Elle est de toute évidence, absolument obligatoire car il ne servirait à rien de propulser du sang non oxygéné vers les centres nerveux.
1° PRIORITÉ D'UNE VENTILATION IMMÉDIATE
Dès que l'arrêt ventilatoire est constaté (sujet inconscient ne ventilant pas, tête maintenue basculée en arrière par élévation du menton ; voir : Bilan respiratoire), le secouriste ne doit pas perdre un temps précieux à aller chercher un appareil, aussi simple soit-il. Il doit immédiatement pratiquer deux insufflations de son propre air expiratoire (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez). Les insufflations immédiates d'air expiratoire doivent être progressives et non brutales. On s'exercera sur mannequin d'entrainement à ne pas dépasser un litre deux cents mi litres pour chaque insufflation chez l'adulte.
Après ces deux insufflations initiales, le secouriste palpera la région latérale du cou à la recherche d'un battement de l'artère carotidienne.
Si, après cinq ou six secondes de palpation, s'il s'avère que le pouls carotidien n'est pas présent :
- le secouriste, s'il est seul, entame la première série de quinze compressions thoraciques ;
- si deux secouriste entraînés sont présents, l'un des deux assure alors les cinq premières compressions
sternales.
L'alternance sera habituellement :
- de deux insufflations pour quinze compressions lorsque secouriste est seul ;
- d'une insufflation pour cinq compression lorsque deux secouristes alternent leur action.
Dans ce dernier cas, il est impératif que le secouriste qui comprime la poitrine s'arrête après chaque cinquième
compression, pour permettre à l'autre secouriste de réaliser une bonne insufflation. De cette façon, l'ampliation
thoracique ne sera pas gênée.
Le secouriste chargé d'assurer les pressions sternales doit cependant recommencer, sans attendre, la série suivante de 5 compressions pour ne pas pas compromettre l'efficacité de la manoeuvre.
L'entraînement permet d'enchaîner au mieux, sans perte de temps, les séries de pressions et de ventilations.
2° VENTILATION ARTIFICIELLE AVEC APPAREIL
Dès qu'un ballon d'insufflation est disponible (sans que cela n'interrompre la réanimation cardio-respiratoire), il est préférable de réaliser des insufflations à l'aide de cet appareil.
Mais le secouriste qui assure cette ventilation doit être aussi efficace que lors des insufflations d'urgence par l'air expiratoire. L'efficacité du M.C.E est souvent compromise par une mauvaise "ventilation". Une bouche-à-bouche efficace est supérieur à une pseudo-ventilation "à fuites" à l'aide d'un masque dont le maintien et le maniement ne seraient pas bien maîtrisés.
3° VENTILATION AVEC APPAREIL ALIMENTE A L’OXYGÈNE
Lorsqu'il est possible de disposer d'une source d'oxygène, il est évidemment obligatoire d'alimenter le ballon à l'OXYGENE PUR. Tout malade ou blessé en arrêt cardio-respiratoire doit bénéficier très largement de l'emploi de l'oxygène pur pendant la durée de la réanimation.
Lorsque le secouriste est seul, l'utilisation alternée du ballon et des compressions thoraciques étant impossible à fréquence suffisante, il ne pourra réaliser que le bouche-à-bouche ou le bouche-à-nez (15 compressions pour 2 insufflations).
A deux secouristes, l'alternance ventilation-circulation artificielle comportera une insufflation au ballon pour cinq compressions thoraciques. Ici aussi un entraînement répété permettra d'enchaîner le plus rapidement possible les séries de compressions avec les insufflations.
La fréquence des compressions doit être la plus proche possible de 80 compressions par minute. Ceci permettra (compte tenu des intervalles destinés aux insufflations), d'assurer d'environ 60 à 65 compressions réelles par minute.
Il convient d'interrompre les compressions toutes les deux minutes environ pour essayer au niveau du cou une éventuelle reprise du pouls carotidien.
Le secouriste"ventilatoire"continuera de ventiler pendant toute la durée de la recherche du pouls (environ ciq secondes), même si l'alternance ventilation-compressions en est momentanément perturbée.
Critères d'efficacité :
- reprise d'un pouls spontané et persistant, d'une ventilation spontanée,
voire de la conscience ;
- rétablissement d'une coloration normale de la victime (muqueuses).
N.B. - Si le poul est perçu, la ventilation est poursuivie et il est nécessaire de surveiller
la persistance des battements cardiaques.
1° PRIORITÉ D'UNE VENTILATION IMMÉDIATE
Dès que l'arrêt ventilatoire est constaté (sujet inconscient ne ventilant pas, tête maintenue basculée en arrière par élévation du menton ; voir : Bilan respiratoire), le secouriste ne doit pas perdre un temps précieux à aller chercher un appareil, aussi simple soit-il. Il doit immédiatement pratiquer deux insufflations de son propre air expiratoire (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez). Les insufflations immédiates d'air expiratoire doivent être progressives et non brutales. On s'exercera sur mannequin d'entrainement à ne pas dépasser un litre deux cents mi litres pour chaque insufflation chez l'adulte.
Après ces deux insufflations initiales, le secouriste palpera la région latérale du cou à la recherche d'un battement de l'artère carotidienne.
Si, après cinq ou six secondes de palpation, s'il s'avère que le pouls carotidien n'est pas présent :
- le secouriste, s'il est seul, entame la première série de quinze compressions thoraciques ;
- si deux secouriste entraînés sont présents, l'un des deux assure alors les cinq premières compressions
sternales.
L'alternance sera habituellement :
- de deux insufflations pour quinze compressions lorsque secouriste est seul ;
- d'une insufflation pour cinq compression lorsque deux secouristes alternent leur action.
Dans ce dernier cas, il est impératif que le secouriste qui comprime la poitrine s'arrête après chaque cinquième
compression, pour permettre à l'autre secouriste de réaliser une bonne insufflation. De cette façon, l'ampliation
thoracique ne sera pas gênée.
Le secouriste chargé d'assurer les pressions sternales doit cependant recommencer, sans attendre, la série suivante de 5 compressions pour ne pas pas compromettre l'efficacité de la manoeuvre.
L'entraînement permet d'enchaîner au mieux, sans perte de temps, les séries de pressions et de ventilations.
2° VENTILATION ARTIFICIELLE AVEC APPAREIL
Dès qu'un ballon d'insufflation est disponible (sans que cela n'interrompre la réanimation cardio-respiratoire), il est préférable de réaliser des insufflations à l'aide de cet appareil.
Mais le secouriste qui assure cette ventilation doit être aussi efficace que lors des insufflations d'urgence par l'air expiratoire. L'efficacité du M.C.E est souvent compromise par une mauvaise "ventilation". Une bouche-à-bouche efficace est supérieur à une pseudo-ventilation "à fuites" à l'aide d'un masque dont le maintien et le maniement ne seraient pas bien maîtrisés.
3° VENTILATION AVEC APPAREIL ALIMENTE A L’OXYGÈNE
Lorsqu'il est possible de disposer d'une source d'oxygène, il est évidemment obligatoire d'alimenter le ballon à l'OXYGENE PUR. Tout malade ou blessé en arrêt cardio-respiratoire doit bénéficier très largement de l'emploi de l'oxygène pur pendant la durée de la réanimation.
Lorsque le secouriste est seul, l'utilisation alternée du ballon et des compressions thoraciques étant impossible à fréquence suffisante, il ne pourra réaliser que le bouche-à-bouche ou le bouche-à-nez (15 compressions pour 2 insufflations).
A deux secouristes, l'alternance ventilation-circulation artificielle comportera une insufflation au ballon pour cinq compressions thoraciques. Ici aussi un entraînement répété permettra d'enchaîner le plus rapidement possible les séries de compressions avec les insufflations.
La fréquence des compressions doit être la plus proche possible de 80 compressions par minute. Ceci permettra (compte tenu des intervalles destinés aux insufflations), d'assurer d'environ 60 à 65 compressions réelles par minute.
Il convient d'interrompre les compressions toutes les deux minutes environ pour essayer au niveau du cou une éventuelle reprise du pouls carotidien.
Le secouriste"ventilatoire"continuera de ventiler pendant toute la durée de la recherche du pouls (environ ciq secondes), même si l'alternance ventilation-compressions en est momentanément perturbée.
Critères d'efficacité :
- reprise d'un pouls spontané et persistant, d'une ventilation spontanée,
voire de la conscience ;
- rétablissement d'une coloration normale de la victime (muqueuses).
N.B. - Si le poul est perçu, la ventilation est poursuivie et il est nécessaire de surveiller
la persistance des battements cardiaques.