont faciliter le maintien de la vie végétative, afin d'amener la victime d'un accident de la route, encore en vie en milieu hospitalier où elle pourra être soignée correctement.

mardi 25 mars 2014

Déplacement des secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

mercredi 19 mars 2014

Permanence des secours, relèves


7.1 - Permanence   des   Secours - Relèves


11 - Couverture d'un secteur démuni de Secours.


Si une zone importante risque de rester longtemps démunie de secours, le commandant de groupement ou le colonel de garde selon le cas, envoie un ou des engins en remplacement dans certains centres de secours de la zone intéressée, de façon à maintenir un équilibre de moyen de première intervention.


              La compagnie qui bénéficie momentanément d'une telle mesure, doit mettre à la disposition du chef de garde venu en remplacement, un gradé connaissant bien le secteur et muni des plans s'y rapportant.


7.12 - Disponibilité des engins.


7.121 -  Lorsqu'un engin doit, après une intervention, être remis en état opérationnel (hygiène des personnels, recomplèments, pleins, remplacements..), les opérations nécessaires sont accomplis dès le retour au centre de secours et dans les délais les plus brefs.


           Si l'engin doit être placé en situation d'indisponibilité, il appartient au chef de garde d'en prendre la décision. Dans le cas, la remise en service, doit intervenir immédiatement après la fin des diverses opérations. Le groupement et les centres de secours reliés sont informés de tous les changements de situation.


7.122 -   Tout engin muni d'un appareil de radio, qui quitte le lieu d'une intervention et qui est en état opérationnel doit, sans délais être annoncé "disponible" par le chef d'agrès. Celui-ci envoie au BCOT sur son canal d'origine dans la forme simple ."Tel engin, disponible". Ce message est également noté par le stationnaire au C.S d'appartenance.

  
        Un engin se trouvant dans une telle situation peut recevoir par radio un ordre d'intervention en cours de trajet, selon la position géographique de la nouvelle adresse par rapport à son itinéraire.

Relèves


               Les détachements  envoyés sur les lieux d'une intervention son renvoyés dès qu'ils sont devenus disponibles ou relevés dès que le directeur des secours le juge nécessaire.


               Cette règle est impérative en ce qui concerne les premiers secours), le maintien sur les lieux d'une intervention d'un P.S ne peut être justifié que par l'emploi de l'engin et en aucun cas par l'utilisation prolongée du personnel pour tout autre tâche.


                Dans le cas de déblai important prévisible, les personnels nécessaires sont demandés assez tôt (au moins deux heures à l'avance) pour qu'ils puissent être sur les lieux dans les délais souhaités.


               Le directeur des secours doit tenir compte de la fatigue du personnel, du travail restant à faire, de la rigueur, de la température, des intempéries et de l'heure des repas.


             Les relèves sont faites, en principe, toutes les cinq heures de jour et quatre heures de nuit, par des détachements constitués conformément au chapitre 3, alinéa 3.22 de la première partie du titre 1.


                 La relève des officiers et chefs de secteurs précède d'une heure et celle du personnel, de manière à permettre les reconnaissances et faciliter la prise en compte du matériel en place et le transport de ceux qui sont relevés.

vendredi 7 mars 2014

Intégration de la sécurité dans les différentes phases de la construction


I - Phase de la Conception


A - Directives Générales


           A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :


           - création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
            - changement de siège social devenu trop exigu - nécessité de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...


           Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.


B - Programmes :


          Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :


         - choix du terrain (éventuellement) ;
         - contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
         - équipements spéciaux nécessaires ;
         - surface des locaux ;
         - budget disponible.


C - Études Préliminaires :  Parti Général



          Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil...  - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :


      - conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
         - direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.


       Ces études préliminaires comportent :


     - recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
         - établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
         - évaluation approximative globale.
             Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.


            D - Avant-Projet


            Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le  maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :


        - plan de masse ;
             - plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
             - devis descriptif sommaire ;
             - estimation globale des travaux.




 
NOTA.-  Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier le permis de construire.


              E.-  Projet


               L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.


               Celui-ci comprendra :


           - plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
           - devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
           - estimation ventilée par corps d'État.

II - Intégration de la sécurité dans la conception


         Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.


       Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.


I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme.


       Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :


   - définition des dangers et risques  :
       

             . nature de ceux-ci ;
             . isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
             . nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;

      - protection des personnes.

           . temps et principes généraux d'évacuation ;
             . types d'activités à protéger ; 
             . grandes lignes des règlements à appliquer ;

       - protection des biens.

 
       . définition des points névralgiques ;
             . compartimentage ;
             . séparation et multiplication des chaines ;
             . activités aggravantes.


2.  Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.


        Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :

          - vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du programme ;
            - préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.

           - dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) :

             . structure, couverture ;
               .  cloisonnement ;
               .  chauffage, ventilation ;
               .  électricité ;
               .  seconde œuvre.


3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet.


          Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.


Conclusion


        L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).

          C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance.Il en  coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.  


jeudi 6 mars 2014

Les Réactions De Surcharges Psychiques Ou Stress

Les sauveteurs, les policiers, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress.


          Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

dimanche 2 mars 2014

Le Transport de matières Dangereuses


 Le transport de produits dangereux connait un développement important et représente un risque nouveau et insidieux, car ces produits sont en général peu connus des transporteurs et des éventuels sauveteurs. C'est pourquoi une réglementation était nécessaire pour définir la signalisation de ces transports et la conduite à tenir en cas d'incidents ou d'accidents.



Les véhicules transportant des matières dangereuses par la route, qu'il s'agisse de trafic national, en application du règlement approuvé par arrêté ministériel du 14 avril 1945 modifié, ou de trafic international en application de l'A.D.R. (Accord relatif au transport des matières dangereuses par route, en date du 30 septembre 1957) doivent faire l'objet d'une signalisation particulière, et le transport donne lieu à l'établissement, par l'expéditeur, de fiches de sécurité.



 Le transport de déchets radioactifs et les difficultés de déterminer leur lieu de stockage, a montré, à cet égard, une insuffisance de contrôles et, notamment, du contrôle douanier.



A - Signalisation des Véhicules



Deux modes de signalisation des véhicules doivent être conjointement appliqués :



-  les panneaux de signalisation ;
-  les plaques étiquettes.



Les Panneaux de Signalisation.



Dispositions générales.



Les véhicules isolés ou les ensembles (constitués par un véhicule et une remorque) doivent être signalé par deux panneaux fixes ou amovibles de couleur orange rétro réfléchissante, ayant la forme d'un rectangle de
40 cm de base et 30 cm de hauteur minimum, bordé intérieurement d'un liseré noir de 1,5 cm de largeur.
Ces panneaux doivent être fixés sur la partie gauche, l'un à l'avant de l'unité de transport, l'autre à l'arrière. Ils doivent être bien visibles.



Après déchargement des matières dangereuses, et pour les citernes après nettoyage et dégazage, les panneaux doivent être enlevés ou masqués (on ne peut se contenter de les barrer par un dispositif de fortune).



Dispositions propres aux véhicules-citernes.



Pour les véhicules-citernes, les panneaux rectangulaires tels que décrits ci-dessus doivent en plus être séparés par une ligne noire de 1,5 cm de largeur les traversant à mi-hauteur.



Le transporteur doit apposer sur ces panneaux : dans la partie supérieure le numéro d'identification du danger, par exemple : 33 et, dans la partie inférieure, le numéro d'identification de la matière, par exemple : 1088 (seulement lorsque ces numéros existent).



Ces numéros sont ceux reproduit sur la fiche de sécurité, ils figurent à la nomenclature des marchandises dangereuses du règlement de 1945.



La signification des chiffres utilisés pour le numéro d'identification du danger est la suivante :



              O :  absence  de  danger  secondaire.
              1 :  matières explosibles.
              2 :  gaz.
              3 :  liquides inflammables.
              4 :  solides inflammables.
              5 :  comburants ou peroxydes.
              6 :  matières toxiques.
              7 :  matières radioactives.
              8 :  matières corrosives.
              9 : danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation.




La signalisation de quelques unes des principales combinaisons susceptibles d'être utilisées est par exemple la suivante :



            20 :  gaz,   ni inflammables,  ni  toxiques, ni  corrosifs. 
             23 :  gaz inflammables.
             33 :  liquides très inflammables (point d'éclair à 21° C).
             60 :  matières  toxique.
             63 :  matières toxiques et inflammables.
             70 :  matières radioactives.



Le redoublement du premier chiffre indique une intensification du danger principal.
Ces numéros sont constitués de chiffres de couleur noire de 10 cm de hauteur et 1,5 cm de largeur de trait.



La lettre  X, de même dimension et couleur que les chiffres placée devant un numéro d'identification de danger signifie l'interdiction d'utiliser l'eau sur un épandage de produit liquide.



Les Plaquettes.



Les unités de transport doivent en second lieu être signalées par une plaque, fixe ou amovible, peinte ou émaillée, ou par une étiquette adhésive ayant la forme d'un carré de 30 cm de côté (sauf pour les matières radioactives où cette dimension est réduite à 15 cm) posé sur la pointe, fixée d'une part à l'arrière, d'autre part sur les deux côtés du véhicule, à des emplacements libres sous réserve que ces plaques ou étiquettes soient bien visibles.



Elles reproduisent le symbole, également utilisé pour les étiquettes des colis, correspondant au danger prépondérant de la matière transportée.



La couleur des symboles varie de la manière suivante :



- dangers majeurs (explosion, feu, émanations ou matières toxiques, nocives ou corrosives) ; symbole noir ;
- danger d'incendie au contact de l'eau : symbole blanc sur fond bleu ;
- danger radioactif : plaque particulière.
Le numéro de la plaque étiquette à utiliser en fonction du danger prépondérant figure également à la nomenclature des matières dangereuses du règlement de 1945.

jeudi 20 février 2014

Conseils aux utilisateurs de motocyclistes






-  Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
-  Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
-  Apprenez à freiner.


Pour tourner :


.  Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
.  N' hésitez pas à vous arrêter.
.  Avertissez aussi les piétons de vos intentions.


Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :



Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.


- Ralentissez aux intersections :


- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :



-  Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas  d'écarts brusques à gauche.


En groupe


-  Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.


-  Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
-  Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
-  Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
   

Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que  pour les conducteurs de voitures. 

jeudi 13 février 2014

Les accidents domestiques

Les accidents domestiques représentent actuellement une part importante des blessures et morts accidentelles.
           Les problèmes spécifiques posés par la prévention des empoisonnements ou intoxications alimentaires, des accidents dus à l'électricité et à l'eau seront traités plus loin  dans le chapitre consacré à ces risques.

1) -  Bricolage.

          Ce mot synonyme de travail mal fait ou qui n'est pas fait dans les règles, recouvre aujourd'hui une gamme d'activités extrêmement étendue.

         Les dangers du bricolage se rattachent parfois à la source employée, mais sont imputables le plus souvent à l'ignorance, à la maladresse, à la négligence, à l'inobservation des règles les plus élémentaires.

          Si vous n'avez pas les compétences techniques suffisantes, si vous n'avez pas le matériel adapté, il vaut mieux ne pas entreprendre un travail au-dessus de vos possibilités.

         Lisez le mode d'emploi et respectez scrupuleusement les règles d'utilisation du matériel dont vous disposez, en particulier du matériel électrique;

         Utilisez rationnellement vos outils à main ; un tournevis n'est pas un ouvre-boîtes, ni un ciseau à bois un tournevis. Tenez-le sous clé, hors de portée des enfants. Veillez au bon état de leurs emmanchements.

2)  Accidents chez l'enfant.

  Les risques varient avec l'âge.

  a)  Jusqu'à 1 an

          Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est  l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie  et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.

          Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller d'utilisation de couvertures attachées  ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher avec lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).

- Ne le laissez pas seul, sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.

b) -  De 1 à 4 ans.

          C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents. Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle. Les lieux de plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains. Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion :

- L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul  près de l'eau ;
- mettez les allumettes hors de sa portée ;
- tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
- ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
- fermez bien la porte donnant sur la rue ; il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
- faites garnir les prises électriques avec des bouchons de protecteurs ; il ne risquera pas d'y mettre ses
  doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
- dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir ; boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc, qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint :

- mettez un grillage aux fenêtres ; une barrière aux escaliers ;
- dehors, tenez le fermement à la main ou mettez-lui un
   petit harnais ;
- rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux ; médicaments  insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit dans son parc...) ;
- fermez à clé dans votre boite à outils.

c)  De 5 à 14 ans :

          Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la circulation et la noyade.
- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler ;
- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route ;
- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible ;
- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique ;
- Interdisez-lui de parler à des inconnues.
3) - Pharmacie et Trousse d'Urgence Familiale.

          Vous devez disposer d'un matériel minimum de secours familial à votre domicile d'une part, dans votre voiture d'autre part, mais aussi lorsque vous partez en excursion ou en randonnée, à pied ou à deux roues.

          Vous trouverez en annexe, l'indication du contenu-type d'une trousse d'urgence familiale.
N'oubliez pas de les réapprovisionner après usage ou quand les dates portées sur les médicaments font apparaître qu'ils doivent être renouvelés.

4) -  Risques liés aux médicaments et autres produits toxiques ou ménagers

- ne laissez pas traîner à portée des enfants comprimés ou dragées : leur aspect, souvent attrayant, peut les amener à les prendre pour des bonbons :
- rangez tous les médicaments - quels qu'ils soient dans une armoire à pharmacie fermée à clé :
- n'administrez jamais de médicament sans avis médical ;
- rappelez-vous qu'un médicament prescrit pour vous peut être dangereux pour un autre, même s'il s'agit d'un
  malaise semblable. Il peut même être dangereux pour vous-même dans certains cas (allergie
  médicamenteuse).
  En effet, un médicament est prescrit par un médecin à une personne donnée pour une maladie donnée, et  pendant une durée déterminée :
- souvenez-vous qu'avec le temps un médicament peut devenir un véritable poison : éliminez impitoyablement tout produit périmé, même s'il est réputé anodin. Les médicaments non utilisés ou périmés (les  emballages portant obligatoirement en clair les dates de fabrication et de péremption) doivent être remis à un pharmacien pour destruction ou détruits par vous-même (comprimés une fois écrasés, contenu des flacons et des ampoules vidé dans la cuvette des W C ; emballages en verre, en plastique ou carton jetés aux ordures) ;
- enfin, n'oubliez pas que certains médicaments sont incompatibles avec la conduite automobile et que leurs effets peuvent parfois durer plus d'une journée. Consultez éventuellement votre médecin à ce sujet :
- notez que, fruit d'une publicité avisés, les emballages ou le conditionnement de ces divers produits pharmaceutiques, toxiques ou ménagers sont le plus souvent très attrayants par leur forme. Leurs couleurs et quelquefois leur odeur. Et quand il s'agit de poudre à laver ou à récurer, de désinfectants ou de détartrants
liquides, d'engrais pour plantes d'appartements, ils attirent facilement les enfants, et c'est alors l'accident .
- et surtout, ne transvasez jamais un liquide dangereux, ne stockez jamais un produit solide toxique dans un contenant autre que celui qu'a prévu un fabricant.
5) - Empoisonnements ou intoxications alimentaires.

          Les sources d'intoxication par les aliments sont nombreuses ; elles proviennent généralement de la consommation de produits avariés conserves : viandes, coquillages ou de la consommation de champignons vénéneux.

Pour éviter ces risques, quelques précautions s'imposent :

a) Conserves

          Le procédé de conservation des aliments par la stérilisation a été découvert par le français Appert. Si la stérilisation a été imparfaite en ce qui concerne les conserves industrielles, mais l'est beaucoup moins lorsqu'il s'agit de conserves familiales - un microbe très répandu dans la nature : le bacille botulique, peut s'y développer et fabriquer, dès qu'il est enfermé sans avoir été tué par la stérilisation, une toxine botulinique qui est sans doute le plus violent poison connu et peu tuer beaucoup de personnes.

          Le développement de cette toxine s'accompagne de dégagement de gaz qui déforment la boite. Donc, avant de l'ouvrir : si elle est déformée et si cette déformation résiste à la pression du doigt (elle peut avoir été produite par un choc sur la boite), jetez-la.

Vous ferez de même si, à l'ouverture d'une boîte, des gaz s'échappent en sifflant et si une odeur suspecte s'en dégage.

          La prévention des intoxications alimentaires sera favorisée par l'extension récemment décidée de la réglementation en matière d'étiquetage (mention en clair de la date limite d'utilisation optimale) des données altérables à toutes les denrées non altérables (conserves, produits congelés et sur-gelés).

b) - Viandes avariés.

- Ne consommez pas de viande faisandée ou dont l'odeur est suspecte.

- Ne conservez jamais plus de quelques heures, même au réfrigérateur, la viande crue hachée : en  division en très petites particules favorise, en présence de l'oxygène de l'air la prolifération de bactéries nocives;

          La viande de porc, la charcuterie en général, crue ou mal préparée, est susceptible de transmettre deux vers parasites :

- la tri chine, agent de la trichinose ;
- le ténia (huit mètres de long parfois) dont la présence dans l'intestin provoque de troubles divers : sensation
  de faim, vomissement, nausées, et dont il est souvent difficile de se débarrasser.

          La charcuterie emballée sous vide est conservée pour la vente au détail dans des étals a température généralement comprise entre 0 et 3°. Or, la température à laquelle sont réglée les réfrigérateurs ménagers est souvent supérieure. Elle ne doit donc être conservée que quelques heures. A plus forte raison, ne laissez jamais de produits carnés dans un coffre de voiture ou à l'extérieur au soleil.

c) -  Coquillages.

        Totalement dépendants de l'eau dans laquelle ils sont plongés, les coquillages y trouvent tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin et qu'ils retiennent par filtration ; rien d'étonnant dans ces conditions qu'ils filtrent et retiennent bactéries et virus.

          Leur vente dans le commerce est soumise à un contrôle sévère par l'Office des pêches : il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit de coquillages ramassés au bord de l'eau par des particuliers en vacances, par exemple.

          Vous vous abstiendrez donc de consommer des coquillages ramassés auprès d'un port, à proximité d'une installation industrielle, de l'embouchure d'une rivière ou d'un fleuve dont les eaux sont peut-être polluées par de nombreux agents.

d)-  Champignons.

          Il y a chaque année, dans beaucoup de pays un assez grand nombre d'intoxications mortelles par les champignons.


mercredi 5 février 2014

Accident non suivi de feu intéressant un véhicule transportant des matières dangereuses



1 - Risques.

Épandage des produits, incendie, explosion, asphyxie, intoxication, corrosion ;

Les mesures essentielles à prendre sont énumérées ci-dessous :

2 -  Conduite à tenir.

a) -  En zone habitée :

- délimiter une zone dite "dangereuse" et y faire interdire toute circulation ;
- éloigner toute personne étrangère aux secours et faire évacuer les habitations et animaux ;
- éventuellement faire fermer les portes et fenêtres des immeubles ;
- éviter tout emploi des matériels susceptibles de produire des étincelles, une flamme, un échauffement ;
- essayer d'arrêter les fuites et de retenir les liquides qui se répandent (obstruction des bouches et regards
   d'égouts, endiguement des nappes liquides) ;
- procéder à la récupération des produits liquides ;
- effectuer éventuellement le transvasement du produit restant dans la citerne en prenant les précautions
   voulues selon le cas ;
- recouvrir les nappes de liquides inflammables d'une épaisse couche de mousse ; faire de même
  éventuellement sur le véhicule lui-même ;
- nettoyer la chaussée ;
- enlever les terres polluées ;
- contrôler en permanence l'état de l'atmosphère ;
- employer, s'il y a lieu, les appareils respiratoires isolants, voire les vêtements spéciaux de protection,
   pendant les opérations.

b) En agglomération :

- prendre en général les mêmes mesures que dans le cas précédent ;
  en outre, dans la zone concernée directement :
- faire évacuer les immeubles touchés ou menacées (et fermer portes et fenêtres) ;
- faire éteindre les foyers à flammes nues ;
- interdire la manœuvre de tout appareil électrique ;
- faire, sauf impossibilité vraiment totale, assurer la coupure du courant électrique d'un point extérieur à la
  zone dangereuse.

c) Envahissement des égouts :

- prévenir le service compétent ;
- prendre toutes précautions pour se préserver d'une explosion possible ;
- prendre les mesures adéquates pour tenter d'annihiler les effets du déversement du liquide considéré dans
   les canalisations.

   D'une manière générale, s'il s'agit de produits chimiques inhabituels ou mal connus, faire appel si possible aux techniciens de l'établissement d'où ils proviennent.

3 -   Signalisation des matières dangereuses transportées

  Tout véhicule citerne transportant des matières dangereuses (liquides en particulier), doit être pourvu, à l'avant comme à l'arrière, d'un panneau rectangulaire de 40 cm de largeur sur 30 de hauteur, de couleur
orange réfléchissante, coupé en deux, dans le sens de la largeur, par une barre noire de 15 mm de largeur.

Dans le demi-rectangle inférieur figure le numéro d'identification du produit en chiffres noirs ; dans le demi-rectangle supérieur un sigle d'identification du produit en chiffres noirs ; un sigle d'identification du danger présenté (lettre et chiffres noirs).

Dans le cas d'une citerne à plusieurs compartiments ou de plusieurs citernes disposées sur un même véhicule, chacune est est signalée par deux panneaux disposés de chaque côté, de façon que la lecture puisse être assurée quel que soit le côté par lequel on aborde le véhicule.

vendredi 10 janvier 2014

Déplacement Des Secours


Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

lundi 6 janvier 2014

Bateau pompe


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.

dimanche 5 janvier 2014

Baliser pour Eviter Tout Sur-Accident

Le balisage a pour but essentiel d'éviter le sur-accident

      Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l'arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.

        En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d'autres véhicules de témoins.

            Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l'arrêt.

          A l'arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l'éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d'une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.

       L'éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d'intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.

         Lorsque l'accident s'est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d'appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.

        Il existe, bien sûr, d'autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :

. Organiser la réglementation de la circulation ;
 . Éviter, autour des victimes l'attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un "cercle de sécurité" en maintenant les badauds à distance.
. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.

       Tout cela demande du sang-froid et de l'autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d'humeur, d'impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l'accident après eux.

         Dans l'accident de la route, comme dans toutes les autres formes d'accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l'environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n'a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.

  Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu'il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.

         Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescents ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.

B - Alerter

L'alerte est l'acte capital.

           Elle tient, en effet sous sa dépendance tout le système de secours qui ne prend le départ dès l'instant seul où elle a été reçue.

           La rapidité de l'alerte conditionne la rapidité des secours, et d'elle dépend la sauvegarde des victimes.

           Mais cette alerte est souvent imprécise et tardive, souvent les témoins d'un accident ne savent pas au juste qui prévenir : le médecin, la gendarmerie, la police, l'hôpital, les sapeurs-pompiers ?

           Fréquemment, ils évaluent de façon très fantaisiste l'importance de l'accident et la gravité de l'état des victimes. Parfois, ils n'ont même pas repéré le point exact de l'accident.

          Cet affolement cet imprécision sont la cause de retard ou de dérangements injustifiés et souvent superflus de matériel et de personnel.

          De cette critique découle automatiquement  la façon correcte d'alerter; qui doit répondre exhaustivement aux trois questions suivantes :

- Qui alerter ?
 - Comment alerter ?
- De quoi (c'est-à-dire quoi dire) ?

QUI  ?

           La gendarmerie en rase campagne : en ville la police. Comme on l'a vu. A l'appel reçu, le gendarme de service, alerte les services prévus au plan départemental de secours routier pour le transport des blessés : sapeurs-pompiers, S.A.M.U., hôpital.

         Très souvent les témoins cherchent le médecin avant tout, ce qui peut faire perdre un temps précieux. En outre il faut bien reconnaître que le praticien local n'est pas toujours équipé pour soigner ces blessés a très grand fracas. Cependant, mais sa présence est souvent fort utile, ne serait-ce que pour des raisons psychologiques.


COMMENT ?


      Le meilleur  moyen  est  le  téléphone .

En dehors des routes :

Cabines téléphoniques signalés par des enseignes

      La plupart du temps, le téléphone est éloigné du lieu de l'accident. On est obligé de partir à sa recherche. Ce qui est compliqué et fait perdre du temps, surtout la nuit, et si ce soin est confié à un tiers, on n'est pas toujours sûr que le nécessaire sera fait.

C'est pourquoi vous appliquerez toujours les deux règles suivantes :

1) - Quel que soit le type d'appareil utilisé, assurez-vous avant de passer votre message que votre correspondant vous écoute bien, et s'il s'agit d'un téléphone classique, que ce correspondant est bien celui que vous avez demandé. A la fin du message, n'interrompez pas la liaison sans être certain qu'il a bien été compris : pour vous en assurer, faites-le répéter : dans le cas de rupture de la communication, c'est toujours l'appelant qui doit renouveler l'appel.

2) - Et si vous confiez à un tiers le soin d'aller donner l'alerte, il sera toujours plus prudent de consigner par écrit les éléments du message que vous désirez faire transmettre aux services de secours, afin que rien ne soit pas oublié.

           Et c'est pourquoi, aussi, pour vous apportez une aide toujours plus rapide, donc toujours plus efficace que des patrouilles de la gendarmerie sillonnent fréquemment les itinéraires où les postes de secours sont rares.

DE QUOI  ?

           Les renseignements doivent indiquer d'une manière précise   (c'est le message cinq points) :

-l'origine de l'appel : si l'appel n'est pas donné à partir d'une borne, préciser le numéro du poste téléphonique utilisé ou son emplacement :
Exemple : Je vous appelle depuis la cabine publique qui est à tel endroit" :
- le lieu de l'accident : numéro de la route, distance par rapport à un repéré précis, direction... ;
Exemple : Route nationale n° tant, à 2 kilomètres de la sortie de telle localité..., en direction de telle ville...
- la nature de l'accident : nombre et nature des véhicules impliqués automobile, autocar, camion, camion-citerne, semi-remorque, cycle... ;
- le nombre et la gravité des victimes ;
- les facteurs d'aggravation : incendie, blessés, incarcérées..., ou les risques particuliers : matières dangereuses, environnement (chute de poteaux électriques par exemple).
            Et, pour être sûr d'avoir été bien compris, il faut toujours faire répéter le message par celui qui l'a reçu.

C - SECOURIR

           C'est le troisième volet des gestes élémentaires de survie que résume le sigle
A.  B.  C.

          En fait, le secouriste routier possède une compétence qui l'autorise à aller plus loin que la stricte observance de ces trois gestes de base.

Les trois temps de l'intervention secouriste sont les suivants :

 - le bilan ;
- l'intervention secouriste proprement dite ;
- la surveillance des constantes vitales (pouls, ventilation, coloration du visage et des lèvres état des pupilles).
 
 ALLONGER  SUR  LE  COTE

 BOUCHE   A   BOUCHE

COMPRESSION

          Le bilan doit être rapide et complet et doit porter sur les troubles éventuels des trois fonctions vitales ; ventilatoire circulatoire et nerveuse.

        Vous connaissez l'importance des détresses respiratoires, la mort qui survient après un accident est, le plus souvent due ou non pas à la gravité des blessures, mais à une insuffisance ventilatoire se manifestant dans les cinq minutes consécutives et aboutissant à la détresse respiratoire :

- 5 minutes pour sauver une vie ;
- Le poumon prime tout, même le cœur".
- par présence d'obstacles dans les voies aériennes supérieures :
. corps étrangers tombés dans le fond de la gorge (dentier, fragment d'os) :
. sang provenant d'une blessure de la tête et inondant les poumons.
. régurgitations gastro-oeusophagiennes inhalées et vomissements aspirés
  l'inspiration (accident habituel) chez les inconscients et les comateux) ;
- par vice d'ampliation thoracique (volet costal, épanchement thoracique...) ;
- par raréfaction des globules rouges, les vecteurs d'oxygène (hémorragie, collapsus
   vasculaire...) ;
- par lésions cérébrales (cerveau basal).

mercredi 4 décembre 2013

Pont Néerlandais à 4

Feux de matières plastiques

      
Ces feux se caractérisent par le dégagement d'une épaisse fumée et de gaz de combustion très agressifs qui peuvent provoquer de graves intoxications.

          La conduite à tenir peut se résumer ainsi :

- essayer, en se renseignant si possible auprès de personnes compétentes de l'établissement sinistré, de  connaître au plus tôt la nature des matières plastiques embrasées ou présentes dans l'incendie ;

- pour l'extinction, employer de l'eau, de préférence diffusée, tout en s'inquiétant de savoir si des liquides
  inflammables à bas point d'éclair ne se trouvent pas concernés, les lances à mousse ayant alors leur rôle à
  jouer ; la mousse à bas ou moyen foisonnement est également très efficace sur les feux de matières
  plastiques en masses ;

- ventiler énergiquement dans toute la mesure du possible ;

- utiliser, dès le début de l'action, les appareils respiratoires isolants; Prévoir immédiatement une réserve de
  batteries de rechange et un compresseur. Demander, si possible, un médecin.

- ne pas oublier qu'on rencontre souvent des matières plastiques sous forme de poudre dont la dispersion
   brutale peut être susceptible de provoquer des explosions ; Il en est de même des particules et poussières
   sèches résultant de la manipulation ou du travail sur des matières plastiques.

mardi 3 décembre 2013

Le coup de chaleur

Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.



Les signes de l'insolation sont les suivants :


-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.


         Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.


          L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).




La conduite à tenir est la suivante :


-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
  betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.