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mardi 12 février 2013

Protéger les civils contre les effets des hostilités



L'adoption des règles pour protéger la population civile contre les effets de la guerre représente un acquis considérable dans le droit humanitaire. Le C.I. C.R avait déjà proposé des textes à ce sujet, notamment en 1957, mais il s'était alors heurté à un refus courtois de la part des États. Sa satisfaction est donc complète sur ce point, ses propositions ayant largement été suivie lors de la conférence diplomatique.


        Un titre entier du Protocole I est consacré à ce domaine. Ces règles devraient désormais éviter à la population civile de grandes souffrances et des drames, comme ceux qui se sont déroulés pendant la deuxième guerre mondiale.


         Pour protéger les civils contre le feu des armes, il n'existait, jusqu'en 1977, que des textes incomplets : la convention de la Haye, régissant la conduite des hostilités, date de 1907 - époque où l'aviation n'existait pas et où l'artillerie n'atteignait des objectifs que sur des distances relativement courtes ; pour sa part la IV° Convention de Genève de 1949, à l'exception de quelques règles générales, ne protège les civils que contre les abus de pouvoir de l'autorité ennemie ou occupante. Elle ne comprend aucune disposition relative à l'emploi des armes, à leurs effets et, notamment, aux bombardements massifs.

 
      Par ailleurs, les trente dernières années ont vu surgir des conflits de types nouveaux - guerres de libération, tactique de la guérilla, utilisation d'armes perfectionnées et in discriminées comme des armes incendiaires, les projectiles à fragmentation par exemple. La population civile, souvent mêlée malgré elle aux combattants, est donc rendue plus vulnérable. C'est pourquoi il est important de prévoir des normes juridiques de protection dans ce domaine.


          Le Titre IV  du Protocole I protège à la fois les personnes et les biens civils, lesquels sont définis par opposition aux objectifs militaires. Il est expressément indiqué qu'il est interdit d'attaquer la population civile en tant que telle - de même que les biens civils - et que seuls les objectifs militaires peuvent être l'objet d'attaques. Les bombardements massifs - tels ceux qui, pendant la deuxième guerre mondiale, ont causé des millions de morts - sont désormais prohibés, ainsi que les attaques lancées à titre de représailles. Les attaques sans discrimination, c'est-à-dire celles risquant de frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes civiles ou des biens à caractère civil, sont interdites. De même, il est interdit d'attaquer des localités ou des zones démilitarisées. Enfin, des mesures de précaution doivent être prises par les forces armées, afin d'épargner au maximum la population et les biens civils pendant les opérations militaires.


      Quatre articles sont consacrés aux secours en faveur de la population civile - domaine intéressant la Croix-Rouge au premier degré. Selon ces dispositions, les parties au conflit doivent fournir les secours nécessaires à la population civile, ou, si elles ne sont pas en mesure de procéder elles-mêmes à son approvisionnement, doivent accorder le libre passage des denrées indispensables à sa survie. Cette règle s'applique en toutes circonstances, même s'il s'agit d'une population ennemie ou vivant en territoire occupé. Les modalités d'action comprennent des facilités pour les organismes de secours, ainsi que la protection du personnel spécialisé.
 

       Ces articles complètent les dispositions du Protocole relatives aux biens civils, qui interdisent d'utiliser la famine comme méthode de guerre. En outre, les biens indispensables à la survie (zones agricoles, bétail, réserves d'eau potable, récoltes, ouvrage d'irrigation, etc.) sont désormais protégés, de même que les installations de forces dangereuses (centrales électriques et nucléaires, digues, barrages, etc.), les biens culturels et les lieux de culte. Enfin, les opérations militaires doivent être conduites de manière à protéger l'environnement naturel contre des dommages durables, étendus et grave.

 
     Pour assurer une protection efficace des installations contenant des forces dangereuses, un signe de protection international a été adopté par la Conférence : il s'agit de trois cercles de couleur orange vif.
          Un chapitre spécial a trait aux organismes de protection civile qui sont désormais protégés et on droit à des facilités d'action - y compris dans des territoires occupés. La nécessité d'identifier ces organismes a été soulignée et un signe spécifique - triangle bleu sur fond orange - leur a été accordé.

mercredi 23 janvier 2013

L'évanouissement

L'évanouissement est dû à un ralentissement temporaire de la circulation du sang dans le cerveau. La peur, l'émotion, la vue du sang en sont les causes habituellement.
La syncope, résulte d'un arrêt du cœur.

Soins :

Évanouissement :

- sur le dos, tête basse ;
- jambes verticales ;
- inhalation d'ammoniaque ou de sels anglais.

Syncope :

- position de la victime sur le dos, strictement horizontale ;
- ventilation artificielle ;
- appeler le médecin.

samedi 19 janvier 2013

Troubles de la vigilance

La vigilance étant la possibilité de mise en jeu de réflexes de sécurité (déglutition, toux), lesquels protègent les voies aériennes supérieures et ce, même si la conscience est fortement diminuée ou même absente.
Le bon fonctionnement de ces deux réflexes nécessite donc chez un sujet inconscient de cette possibilité de soupape de sécurité qu'est la vigilance. Aussi doit-elle, dans tous les cas en tous lieux et en toute circonstance, être appréciée examinée et surveillée constamment. Son moindre trouble doit être recherchée.

Les troubles de la vigilance sont des troubles du système nerveux central consécutifs  :

- à une diminution de l'alimentation en oxygène des cellules nerveuses ;
- ou à une destruction d'un nombre plus ou moins important de cellules nerveuses ;
Ainsi, le sujet atteint de troubles de la vigilance présente des difficultés variables dans sa vie de relation, du fait de l'impossibilité pour les cellules nerveuses de remplir correctement leur fonction.

I - Causes.

Les causes de ces troubles peuvent être multiples citons notamment :

- les traumatismes crânien avec ou sans fracture ;
- les intoxications par ;
- les médicaments : barbituriques, hypnotiques, solvant, engrais, pesticides ;
- les gaz : monoxyde de carbone (C.O) ; dioxyde de carbone (C.O) ; air confiné ;
- les animaux (vipères, araignées et scorpions, abeilles et guêpes ;
- les plantes (champignons, baies toxiques, plantes comestibles consommées hors
  maturité normale ou après vieillissement excessif) ;
- les drogues ;
- les maladies atteignant le système nerveux central) ;
- directement : maladies cérébrales ou méningées ;
- indirectement : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, endoctriniennes ;
- les troubles de l'équilibre hydrique ;
- les intempéries ou autres modifications de l'environnement ;
- le coup de chaleur ;
- le coup de froid ;
- les nuisances et la perturbation des "rythmes biologiques".

En fonction de la profondeur des troubles,on distingue :

- La somnolence ou le sujet peut parfois rester capable d'exécuter des actes simples ou d'autres fois se
   trouver en état d'hébétude sans pouvoir effectuer un acteur moteur coordonné ;
- la perte de connaissance où le sujet ne répond plus aux questions simples, mais a conservé les réflexes de
  sécurité  : c'est ce qu'on appelle aussi l'inconscience légère ;
- la perte totale de la vigilance où les réflexes de sécurité et même la réaction à la douleur ont disparu :
  c'est ce qu'on appelle l'inconscience profonde.

En fonction de la durée, on peut distinguer :

- l'évanouissement ;
-  la syncope ;
-  et enfin le coma.

mardi 1 janvier 2013

"18 Safar"





18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque "l'anniversaire du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895".


Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..

Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à nos jours. Ils n'ont aucunement cessé          de rappeler les principes de l'islam.

Khadim Rassoul dit :

"Le prophète Mohamed  (P.S.L) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".

Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célèbre chaque année le magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.

C'est le jour de grâce (sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (P.S.L) par les Khassaïdes de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.

Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheickhs sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.

Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.

Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.

Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain magal.
                                             


                                                     "DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"