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mardi 19 février 2013

Appareil de Traction Tire-câble a Encliquetage Genre "Tirefort"

Ces appareils tire-câbles sont manœuvrables par une seule personne. Ils permettent de déplacer, par traction, de lever (sous certaines conditions de mise en œuvre) et de descendre des charges sous toutes orientations et pratiquement sans limitation de course autre que celle de la longueur du câble.

Construits par différentes sociétés, ils sont généralement connus sous le nom de Tire-for suivant l'appellation commerciale choisie par le plus important constructeur de ce genre de matériel.

Il existe ainsi divers types d'appareils genre Tire-for dont la puissance de traction, sans mouflage, peut atteindre jusqu'à 5 tonnes. En levage, où il faut une poulie de renvoi, la puissance peut être de 3 tonnes.


Les Tire-for peuvent être employés :

- pour éviter de déplacer un camion-grue ou lorsque l'accès est impossible ;
- pour amarrer provisoirement des éléments en équilibre instable.

Descriptif.

Ce type d'appareil comprend :

- deux blocs à mâchoires serrant alternativement le câble pour le tracter ;
- un crochet orientable permettant de frapper le Tire-for sur un point fixe ;
- une poignée de débrayage ;
- deux bras de levier ;
 - un ensemble de mécanisme protégés par un carter.

Règles d'utilisation.

a) Le Mouflage.

Le Tire-for peut être utilisé directement ou avec mouflage.

Rappelons que les mouflages sont des procédés permettant de tirer des fardeaux en multipliant la force nominale des appareils de levage au moyen de moufles.

Les moufles sont caractérisées par un ensemble de poulies, de câbles, cordages ou chaînes, permettant de soulever des charges.

Sans mouflage, il suffit d'amarrer le Tire-for à un point fixe et d'attacher l'extrémité du câble à la charge à déplacer.

Dans le cas de mouflage, qui présente l'avantage de multiplier pratiquement par deux l'effort développé, le Tire-for est amarré par l'intermédiaire d'une élingue.

Le câble passe dans la poulie de renvoi retenue à la charge à déplacer et son extrémité est attachée au point fixe.

b) L’ancrage.

Une règle essentielle est celle de l'ancrage efficace.

L'ancrage consiste en l'établissement d'un ou plusieurs points fixes suffisamment résistants pour supporter l'effort appliqué.

Plusieurs solutions peuvent se présenter :


L'utilisation des points fixes existants ou faciles à aménager (arbres, poteaux).

Toujours se fier le plus près possible du sol. Éviter les lampadaires qui n'opposent qu'une résistance bien faible et présentent des risques graves en cas d'arrachement (fils électriques). Égouts, fenêtres, portes : moyennement un aménagement sommaire, ces points peuvent présenter une bonne assise. Il suffit de fixer le câble sur deux madriers en croix dans l'ouverture. Choisir des voûtes d'égout et des maçonneries de bonne facture et en bon état.


Protéger contre un cisaillement par le câble les arbres utilisés.

Établissements des points d'ancrage (par piquets et chaînes en plaques d'ancrage).

Ce système qui donne de très bons résultats est cependant généralement à proscrire en zone urbaines, car il présente des risques de détérioration de la chaussée, des trottoirs ou, ce qui est plus grave, des canalisations de toutes sortes qui cheminent sous le sol. Tirer parti des engins d'intervention sur les lieux.

L'utilisation d'engins lourds de sapeurs-pompiers, tels que fourgons d'incendie, fourgons-pompes, divers,... comme point fixe est réglementaire. Ces engins sont équipés de deux manilles à l'avant. Ces manilles à l'avant  fournissent immédiatement deux points d'amarrage et les engins, freins serrés, non calés et au point mort offrent, sur de bons terrains, des résistances que l'on peut calculer en multipliant le poids du véhicule par un coefficient qui varie de 0,8 sur le macadam sec à 0,2 sur une route mouillée.

On ne doit pas utiliser les crochets de remorquage des fourgons, ni les queues de cochon.

c)  La Mise en Œuvre

Elle s'opère ainsi :

Marche avant ou montée.

Emmancher et verrouiller le bras télescopique sur le levier rond. Agir en mouvement de va-et-vient sur l'extrémité du bras télescopique pour obtenir la progression du câble. Utiliser la démultiplication adaptée à la charge.

Marche arrière ou descente.

Changer le bras télescopique du levier. Mettre sur la grande démultiplication (position basse). Agir en va-et-vient comme précédemment.


Débrayage ou libération du câble.

Les mâchoires étant verrouillées par la traction du câble, il est impossible de débrayer l'appareil en charge. Pour le faire, il faut donner du mou au câble au moyen du levier de marche arrière. La poignée de débrayage peut alors être amenée vers l'avant de l'appareil.

Amarrage de l'appareil.


Traction horizontale ou oblique.

L'appareil peut être amarré par sa broche avec une élingue ou un câble.

Levage :

Utiliser une poulie de renvoie fixée au-dessus de la charge. Le Tire-for est amarré broche vers le bas sur un point fixe quelconque, le plus près possible du sol.

Fixer l'appareil à un point fixe au-dessus de la charge à lever.

d)  Précautions D’emploi :

- n'employer que le personnel strictement nécessaire ;
- le tire-for doit être actionné par une seule personne ;
- ne jamais remplacer une goupille de cisaillement par une pièce en acier dur ;
 - ne jamais utiliser le câble de traction de l'appareil  pour élinguer des charges, car il se déformerait et ne
   pourrait plus être employable dans le Tire-for.

e) Entretien-Vérifications :

- mensuellement, faire manœuvrer l'appareil. Huiler le câble en contrôlant son bon état ;
- tous les 3 mois, tremper l'appareil dans un bain de pétrole ou de gazole. Secouer pour chasser les
  détritus par les lèvres supérieures, huiler abondamment.

jeudi 14 février 2013

La Prévention Incendie

La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

Sanctions en Cas de Violation du Droit


La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.


 Attaquer la population civile ou l'affecter gravement lors de l'attaque d'un objectif militaire contre les installations protégées ou des localités non défendues, utiliser perfidement l'emblème de la croix rouge, sont considérées comme infractions graves au protocole, au même titre que le transfert, par une puissance occupante, d'une partie de la population occupée, ou encore les jugements sommaires à l'encontre des personnes protégées. Les supérieurs sont tenus pour responsables des violations commises par leurs subordonnés s'ils n'ont pas pris toutes les les mesures nécessaires pour empêcher que de tels actes soient commis ou pour les réprimer.


Enfin, une entr aide judiciaire, en matière pénale est prévue entre les parties contractantes. Lorsqu'une enquête sur les faits est nécessaire, une commission internationale composée de 15 membres de haute moralité et d'une impartialité reconnue, peut intervenir avec l'accord des parties en cause, Une telle commission peut, outre son rôle d'enquêteur sur les allégations de violations dont elle est spécifiquement saisie peut prêter ses bons offices pour faciliter le retour à une stricte application et observation du droit international humanitaire. La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.



mardi 12 février 2013

Protéger les civils contre les effets des hostilités



L'adoption des règles pour protéger la population civile contre les effets de la guerre représente un acquis considérable dans le droit humanitaire. Le C.I. C.R avait déjà proposé des textes à ce sujet, notamment en 1957, mais il s'était alors heurté à un refus courtois de la part des États. Sa satisfaction est donc complète sur ce point, ses propositions ayant largement été suivie lors de la conférence diplomatique.


        Un titre entier du Protocole I est consacré à ce domaine. Ces règles devraient désormais éviter à la population civile de grandes souffrances et des drames, comme ceux qui se sont déroulés pendant la deuxième guerre mondiale.


         Pour protéger les civils contre le feu des armes, il n'existait, jusqu'en 1977, que des textes incomplets : la convention de la Haye, régissant la conduite des hostilités, date de 1907 - époque où l'aviation n'existait pas et où l'artillerie n'atteignait des objectifs que sur des distances relativement courtes ; pour sa part la IV° Convention de Genève de 1949, à l'exception de quelques règles générales, ne protège les civils que contre les abus de pouvoir de l'autorité ennemie ou occupante. Elle ne comprend aucune disposition relative à l'emploi des armes, à leurs effets et, notamment, aux bombardements massifs.

 
      Par ailleurs, les trente dernières années ont vu surgir des conflits de types nouveaux - guerres de libération, tactique de la guérilla, utilisation d'armes perfectionnées et in discriminées comme des armes incendiaires, les projectiles à fragmentation par exemple. La population civile, souvent mêlée malgré elle aux combattants, est donc rendue plus vulnérable. C'est pourquoi il est important de prévoir des normes juridiques de protection dans ce domaine.


          Le Titre IV  du Protocole I protège à la fois les personnes et les biens civils, lesquels sont définis par opposition aux objectifs militaires. Il est expressément indiqué qu'il est interdit d'attaquer la population civile en tant que telle - de même que les biens civils - et que seuls les objectifs militaires peuvent être l'objet d'attaques. Les bombardements massifs - tels ceux qui, pendant la deuxième guerre mondiale, ont causé des millions de morts - sont désormais prohibés, ainsi que les attaques lancées à titre de représailles. Les attaques sans discrimination, c'est-à-dire celles risquant de frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes civiles ou des biens à caractère civil, sont interdites. De même, il est interdit d'attaquer des localités ou des zones démilitarisées. Enfin, des mesures de précaution doivent être prises par les forces armées, afin d'épargner au maximum la population et les biens civils pendant les opérations militaires.


      Quatre articles sont consacrés aux secours en faveur de la population civile - domaine intéressant la Croix-Rouge au premier degré. Selon ces dispositions, les parties au conflit doivent fournir les secours nécessaires à la population civile, ou, si elles ne sont pas en mesure de procéder elles-mêmes à son approvisionnement, doivent accorder le libre passage des denrées indispensables à sa survie. Cette règle s'applique en toutes circonstances, même s'il s'agit d'une population ennemie ou vivant en territoire occupé. Les modalités d'action comprennent des facilités pour les organismes de secours, ainsi que la protection du personnel spécialisé.
 

       Ces articles complètent les dispositions du Protocole relatives aux biens civils, qui interdisent d'utiliser la famine comme méthode de guerre. En outre, les biens indispensables à la survie (zones agricoles, bétail, réserves d'eau potable, récoltes, ouvrage d'irrigation, etc.) sont désormais protégés, de même que les installations de forces dangereuses (centrales électriques et nucléaires, digues, barrages, etc.), les biens culturels et les lieux de culte. Enfin, les opérations militaires doivent être conduites de manière à protéger l'environnement naturel contre des dommages durables, étendus et grave.

 
     Pour assurer une protection efficace des installations contenant des forces dangereuses, un signe de protection international a été adopté par la Conférence : il s'agit de trois cercles de couleur orange vif.
          Un chapitre spécial a trait aux organismes de protection civile qui sont désormais protégés et on droit à des facilités d'action - y compris dans des territoires occupés. La nécessité d'identifier ces organismes a été soulignée et un signe spécifique - triangle bleu sur fond orange - leur a été accordé.

mercredi 23 janvier 2013

L'évanouissement

L'évanouissement est dû à un ralentissement temporaire de la circulation du sang dans le cerveau. La peur, l'émotion, la vue du sang en sont les causes habituellement.
La syncope, résulte d'un arrêt du cœur.

Soins :

Évanouissement :

- sur le dos, tête basse ;
- jambes verticales ;
- inhalation d'ammoniaque ou de sels anglais.

Syncope :

- position de la victime sur le dos, strictement horizontale ;
- ventilation artificielle ;
- appeler le médecin.

samedi 19 janvier 2013

Troubles de la vigilance

La vigilance étant la possibilité de mise en jeu de réflexes de sécurité (déglutition, toux), lesquels protègent les voies aériennes supérieures et ce, même si la conscience est fortement diminuée ou même absente.
Le bon fonctionnement de ces deux réflexes nécessite donc chez un sujet inconscient de cette possibilité de soupape de sécurité qu'est la vigilance. Aussi doit-elle, dans tous les cas en tous lieux et en toute circonstance, être appréciée examinée et surveillée constamment. Son moindre trouble doit être recherchée.

Les troubles de la vigilance sont des troubles du système nerveux central consécutifs  :

- à une diminution de l'alimentation en oxygène des cellules nerveuses ;
- ou à une destruction d'un nombre plus ou moins important de cellules nerveuses ;
Ainsi, le sujet atteint de troubles de la vigilance présente des difficultés variables dans sa vie de relation, du fait de l'impossibilité pour les cellules nerveuses de remplir correctement leur fonction.

I - Causes.

Les causes de ces troubles peuvent être multiples citons notamment :

- les traumatismes crânien avec ou sans fracture ;
- les intoxications par ;
- les médicaments : barbituriques, hypnotiques, solvant, engrais, pesticides ;
- les gaz : monoxyde de carbone (C.O) ; dioxyde de carbone (C.O) ; air confiné ;
- les animaux (vipères, araignées et scorpions, abeilles et guêpes ;
- les plantes (champignons, baies toxiques, plantes comestibles consommées hors
  maturité normale ou après vieillissement excessif) ;
- les drogues ;
- les maladies atteignant le système nerveux central) ;
- directement : maladies cérébrales ou méningées ;
- indirectement : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, endoctriniennes ;
- les troubles de l'équilibre hydrique ;
- les intempéries ou autres modifications de l'environnement ;
- le coup de chaleur ;
- le coup de froid ;
- les nuisances et la perturbation des "rythmes biologiques".

En fonction de la profondeur des troubles,on distingue :

- La somnolence ou le sujet peut parfois rester capable d'exécuter des actes simples ou d'autres fois se
   trouver en état d'hébétude sans pouvoir effectuer un acteur moteur coordonné ;
- la perte de connaissance où le sujet ne répond plus aux questions simples, mais a conservé les réflexes de
  sécurité  : c'est ce qu'on appelle aussi l'inconscience légère ;
- la perte totale de la vigilance où les réflexes de sécurité et même la réaction à la douleur ont disparu :
  c'est ce qu'on appelle l'inconscience profonde.

En fonction de la durée, on peut distinguer :

- l'évanouissement ;
-  la syncope ;
-  et enfin le coma.

mardi 1 janvier 2013

"18 Safar"





18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque "l'anniversaire du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895".


Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..

Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à nos jours. Ils n'ont aucunement cessé          de rappeler les principes de l'islam.

Khadim Rassoul dit :

"Le prophète Mohamed  (P.S.L) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".

Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célèbre chaque année le magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.

C'est le jour de grâce (sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (P.S.L) par les Khassaïdes de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.

Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheickhs sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.

Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.

Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.

Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain magal.
                                             


                                                     "DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"

lundi 24 décembre 2012

Toxicomanie

a)   Définition

          L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :

(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.

           Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.

b)  Origine

       L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :

- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
-  les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui  sont soit d'origine végétale (certains
   champignons, soit synthétiques ;
-  cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
-  certains médicaments : amphétamines, barbituriques...

          Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.

c)  Conduite à tenir

         Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.

      Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.

        La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.

       La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :

- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
  artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.

          Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le  L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.

        Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.

jeudi 20 décembre 2012

Rôle permanent du secouriste pour la prévention des accidents

De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.

Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".

La  formation  qu'il  a  reçue  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :
- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;

Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.

Il pourra le faire :

- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.

La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

vendredi 30 novembre 2012

Les échelles aériennes


Généralités.

Les échelles aériennes (souvent appelées encore communément "grandes échelles") sont employées :

a)  pour effectuer des sauvetages par l'extérieur, aux étages supérieurs des immeubles, lorsque l'accès à  ceux-ci est impossible par les moyens d'accès normaux.

b)  pour attaquer le feu en le dominant si la nature du sinistre ou la disposition des lieux justifie ce procédé.

Les sauvetages et les établissements sont faits, en principe, par l'équipe de l'échelle.

c) Les échelles aériennes peuvent également : servir au cours des reconnaissances : être utilisées pour
    supporter des établissements de tuyaux, des appareils d'éclairage ; sous certaines conditions, être
    employées "en pont" et, très exceptionnellement, comme grues.

          On distingue :

- les échelles sur porteur automobile : de 18 et 24 m ;
- les échelles remorquables : de 18 m ;
- les échelles sur châssis automobile ;
.   échelles pivotantes manuelles de 18 m ;
.   échelles pivotantes semi-automatiques : de 18 et 24 m ;
.   échelles automatiques tous-terrains de 24 m ;
.   échelles pivotantes automatiques :de 30 m (exceptionnellement de 45 et 60 m).

Les véhicules automobiles porteurs ou tracteurs d'échelles transportent :

- le personnel, généralement 4 hommes, chef, sous-chef, servant et conducteur ;
- les matériels nécessaires à l'exécution de sauvetages par l'extérieur, à l'établissement d'une grosse lance ou
  d' une ou deux petites lances, sur bouche ou poteau d'incendie.

Cet armement est utilisé quand l'équipe, isolée, de la grande échelle, à l'occasion d'attaquer un incendie ou pour activer l'opération quand un établissement est prescrit sur cet engin.

Ces manœuvres sont exécutées par l'équipe conformément aux règles énoncées à la deuxième partie,
chapitre III.


mardi 23 octobre 2012

Prévention des Accidents de la Route


Causes des accidents de la circulation
     

          Neuf sur dix, un accident de la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses passagers ou à un autre usager de la route.Dans une forte majorité des cas, la cause immédiate d'un accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du  conducteur :


          - ignorance des règles de conduite ;
          - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ;
          - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ;


            La vitesse excessive, suivie de très près  de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier,  etc...
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier :


         - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ;
          - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ;
          - mais aussi :

          Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple).


B - Mesures préventives


         Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route. Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention.


1°  Avant de prendre le volant


Pensez toujours :


a) A vous-même


Le cryptique de la bonne conduite c'est :


- une intégrité physique aussi bonne que possible ;
- des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ;
- l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier).


Donc :


        .  la veille d'un long voyage, dormez bien ;
        .  ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
            En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence.  Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament.
 

        . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique.


A vos passagers :


b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité).


        - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ;
         - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des  humains par un filet.


c)  A votre véhicule :


           - Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ;
          - Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ;
          - N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique :
          - Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ;
          - Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséliquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque).



2°  Avant de démarrer :


          L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges.

          Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ;
          - Règlez la si elle n'est pas enrouleur.
           Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection :
          - le risque de blessure est cinq fois plus grand ;
          - le risque d'être tué est dix fois plus grand.

Donc :

             Mieux vaut être maintenu qu'éjecté.
          La ceinture empêche l'éjection.
          Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route.



3°  Sur la Route



          Respect du Code de la route, allure en  tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités :


         - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin.


            - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler;
            - Gardez vos distances :
             .  50 km/h,  il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter :
             .  80  km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques :

             . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-ball.
          Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
Évitez alors dépasser 80 km/h.
           - chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le souvent. La chaleur en atmosphère confinée est assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres.
           - Ne descendez jamais sans précaution du coté de la circulation ;
           - Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue :
            .  visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ;
            .  nerveuse (envie de dormir) ;
            .  musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ;
            - Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez  vos feux de croisement, c'est obligatoire.
             - Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater.
              . ne partez jamais à jeun ;
              . pas de repas copieux, propices à l'assoupissement,
                 Attention aux boissons alcoolisées ;
              - ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ;
               . usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.