Une catastrophe peut être naturelle, technologique, due à la guerre, ou le résultat de graves troubles sociaux. Quelle qu'elle soit, une catastrophe implique :
- la survenue d'un événement néfaste ;
- un grand nombre de victimes ;
- des destructions matérielles importantes ;
- une désorganisation sociale.
L'événement est vécu différemment selon que l'on est survivant ou témoin.
. le survivant à une catastrophe a subi, en plus de ses blessures physiques, un traumatisme psychique majeur. Il va souffrir d'une réaction de stress immédiat ou différé.
. le témoin impuissant d'un désastre, totalement envahi par une situation écrasante, succombe à un syndrome
d'épuisement accéléré, tel un bur-out intense et précoce.
Ce phénomène est aussi qualifié de flame-out (ou de rupid onset burn-out.
Les manifestations en sont :
. fatigue intense, souvent associée à une hyperactivité épuisante ;
. tristesse, découragement, idées dépressives ;
. culpabilité et remords ;
. non-reconnaissance de l'état d'épuisement psychique et dénégation de la perte d'efficacité.
EN ÉTAT FLAME-OUT
. vous aurez perdu toute objectivité sur l'analyse de vos performances professionnelles ;
. vous n'aurez plus la capacité de choix d'abandonner ou de poursuivre votre mission ;
. il faudra qu'on prenne à votre place la décision de vous évacuer temporairement ;
Accepter-le de bonne grâce. C'est pour votre bien, pour que vous puissiez récupérer rapidement, sans éprouver de culpabilité.
Dans l'avion qui vous ramènera, une subite libération de toute la tension émotionnelle accumulée, s'ajoutant à la déception d'avoir été peu efficace et à la culpabilité d'avoir abandonné les victimes, pourrait bien faire place aux larmes.
QUE FAIRE ?
Le stress associé aux catastrophes est un stress cumulatif accéléré.
Il nécessite pour l'essentiel ;
. du repos ;
. du temps de récupération ;
. un environnement protecteur, comme celui de votre famille et de vos amis.
Après cette période de tranquillité, vous retrouvez votre plaine capacité de travail pour repartir en mission.