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vendredi 23 septembre 2011

Les véhicules de lutte contre l'incendie.

Certains des engins pompes-tonne des sapeurs-pompiers disposent d'un équipement qui, outre une lutte efficace contre des feux, même importants, de véhicules automobiles, permet d'effectuer le dégagement de victimes si leur incarcération n'est pas complète (ouverture de portières coincées, écartement de tôles légèrement froissées, ...), de leur donner les premiers soins de secourisme élémentaire et d'assurer s'il y a lieu leur relevage, tout en éclairant sommairement les lieux de l'accident et en assurant une couverture élémentaire grâce aux dispositifs lumineux spéciaux dont ils sont munis règlementairement (feux à éclipses bleus au moins).

Ce sont essentiellement : les véhicules de premiers secours (P.S), fourgons pompes-tonne légers (F.P.T.L.), fourgons pompes-tonne (F.P.T)

samedi 3 septembre 2011

Poteau d'incendie de 100 mm et de 2 fois 100 mm (NF S 61 213).

Description :

On distingue :

- le poteau d'incendie de 100 mm (1 000 l/mn)
- le poteau d'incendie de 2 X 100 mm (2.000 l/mn) ;

  Chacun se compose d'un corps métallique comportant :

- le premier : une prise avec demi-raccord symétrique fixe de 100 et, disposées de part et d'autre de cette
  dernière, deux prises avec demi-raccords symétriques fixes de 65 ;
- le second : une prise de 65 et deux de 100.

Chaque prise est obstruée par un bouchon retenu par une chaînette.

Le corps du poteau est prolongé au-dessous du sol et jusqu'à une profondeur de 1 m, par un tube métallique à rallonge de 100 mm de diamètre intérieur, pour le poteau de 100, de 150 mm pour le poteau de 2 X 100, terminé à sa partie basse par une boîte à clapet ou un robinet-vanne.

En vue de protéger contre les chocs les demi-raccords équipant les orifices d'écoulement, certains constructeurs dotent chacun d'eux d'un carter vissé ou enferment le poteau entier à l'intérieur d'un coffre, dont l'ouverture s'opère par la manœuvre d'un carré de 30 X 30 X 40 mm au moyen de la clé de barrage ou d'une clé spéciale pour poteau.

Fonctionnement :

L'admission de l'eau est obtenue en agissant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur le dispositif obturateur, au moyen de la clé de barrage, de la clé spéciale ou d'un volant placé à demeure sur le poteau. L'eau emplit le corps et s'écoule par la ou les prises dont les bouchons ont été préalablement ôtés.

Afin d'éviter, en hiver, la congélation de l'eau dans l'appareil, la fermeture du dispositif obturateur découvre un orifice de décharge permettant l'évacuation de l'eau contenue dans la colonne montante.

Manœuvre :

Brancher  le ou les tuyaux après avoir enlevé le bouchon équipant chaque demi-raccord utilisé.

Pour ouvrir, manœuvrer, dans le sens des aiguilles d'une montre, le dispositif obturateur, jusqu'à ouverture complète : 13 tours environ pour le poteau de 100 mm, 17 pour le poteau de 2 fois 100 mm.

Pour refermer, opérer dans le sens inverse.

Ces manœuvres doivent être exécutées sans brusqueries, lentement au début et toujours complètement.

Observations :

Le poteau d'incendie présente sur la bouche d'incendie l'avantage de ne nécessiter aucune signalisation particulière et de rendre inutile l'emploi du coude d'alimentation ou de la retenue. Il est, par contre, plus vulnérable aux chocs que la bouche d'incendie.


jeudi 18 août 2011

Cordages, Sangle, Commande, Noeuds

Généralités :

1)  Stockage, transport, entretien :


Dans la mesure compatible avec le service d'incendie, il est souhaitable de réaliser le stockage des commandes, cordages et sangles dans un local aéré et sec.

Les cordages, commandes et sangles doivent être conservés et transportés à l'abri de l'humidité et des souillures par les produits tels que les hydrocarbures, les alcalis, les acides, le ciment, la chaux, le chlorure de chaux.

Toutes précautions doivent être prises pour éviter le contact accidentel avec ces produits, tant au cours du transport dans les véhicules que lors du stockage.

Ces agrès ne doivent jamais être prises pour éviter le contact accidentel avec des produits, tant au cours du transport dans les véhicules que lors du stockage.

Après emploi, les commandes, cordages et sangles souillés sont à nettoyer par lavage à grande eau, suivi d'un séchage à l'ombre et d'un brossage destiné à éliminer le sable et les petites cailloux.

2)  Les cordages, sangles et commandes doivent subir, au C.S., un essai non destructif.

-  après chaque utilisation en intervention ;
-  semestriellement, s'il n'y a pas eu utilisation en intervention. Les cordages d'instruction doivent être
   essayés tous les mois.
-  Tout matériel présentant la moindre défectuosité doit être retiré du service, y compris de l'instruction
    sur les sauvetages.

3)  Aucun agrès de sauvetage ne doit être utilisé à une quelconque manutention.

4)  L'entraînement du personnel pour l'emploi des cordages, de la sangle et de la commande, comprend :

-  une instruction préparatoire ;
-  une instruction de l'équipe.





mercredi 10 août 2011

Evacuation et Transport Sanitaire des Blessés.


A - Conditions Générales du Transport par Ambulance.

Ce n'est qu'exceptionnellement qu'un accidenté peut être transporté dans un véhicule ordinaire, de série. De toute façon, quel que soit le véhicule utilisé, la victime devra être entièrement et toujours allongée. Il faut absolument se refuser à l'évacuation d'un blessé en position assise, même et si ce dernier paraît avoir été d'emblée peu gravement atteint. Nombre de victimes ont perdu la vie à cause du non respect de ce principe par des transporteurs imprudents.

En règle générale, l'évacuation doit être faite dans une ambulance bien équipée et dont les amortisseurs savent "s'absorber" les inégalités des routes. Le blessé y sera placé tête basse, à l'avant, car les accélérations verticales, causes de chute tensionnelles, sont plus intenses à l'arrière qu'à l'avant.

Pour la même raison, les brancards qui sont généralement très bien suspendus pour assurer le maximum de confort seront réservés aux blessés non menacés de choc ; leur suspension sera bloqués dans le cas contraire.

La victime sera généralement transportée en position latérale de sécurité et, tant que les V.S.A.B et autres
ambulances seront porteuses des brancards sur leur gauche, elle sera couchée sur le côté gauche, ce qui dégagera sa face et en permettra l'accès.

Le sauveteur placé à la hauteur de la tête, surveillera en permanence les constantes vitales.

Il sera loi de pratiquer des inhalations d'oxygène même si la victime ventile normalement et n'est pas cyanosée. Le masque qui devra être transparent ne sera pas fixé sur le visage; mais seulement maintenu de façon à pouvoir être retiré rapidement en cas de vomissements.

Si cela se produit et s'il s'agit de matières solides, le secouriste nettoiera la bouche avec un doigt entouré d'un linge, en veillant à ne pas se faire mordre. S'il s'agit de liquides, il maintiendra d'abord la tête pour faciliter
l'écoulement, puis il emploiera l'aspirateur de mucosités dont toute ambulance  est normalement munie.

Le transport doit être confortable et sans vitesse excessive.
La marche doit être régulière. Il faut éviter à tout prix les à-coups (coups de freins et démarrages brutaux)
généralement de troubles cardio-vasculaires graves.

Il faut éviter également les transports inutiles et aggravants en aiguillant la victime sur le bon hôpital, soit un
un hôpital général, soit un centre spécialisé (neuro-chirurgie, chirurgie thoracique....) préalablement informé.

Quant au conducteur, il devra :

         - Éviter le plus possible d'utiliser l'avertisseur sonore qui a généralement un effet fâcheux sur le blessé
conscient.
        - Respecter plus que jamais le code de la route (les accidents d'ambulances en charge sont en progression constantes).
        - Se souvenir qu'il ne bénéficie que d'une priorité limitée.

         En effet, sans être pour autant déchargées de l'obligation d'observer les règles élémentaires de prudence, bénéficient de la priorité de passage les ambulances :
         - d'un service public (police, gendarmerie, sapeurs-pompiers) ;
         - ayant annoncé leur approche à l'aide de signaux sonores lumineux réglementaires ;
         - effectuant une mission organe de sécurité publique.

N'entrent pas dans cette catégorie, les ambulances municipales, hospitalières, de la Croix-Rouge ou privées qui ne bénéficient que des dérogations prévues aux article II, 11 (dépassement des vitesses maximales) et R. 21
(facilités de passage à accorder par les autres usagers pour ne pas gêner la progression de ces véhicules). A titre exceptionnel, un droit de passage leur est reconnu lorsqu'elles sont escortées par un véhicule de police ou de gendarmerie annonçant son approche par l'emploi des signaux spéciaux.

B - Escorte Motorisée d'Accompagnement

La gendarmerie et la police nationale peuvent être appelées à fournir des escortes motocyclistes pour faciliter le transport en ambulance de victimes, transport qui dit être confortable et sans à-coups à 50 km/h maximum. Beaucoup d'observateurs placés dans les commandos en opérations de secours estiment que la vitesse la
meilleure pour les blessés grave est de 50 km/h.

La demande d'escorte, motocycliste doit émaner d'un médecin seul qualifié pour décider des conditions de transport d'un blessé et pour juger de l'urgence de soins à donner ou impératifs médicaux particulières rendant indispensable son transport rapide.

Il faut observer que l'escorte motocycliste ne dispense pas le conducteur ou de la V.S.A.B du respect des règles élémentaires de prudence gouvernant la conduite des véhicules.

C - Transport par Hélicoptère.

L'hélicoptère est un moyen d'évacuation primaire qui n'est pas absolument sans danger pour les polytraumatisés durement touchés au niveau du cerveau basal (bruit et vibrations). Il est par contre un moyen idéal d'évacuation secondaire "d'hôpital à hôpital", d'un centre d'urgence à un centre hospitalier universitaire(C.H.U) spécialisé sous conditions absolue que la victime ait été préparée à ce transport (intubation des voies ariennes ou trachéotomie et perfusions sanguines préalables) et qu'elle soit accompagnée par un médecin réanimateur. L'usage de l'hélicoptère lourd ou d'un avion sanitaire devient dans ce dernier cas un moyen idéal de transport surtout au long cours.


D - Liaison en cours de Trajet.

L'efficacité d'une telle organisation de secours est évidemment tributaire à chacun de ses stades opérationnelles, de liaisons, si bien établies souvent la sécurité et et la précision des secouristes.

Ces liaisons sont de deux sortes :

- liaisons primaires, permettant tout d'abord de donner l'alerte. Nous avons vu que celles-ci sont
  habituellement établies par fil à partir de postes téléphoniques ou dans certains cas, de borne d'appel
  d'urgence ;
- liaisons secondaires : entre ambulances engagées sur le terrain, les centres de secours, de rattachement,
  le S.A.M.U et l'hôpital de destination.

Il est évident qu'à ce stade, de telles liaisons ne peuvent dépendre d'installations ou de réseaux téléphoniques fixes.

Ce ne sont plus les liaisons filiaires qui sont alors qui sont alors utilisables mais les liaisons radiotéléphoniques établies à partir de postes :
-  mobiles pour les ambulances ;
- fixes pour les centres secours et les hôpitaux.

Ces liaisons triangulaires sont primordiales. Elles permettent au responsable des secours sur les lieux de l'accident :

- d'être contact avec son chef de centre à qui il peut demander des renforts si la situation l'exige :
- de donner des indications ou chirurgien ou à l'interne de service à l'hôpital sur la nature des blessés qui
  vont être transportés :
- le cas échéant, de recevoir de l'hôpital les instructions sur les soins à donner :

Le téléguidage des secouristes à partir de l'hôpital a même été expérimenter :
- sur caméra de télévision transmettant une vision exacte de la scène ;
- l'utilisation de la télémétrie avec adaptation sur la clôture de capteurs électroniques transmettant
  par voie hertzienne certaines constantes vitales (pouls, pression artérielle, ventilation...).


VIII - Conclusion.

Tout ce qui a été dit sur les actions sauveteurs aux divers stades des secours préhospitaliers est résumé   ci-dessous. En gros, ou distingue deux stades, avant et après l'arrivée des équipes secouristes et de leur matériel.

Avant, la survie des victimes est fonction de la compréhension du sang-froid et des connaissances du public et des tensions.
      
 ALERTER VITE ET BIEN :

Échec à la Mort   =   PUBLIC
   . PAS  D'INCENDIE
   . PAS  DE  SUR - ACCIDENT
   . PAS   D'ASPHYXIE
   . PAS   D’HÉMORRAGIE.
   . PAS   DE  MOBILISATION

 Échec  
à l'état de choc  =  SECOURS
       .  BIEN   OXYGÉNER
       .  BIEN   DÉGAGER
       .  BIEN  DANS  L'AXE
       .  BIEN  SAUVEGARDER
       .  BIEN  TRANSPORTER


LES  GESTES  QUI  SAUVENT

Après avoir alerté vite et bien, ce public est seul (puisque la survie des plus graves blessés se joue dans le 5 premières minutes) à pouvoir faire échec à la mort.

Après l'arrivée des secours compétents : tout ce se joue dans la qualité des gestes secourouants qui doivent prolonger l'échec à la mort et éviter l'état de choc, ce nouveau danger qui apparait dans 50¨% des cas lors des manipulations de dégagement, de mise sur brancard et de transport.

C'est l'ensemble de ces deux séries d'actions secourantes qui constituent "les gestes" les plus efficaces pour sauver le plus grands nombre de blessés de la route, au cours de la phase si meurtrière qu'est, pour le grand polytraumatisé sont le stade préhospitalier des secours.

Ici, comme partout où l'homme est environné de dangers inhérents à la machine, une règle absolue, capitale :

                                                    "Sécurité  d'abord".

L'impératif absolu d'une circulation automobile moderne, qu'elle soit urbaine, routière ou rurale, c'est la primauté de la sécurité sur tout le reste sur le confort, sur la vitesse.

Cette "sécurité" (ses moyens, ses méthodes, ses principes) doit être observée à tous les instants de la circulation automobile. L'homme doit en respecter les règles dans les circonstances où, utilisant un véhicule, il devient dépendant d'une mécanique rapide mêlée au îlot d'autres mécaniques :

1°  Si l'homme roule en voiture, sa sécurité réside d'abord dans l'absolu respect du code de la roue, mais
      aussi dans l'attention par lui portée aussi bien à sa santé (fatigue, sommeil, alcool) qu'à l'état de son véhicule (freins, pneus, éclairage, chargement...).

2°  Si l'homme roule en voiture, sa sécurité réside d'abord dans l'absolu respect du Code de la route, mais
     aussi dans l'attention par lui portée aussi bien à sa santé (fatigue, sommeil, alcool) qu'à l'état de son
     véhicule (freins, pneus, éclairage, chargement...).
2°  Que survienne un accident : l'homme trouve sa sécurité dans les diverses protections offertes par un
     habillement épais et résistant (manteau, cuir, gants, casque), par un habitacle carrossé sans arêtes
    tranchantes et bien rembourré, par une ceinture (amortisseurs des brutales projections-éjections).
3° Si l'homme est blessé au cours de l'accident, sa sécurité tiendra à l'organisation de prompts-secours
    et transport.
4°  Enfin, si les blessures rendent nécessaires des soins de qualité, la victime trouvera toute sécurité dans les
     hôpitaux chargés de l'accueillir s'ils sont bien équipés et riches en personnel soignant qualifié.

    Sécurité d'abord" : à tous les stades de la vie des automobilistes, tel est le slogan qui résume les moyens prophylactiques propres à combattre le rythme croissant la gravité accrue des drames de la route.

Mais quand l'homme voudra-t-il se conformer strictement aux règles de cette sécurité" ?

L’IMPÉRATIF                                            URBAINE
DE LA                                                         ROUTIÈRE

CIRCULATION MODERNE                      RURALE

= SÉCURITÉ    D'ABORD

1 - SÉCURITÉ   -   (SI ROULAGE)      =
   .  RESPECT   ABSOLU   CODE
   .  VIGILANCE                 )  SOI - MÊME
                                               VÉHICULE

 2  SÉCURITÉ -                 (SI  ACCIDENT)      =
                                                 HABILLEMENT CASQUE
                   .  PROTECTION              REMBOURRAGES,
                                                                 CEINTURE


3   SÉCURITÉ  -                              (SI BLESSURE)   =
     . ORGANISATION                          )  ALERTE
                                                                  SECOURS,
                                                                  TRANSPORT
4   SÉCURITÉ            -                    (SI  SOINS)                     =
     .  HÔPITAL  D'ACCUEIL  BIEN  ÉQUIPE

mardi 2 août 2011

Fuite sur une Installation Frigorique.

          Le froid est produit, dans ces appareils, par la détente d'un gaz : ammoniaque, gaz sulfureux, gaz carbonique, chlorure de méthyle ou d'éthyle, butane, etc.

1.  Dangers.

          Gaz en pression plus ou moins toxique, parfois inflammable : asphyxie, explosion.

2.  Conduite à tenir.

          Toujours utiliser l'appareil respiratoire isolant et, s'il est nécessaire de s'éclairer, n'employer que la
lampe de sûreté. Le plus souvent, il suffira de fermer les barrages de la conduite d'alimentation ou du générateur.

          Ne pas laisser le personnel stationner inutilement en atmosphère viciée.
          Se renseigner auprès des usagers sur la manœuvre à exécuter pour arrêter la fuite.
          Faire prévenir le constructeur de l'appareil ou son représentant.
          S'il y a lieu, demander un ventilateur.
       
          Se rappeler que le gaz ammoniac est très soluble dans l'eau donc employer éventuellement le jet diffusé.

          N'employer que la lampe de sûreté pour l'éclairage.
       
          Dans la mesure du possible, ne pas placer trop près du lieu d'émission les voitures et engins, le gaz d'ammoniac attaquant la peinture. 



         

jeudi 21 juillet 2011

Matériel Electrosecours.

Le matériel permet d'opérer en sécurité, moyennant quelques précautions en présence de courants électriques pouvant atteindre 60.000 V, pour assurer par exemple, le dégagement d'un électrocuté sans attendre la coupure du courant.

Il se compose des accessoires suivants, transportés dans une caisse spéciale :

- un tabouret isolant ;

- une paire de chaussons ou bottes en caoutchouc ;
- une paire de gants en caoutchouc ;
- une perche isolante, de préférence démontable, en trois éléments (pour faciliter de transport ;
- une pince coupante à poignées isolantes.

Il existe nombreux modèles d'ensembles électrosecours.