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mercredi 23 janvier 2013

L'évanouissement

L'évanouissement est dû à un ralentissement temporaire de la circulation du sang dans le cerveau. La peur, l'émotion, la vue du sang en sont les causes habituellement.
La syncope, résulte d'un arrêt du cœur.

Soins :

Évanouissement :

- sur le dos, tête basse ;
- jambes verticales ;
- inhalation d'ammoniaque ou de sels anglais.

Syncope :

- position de la victime sur le dos, strictement horizontale ;
- ventilation artificielle ;
- appeler le médecin.

samedi 19 janvier 2013

Troubles de la vigilance

La vigilance étant la possibilité de mise en jeu de réflexes de sécurité (déglutition, toux), lesquels protègent les voies aériennes supérieures et ce, même si la conscience est fortement diminuée ou même absente.
Le bon fonctionnement de ces deux réflexes nécessite donc chez un sujet inconscient de cette possibilité de soupape de sécurité qu'est la vigilance. Aussi doit-elle, dans tous les cas en tous lieux et en toute circonstance, être appréciée examinée et surveillée constamment. Son moindre trouble doit être recherchée.

Les troubles de la vigilance sont des troubles du système nerveux central consécutifs  :

- à une diminution de l'alimentation en oxygène des cellules nerveuses ;
- ou à une destruction d'un nombre plus ou moins important de cellules nerveuses ;
Ainsi, le sujet atteint de troubles de la vigilance présente des difficultés variables dans sa vie de relation, du fait de l'impossibilité pour les cellules nerveuses de remplir correctement leur fonction.

I - Causes.

Les causes de ces troubles peuvent être multiples citons notamment :

- les traumatismes crânien avec ou sans fracture ;
- les intoxications par ;
- les médicaments : barbituriques, hypnotiques, solvant, engrais, pesticides ;
- les gaz : monoxyde de carbone (C.O) ; dioxyde de carbone (C.O) ; air confiné ;
- les animaux (vipères, araignées et scorpions, abeilles et guêpes ;
- les plantes (champignons, baies toxiques, plantes comestibles consommées hors
  maturité normale ou après vieillissement excessif) ;
- les drogues ;
- les maladies atteignant le système nerveux central) ;
- directement : maladies cérébrales ou méningées ;
- indirectement : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, endoctriniennes ;
- les troubles de l'équilibre hydrique ;
- les intempéries ou autres modifications de l'environnement ;
- le coup de chaleur ;
- le coup de froid ;
- les nuisances et la perturbation des "rythmes biologiques".

En fonction de la profondeur des troubles,on distingue :

- La somnolence ou le sujet peut parfois rester capable d'exécuter des actes simples ou d'autres fois se
   trouver en état d'hébétude sans pouvoir effectuer un acteur moteur coordonné ;
- la perte de connaissance où le sujet ne répond plus aux questions simples, mais a conservé les réflexes de
  sécurité  : c'est ce qu'on appelle aussi l'inconscience légère ;
- la perte totale de la vigilance où les réflexes de sécurité et même la réaction à la douleur ont disparu :
  c'est ce qu'on appelle l'inconscience profonde.

En fonction de la durée, on peut distinguer :

- l'évanouissement ;
-  la syncope ;
-  et enfin le coma.

mardi 1 janvier 2013

"18 Safar"





18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque "l'anniversaire du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895".


Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..

Et les fils et petits fils intronisé khalifes ont porté ce fardeau de 1928 à nos jours. Ils n'ont aucunement cessé          de rappeler les principes de l'islam.

Khadim Rassoul dit :

"Le prophète Mohamed  (P.S.L) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".

Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célèbre chaque année le magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.

C'est le jour de grâce (sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (P.S.L) par les Khassaïdes de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.

Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheickhs sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.

Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.

Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.

Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain magal.
                                             


                                                     "DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"

lundi 24 décembre 2012

Toxicomanie

a)   Définition

          L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :

(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique.

           Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.

b)  Origine

       L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :

- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance physique grave ;
-  les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui  sont soit d'origine végétale (certains
   champignons, soit synthétiques ;
-  cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
-  certains médicaments : amphétamines, barbituriques...

          Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre la toxicomanie a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.

c)  Conduite à tenir

         Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente.Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.

      Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.

        La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitations. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.

       La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :

- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Donnez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
  artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche, après avis médical.

          Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le  L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.

        Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit , s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.

jeudi 20 décembre 2012

Rôle permanent du secouriste pour la prévention des accidents

De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.

Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".

La  formation  qu'il  a  reçue  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :
- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;

Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.

Il pourra le faire :

- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.

La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

vendredi 30 novembre 2012

Les échelles aériennes


Généralités.

Les échelles aériennes (souvent appelées encore communément "grandes échelles") sont employées :

a)  pour effectuer des sauvetages par l'extérieur, aux étages supérieurs des immeubles, lorsque l'accès à  ceux-ci est impossible par les moyens d'accès normaux.

b)  pour attaquer le feu en le dominant si la nature du sinistre ou la disposition des lieux justifie ce procédé.

Les sauvetages et les établissements sont faits, en principe, par l'équipe de l'échelle.

c) Les échelles aériennes peuvent également : servir au cours des reconnaissances : être utilisées pour
    supporter des établissements de tuyaux, des appareils d'éclairage ; sous certaines conditions, être
    employées "en pont" et, très exceptionnellement, comme grues.

          On distingue :

- les échelles sur porteur automobile : de 18 et 24 m ;
- les échelles remorquables : de 18 m ;
- les échelles sur châssis automobile ;
.   échelles pivotantes manuelles de 18 m ;
.   échelles pivotantes semi-automatiques : de 18 et 24 m ;
.   échelles automatiques tous-terrains de 24 m ;
.   échelles pivotantes automatiques :de 30 m (exceptionnellement de 45 et 60 m).

Les véhicules automobiles porteurs ou tracteurs d'échelles transportent :

- le personnel, généralement 4 hommes, chef, sous-chef, servant et conducteur ;
- les matériels nécessaires à l'exécution de sauvetages par l'extérieur, à l'établissement d'une grosse lance ou
  d' une ou deux petites lances, sur bouche ou poteau d'incendie.

Cet armement est utilisé quand l'équipe, isolée, de la grande échelle, à l'occasion d'attaquer un incendie ou pour activer l'opération quand un établissement est prescrit sur cet engin.

Ces manœuvres sont exécutées par l'équipe conformément aux règles énoncées à la deuxième partie,
chapitre III.


mardi 23 octobre 2012

Prévention des Accidents de la Route


Causes des accidents de la circulation
     

          Neuf sur dix, un accident de la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses passagers ou à un autre usager de la route.Dans une forte majorité des cas, la cause immédiate d'un accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du  conducteur :


          - ignorance des règles de conduite ;
          - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ;
          - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ;


            La vitesse excessive, suivie de très près  de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier,  etc...
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier :


         - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ;
          - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ;
          - mais aussi :

          Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple).


B - Mesures préventives


         Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route. Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention.


1°  Avant de prendre le volant


Pensez toujours :


a) A vous-même


Le cryptique de la bonne conduite c'est :


- une intégrité physique aussi bonne que possible ;
- des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ;
- l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier).


Donc :


        .  la veille d'un long voyage, dormez bien ;
        .  ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
            En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence.  Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament.
 

        . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique.


A vos passagers :


b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité).


        - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ;
         - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des  humains par un filet.


c)  A votre véhicule :


           - Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ;
          - Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ;
          - N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique :
          - Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ;
          - Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséliquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque).



2°  Avant de démarrer :


          L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges.

          Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ;
          - Règlez la si elle n'est pas enrouleur.
           Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection :
          - le risque de blessure est cinq fois plus grand ;
          - le risque d'être tué est dix fois plus grand.

Donc :

             Mieux vaut être maintenu qu'éjecté.
          La ceinture empêche l'éjection.
          Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route.



3°  Sur la Route



          Respect du Code de la route, allure en  tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités :


         - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin.


            - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler;
            - Gardez vos distances :
             .  50 km/h,  il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter :
             .  80  km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques :

             . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-ball.
          Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
Évitez alors dépasser 80 km/h.
           - chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le souvent. La chaleur en atmosphère confinée est assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres.
           - Ne descendez jamais sans précaution du coté de la circulation ;
           - Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue :
            .  visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ;
            .  nerveuse (envie de dormir) ;
            .  musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ;
            - Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez  vos feux de croisement, c'est obligatoire.
             - Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater.
              . ne partez jamais à jeun ;
              . pas de repas copieux, propices à l'assoupissement,
                 Attention aux boissons alcoolisées ;
              - ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ;
               . usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.

samedi 15 septembre 2012

Bâteaux et Vedettes-pompe


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.