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jeudi 22 décembre 2011

La Constitution des Société Par Actions.

Généralités.

La constitution des sociétés par actions est plus complète que celle des sociétés par intérêts.
Cette constitution est d'abord soumise aux conditions générales de fond étudiées à propos des sociétés par intérêts (v. n° 216). Il suffira de remarquer que les actionnaires n'étant pas commerçants, il n'y a pas lieu d'exiger pour eux la capacité de faire le commerce mais qu'il faut l'exiger pour les commandités de la société en commandité par actions, car ils sont commerçants.

Mais, de plus, la constitution implique, surtout au cas d'appel public à l'épargne, une série de formalités complexes.
Nous verrons tout d'abord les règles de constitution puis les sanctions de ces règles.

I - Règles de la Constitution.

Distinction.-

Jusqu'au 1er avril 1967, toutes les sociétés par action étaient soumises au même régime de constitution. Ce n'est que depuis l'entrée en rigueur de la loi du 24 juillet 1966 qu'il faut distinguer suivant que la société fait ou non appel public à l'épargne, la constitution étant très simplifiée dans la négative. La société est réputée faire appel public à l'épargne (loi du 24 juillet 1966, art. 72) si elle a recours soit à des banques, établissements financiers ou agents de change, soit à des procédés de publicité quelconque.

(Par suite, la société sera également réputée faire appel public à l'épargne par le seul fait que ses titres seront inscrits à la cote officielle d'une bourse des valeurs).
En fait, à l'heure actuelle, presque toutes les sociétés par actions se constituent sans faire appel public à l'épargne.
Ce n'est que par la suite que les actions sont diffusées dans le public.

mardi 13 décembre 2011

Feu de Plancher, de Cloison, de Mur en Pan de Bois.

Ces feux proviennent le plus souvent de vices de construction, notamment de pièces en bois placées au contact ou à proximité d'un conduit de fumée, ils sont généralement éteints au moyen de seaux d'eau ou au moyen de la  pompe à main ou du seau-pompe.

Le feu de plancher ou de cloison ne se révèle ordinairement que par la chaleur anormale de certaines parties ou par la fumée qu'on voit sortir des boiseries.

L'emplacement du foyer principal est reconnu au toucher ; il suffit alors d'enlever avec la hache, la hachette ou pince, le parquet, le carrelage ou le plâtre, pour mettre à nu, les pièces de bois et de jeter de l'eau sur les parties embrasées à mesure qu'on les découvre. Tout emplacement douteux doit être dégarni, car le feu saute parfois en laissant des intervalles.

Il faut avoir soin de préserver les poutres, les solives, les chevêtres, les poteaux, les sablières et principalement les points d'appui.

Le feu est complètement éteint lorsqu’aucun point ne présente plus de chaleur. En effet, il arrive souvent que le feu, ayant couvé plusieurs jours, ai sauté en laissant des intervalles intacts, jusqu'à des endroits éloignés du foyer principal.

En faisant le moins possible de dégâts, on n'hésitera donc pas à découvrir tout emplacement où l'on remarquera une chaleur suspecte.

Si une poutre brûlée repose sur un mur mitoyen, il faut la suivre au-delà de ce mur, car le feu peut se communiquer dans le local correspondant mitoyen.

On doit éviter de surcharger les planchers et on les fait étayer au besoin.

Même si l'extinction paraît totale, il est prudent de procéder à plusieurs rondes, à intervalles réguliers, dans les heures qui suivent , afin de s'assurer qu'aucune reprise de feu ne se produit.


lundi 12 décembre 2011

Protection des Personnes



          La préservation des biens, du capital investi, peut supporter des degrés, des nuances : la sauvegarde des êtres vivants ne saurait admettre aucune installation.


          Dans les commissions de sécurité concernant les établissements recevant du public, des officiers de sapeurs-pompiers doivent se montrer sévères dans leurs prescriptions parce que la panique, le sauve-qui- peut, (causent souvent plus de victimes que le feu lui même). On a vu des gens se jeter par les fenêtres de leur appartement simplement parce que de la fumée, provenant de la cave avait envahi la cage d'escalier.


          La protection des personnes relève à la fois de la prévention et de la prévision et parfois des frontières entre ces deux grands principes de la sécurité ne sont pas nettement tracées. Mieux les biens sont préservés, plus la sauvegarde des personnes est assurée et celles-ci éprouvent un sentiment de sécurité.


          On prévient la panique dans la salle de spectacles par un système d'évacuation des fumées : aspirateurs, trappes, cheminée d'appel.



1° -  Au dégagements, escaliers normaux et de secours :


          L'arrêté du 23 mars 1965, réglementant la sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public, est la véritable charte de sécurité contre l'incendie. Ce règlement, ainsi que le décret du 14 février 1939 du ministère du travail, imposent des mesures bien définies au sujet de la largeur et du nombre des dégagements.

         
           Lorsque l'effectif à évacuer est supérieur à cinquante personnes ils exigent deux escaliers normaux. En aucun cas, les ascenseurs ne peuvent être considérés comme un moyen d'évacuation.



-   Aux sorties normales et de secours, en nombre et en largeur suffisants, convenablement disposées (  opposées en principe ) :



          En règle générale, tout bâtiment doit être conçu de façon que l'évacuation des personnes puisse se faire de deux points différents au moins. La sortie unique, qui peut être obstruée, présente un grand danger.


          Dans une maison d'habitation, la sortie supplémentaire peut être constituée par une fenêtre, un balcon, une terrasse, accessible au matériel de sauvetage des sapeurs-pompiers.


          Dans les établissements importants, il y a lieu de prévoir des inter-communications, qui peuvent être constituées  par des portes ou des cloisons légers que l'on peut démolir en cas de besoin (prévoir l'outil), enfin, par des balcons et échelles de secours. Tous les dégagements et issues doivent être signalés par flèches et pancartes.



3° -  A l'éclairage normal et de secours :


          Si ce problème a peu d'intérêt dans une maison d'habitation où tous les occupants connaissant les lieux, il revêt une importance primordiale dans un établissement abritant un public nombreux et plus encore si celui-ci n'est que passager. On doit prévoir l'éclairage permanent des dégagements et même un éclairage de sécurité appelé à pallier toute défaillance de l'éclairage normal.



4° - Observations des consignes d'incendie :


          Elles sont établies et affichées dans les établissements assujettis au Code du travail, recevant plus de cinquante personnes ou utilisant des matières inflammables. La direction d'une entreprise doit tenir la main à ce qu'elles soient observées. Il ne suffit pas de placer en évidence une prescription  "Défense de fumer" , mais veiller à son exécution et faire la chasse aux fumeurs clandestins.


          Il faut que le personnel comprenne que les précautions, prise par la direction pour éviter et combattre l'incendie, assurent la sauvegarde de son travail.


          La conduite à tenir en cas d'incendie ne doit pas seulement être affichée, mais inculquée par des exercices : exercices d'alerte, exercices d'évacuation, afin de faire connaître les issues et leur utilisation ordonnée.


          Le personnel peut être exercé à la manœuvre des seaux-pompes, extincteurs et robinets d'incendie s'il y a lieu.




5° -  A l'éducation du public :


           Toute manœuvre de protection serait vaine si l'homme n'était pas lui-même imprégné de la nécessité d'une continuelle prudence, s'il n'était pas persuadé qu'il y va de son intérêt, de son bonheur et même de sa vie.

          Au cours de la semaine de sécurité, on sensibilise le public sur les notions élémentaires de sécurité en employant les moyens suivants : articles de presse, slogans, brochures, tracts, causeries au cinéma, à la radiodiffusion, à la télévision, internet.


          L'expérience démontre qu'un personnel non instruit s'affole en présence d'un danger fortuit et se montre incapable d'utiliser convenablement les moyens mis à sa disposition. Par la propagande, on lui apprend à compter sur lui-même que sur les secours extérieurs, en présence du danger.


          Le public peut faire beaucoup de choses pour préparer l'intervention des sapeurs-pompiers :


- signaler un feu naissant (il est de son devoir de les alerter) ;
- envoyer quelqu'un pour les guider ;
- déblayer les voies d'accès si elles sont encombrées ;
- préparer le passage des voitures dans les chemins malaisés ;
- repérer le plus proche et en préparer l'accès ;
- signaler la présence de liquides inflammables ou produits dangereux.


          Dès l'école, il importe d'inculquer des rudiments de prudence et de secourisme aux enfants : "le geste qui sauve". Des décrets doivent rendre obligatoire l'enseignement de la sécurité, sous toutes ses formes, dans les établissements scolaires.


          En matière de sécurité, tout se tient. La sécurité contre les accidents se greffe sur la sécurité contre l'incendie. Dans l'établissement recevant du public, on disposera des rampes, des garde-fous en prévision d'une chute de personne, des grilles de protection autour des appareils de chauffage pour éviter les brûlures, des grillages sous les verrières, etc.


         La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanent de tous les ministères, des connaissances générales de physiques, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne peuvent être acquise que par un travail soutenu et un désir de se perfectionner.

         
          L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts et Chaussées, Eaux et Forêts, S.N.C.F., assurances, police, Sécurité sociale.


          La police chargée de faire appliquer les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause et de prendre les  mesures nécessaires face à cette immoralité du sinistre.


          La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. Les compagnies d'assurances, ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à
 50 % de votre plus, suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.


          La prévention et la prévision, par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gêne, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.


          La prévention ne coute rien quand on a su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaître le bien-fondé et de convaincre qu'il de son intérêt de se mettre en règle.


          Quoi qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.


          L'inspecteur du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ils sauront concilier sécurité et besoin.


          En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il  faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.


          Chaque incendie, coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs, qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en œuvre.


          Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une  forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après un incendie.


          L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

jeudi 8 décembre 2011

Les Echelles sur Porteur (E.S.P. - NF S 61 554)

A - Généralités.

1.  Échelles.

Il y a deux sortes d'échelles sur porteur :

- l'échelle de 18 m  (E.S.P.  18) ;
- l'échelle de 24 m  (E.S.P.  24) ;

Les échelles sur porteur automobile comprennent deux éléments distincts :

- le porteur automobile ;
- l'échelle proprement dite, composée du bâti et du parc d'échelles.

(Pour chaque type de porteur et d'échelles, on se reportera, en ce qui concerne la nomenclature et certains
détails de manœuvre, aux notices techniques des constructeurs.).

2.  Personnel.

L'équipage de l'échelle sur porteur se compose de quatre hommes :

- un caporal-chef ou caporal, chef ;
- deux sapeurs, sous-chef et servant ;
- un conducteur.

Emplacement du personnel :

a)  " A vos rangs ! "

Au commandement de " A vos rangs ! " donné par le chef, le personnel de l'échelle se place à deux pas
derrière la voiture, dans l'ordre suivant :


- file de gauche : chef, à un pas servant ;
- file de droite   : conducteur, à un pas sous-chef.


b)  " Montez "


Au commandement de "Montez" !, donné par le chef, le personnel prend place sur le porteur selon le type
du véhicule, en principe :

- chef et conducteur à l'avant ;
- sous-chef et servant sur les sièges arrière (le sous-chef occupe le siège de droite dans le sens de la marche).


Les trois hommes de l'équipe prennent chacun une cordelette d'amarre et la fixent à leur ceinture.

3.  Matériels (Norme  NF S 61 551) - Spécifications  communes  sur échelles aériennes d'incendie et de secours).

3.1 - Matériels d'extinction.

-  2 tuyaux de 70 x 40 m ;
-  4 tuyaux de 70 x 20 m ;
-  4 tuyaux de 45 x 20 m ;
-  1 lance de 65/18 ;
-   2 lances de 40/14 ;
-   1 division 65/2  x 40 à robinets ;
-   1 vanne à purgeur de 65 avec une longueur de 1 m environ de tuyau de 70, (munie à chaque extrémité
      d'un demi-raccord symétrique pour branchement éventuel sur une division mixte ou de 100/65.
-    1 retenue de 100/2 x 65 ;
-    1 clé de barrage ;
-    1 étrangleur ;
-    2 obturateurs de 70 ;
-    1 extincteur type transport, de moyenne capacité ;
-    1 extincteur de cabine, type transport, soit de 2 kg à C.O, soit de 4 kg à poudre.
   
3.2  Matériels de sauvetage.

-  1 échelle à crochets à un plan, fixée par une courroie sur le le 3° place de l'échelle ;
-  2 commandes (sur tambour ou en sac) ;
-  2 cordages ;
-  2 sangles de sauvetage ;
-  1 appareil respiratoire isolant.

3.3.  Matériels divers.

- 5 dispositifs d'amarre pour tuyaux (colliers, crochets...) ;
- 3 courroies d'amarre ;
- 2 dispositifs de franchissement de tuyaux ;
- 2 fiches de haubanage ;
- 3 cordelettes d'amarre ;
- 1 hache ;
- 1 hachette avec gaine ;
- 1 grande pince ;
- 1 petite pince ;
- 1 masse ;
- 1 pioche ;
- 1 pelle ;
- 1 bâche de 3 x 4 m ;
- 1 projecteur portatifs.

4.  Principes de fonctionnement de l'échelle.

Toutes les manœuvres se font à bras.

L'échelle est dressée à l'aide d'un câble passant sur les poulies de mouflage placées à l'extrémité inférieure
du premier plan et s'enroulant sur le treuil placé au milieu du châssis.

Le vis de calage servant à mettre l'échelle d'aplomb, à l'assurer dans sa position en augmentant les dimensions
de polygone de sustentation.

Un câble, qui s'enroule sur le tambour du treuil de développement, assure le déploiement du deuxième plan.

Le développement de chacun des autres plans est commandé par le plan immédiatement inférieur grâce à un
système de câbles et de poulies.

Le développement de tous les plans est donc simultané et l'effort à exercer sur les manivelles est constant.

Chaque plan repose sur le plan immédiatement inférieur par l'intermédiaire des parachutes à fonctionnement automatique qui empêchent l'échelle de se reployer.

Un pendule, se déplaçant devant un secteur gradué, permet de vérifier :

- l'aplomb de l'échelle ;
- l'angle de dressage de l'échelle, en degrés ;
- l'inclinaison latérale (maximum : 3°) ;
- les charges correspondantes autorisées à l'extrémité du dernier plan ;
- la longueur maximale de développement permise.
- Les longueurs développées sont indiquées sur le longeron inférieur du premier plan.

L'angle de dressage pour lequel l'échelle présente le plus de stabilité est de 75°.
L'échelle isolée ne doit pas être utilisée sans être haubanée.

Nota.-  Les haubains, ou les commandes en tenant lieu, doivent être fixés à hauteur du dernier échelon supérieur, s'écarter de part et d'autre de l'axe de l'échelle sous un angle voisin de 30° et être amarrés au niveau du sol en avant du plan vertical passant par le sommet de l'échelle.

Les échelles de 18 de 24 m sont en tous points identiques. Seuls varient le nombre des plans, leur longueur et le nombre des échelons. Leur est identique.


5.  Principe de manœuvre.

L'échelle est manœuvrée par l'équipe : chef, sous-chef, servant, aidés dans certains cas par le conducteur.

Les manœuvres de l'échelle sur porteur consistent pour le personnel, à :

- se placer " à vos rangs " et sur le porteur ;
- descendre l'échelle du porteur ;
- déplacer l'échelle ;
- dresser l'échelle ;
- développer l'échelle, l'appuyer ;
- éventuellement prolongée l'échelle au moyen de l'échelle à crochets ;
- redresser l'échelle, la remployer puis l'abaisser ;
- remonter l'échelle sur le porteur.

Manœuvres (voir Règlement de Manœuvre des Engins d'incendie et de Sauvetages).





lundi 5 décembre 2011

Les Véhicules d'Intervention Dans la Neige

Certains corps doivent être dotés d'engins spéciaux leur permettant de poursuivre l'exécution de leurs missions même pas neige profonde :

-  transport des matériels et personnels de lutte contre les incendies ;
- secours aux accidentés et malades ;
- aide aux populations isolées par d'abondantes chutes de neige, des avalanches.

Ces engins peuvent être de modèles très divers. Ils s'agit généralement de châssis habituellement utilisés par les expéditions polaires et équipés selon les besoins particuliers et les missions auxquelles on les destine plus spécialement : chenillettes, scooters de neiges.

De tels engins trouvent leur utilité dans les centres de secours de montagne en particulier ceux équipent les stations de sports d'hivers.

On se reportera à leur propos aux notices techniques des constructeurs.


mercredi 30 novembre 2011

Raccords de Réduction et de Transformation


Les raccords de réduction et transformation permettent de raccorder entre eux, par leur intermédiaire, des raccords de types identiques ou non et qui n'ont pas le même D.N.

Ils comportent à chaque extrémité, des demi-raccords de types et de diamètres différents ou non, faisant corps entre eux.

On distingue :

- le raccord symétrique de 40 à vis mâle G.F.R, de 20 qui permet de prolonger les tuyaux de
   refoulement semi-rigides de 20 des dévidoirs tournants par des tuyaux souples de 36,5 ou de 45.

- le raccord D.S.P et symétrique "Guillemin" de 20, qui permet brancher un tuyau souple de 25  sur
  sur un orifice de refoulement de 40 ou un tuyau souple de 45 (prolongement) ;

- le raccord symétrique "Guillemin" ou D.S.P de 65 et symétrique "Guillemin" de 240 qui permet de raccorder
  un tuyau souple de 36,5 ou de 45 sur un orifice de refoulement de 65 ;

- le raccord symétrique A.R de 100 et symétrique D.S.P. de 65 qui permet de l'alimenter éventuellement au
  au moyen d'un établissement de 70 (premier secours) ; peut également être raccordé sur l'orifice de
  de refoulement de 100 d'un engin-pompe.

mardi 29 novembre 2011

Vêtements de Nage et de Plongée Subaquatique.

                               
De types variés (isothermes ou calorifuges, étanches, à volume constant), ils permettent aux nageurs ou aux plongeurs subaquatiques des séjours plus ou moins prolongés en eaux froides.

Se reporter aux notices techniques des fabricants.

Ce sont en fait ces vêtements qui devraient porter le nom de scaphandres légers et non les appareils respiratoires qui les accompagnent.


lundi 28 novembre 2011

Conducteurs d'Engins Motorisés à deux Roues.




Le moyen de transport que constitue la motocyclette, du fait de certains avantages par rapport à l'automobile (en particulier à son prix plus abordable), à toujours connu une grande faveur, surtout chez les jeunes qu'elle a constamment séduits par son aspect sportif (sensation plus grande de la vitesse, manœuvrabilité, accélération spectaculaires...).

Aussi, ne faut-il pas s'estomper que la plupart des usagers tués sur la route sont des usagers de véhicules à deux roues.

Ce type d'accident a fait l'objet d'une étude remarquable de goëler à laquelle nous nous referons plus loin.

Si les accidents de motocyclette offrent bien des analogies avec les accidents d'automobile, il y a cependant de notables différences.

C'est ainsi que si l'on recherche dans l'automobile une liaison toujours plus intime entre passagers et véhicule pour éviter l'éjection (ceintures de sécurité), il vaut mieux, bien souvent, pour le motocycliste "vider les étriers" et se séparer au plus tôt de cet engin.

a)  Mécanisme de l'Accident

On peut schématiquement le décomposer en trois phases :

1ère phase : Choc primaire contre l'obstacle.

Au cours de ce premier choc, se produisent des fracas parfois considérables généralement sur les parties latérales du corps, qu'ils soient provoqués par des véhicules venant en sens inverse ou par ce qui peut se trouver en bordure de la route (poteaux, panneaux, parapets, etc). Ce sont les blessures primaires.

2° et 3° phase : Chocs secondaires.

Immédiatement après le choc primaire, dans la plupart des cas, le motocycliste se sépare de son engin, et, animé d'une vitesse égale à celle de sa machine au moment de l'impact, vitesse qu'il ne peut plus contrôler, continue sa route, tout seul, généralement la tête en avant.

Au terme de cette courbe aérienne, la victime va reprendre contact avec le sol. La nature de ce dernier, sa configuration au point de chute, l'angle d'incidence en fin de trajectoire, l'étendue plus ou moins grande du corps prenant contact avec le terrain, sont alors des éléments déterminants des nouvelles blessures qui vont se produire : ce sont les blessures secondaires. Ces conséquences seront très atténuées si le motocycliste atterrit sur le sol en glissant ou s'il peut pratiquer un "roulé-boulé" analogue a celui des parachutistes.

Au cours de cette trajectoire aérienne, plus ou moins tendue suivant la vitesse initiale, il peut heurter de nouveaux obstacles, fixes (dépendant de la configuration des lieux) ou mobiles (véhicules venant en sens inverse ou latéralement), ce qui entraîne d'autres blessures blessures post-primaires.

b)  Mécanisme des blessures.

Quelle que soit la phase où elles se produisent, ces blessures ont pour caractère commun d'être graves et même très graves. Elles consistent surtout en fractures multiples, très souvent ouvertes avec de fréquentes atteintes articulaires.

Suivant les circonstances de l'accident et le type de choc qui les ont provoquées, leur mécanisme varie.

Les lésions les plus fréquentes et les plus graves sont celles de la tête. Elles se produisent aussi bien lors du choc primaire que du choc secondaire. Dans le chapitre consacré à la prévention des accidents seront étudiés. Les effets du casque sur la protection du crâne.

Lors de la rencontre avec un véhicule venant en sens inverse ou avec les installations fixes du bord de route (poteaux, arbres, murs...), peuvent se produire des fractures de l'épaule, du bras, associées parfois a des blessures de la cage thoracique. Elles siègent généralement a gauche dans le premier cas, à droite dans le second.

Les blessures de la main proviennent souvent du choc contre un obstacle la main fermée sur la poignée.

De même, des fractures du poignet ont lieu lors des chutes sur le côté.

Les blessures de la voûte plantaire se produisent quand le pied est coincé entre le repose-pied et le sol.

La position du motocycliste explique aussi la fréquence des blessures du membre inférieur : fractures de la rotule, éclatement du genou (assez semblables à celles de l'automobiliste contre le tableau de bord), fracture de cuisse.

Si la jambe reste coincée sous la moto qui l'entraîne avant de s'arrêter, on pourra observer des fractures étagées de tout le membre inférieur, le plus souvent ouvertes.

Enfin, avant de se détacher complètement de sa machine, le motocycliste peut se blesser très gravement à l'abdomen en s'empalant sur le guidon. De même, les nerfs, l'épaule et du bras peuvent être sérieusement lésés du fait sur leur tiraillement excessif lorsque, les mains cramponnées au guidon, le corps, plus au moins tendu, pirouette brutalement autour des épaules.

samedi 26 novembre 2011

Enlèvement d'éléments de construction menaçant ruine : souche de cheminée, enduit, chéneau, balcon, corniche, etc., risquant de tomber sur la voie publique.



1. Dangers.

Chute de matériaux sur les passants, sur les vérandas, verrières, enseignes, voitures en stationnement.

2. Précautions.

Demander le concours de la police pour éloigner personnes et voitures de la zone des points de chute possible :
protéger les installations fragiles, situées en dessous, au moyen de bâches, planches... Mettre de côté les matériaux encore utilisables.

S'amarrer s'il y a le moindre risque de faire une chute au cours de l'opération ou simplement de la reconnaissance.

3. Moyens.

Gaffe, hachette, pince ou à la main.

Ne pas hésiter à demander une échelle de type approprié, ou autre engin similaire (B.E.A.).


4.  Remarques.

- Ne pas s'engager à mener à bien jusqu'au bout une opération de grande envergure ou dépassant la
   compétence normale des sapeurs-pompiers.
   Assurer seulement, et si, c'est possible, l'enlèvement des éléments effectivement dangereux
   dans immédiat, pour le reste, inviter les personnes concernées (propriétaires,...) à s'adresser à
   une  entreprise spécialisée, s'il y a lieu, bien faire délimiter, en outre, la (les) zone (s) dont l'accès devra
   être interdit au public, parce  que dangereux, en attendant les réparations.
- Il est parfois possible d'effectuer une simple consolidation d'un élément menaçant de tomber ;
   exemple : reclouer une tôle en zinc, fixer avec du fil de fer une antenne de télévision... Mais il faut alors bien
   avertir les intéressés de la précarité de la réparation et de la nécessité de la faire effectuer complètement
   dans les meilleurs délais. Le fait sera signalé à la police et mentionnant dans le message de rentrée des
   secours et dans le rapport d'opération.

vendredi 25 novembre 2011

Comment le Corps Humain encaisse coups et contre-coups.

1°  Dans les accidents par décélération importante le corps humain subit trois types de dommages
      (l'arrêt   brutal de la voiture catapulte tout ce qui est à l'intérieur du véhicule) :

      a)  Projection des passagers contres les parois de la voiture = impact directs (plaies, fractures,
           enfoncement) ;
 
    b)    Plicatures violentes de l'axe vertébral : cou (sous le poids de la tête), tronc (sous le poids du buste) =
            mouvement en fléau (fractures, dislocations, luxations de la colonne vertébrale) ;
 
    c)     Déplacements brutaux de viscères dans leur cavité : cerveau (dans le crâne), coeur
            (dans le  thorax),  foie et rate (dans l'abdomen) = hémorragies internes (ruptures, déchirures,
            éclatements viscéraux).

             Ces trois genres de lésions sont très souvent  associés : polytraumatismes.

             Ces lésions sont concentrées aux zones médianes et hautes du corps (points noirs) : tête, cou, thorax,
             abdomen.
     
  2°  En cas de décélération de moindre importance (moindre vitesse, stop freiné, "tonneau", passager
        éjecté-roulé...) ;
          
  a)  Prédominance des impacts directs : face, membres ;
        
  b)  Mécanisme de distorsion ;
         
  c)  Suspecter toujours des lésions internes, donc inapparentes.

  3°  Importance considérable des circonstances mécaniques et physiques des accidents pour aider au
       diagnostic des lésions subies par les victimes.

jeudi 24 novembre 2011

Utilisation d'oxygène en circuit ouvert pour le traitement des brûlés.

La distribution de l'oxygène en phase gazeuse s'effectue de façon classique dans quelques chambres de service :  l'installation qui utilise des manchons spéciaux à débit continu, est assimilable à une "mini-tente" à oxygène. Le débit d'oxygène est de 5 à 10 l/mn. La ventilation est assurée par la climatisation (soufflage : 200 l/m3/h, extraction : 180 m3/h).

Réponse :

Avis favorable à une telle installation, sous réserve :

- l'application de l'article GH  U 15 (c) ;
- de l'application des " consignes de sécurité et précautions d'utilisation
  élaborées par la Compagnie française des produits oxygénés (à l'usage
  du personnel hospitalier) ;
- d'assurer un système de ventilation naturelle dans chaque local concerné
   au cas ou la climatisation ferait défaut (présence d'ouvrants en façade ou
   d'une ventilation haute et basse de 300 cm2 chacune).

lundi 21 novembre 2011

Colonnes Fixes d'Aspiration.

Certains établissements, généralement répertoriés, sont dotés de colonnes d'aspiration fixes, permettant de faciliter la mise en œuvre éventuelle d'engins d'incendie sur des points d'eau naturels ou artificiels.

Ces colonnes, sont constituées d'un tube métallique de 100 mm de diamètre, muni :

- à son extrémité supérieure, d'un demi-raccord A.R. de 100 ;
- à sa base, d'une crépine dont l'emplacement est déterminer pour assurer son immersion à 0,80 m environ, même par rapport au niveau le plus bas du plan d'eau.

L'entretien des colonnes d'aspiration incombe aux établissements concernés

dimanche 20 novembre 2011

Matières Plastiques.

Les matières plastiques sont, de façon générale, combustibles (bien que certaines soient difficiles à enflammer) :

- leur combustibilité est au moins aussi bonne que celle du bois ;
- leur combustion dégage une grande quantité de chaleur et beaucoup de fumée, en général épaisse, des
  goudrons et divers produits de pyrolyse ;
- elle dégage, dans de nombreux cas des gaz très toxiques (souvent corrosifs).

Les produits gazeux issus de la combustion ou de l'échauffement des plastiques sont généralement l'acide
chlorhydrique, le gaz carbonique et l'oxyde de carbone, selon le degré atteint par la décomposition. D'autres gaz particulièrement nocifs sont encore susceptibles d'être rencontrés dans ces feux : l'ammoniac, l'acide fluorhydrique, bromhydrique et cyanhydrique, ainsi que des oxydes d'azote, voire du phosgène, etc...
Enfin, dans certaines circonstances, il n'est pas impossible que du chlore et du brome libres puissent se dégager.

          Les feux de matières plastiques concernent :

             -   soit un établissement renfermant de grandes quantités de matières plastiques (usine de
                  fabrication, entrepôt de stockage de produits finis bruts réserves de magasins de vente...) ;
             -   soit de locaux dans lesquels les matières plastiques sont des éléments constitutifs du mobilier
                  de l'équipement, de la décoration, ou du cadre de vie : salles de spectacles, salles d'exposition,
                  établissement d'enseignement, magasins, centraux téléphoniques.

          A noter que les matières plastiques, sous forme de mousse, sont utilisées dans la construction pour l'isolation phonique et thermique, et que leur présence n'est immédiatement décelée lors d'un feu.

Extinction

          Dans presque tous les cas, l'eau employée en jet plein est le meilleur agent extincteur. Dans certains cas, elle est d'abord vaporisée par l'intense dégagement de chaleur et favorise une plus grande formation de
fumée.

           L'emploi des lances à diffuseur facilite ensuite l'action des secours car de nombreux gaz nocifs solubles dans l'eau (ammoniac, chlore, oxyde d'azote, etc...).

           Lorsque l'eau est inefficace, la mousse peut être utilisée.

           Les règles suivantes servent de base à l'attaque :

           -  se renseigner sur la nature des matières et leurs dangers (en particulier dans les établissements où
               se trouvent de grandes quantités de matières ;
           -   port de l'appareil respiratoire isolant obligatoire ;
           -   ventiler énergiquement les volumes ;
           -   demander les secours médicaux et le laboratoire central.


samedi 19 novembre 2011

Secours aux Victimes d'Intoxications Médicamenteuses ou d'Empoisonnements.



En présence d'une victime d'intoxication par médicaments au poison absorbés volontairement ou accidentellement, le chef de détachement de sapeurs-pompiers doit :

- faire prodiguer, s'il y a lieu, les secours habituels aux asphyxiés (aide à la respiration en particulier) ;
- chercher à déterminer ;
.  la nature (dénomination) des produits absorbés ;
.  leur quantité (nombre de comprimés par exemple) ;
.  le moment de l'ingestion ;
- vérifier s'il y a association avec du gaz de ville, de l'alcool... ;
- demander le concours d'un médecin, en cherchant à le joindre personnellement, par téléphone ou radio, afin
   de le renseigner sur l'état de la victime.

Dans ses investigations, le chef de détachement doit tenir compte des emballages vides ou les plus entamés et d'ordonnances médicales qu'il peut trouver sur place, des renseignements qui peuvent lui être fournis, par l'entourage, sur un éventuel traitement médical, en cours ou suivi récemment par la victime ou un de ses proches.

Pour renseigner le médecin sur le (s) médicaments en cause, on peut en vue d'une meilleure compréhension, utiliser le code des substances toxines reproduit ci-après.

jeudi 17 novembre 2011

Port du Casque et d'un Equipement adéquat par les conducteurs de deux Roues.




Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.

dimanche 13 novembre 2011

Poste d'oxycoupage.

C'est un appareil destiné à permettre l'exécution de courts travaux de coupage, il se porte sur le dos comme un appareil respiratoire isolant, ou à la main, avec ou sans coffret spécial.

Le poste d'oxycoupage comprend :

- une bouteille d'oxygène ;
- une bouteille d'acétylène dissous ;
- un chalumeau ;
- deux manomètres ;
- deux tuyaux d'alimentation ;
- un dispositif d'assemblage et de transport de l'ensemble.

Il existe de nombreux modèles de postes d'oxycoupage, y compris des appareils spéciaux pour travaux subaquatiques.

Leurs caractéristiques et modes de fonctionnement et d'emploi sont donnés par le notices techniques des constructeurs auxquelles on se reportera.


samedi 12 novembre 2011

Motoventilateurs.



Appareils portatifs ou remorquables, comportant, en un tout, un ventilateur proprement dit et un moteur thermique pour l'entraînement de ce dernier.

Ces appareils sont utilisables aussi bien en refoulement qu'en aspiration (sauf en atmosphère explosible).

Leur débit peut atteindre 70.000 m3/h.

Les moto ventilateurs portatifs sont en principe transportés dans un véhicule approprié, où l'on trouve les accessoires d'emploi et où prend place le personnel nécessaire à la mise en œuvre du matériel (camionnette spécialisée par exemple, par exemple, où l'on trouve généralement aussi du matériel d'éclairage.

Les moto ventilateurs remorquables comportent en principe des coffres où sont rangés les accessoires d'emploi et peuvent, par conséquent être remorqués par un véhicule d'incendie quelconque (F.I.) par exemple
dont le personnel assurera la mise en œuvre du matériel de ventilation parallèlement à l'exécution éventuelle d'autres missions propres à l'engin.

Le ventilateur remorquable à grand débit (V.G.D.;

Matériel réalisé à l'initiative de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, à partir d'éléments industriels du commerce.

Il est constitué d'un ventilateur hélicoïde à 6 pales, de 1 mètre de diamètre ; un moteur thermique le met en mouvement par l'intermédiaire d'une transmission hydrostatique.

Des gicleurs, disposés dans l'appareil et alimentés par une rampe, avec prise de 40 mm, permettent la projection d'un fin brouillard, rafraîchissant l’atmosphère et activant l'extinction tout en assurant la ventilation.

Débit moyen de 40 à 50 000 m3/ ; peut atteindre 70.000 m3/h. Utilisable en aspiration aussi bien qu'en refoulement.

vendredi 11 novembre 2011

Manoeuvre des gros Tuyaux.

Roulement simple.


Pour rouler un gros tuyau :

- l'étendre sur toute sa longueur ;
- à une de ses extrémités, former un pli en ramenant le demi-raccord sur le tuyau ;
- rouler ensuite le tuyau bien exactement sur lui-même, en ayant soin d'appuyer toujours sur la partie roulée  pour obtenir un enroulement serré ;
- fixer le dernier tour en bouclant la courroie près du demi-raccord extérieur, après l'avoir passée au centre de l'enroulement.

Lorsqu'il s'agit d'un tuyau qui vient d'être utilisé, l'enroulement se fait, toujours en commençant par la partie qui se trouve au point le plus élevé du terrain, afin de faciliter l'écoulement de l'eau.


Roulement double :

- mettre le tuyau à plat ;
- le plier en deux, la courroie en-dessous et du côté le plus bas, en laissant dépasser l'extrémité inférieure du
  tuyau de 0,50 m à O,60 m environ.
- rouler le tuyau sur lui-même, en commençant du côté du pli, et boucler le courroie après l'avoir passée
  le pli.

Dérouler le tuyau plié en deux :


Manœuvre par un sapeur :

Prendre le tuyau, le placer de chant entre les pieds, les raccords en bas vers le point d'utilisation (point d'attaque, emplacement d'une division...) le développer à la main et en le faisant rouler, saisir le raccord sans courroie et allonger le tuyau en se portant vers le point de raccordement. S'il y a lieu de faire une réserve, se placer devant les demi-raccords, en faisant face au tuyau, prendre un demi-raccord dans chaque main et écarter vivement les bras tendus pour séparer l'une de l'autre chaque moitié du tuyau ; se porter au pli du tuyau et ramener ce dernier à hauteur des demi-raccords ; prendre ensuite le demi-raccord sans courroie et l'apporter en direction du point de raccordement vers un autre tuyau ou une pièce de jonction. S'il faut dérouler un ou plusieurs tuyaux, opérer avec chacun comme pour le premier, mais sans faire de réserve.


Manœuvre par deux sapeurs :

Un sapeur développe le tuyau à la main en le faisant rouler et disposer la réserve. Le deuxième sapeur prend le raccord sans courroie et allonge le tuyau en se portant vers le point de raccordement.



mardi 8 novembre 2011

Accidents ou Incidents sur Ascenseurs.

 
Circonstances.

- cabine transportant des personnes arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les cabines ;
- chute de la cabine.

Nature du Risque.

Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :

- la chute dans le vide de la gaine ;
- les blessures par écrasements, coupure... (d'où l'importance du Respect des Mesures de Sécurité).

Règles de Base.

- opérations préliminaires :

.  situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils
   sont accessibles et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de
   l'intervention.
.  s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
   téléphone s'il en existe).
.  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières.
.  reconnaître les lieux ;
   - modèle d'ascenseur ;
   - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention.
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
       - le médecin,
       - le matériel de manœuvre de force, désincarcération, etc.,
       - la police ;
       - faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

       .  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
          l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil.
       .  ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation ;
       .  préciser à la personne qualifiée (syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil
          et la nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

dimanche 6 novembre 2011

Feu de Mazout.




Ces feux ont pour origine le mauvais fonctionnement des brûleurs et du dispositif d'arrêt automatique de l'alimentation en mazout. Une quantité plus ou moins importante de liquide se répand alors dans la chaudière ou dans la chaufferie.

Dès son arrivée, le chef de détachement fait fermer l'arrivée du mazout à la chaudière au moyen de la vanne spéciale (dite vanne-police) dont la commande se trouve, en principe, à l'extérieur. Il fait également couper l'alimentation électrique dont la commande se trouve près de la porte d'entrée.

La conduite à tenir est alors celle préconisée dans les feux d'espaces clos.

L'extinction est effectuée au moyen d'eau pulvérisée ou de mousse.

Certaines chaufferies ont leur gaine de ventilation équipée d'un raccord ZAG accessible de l'extérieur. En cas
 d'incendie, il est alors possible de les ventiler en raccordant directement les manches du F.E.V sur ce raccord.