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samedi 26 février 2011

Libération des Voies Aériennes (si nécessaire) Méthode Manuelle.




Si la victime vomit, ou a des nausées au cours de la manœuvre, il faut la tourner quelques secondes sur le côté (avec les précautions qui s'imposent s'il y a suspicion de fracture du rachis) en tournant en même temps la tête et les épaules.

Le renversement de la tête suffit souvent à rétablir la ventilation.

Mais, si elle ne reprend pas aussitôt ou si elle s'avère peu efficace, insuffler immédiatement, par les méthodes orales de ventilation artificielle, de l'air expiré.

Donc, ne perdez pas un temps précieux en transports inutiles : soignez le sujet atteint de détresse respiratoire immédiatement et sur place dès qu'il est dégagé.

Chez le sujet ayant conservé sa vigilance, la langue se trouve normalement éloignée du fond de la gorge de l'air passe aisément par le nez, la gorge, la trachée et gagne les poumons.

Chez la victime d'une détresse respiratoire - ainsi que chez toute personne inconsciente - la langue, avachie, tombe dans le fond de la gorge et empêche l'air de passer. On dit que le sujet a "avalé sa langue".

En basculant la tête en arrière, en protusant le menton en avant, c'est-à-dire vers le haut, la langue s'éloigne, le fond de la gorge s'ouvre, les voies aériennes supérieures sont libérées et l'air passe.

N'oubliez jamais que :

- si la bouche ne s'ouvre pas au premier essai, il faut renoncer et passer au bouche à nez ;
- à la moindre erreur technique d'extraction, vous risquez, soit d'enfoncer plus profondément le corps 
   étranger (ce qui aggraverait la détresse respiratoire), soit de déclencher une hémorragie (ce qui aggraverait
   le devenir du blessé).

Alors, ne soyez pas brutal.

Et surtout, n'oubliez jamais aussi que cette manœuvre, après desserrement des vêtements autour du cou et de la ceinture, doit être exécutée en quelques secondes.

vendredi 25 février 2011

Position de la victime sur le Brancard.




Le brancard est placé horizontal sur le sol ; la surélévation des membres inférieurs et la position demi-assise sont réalisées, si besoin, par rapport à ce plan horizontal que constitue le brancard.

Deux situations peuvent se présenter :

1°  La victime était déjà dans une position adaptée à sont état avant la mise sur le brancard ; cette position
      est maintenue pendant et après la mise sur le brancard.
      Ceci est vital pour une victime dont les membres inférieurs sont surélevés (hémorragie, détresse
      circulatoire) ; la remise de membres inférieurs) à l'horizontal même quelques secondes, pourrait
      aggraver brutalement cette détresse ou provoquer l'arrêt cardiaque.

2°  La victime n'était pas dans une position adaptée au moment où l'équipe de brancardiers arrive auprès
      d'elle ; il faut donc :
               -   mettre rapidement la victime en   P.L.S ou la laisser sur le le dos ou à plat ventre, selon le cas ;
               -   procéder à la mise sur le brancard ;
               -   réaliser sur celui-ci, si besoin, la surélévation des membres ou la position demi-assise.
                
        

jeudi 24 février 2011

Gamou Annuel de Ndiassane 2011


Après le Gamou de Tivaouane et Thiénaba la semaine dernière, Ndiassane la cité religieuse va célébrer la naissance du prophète Mohamed Psl. La capitale de la Khadriya Sénégalaise est située dans la communauté rurale de chérif du département de Tivaouane. Les descendants de Cheikh Boune Kounta qui quitta en 1800 le village de Bolonoir, situé aux environs de Tomboctou au Mali sur ordre de son frére pour venir s'installer au Sénégal, avec l'autorisation du Damel d'alors amari Ngoné Ndella. Ainsi celui qui sera le fondateur des Alhloul Kountiyou s'installa dans la localité de Nguinguinéo pour ensuite, sous le régime de Birima Fatma Thioub, fonder le village de Ndankh en plein coeur du Cayor.

Cheikh Bouna Kounta et sa famille demeureront dans le village jusqu'en 1883, date à laquelle son petit fils Cheikh Bou Kounta est venus s'installer à Ndiassane un village avec le découpage administratif, survie après l'indépendance est devenu une collectivité locale. Aujourd'hui Ndiassane est devenu l'un des plus importants lieux de pélérinage des adeptes de la confrérie Khadre du Sénégal et de la sous-région ouest africaine lesquels fidèles convergent annuellement pour célébrer avec leur guide le huitième jour de la naissance du prophéte Mohamed, Psl.

La première célébration de la naissance du prophéte Mohamed, par la famille Kountiyou remonterait en 1901. Ce choix du huitiéme jour n'est pas fortuit. En effet, fait en savoir, il découlerait de la volonté commune des deux guides  religieux, Elhadji Malick de la confrérie Tidiane et Cheikh Bou Kounta de la communauté Khadre, de faire en sorte d'éviter le gamou le même jour. Ceci compte tenu de la proximité des deux cités religieuses, laquelle la volonté commune traduit bien l'excellence des relations entre les deux hommes qui avaient compris la communauté est une et indivisible.

En effet Ndiassane n'est distante de Tivaouane que d'un peu plus de cinq kilométres. La première édition de la célébration de la naissance du prophéte par la famille kountiyou remonterait de 1901, sous la direction de cheikh Abdou Mouhamed Kounta. Ainsi la direction de Cheikh Abdou Mouhamed Kounta s'établissant la tradition que les descendants du Saint homme se feront le devoir de perpétuer au point de lui donner aujourd'hui une dimension sous régionale voire internationale puisque Ndiassane reçoit chaque année des milliers de pélérins maliens s'expliquerait, peut être les origines maliennes des Kountiyou.

Déjà cette communauté a commencé à investir les lieux qu'ils occuperont comme à l'accoutumée, pendant au moins une quinzaine de jours le temps d'écouler les marchandises qu'ils ont apportés avec eux. Ainsi Ndiassane donne t-elle l'exemple achevé d'une intégration des peuples de la foi, être source de méditation en haut lieu si la volonté des autorités d'arriver à une intégration régionale effective.  

En outre, on retienda que l'édition 2011 du Gamou annuel de Ndiassane est placée sous le sceau  de la cohésion sociale théme sur lesquels le guide religieux entend asseoir sa politique de stabilisation et de cohésion sociale du pays.                                                               

mardi 22 février 2011

Le Conseil de Quartier des Parcelles Assainies.

Soucieuse de renforcer la démocratie de proximité, d'encourager l'expression directe des habitants, et d'agir ensemble avec toutes les forces motrices, selon les principes de morale, d'éthique, de bonne gouvernance, de transparence, de citoyenneté et de solidarité, l'équipe municipale de la Commune d'arrondissement des Parcelles Assainies envisage de mettre en place des Conseils de quartier.

Cette volonté s'appuie sur la conviction que développer la démocratie participative c'est faire progresser chez chacun le sens de l'intérêt général, accroître le lien social, et améliorer la décision municipale en reconnaissant aux habitants une précieuse "expertise d'usage". En un mot, c'est approfondir la démocratie.

La démocratie participative exprimée à travers les Conseils de quartier ne doit contester en rien la légitimité du Conseil municipal, née de l'élection au suffrage universel. Les Conseils de quartier sont des instances consultatives, complémentaires à l'action publique municipale, qui s'enrichit ainsi de l'apport participatif.

Leur mise en place dans le cadre d'une stratégie de promotion du Budget Participatif.

vendredi 18 février 2011

Le Nantissement du Fond de Commerce.

Généralités.- Le nantissement des fonds de commerce a été réglementé d'abord par la loi du 1er Mars 1898, puis par la loi du 17 mars 1909, articles 8 et suivants.Avant ces réformes, le fonds de commerce ne pouvait être donné en gage que conformément au droit commun, c'est-à-dire par la dépossession. C'était rendre impraticable le gage, le commerçant ne pouvant accepter de se déposséder de son fonds.

La réforme a consisté à permettre aux commerçants de donner leur fonds en garantie, tout en conservant la possession et le droit de le vendre, moyennant une inscription prise au greffe du tribunal de commerce, le créancier ayant un droit de préférence et un droit de suite. Ainsi organisé, le nantissement des fonds de commerce, malgré son nom, est non pas un gage, il offre beaucoup moins de garantie que l'hypothèque immobilière, le fonds de commerce étant sujet à des dépréciations rapides et considérables. Ainsi, le nantissement des fonds de commerce est-il une sûreté assez peu appréciée des créanciers qui ne le considèrent, le créancier inscrit sur le fonds pourra peut-être obtenir, en invoquant la diminution des sûretés (art.1188 C. civ.), la déchéance du terme accordé au débiteur (sur cette loi du 18 janvier 1951, v.infra n° 480 et suiv.).

5° Le droit d'être averti de la demande du propriétaire du fonds adressée au bailleur des locaux aux fins de modifier l'activité exercée dans ces locaux. Les créanciers peuvent demander que le changement d'activité exercée dans ces locaux. Les créanciers peuvent demander que le changement d'activité soit subordonné à  des conditions sauvegardant leurs intérêts. Leurs droits s'exercent avec leur rang antérieur sur le fonds transformé (décret du 30 septembre 1953, art. 34.2 et 34.3 dus à la loi du 16 juillet 1971).

6° Le droit d'être avertit, par la publicité prévue à l'article 7 de la loi 17 mars 1909 (v.n° 191) de l'adhésion du propriétaire du fonds à un magasin collectif et du transfert  de son fonds dans ledit magasin
collectif . Le créancier peut faire opposition dans les 10 jours de la dernière publication, par voie d'inscription au greffe (loi n° 72-651 du 11 juillet 1972, art 7).

mercredi 16 février 2011

Gamou Annuel de Tivaouane 2011 : Serigne Ahmed SY Malick : Parrain de la 109ème Edition.


Le Gamou de Tivaouane vivra sa 109 ème édition le 15 Février 2011. Le Parrain Officiel a été porté en la personne de l'illustre fils de El hadji Malick SY : Serigne Ahmed SY : Tirailleur Sénégalais, Tombé sur le champ d'honneur en Grèce à la fleur de l'âge, lors de la Première Guerre Mondiale.

Fils de ainé de El hadji Malick SY et de Sokhna Ndiaye. Ahmed SY est né en 1883 à Saint-Louis du Sénégal. Toujours à côté de son pére qu'il accompagné dans ses déplacements à travers le pays.

Jeune homme très intelligent, il maîtrisé les rouages du saint coran,connu pour son dynamisme, son ardeur au travail ainsi que par son sens très poussé des responsabilités. Il accomplissait toujours la plus grosse part du travail aux champs et assimilait ses leçons le premier.

Seydi Ahmed Sy était l'intendant et le confident de son pére qui avait beaucoup d'estime et de la considération à son égard. Bien avant les événements de 1914, et comme pour préparer sa succession,
 Seydi El hadji Malick Sy avait un jour fait  parvenir a Seydi Ahmed SY un document contenant des secrets très importants, par l'intermédiaire de son  jeune frére  Babacar Sy qui avait présenté le dit document à son frére ainé Seydi Ahmed Sy, celui ci répondit "Notre vénéré père vous a dit de me remettre ce document si important. Mais je vous le retourne, car il vous revient. Mon destin est de partir et je ne serais pas l'héritier. Notre père a fait son devoir, mais Dieu le veut autrement.

lundi 14 février 2011

Refus de renouvellement du bail.

Le bailleur peut toujours refuser le renouvellement du bail. Mais alors il est, en principe, condamné par le tribunal de grande instance à une indemnité d'éviction, égale en préjudice causé par le défaut de renouvellement (article 8 du décret-loi).

Condamné à payer une indemnité d'éviction, le bailleur peut, dans la quinzaine de la date où la décision est passée en renouvellement du bail (c'est ce qu'on appelle le droit de repentir). Mais sa décision est alors irrévocable (Décret du 30 septembre 1953, art. 32, modifié par la loi du 16 juillet 1971, et art. 32-1 dû à la loi nouvelle).

Par exception, le bailleur peut refuser de renouveler le bail sans payer aucune indemnité dans les trois cas suivants :

1° S'il justifie d'un motif grave et légitime à l'encontre du locataire sortant ; mais, depuis la loi du 30 juillet1960, il ne peut alléguer l'inexécution par le locataire de ses obligations que si cette inexécution s'est poursuivie ou renouvelée  plus d'un mois après mise en demeure du locataire par exploit d'huissier (art.9, 1°, modifié, du décret-loi).

2° S'il établi que l'immeuble doit être démoli comme étant insalubre ou s'il présente des dangers ; s'il y a reconstruction, l'ancien locataire  a un droit de priorité pour louer (art, 9, 2° du décret-loi) ;

3° S'il reprend pour habiter ou faire habiter  par ses ascendants ou descendants ; mais, depuis la loi du 30 juillet 1960, la reprise ne peut plus porter que sur les locaux commerciaux ; l'habitation devra durer six ans au moins (art. 14, modifié, du décret-loi).

Dans d'autres cas, le bailleur peut reprendre l'immeuble en payant une indemnité forfaitaire.

1° Il peut reprendre l'immeuble pour le démolir et le reconstruire, en offrant un local de remplacement et payant les frais de réinstallation (art. 10 modifié par la  loi du 5 janvier 1957) ;

2° Il peut différer le renouvellement pendant trois ans au plus pour surélever l'immeuble, en payant une indemnité qui ne peut excéder trois ans de loyer (art. 13 du décret loi).

Le bailleur des locaux qui est en même temps le vendeur du fonds, ne peut reprendre le local qu'en payant l'indemnité d'éviction, sauf s'il justifie d'un motif grave et légitime à l'encontre du locataire sortant (art. 16
du décret-loi).

jeudi 3 février 2011

Relevage des Victimes - Différentes positions - Mise en place d'un portoir sous la victime.




Fig. E 4-36


 II - Victimes en Position Latérale de Sécurité.

Les principes, les mouvements et les commandements sont identiques  seules différent la position des mains et des avant-bras. A titre d'exemple, pont simple à 4 équipiers (fig. E 4-37 et E 4-38.).



  Fig. E 4-37


 Fig. E 4-38



  
 III. - Victimes Dans Les Autres Positions.
  
 1° Position Demi-Assises.          

La partie supérieure du corps peut être soutenue par 2 brancardiers se plaçant accroupis chacun d'un côté d'un tronc, une main passant sous les cuisses et l'autre sous l'aisselle du côté opposé (fig. E 4-39).

fig. E 4-39

On peut aussi saisir le blessé par la ceinture à l'arrière avec une main sous chaque cuisse ou à l'aide d'une sangle passant sous le haut des cuisses, sous les aisselles et dans le dos (fig. E 4-40).

Les membres inférieurs peuvent être saisis en cuiller ou selon la méthode du pont simple.

Le brancard est glissé sous la victime.

Les matériels de calage sont transférés du sol sur le brancard après la dépose du blessé sur le brancard. Le blessé est maintenu manuellement en position, le temps d'effectuer rapidement le calage.

Fig. E 4-40.


Position Horizontale Jambe Surélevées


Deux équipiers soulèvent la moitié supérieure du corps selon la méthode du pont simple ; les membres inférieurs sont soulevés en cuiller par un équipier placé sur un côté (fig. E 4-41).

Le matériel de calage est transféré après, les jambes étant maintenues "en fait" quelques secondes.

Fig. E 4-41


Victime à Plat Ventre.

. On utiliser la méthode de base : pont amélioré à 5 brancardiers, le brancard étant disposé dans l'axe du corps , du côté des pieds (fig. E 4-19 à E 4-21).

Le chef de brancard se place le premier, à genoux à la tête de la victime, à quelques centimètres de celle-ci, les deux genoux à terre, suffisamment rapprochés pour que le poigné des hampes du brancard puissent les encadrer.

La tête de la victime est presque toujours trouvée tournée sur le côté, une joue contre le sol ; la prise latéro-latérale et la prise occipito-mentonnière de la tête ne sont pas possibles ; il faut maintenir la tête par une main passée sous la nuque, pouce étant écarté et l'autre placée sur la joue accessible, les doigts en crochet sous le bord de la mâchoire, sans appuyer sur les parties molles du menton et du cou (fig. E 4-42).

Fig. E 4-42.

Dès que la tête est immobilisée, les membres supérieurs sont ramenés le long du corps, paumes contre les cuisses, les membres inférieurs sont rapprochés l'un de l'autre.

Puis trois brancardiers se disposent :
- l'un au niveau du tronc, engageant ses mains sous les épaules et la partie supérieure du thorax ;

- le suivant passe ses avant-bras autour des avant-bras de la victime et engage ses mains sous les os du
   bassin ;
- le dernier, au niveau des pieds, passe une main sous la partie inférieure des cuisses et l'autre sous les
  jambes.

Les équipiers sont accroupis au maximum, la tête décalée vers la droite du corps du brancardier précédent.

Le reste de la manœuvre est effectué comme précédemment).

Si la victime, une fois placée sur le brancard, se plaint de la position ""membres supérieurs allongés", ceux-ci peuvent être ramenés doucement sur les côtés et au dessus de la tête, celle-ci étant toujours maintenue pendant la manœuvre ; les bras ne doivent pas appuyer sur les hampes et les coudes ne doivent pas déborder du brancard.

. Si le brancard ne peut être disposé que du côté de la tête, le secouriste qui maintient celle-ci se place accroupi, pied très écartés (cette position est moins stable que précédemment).

. Si le brancard ne peut pas être mis dans l'axe, on utilise la méthode du pont néerlandais.

Si la tête de la victime est fléchie (menton contre l'épaule), la bascule prudente de la tête en arrière est réalisée en éloignant doucement le menton de l'épaule, les mains placées comme ci-dessus ; la joue ne quitte pas le sol.

Enfin, une tête placée visage contre le sol sera doucement tournée sur le côté, une joue contre le sol, le menton éloigné de l'épaule.

Victime sous Ventilation Artificielle et Percussion.

Deux équipiers supplémentaires assurent :

- l'un la ventilation (de préférence avec ballon auto-remplisseur avec masque, ou mieux, embout) ;
- l'autre, le portage du flacon, qui doit toujours rester à la hauteur par rapport au corps de la victime.

La ventilation est suspendue pendant les quelques secondes nécessaires au mouvement de chargement.

G - Mise en Place d'un portoir sous la Victime.

La mise en place du portoir est indiquée dans 3 cas :

. Pour transporter le blessé par des passages interdits au brancard, alors qu'il gît dans un lieu où on dispose
  de place autour de lui ; on utilisera alors une méthode en pont ou en cuiller.

        . Quand on prévoit qu'après chargement sur le brancard, le blessé devra subir un chargement de
           brancard (pour transport aérien, par exemple) ;
           le portoir est alors placé sur le brancard, avant chargement par (par une méthode classique).

          . Si la victime ne peut être mise directement sur le brancard ni dégagée en cuiller ; on procédera d'une
            façon analogue au change du drap d'un malade :

           - Le portoir est enroulé ou replié sur lui-même dans le sens de la largeur sous les 2/3 de celle-ci et
              placé le long du blessé (fig. E 4-43) ;

       Fig. E 4-43



      Fig. E 4-44
             
      Fig. E 4-45

      Fig. E 4-46

      H) Utilisation de Dispositifs de Levage à Lames

      Dispositif à 2 Lames ou  A "Cuillers" Latérales.

      On utilise la même technique que précédemment ; la victime est tournée d'un bloc sur le côté d'un angle juste nécessaire pour glisser la première moitié du dispositif, puis de la même façon, sur l'autre côté pour placer la seconde moitié ; les hampes sont verrouillées (N.F.P.O.V.D.C).

2° Dispositif à Lames Transversales ("Sicard et Mans")
Chaque lame est glissée de côté sous le blessé, en commençant par la lame, large; de la tête, qui sera maintenue pendant toute la manœuvre ; puis les hampes sont glissées dans les anneaux des lames (N.F.V.D.C.), la suite de la manœuvre est faite selon les règles de brancardage.

I) Mise sur un Chariot Porte-Brancard ou sur un Chariot-Brancard.
- si le brancard est amovible, on le détache et on charge le blessé selon la méthode la mieux adaptée ;
- si brancard et chariot forment un tout indissociable, on utilise la méthode de la cuiller à 3 ou à 4 (si possible 
   1 ou + 2).
Les équipiers sont formés à utiliser le matériel des véhicules de transport avec lesquels ils travailleront.

J) Arrimage de la Victime au Brancard

La couverture est refermée sur le blessé, au besoin d'une seconde.
La victime sera arrimée au brancard par des sangles ou des liens larges n'appuyant ni sur une blessure, ni sur le cou, la partie inférieure du thorax et la partie supérieure de l'abdomen (ce qui gênerait la ventilation).

Trois sangles passent sur les hanches, les cuisses et les chevilles fig. E 4-4) ; la sangle des chevilles peut être mise  "en8 (fig. E 4-48) ; de plus, si l'on prévoit  un trajet accidenté (situation qui sera étudiée dans le module
E 10), on complète :

- soit en plaçant une sangle ou un lien large passant traversalement sur la partie supérieure du thorax et des
   bras ;
- soit, mieux, par une sangle plus longue, croisée "en 8" sur la partie supérieure du thorax et les épaules ;
   chaque branche du 8 passe sur une épaule et sous l'aisselle opposée (fig. E 4-51).

On peut enfin faire l'ensemble de l'arrimage à l'aide d'une ou deux sangles de 5 m (fig. E 4-52, ce qui est préférable à l'utilisation de cordages, qui nécessitent un important rembourrage pour ne pas blesser la peau de la victime.

Fig. E 4-4

Fig. E 4-48  

Fig. E 4-49

Pied creux                                                                       Pied plein

Fig. E 4-50                                                                     Fig. E 4-51




Fig. E 4-52

Les mains d'une victime consciente doivent rester libres.
La victime est surveillée en permanence.

mardi 1 février 2011

Endossements de Procuration et de Garantie.

Endossement de procuration.- Cet endossement doit être exprés. Il résultera de la mention "valeur en recouvrement", "pour encaissement", "par procuration" ou toute autre mention équivalente (art. 122). L'endosseur donne ainsi mandat à l'endossataire de recouvrer le montant de l'effet.

Comme il y a mandat, le tiré peut opposer au porteur les exceptions qu'il pouvait opposer à l'endosseur mandant.

Cet endossement est, en pratique, courant. Les banquiers reçoivent fréquemment des effets non pas à l'escompte, mais simplement pour les faire encaisser. Ils n'assument donc aucun risque, car ils ne créditent leur client qu'après avoir encaissé l'effet. Naturellement, ils ne prennent pas d'escompte dans ce cas, mais seulement une commission d'encaissement.

Endossement à titre de garantie.- L'endossement peut être fait simplement pour donner la lettre de change en gage. C'est l'endossement pignoratif ou à titre de garantie. Il porte la mention "valeur en garantie", "valeur en gage" ou une mention équivalente. Il entraîne inoppossabilité des exceptions (art. 122, al. 4 et 5). Le créancier gagiste a le droit et l'obligation de se faire la lettre de change à son échéance (art. 91, dernier alinéa).

En pratique, cet endossement est très rare. Quand on remet une lettre de change en garantie ("en pension"), on ne se borne à l'endosser en blanc et le gage résulte d'une convention séparée. Ce ne sont guère que les banques qui donnent, entre élues, des effets en garantie d'avances à très court terme.

lundi 31 janvier 2011

Le Bailleur d'Immeuble.

Règles spéciales du droit commercial.- En droit civil, le bailleur d'immeuble  privilège sur les meubles garnissant les lieux loués pour tous les loyers, échus ou à échoir. En droit commercial, les droits du bailleurs avaient été réduits, par une loi du 12 février 1872 ; la clause de résiliation en cas de faillite avait été déclarée nulle par le décret-loi du 30 septembre 1953 sur les baux commerciaux. Les textes actuels se bornent à quelques retouches.

Le règlement judiciaire ou la liquidation des biens n'entraînent pas de plein droit la résiliation du bail. toute stipulation contraire est réputée non écrite (loi du 13 juillet 1967, art. 52 alinéa 1). Si le bailleur avait des causes antérieures au jugement à faire valoir pour demander la résiliation, il devrait le faire dans les trois mois du jugement (Loi du 13 juillet 1967, art. 52, alinéa 4). S'il entendait former une demande de résiliation pour des causes nées du règlement judiciaire ou de la liquidation des biens, en raison des garanties insuffisantes offertes, il devrait le faire dans un délai de 15 jours à compter du jour où il eu connaissance de la cause de résolution (loi du 13 juillet 1967, art 52, alinéa 5 ; décret du 22 décembre 1967, art. 59).

Quant au syndic (ou, au cas de règlement judiciaire, le débiteur assisté du syndic), il peut opter entre la continuation du bail ou sa résiliation.

1° Le plus souvent le syndic (ou le débiteur, assisté du syndic) continue le bail. Etant donnée la valeur élevée le droit au bail, qui est souvent l'élément le plus important de l'actif, il notifie son intention de continuer le bail, paie intégralement les loyers arriérés et les loyers venant à échéance.

Le bailleur ne pourrait exiger le paiement des loyers en cours ou à échoir que si les sûretés qui lui sont offertes n'étaient pas suffisantes (loi du 13 juillet 1967, art. 53, alinéa 2). Le syndic peut céder le bail sous les conditions éventuellement prévues au contrat conclu avec le bailleur et avec tous les droits et obligations qui s'y rattachent (loi du 13 juillet 1967), des meubles garnissant les lieux loués (ce qui supprime les garanties du bailleur), le bailleur peut exercer son privilège (loi du 13 juillet 1967, art. 54).

1° Le bail peut cependant être résilié. Ce peut être (rarement) sur simple demande du syndic. Cependant peut être sur une action une résiliation intentée par le bailleur dans les hypothèses prévues ci-dessus. Dans ce cas, le bailleur échues avant le jugement déclaratif, pour l'année courante et pour les dommages intérêts qui pourraient lui être accordés  par les tribunaux (loi du 13 juillet 1967, art. 53, alinéa 1).

mercredi 26 janvier 2011

Relevage ; Principes Généraux de Levage et de Manutention.


 
A - Stabilité des Positions des Secouristes :

a) - debout : pieds écartés, décalés, non parallèles (fig. E 4-1) ;
b) - genou : position du trépied", un genou à terre, l'autre écarté, en dehors des avant-bras (fig. E 4-2).

B - Fermeté des Prises :

Saisir à pleines mains (et non du bout des doigts) ; porter sur les avant-bras (et non sur les mains).

C - Sécurité des Mouvements :


Dos plat, effort en inspiration bloquée, travail avec les muscles des cuisses (fig. E 4-3).

D - Bonne Répartition des Charges :


Entre plusieurs secouristes, avec rapprochement maximal du porteur et de la charge.




  Fig. E 4-1. - Position des pieds


   Fig. E 4-2                                                                                    Fig. E 4-3





II - Différents Matériels de Portage d'une Victime.

A - Matériel de Base.

Brancard normalisé, norme NF S 90-311 (Référence et cotes : N.F.P.O.V.D.C).

C'est un brancard plat dont le fond est en toile ; les hampes sont de bois ou de métal munies de pieds fixes et réunies par des compas métalliques permettant de plier le brancard dans le sens de la largeur (transport à vide et stockage) ; il n'est pas muni de têtière ; ses dimensions sont normalisés (fig. E 4 464°;

B - Les Autres Brancards.

Nombreux types résultant de différents dispositifs :
        - poignet rentrantes ;
        - roulettes au lieu de pieds ;
        - laçade remplaçant la toile ;
        - têtière inclinable (les meilleurs modèles possèdent un dossier qui permet la position horizontale et la position demi-assise) (fig. E 4-5).




                 Fig E 4-4 - Brancard normalisé AFNOR NF S 90-311.





                             Compas et pieds (vus de dessous)

Les aéronefs en version sanitaire sont parfois munis de brancards spéciaux, plus étroits (manque de place ou difficulté d'accès).

C - Les Chariots.

Chariots Porte-Brancards.

Constitués d'un bâti dont la partie supérieure comporte un plateau ou des rails destinés à recevoir les pieds ou les routlettes d'un brancard (fig. E 4-6).


                           .
Les pieds du chariot peuvent être repliables (chariot des ambulances) ou fixes (chariots des formations hospitalières (N.F.P.O.V.D.C.).



       2° Chariot-Brancard ou Chariot "A Malade"

La partie supérieure formant brancard n'est pas amovible (N.F.P.O, ni de V.D.C, ni de démonstration).

D - Les Portoirs et les Autres Dispositifs de Levage.

1° -  Les portoirs de Toile.

Ils sont constitués d'un rectangle de forte toile, dont la dimension correspond à la surface utile du brancard normalisé.

Ils sont munis de poignées latérales renforcées de sangles de toile, dans le sens transversal et parfois longitudinal. Les poignées sont au nombre de 6 ou 8 ; leur répartition peut être symétrique ou dissymétrique, plus rapprochée au niveau de la tête et du tronc, partie la plus lourde du corps (fig. E 4-7).

Ils peuvent être utilisés isolément, avant la mise sur le brancard ; glissés sous le blessé, ils permettent de soulever celui-ci et de le transporter jusqu'au brancard par des cheminements trop étroits ou trop sinueux pour le brancard normalisé.

                          Portoir de toile à 6 poignées symétriques.




                           Fig. E 4-7 - Portoir de toile à 8 poignées dissymétriques.

Placés à l'avance sur le brancard, entre ce dernier et la couverture, ils permettent avec des risques moindres :
- de faire glisser le blessé d'un brancard sur un autre (brancards spéciaux de certains aéronefs) ;
- de faire passer le blessé du brancard sur un lit, une table d'examen ou de radiologie (la toile est
   transparente aux rayons X).

Ils sont lavables et stérilisables, stockages sous faible volume, mais ne constituent pas un plan dur, rigide, même quand les porteurs ont soin de bien tirer sur les poignées pendant le portage et les manoeuvres.

               2° Autres Dispositifs de Levage ou de Dégagement.

  a) Les plans durs : ils sont constitués :

        - soit d'une simple planche rigide, rectangulaire, aux bords amincis, à la surface lisse ; on glisse la planche sous le blessé soulevé seulement de la hauteur nécessaire.

         -  soit d'une planche munie de poignées, parfois de sangles (planches type "Olivier" ou Berbié-Kind", fig. E 4-8).


             Type "Olivier "




             Type " Berblé-Kind "

 Le blessé, installé sur ce plan dur, sera ensuite posé tel quel sur le brancard ; ces dispositifs sont plus maniables et moins encombrants que le brancard, en particulier pour la désincarcération d'une victime ; ils constituent un excellent moyen de respecter l'axe tête-cou-cuisses du blessé.

              b -Le dispositif à lames transversales (type "Sicard et Mans").

Il est constitué d'une série de lamelles en matière plastique, dure et transparente aux rayons X ; chaque lamelle est munie de deux boucles de toile solide, la lamelle de tête portant une sangle transversale de fixation du front.

On glisse transversallement sous le blessé les lamelles, dont la forme et les nervures facilitent le passage ; elles doivent être rapprochées sur la tête et le tronc et plus espacées sous les membres inférieurs (fig. 4- 9).

Les lamelles sont alors réunies par les hampes glissées dans les anneaux latéraux ; ce dispositif est très utile pour soulever les blessés très lourds.







Fig E 4-9 Sicard et Mans


c) Les dispositifs à 2 parties latérales (lames ou "cuillers").

Ils sont constitués de deux parties qu'on glisse l'une après l'autre, latéralement sous le blessé, puis qu'on les réunit pour constituer un brancard rigide ; il peut s'agir :
         -   soit de deux demi-plans durs, longs et étroits, de section triangulaire, fixés chacun à une hampe et
         -   soit de deux séries de cuillers fixées alternativement à l'une ou l'autre hampe ; ces cuillers s'imbriquent lorsqu'on les glisse sous la victime.

Leur mise en place peut obliger à tourner légèrement la victime sur la droite, puis sur la gauche (ou inversement), selon une technique analogue à celle de la mise en place d'un portoir de toile.

                    Fig. E 4-10

          3° - Le Matelas-Portoir Immobilisateur à Dépression (type "matelas-coquille " de Loeb-Haederlé).

On prendra soin de bien ramener le matelas autour du corps du blessé (sauf au-dessus de la tête, qui n'est maintenue que latéralement et en bonne position légèrement basculée en arrière) jusqu'à rigidité complète (fig. E 4-11).

Ce matelas ne constitue un plan totalement rigide dans le sens longitudinal que s'il est placé sur le brancard ; si on l'utilise seul comme portoir, il faut le faire avec 4 à 6 porteurs qui veilleront à éviter toute flexion du rachis et ne le faire que sur de courtes distances.

Vue générale

Coupe (après inspiration)


Fig.  E 4-11 - Matelas Immobilisateur à dépression.

Enfin, toute piqûre, toute déchirure même minime, peut entraîner la perte de rigidité quasi-immédiate.

Les Sangles.

Le levage d'une victime, surtout très lourde, peut être facilité par l'utilisation :
a) D'une sangle courte, des liens larges, de ceinturons solides, d'écharpes triangulaires repliées en bande, noués ou accrochés 2 par 2 :

On les glisse sous la victime et on les saisit de chaque côté comme des poignées en particulier pour la partie lourde du corps (bassin, haut des cuisses) ; on peut procèder de la façon suivante à l'aide d'une sangle d'environ 2,00 m (fig. E 4-12, a) à c) :
      -   engager une extrémité de la sangle sous la taille, environ jusqu'à son milieu, puis faire glisser la sangle
           sous le bassin (partie osseuse et rigide) ;
           -   passer ensuite extrémité sous le creux des genoux et faire remonter le lien sous le pli fessier (blocage de l'articulation de la hanche) ;
      
       -   On obtient d'un côté une petite boucle (poignée), de l'autre les deux brins que l'on réunit par un
            noeud plat pour en faire une deuxième boucle (poignet). Si le lien est trop long, ne pas laisser traîner
            les 2 brins pour ne pas marcher dessus.

                    Fig. E 4-12

          b) D'une longue sangle (5 m) glissée sous la victime et utilisée de façon analogue (fig. E 4-13,a) à f) :

- un équipier engage une extrémité de la sangle sous le creux des genoux, en laissant un tiers de la sangle d'un - côté et les deux tiers de l'autre ; puis remonte la sangle sous le pli fessier a) ;
- un autre équipier, accroupi au niveau du bassin, saisi la sangle à pleines mains de chaque côté et contre
  celui-ci et la maintient en place jusqu'à la fin de la technique b) ;
- le premier équipier prend l'extrémité d'un brin et la glisse sous la nuque, sangle bien à plat  ;
- puis il soulève légèrement l'épaule pour y glisser la sangle à plat ;
- en la maintenant à la hauteur de la taille et à son extrémité, il la fait glisser par un va-et-vient en
   diagonale sous l'omoplate c) ;
- il tend les deux brins de la sangle par les extrémités qui sortent à la hauteur des des épaules de la
  victime ;

Fig E 4-13

- les équipiers se mettent en place ;
- l'équipier au niveau du bassin saisit la sangle à la hauteur du pli fessier de chaque côté du corps e) ;
- l'équipier au niveau de la tête saisit l'extrémité la plus longue de la sangle ;
- la passe en diagnonale dans le dos ;
- fait ressortir le brin sous l'aisselle opposée ;
- saisi l'autre brin ;
- réunit les deux brins et les maintient avec la main (inutile de les nouer ensemble) ;
- prend sa position de relevage ;
- règle les brins de la sangle de façon à bien les tendre ;
- glisse sa main libre sous la nuque à la base du cou de la victime f) ;
- le troisième équipier soutient les membres inférieurs.
La suite du relevage se fait selon les techniques déjà décrites.

III - Mise sur Brancard.

A - Eléments de Choix de la Technique.

Les éléments de choix du matériel et de la méthode sont les suivants :
- nombre d'équipiers ;
- accessibilité de la victime (par la tête, par les pieds, par un côté par deux côtés) ;
- possibilité de disposer le brancard près du blessé ;
- poids du blessé ;
- position du blessé (celle-ci n'influe pas sur le principe de la technique choisie, mais sur la position des -
   mains et des avant-bras des secouristes) ;

B - Portoir ou Planche.

Le portoir ou la planche seront glissés sous la victime.

C - Matelas à Dépression.

D - Montage et Démontage du Brancard Pliant :.

1° - Montage.

Il est démontré à partir d'un brancard complètement replié (fig. E 4-14) .
         
          - Les deux brancardiers se placent chacun à une extrémité du brancard replié ; ils débouclent les
             courroies et déroulent la toile. Lorsque le brancard est muni de bretelles (pour le brancardage à 2),
             les bretelles sont déroulées et les brancardiers les placent sur leurs épaules;
          - Tenant le brancard à l'envers, ils écartent les poignées. L'ouverture des compas est habituellement
             trop dure pour être faite à la main : le brancard entr'ouvet est placé verticalement et chaque compas
             est successivement ouvert d'un coup de talon (bottes, " rangers ") (fig. E 4-15).

          - Les brancardiers retournent à l'endroit le brancard, le posent à terre, vérifient sa solidité (fig. E 4-16)
             Enfin, ils enroulent les courroies de fixation sur elles-mêmes (fig. E 4-17).

            2° Démontage.

 On nettoie et on vérifie le brancard, puis on effectue les manoeuvres précédentes en sens inverse :
          -  le brancard étant vertical, repousser successivement les branches et chaque compas (par
              un coup de talon) ;
           -  retourner le brancard et rapprocher les hampes ;
           -  rouler la toile et la fixer avec les courroies ; enrouler les bretelles autour du brancard replié.


Fig. E  4-14


Fig. E 4-15. Ouverture d'un compas.

E - La Couverture.

Elle est disposée à l'avance sur le brancard ou le matelas immobilisateur à dépression, en diagonale, les bords enroulés de l'intérieur (fig. E 4-18).

Un drap de toile ou non-tissé peut être interposé entre la couverture et la victime et préparé de la même façon.

F - Transfert du Blessé sur le Brancard.

- nécessite du respect de la position d'attente dans laquelle le blessé pourra déjà avoir été installé.
- impératif absolu du maintien de l'axe tête-cou-tronc et de la position correcte de la tête et cela avant,
   pendant et après l'ensemble de la manoeuvre ;
- accessibilité à la victime (voir le tableau des méthodes de mise sur le brancard).

Celui qui donne les ordres (le "chef de brancard")se place :

-  en général, à la tête, suf s'il y a une "difficulté" isolée à un autre niveau (membre inférieurs fracturés sans
    autres lésions du corps, milieu du corps d'une victime très lourde, compression d'une hémorragie ;
-   chez le sujet inconscient ou victime d'un accident ayant provoqué un polytraumatisme et en cas de doute, il maitient la tête (liberté des voies aériennes, maintien de la colonne vertébrale au niveau du cou), quelles que soient les autres lésions visibles ou supposées.

Si la victime est consciente, il la rassure et lui explique qu'on va la placer sur le brancard.

Coupe

E 4-18

Tableau


Fig. E A-18



Tableau des Méthodes de Mise sur Brancard


Victime Accessible aux Equipiers et Au Brancard


a) De tous cotés méthode de base (pont amélioré à 4 + 1)








b) D'un côté : pont néerlandais à 4 (à défaut, à 3)





c) Dans l'axe : pont  amélioré  4 + 1 (à défaut, pont simple 3 + 1)



Préférable.

lundi 24 janvier 2011

Le 18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque l'anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895.





Le 18 Safar communément appelé Grand Magal de Touba marque "l'anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895."


Ce jour d'actions de grâces rendues à Dieu est célébré tous les ans par la communauté musulmane mouride.
Du fondateur du mouridisme jusqu'à l'ère des petits fils en passant par celle des fils, l'évènement a été toujours riche en enseignement..

Et les fils et petits fils intronisé khalifs ont porté ce fardeau de 1928 à 2011. Ils n'ont aucunement cessé          de rappeler les principes de l'islam.

Khadim Rassoul dit :

"Le prophète Mohamed  (PSL) s'est glorifié devant tous les prophètes réunis de mon exil bénis, où j'ai servi ALLAH en toute pureté".

Pour toutes ces raisons et d'autres ineffables, la Communauté Mouride célébre chaque année le Magal de Touba, comme l'a ordonné le fondateur qui de son vivant l'a célébré.

C'est le jour de grâce (Sant) où on immole, on cuisine, on distribue à manger, on héberge les hôtes, on chante, la gloire du Prophète Mohamed (PSL) par les Khassaïds de Khadim Rassoul, on parle de l'épopée prestigieuse du Fondateur et des réalités du Mouridisme.

Chaque famille du Mouridisme parle aussi de ses patriarches et des Cheicks sur qui les fidèles vivent la réalité de Khadim Rassoul.

Cet événement exceptionnel dure des jours et c'est toute la vie sénégalaise qui en subit les effets, DAKAR est vide, ainsi que toutes les autres régions, les routes de Touba sont encombrées pendant plusieurs jours. Le nombre de fidèles qui affluent vers la cité bénite se compte en millions.
Ce sera très difficile de le déterminer, mais toute denrée alimentaire est acheminée vers TOUBA.

Il est très difficile de circuler à pied et quasi impossible en véhicule.

Ce qui est incroyable en tout cela, c'est que chacun rentre satisfait, revigoré, plein d'énergie spirituelle en attendant le prochain Magal.
                                             


                                                     DIEUREUDIEUF "SERIGNE TOUBA KHADIM RASSOUL"

samedi 22 janvier 2011

Méthodes en Cuiller - Cuiller à 3 équipiers.

          En dehors d'un dégagement en urgence, le relevage en cuiller d'un blessé inconscient sera toujours précédé de la mise en place d'un collier cervical pour assurer le matériel de l'axe tête-cou-tronc (F. E 7).

          .Cuiller à 3 équipiers (E - 4-32 à E 4 - 35).



          Le brancard ne peut être mis dans l'axe du blessé, ni contre lui ; on le disposera à une distance aussi courte que possible.

                                                   Fig. E 4-32. - " Cuiller " à 3 : Prêts ".

                      Fig. E 4-33. - " Cuiller " à 3 : " Levez " (oui " Rabattez " pour la descente)


Fig. E 4 -34. - " Cuiller à 3 " :  " Plaquez " (ou " A genou " pour la descente)





Fig. E 4 - 35. " Cuiller "  à  3 :  " Debout ...  Avancez ".



" Cuiller à 3 ou 4 + 1 ou 2 :

Lorsqu'on dispose d'équipiers supplémentaires, ceux-ci peuvent aider à recevoir la victime en se plaçant en trépied, de l'autre côté du brand ; au commandement "Rabattez", ils soutiennent la victime de leurs avant-bras et aident à poser celle-ci sur le brancard (" Posez "), soulageant les brancardiers de l'autre côté en leur évitant d'être en porte-à-faux (fig 4-36).

vendredi 21 janvier 2011

RELEVAGE : VICTIMES SUR LE DOS.

I - Méthodes en Pont.

     Méthode de base :

  . Pont amélioré 5 brancardiers - le brancard étant disposé dans "l'axe du corps" du côté des pieds.

          Le premier brancardier, qui donne les ordres (le chef de brancard) se place le plus tôt possible à la tête de la victime, en trépied, dans l'axe du corps ; il maintient la tête légèrement basculée en arrière, soit avec les deux mains placées latéralement, l'extrémité des doigts légèrement engagée sous le haut de la nuque, en soutien (prise "latéro-latérale"), soit une main sous la nuque et l'autre, les doigts en crochet, sous le menton (prise "occipito-mentionnière").

          Les avant-bras de la victime sont ramenés sur son ventre ; les trois autres brancardiers se placent en "pont au-dessus d'elle, le dos plat, les cuisses fléchies, les pieds légèrement décalés et suffisamment écartés pour permettre le passage du brancard :

-  le deuxième, tourné en direction des pieds, passe ses mains sous les épaules de la victime ;
-  le troisième engage ses mains sous la taille ; il peut aussi saisir les parties latérales d'une ceinture solide (pas
    la boucle !) ou saisir une veste ou une vareuse bien roulées ;
-  le quatrième saisit les chevilles de la victime (il peut aussi saisir la partie antérieure d'un pantalon).

                                          Fig. E  4-  19




Fig. E - 4 - 20

                                          Fig. E 4 - 21


         En position, ils répondent " Prêts ".
        
         Au commandement " Attention pour lever...  Levez", ils se relèvent en gardant le dos droit et soulèvent légèrement le blessé (30 cm maximum), en respectant le bloc tête-cou-tronc-membres inférieurs.

         Au commandement " Posez ", les brancardiers fléchissant leurs genoux en gardant le dos plat et reposent doucement d'un bloc, le blessé sur le brancard.

          Les brancardiers se dégagent alors sans passer leurs pieds au-dessus du visage de la victime et sans la heurter.

           Le chef de brancard, resté dans la position du trépied, a maintenu la tête dans l'axe en  " suivant " le
mouvement du corps, à la montée comme à la descente.

.   Pont amélioré à 5 brancardiers, le brancardier disposé dans l'axe du corps côté de la tête.

                                                    Fig. E  4 - 22


          Cette méthode est utilisée quand il n'est pas possible de disposer le brancard dans l'axe, du côté des
pieds.

          Le reste de la manoeuvre est executée comme pour la méthode de base.

.   Pont néerlandais à 4 brancardiers



                                          Fig. E - 4 - 23

          Lorsqu'on ne dispose que de 4 brancardiers, celui de la taille et celui des pieds se disposent comme précédemment.

          Le brancardier de la tête, le chef de brancard le plus souvent, glisse une main sous l'ensemble tête-nuque du blessé et l'autre sous la colonne vertébrale entre les 2 omoplates.

          Les commandements sont identiques, les trois brancardiers levant et reposant la victime d'un seul mouvement.

          Il faut remarquer que la tête est moins bien maintenue que dans la méthode du "pont amélioré".

          "Pont néerlandais à 4 brancardiers".


                                          Fig. E 4 - 24
          Le brancard est disposé le long du corps de la victime, si le brancard a des roulettes celles-ci seront calées.

          Le chef de brancard se place le plus tôt possible en trépied à la tête de la victime qu'il maintient, une main sous la nuque, l'autre les doigts en crochet, sous le menton.

          Les brancardiers des deux extrémités se placent ensuite, un pied à l'intérieur de la poignée du brancard, l'autre, décalé vers le milieu du corps, à l'extérieur de la victime.

          L'un passe ses mains sous les épaules, l'autre saisit les chevilles ou le bas du pantalon.

          Le quatrième se place au niveau de la taille ; il s'appuie sur l'épaule du brancardier de tête, enjambe le blessé et pose son pied sur le milieu de la hampe la plus éloignée du blessé, sous la couverture, puis saisit la taille ou la ceinture de la victime, ou bien sa veste ou sa vareuse bien roulées.

          Au commandement "Etes-vous prêts ?", les trois équipiers, cuisses fléchies, le dos plat, répondent "Prêts".

          Au commandement "Attention pour lever... Levez", ils se relèvent en gardant le dos droit et soulèvent légèrement le blessé (30 cm), en respectant le bloc-tête-cou-tronc. Ils font passer le poids de la victime d'un pied sur l'autre. Ce déplacement latéral amène le blessé au-dessus du brancard ; le chef dit alors "Posez et le blessé est posé doucement, d'un bloc sur le brancard. L'ensemble du mouvement doit être fait sans marquer de temps d'arrêt.

           Les brancardiers se dégagent sans passer les pieds au-dessus de la tête de la victime et sans la heurter ; la tête reste maintenue.

        . Pont néerlandais à 3 brancardiers.


Fig. E  4 - 25


           S'il n'y a que 3 brancardiers, ils se placent "en pont", les jambes écartées au-dessus du blessé ; le secouriste de la tête fait face aux 2 autres.

           -  les brancadiers des 2 extrémités se placent les premiers ; ils mettent chacun un pied à l'intérieur de
la poignée de la hampe qui est contre le blessé.

            -  celui du milieu s'appuie sur l'épaule du secouriste de tête, enjambe le blessé et pose son pied sur le
milieu de la hampe extérieure sous la couverture.

          Le brancardier de tête, le chef de brancard le plus souvent, glisse une main sous la nuque du blessé, l'autre entre les omoplates.

          Les mouvements et les commandements sont identiques à ceux de la méthode du pont néerlandais à 4 brancardiers.

          La tête est moins bien maintenue qu'à  4 brancardiers.

mercredi 19 janvier 2011

Les dépenses excessives à l'occasion des cérémonies familiales.

Un texte législatif très munitieux est venu, au Sénégal (loi n° 67-04 du 24 Février 1967), réprimer les dépenses excessives à l'occasion des cérémonies familiales, baptême, circoncision, communion solennelle, fiançailles, mariage, retour de pélérinage aux "lieux saints" décès et inhumations. Ainsi, à l'occasion du baptême, il ne peut être immolé plus d'un animal par enfant à baptiser, et les dépenses relatives à l'achat ou service de toute nature ne peut excèder dix mille francs, y compris la valeur de l'animal ou des animaux immolés.

En outre,les offres dons, cadeaux, présents en espèce ou en nature sont interdits. Enfin, il est prévu que toute réunion à l'occasion se déroule le matin et doit  prendre fin à onze heures lorsque la cérémonie se déroule le matin et à vingt heures  lorsqu'elle a lieu l'après-midi. Les infractions à ces dispositions sont punies d'une amende de vingt mille francs et en outre, en cas de récidive d'un emprisonnement de un à six mois.

Quant à la dot, elle reste en droit sénégalais, une condition du mariage (art.132 code de la famille) si les époux en décident ainsi, autrement dit si elle est partie intégrante de la condition de validité du mariage par l'effet de la loi, la dot n'est plus une condition de validité du mariage, par l'effet de la loi, elle le devient par la volonté des époux, et elle n'est plus que facultative.

Le droit Sénégalais comporte donc une double réglementation : celle de la dot et celle, plus générale, des dépenses effectuées à l'occasion des cérémonies familiales avec la même volonté de ne pas heurter de front  certaines pratiques dans leur origine traditionnelle tout en les limitant sans permission de la loi.

La notion d'abus ou d'excès correspond à un souci des pouvoirs publics de susciter une évolution des mentalités et des comportements sans provoquer des résistances vives. Dans le sens de cette évolution. La tarification des coutumes participe d'une désacralisation et d'une banalisation des attitudes traditionnelles. Que peut-il subsister de rituel en effet, dans un critère économique qui conduit à dresser, chiffre à l'appui, un tableau de dépenses excessives : Cinq mille francs pour les fiançailles, quinze mille francs en cas de mariage pour tous cadeau, offre ou présent... avec évaluation de l'animal immolé ? Limiter à ce niveau purement marchand n'est-ce-pas avouer le peu de considération accordée aux fondements philosophiques, religieux ou éthiques des institutions coutumières ? En réalité le poids des traditions étant trop lourd pour qu'une solution abolitionniste soit adoptée.

Le législateur a crée un délit de dépenses excessives et d'exigence abusive de la dot. Même lorsque le législateur semble vouloir rendre à la coutume à sa valeur originelle si tant est cette vision ne soit pas elle-même mythique, il l'inscrit dans une économie monétaire et sous un contrôle étatique qui en modifient considérablement la signification. Les réglementations de la dot édictées par d'autres Etats Africains sont encore plus explicites sur ce point.

mardi 18 janvier 2011

Contrat de Travail et Contrat d'Entreprise.

Le code des obligations civiles et commerciales du Sénégal (art. 433) définit ainsi le contrat d'entreprise oblige l'entrepreneur à effectuer un travail pour le maître d'ouvrage, sans créer entre les parties "un lien de subordination".

"Le contrat d'entreprise comporte le contrat de travail, l'exercice d'une activité professionnelle moyennant rémunération. Cependant, l'entrepreneur est dans une situation différente de celle des travailleurs.
S'il peut recevoir des instructions de son co-contractant, sur le but à atteindre et l'orientation générale du travail, il demeure, au minimum, entièrement libre de l'exécution. Il est maître de son horaire et travail avec un personnel qui lui est propre, ce n'est pas le cas du travailleur soumis à un horaire précis et exerçant son activité sous la direction ou avec l'aide d'un personnel fourni par l'employeur". Dans le contrat d'entreprise une personne est engagée pour tâche déterminée qu'elle exécute de sa propre initiative en ne recevant des directives que pour l'orientation générale du travail.

lundi 17 janvier 2011

La Propriété et Preuve de la¨Provision,

Propriété de la Provision. La propriété est transmise au porteur par l'endossement (décret-loi du 30 Octobre 1935, art. 17). La portée de ce principe est le même que pour la lettre de change (v. n° 508). Par conséquent au cas de règlement judiciaire (ou de liquidation des biens) du tireur, les porteurs de chèque émis ultérieurement au jugement déclaratif du droit de provision et le syndic devra leur faire remettre.

Preuve de la provision.- C'est au tireur qu'il appartient au cas de dénégation, de faire preuve de la provision (décret-loi du 30 octobre 1935, art. 3, al. 3).

vendredi 14 janvier 2011

Les Sauvetages après les effondrements ou éboulements.


Règles de base.

           Dans les sauvetages après effondrements ou éboulements la rapidité de l'intervention est un facteur capital, il faut :
       
        - utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs accoustiques, équipe cynophile) .
        - n'engager dans les éboulis que le minimum de personnel ;
        - dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage étayer et consolider les parties qui
           menacent ruine. De même étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les
           victimes ;
         - amarrer les personnels effectuant des missions d'exploration, de recherche ou de dégagement sous
            les décombres ;
         - si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent
            causer de nouveaux éboulements.

            Dans tous les cas :
       
         - éloigner les curieux,
         -  rechercher les renseignements ou les informations auprès des témoins etc.,
         -  exiger le silence ;
         -  demander au besoin un renfort de police.

Attention il peut y avoir présence d'atmosphère explosible ou irrespirable.

mardi 11 janvier 2011

Prévention : Comment doit être réalisée l'alimentation électrique des locaux dans lesquels sont pratiquées des anesthésies par voie pulmonaire ?

 Il paraît raisonnaible d'admettre - en dérogation aux dispositions de l'article U 58 (§ 1) du Règlement de sécurité du 23 mars 1965 - que l'alimentation en énergie électrique des appareils de puissance nominale importante installés en salle d'opération et en salle d'anesthèsie  soit soumise aux mêmes dispositions que celles prévues pour, les appareils de radiologie, à savoir une alimentation directe sans transformateur de séparation, mais avec une protection par dispositif différentiel à haute sensibilité. En outre, les masses de ces appareils doivent être reliées à la liaison équipotentielle du local dans lequel ils sont installés.

En l'absence de normes particulières, ces matériels doivent répondre aux règles générales de sécurité des appareils électromédicaux décrites dans la norme NF C 74-010.

dimanche 9 janvier 2011

Effondrement d'immeubles.

Lorsqu'on est témoin d'un effondrement d'immeuble, le premier geste à faire est d'alerter les secours, en particulier sapeurs-pompiers et police.

Mais, en présence d'un immeuble effondré, certaines précautions sont indispensables. Il faut, en effet :

1. A l'arrivée sur les lieux du sinistre, fermer les conduites de gaz, d'eau et d'électricité de façon à éviter les risques d'inondation, d'asphyxie ou d'explosion.

2. Interdire de fumer ou de s'éclairer au moyen d'une flamme nue aux environs immédiats du sinistre;

3. Porter un casque et se munir de gants épais pour manier les décombres.

4. Eviter le piétinement sans nécessité absolue des décombres ou le stationnement des badauds en bordure de l'éboulement.

En attendant les équipiers spécialisés, voici ce que vous ferez :
- dans un premier temps, après une rapide reconnaissance des lieux, vous dégagerez les victimes en surface
   partiellement ensevelies sous les décombres et pouvant être libérées rapidement au moyen d'opérations
   simples ;
- dans un second temps, vous vous efforcerez de localiser les autres victimes ;

Outre les renseignements apportés par les survivants, les voisins, l'inspection des lieux, vous organiserez un système d'écoute.

Dans le silence le plus absolu possible, quelques personnes seront placées au pied de décombres. Elles appelleront à tour de rôle. Si ce procédé ne donne rien, des appels seront faits en donnant des coups de pièces ou des canalisations métalliques s'enfonçant dans les décombres.

Dans la recherche des victimes, il faut surtout penser à explorer les espaces vides (cages d'escaliers, proximité de gros murs, planchers simplement inclinés...).

Lorsque les équipes spécialisés seront arrivées, elles poursuivront les recherches en déblayant progressivement.

Ce genre d'opérations n'est pas de votre ressort, mais vous pourrez apporter votre aide en vous rappelant que la pelle et la pioche sont à manier avec beaucoup de précautions.

Dès qu'une victime est repérée, il faut travailler avec prudence et la dégager uniquement avec les mains en commençant par le visage.

La victime totalement dégagée recevra les premiers soins qu'exige son état sauf en cas d'ensevelissement prolongé où les soins peuvent commencer en cours de dégagement (voir plus loin : compression des membres).