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mardi 29 novembre 2011

Vêtements de Nage et de Plongée Subaquatique.

                               
De types variés (isothermes ou calorifuges, étanches, à volume constant), ils permettent aux nageurs ou aux plongeurs subaquatiques des séjours plus ou moins prolongés en eaux froides.

Se reporter aux notices techniques des fabricants.

Ce sont en fait ces vêtements qui devraient porter le nom de scaphandres légers et non les appareils respiratoires qui les accompagnent.


lundi 28 novembre 2011

Conducteurs d'Engins Motorisés à deux Roues.




Le moyen de transport que constitue la motocyclette, du fait de certains avantages par rapport à l'automobile (en particulier à son prix plus abordable), à toujours connu une grande faveur, surtout chez les jeunes qu'elle a constamment séduits par son aspect sportif (sensation plus grande de la vitesse, manœuvrabilité, accélération spectaculaires...).

Aussi, ne faut-il pas s'estomper que la plupart des usagers tués sur la route sont des usagers de véhicules à deux roues.

Ce type d'accident a fait l'objet d'une étude remarquable de goëler à laquelle nous nous referons plus loin.

Si les accidents de motocyclette offrent bien des analogies avec les accidents d'automobile, il y a cependant de notables différences.

C'est ainsi que si l'on recherche dans l'automobile une liaison toujours plus intime entre passagers et véhicule pour éviter l'éjection (ceintures de sécurité), il vaut mieux, bien souvent, pour le motocycliste "vider les étriers" et se séparer au plus tôt de cet engin.

a)  Mécanisme de l'Accident

On peut schématiquement le décomposer en trois phases :

1ère phase : Choc primaire contre l'obstacle.

Au cours de ce premier choc, se produisent des fracas parfois considérables généralement sur les parties latérales du corps, qu'ils soient provoqués par des véhicules venant en sens inverse ou par ce qui peut se trouver en bordure de la route (poteaux, panneaux, parapets, etc). Ce sont les blessures primaires.

2° et 3° phase : Chocs secondaires.

Immédiatement après le choc primaire, dans la plupart des cas, le motocycliste se sépare de son engin, et, animé d'une vitesse égale à celle de sa machine au moment de l'impact, vitesse qu'il ne peut plus contrôler, continue sa route, tout seul, généralement la tête en avant.

Au terme de cette courbe aérienne, la victime va reprendre contact avec le sol. La nature de ce dernier, sa configuration au point de chute, l'angle d'incidence en fin de trajectoire, l'étendue plus ou moins grande du corps prenant contact avec le terrain, sont alors des éléments déterminants des nouvelles blessures qui vont se produire : ce sont les blessures secondaires. Ces conséquences seront très atténuées si le motocycliste atterrit sur le sol en glissant ou s'il peut pratiquer un "roulé-boulé" analogue a celui des parachutistes.

Au cours de cette trajectoire aérienne, plus ou moins tendue suivant la vitesse initiale, il peut heurter de nouveaux obstacles, fixes (dépendant de la configuration des lieux) ou mobiles (véhicules venant en sens inverse ou latéralement), ce qui entraîne d'autres blessures blessures post-primaires.

b)  Mécanisme des blessures.

Quelle que soit la phase où elles se produisent, ces blessures ont pour caractère commun d'être graves et même très graves. Elles consistent surtout en fractures multiples, très souvent ouvertes avec de fréquentes atteintes articulaires.

Suivant les circonstances de l'accident et le type de choc qui les ont provoquées, leur mécanisme varie.

Les lésions les plus fréquentes et les plus graves sont celles de la tête. Elles se produisent aussi bien lors du choc primaire que du choc secondaire. Dans le chapitre consacré à la prévention des accidents seront étudiés. Les effets du casque sur la protection du crâne.

Lors de la rencontre avec un véhicule venant en sens inverse ou avec les installations fixes du bord de route (poteaux, arbres, murs...), peuvent se produire des fractures de l'épaule, du bras, associées parfois a des blessures de la cage thoracique. Elles siègent généralement a gauche dans le premier cas, à droite dans le second.

Les blessures de la main proviennent souvent du choc contre un obstacle la main fermée sur la poignée.

De même, des fractures du poignet ont lieu lors des chutes sur le côté.

Les blessures de la voûte plantaire se produisent quand le pied est coincé entre le repose-pied et le sol.

La position du motocycliste explique aussi la fréquence des blessures du membre inférieur : fractures de la rotule, éclatement du genou (assez semblables à celles de l'automobiliste contre le tableau de bord), fracture de cuisse.

Si la jambe reste coincée sous la moto qui l'entraîne avant de s'arrêter, on pourra observer des fractures étagées de tout le membre inférieur, le plus souvent ouvertes.

Enfin, avant de se détacher complètement de sa machine, le motocycliste peut se blesser très gravement à l'abdomen en s'empalant sur le guidon. De même, les nerfs, l'épaule et du bras peuvent être sérieusement lésés du fait sur leur tiraillement excessif lorsque, les mains cramponnées au guidon, le corps, plus au moins tendu, pirouette brutalement autour des épaules.

samedi 26 novembre 2011

Enlèvement d'éléments de construction menaçant ruine : souche de cheminée, enduit, chéneau, balcon, corniche, etc., risquant de tomber sur la voie publique.



1. Dangers.

Chute de matériaux sur les passants, sur les vérandas, verrières, enseignes, voitures en stationnement.

2. Précautions.

Demander le concours de la police pour éloigner personnes et voitures de la zone des points de chute possible :
protéger les installations fragiles, situées en dessous, au moyen de bâches, planches... Mettre de côté les matériaux encore utilisables.

S'amarrer s'il y a le moindre risque de faire une chute au cours de l'opération ou simplement de la reconnaissance.

3. Moyens.

Gaffe, hachette, pince ou à la main.

Ne pas hésiter à demander une échelle de type approprié, ou autre engin similaire (B.E.A.).


4.  Remarques.

- Ne pas s'engager à mener à bien jusqu'au bout une opération de grande envergure ou dépassant la
   compétence normale des sapeurs-pompiers.
   Assurer seulement, et si, c'est possible, l'enlèvement des éléments effectivement dangereux
   dans immédiat, pour le reste, inviter les personnes concernées (propriétaires,...) à s'adresser à
   une  entreprise spécialisée, s'il y a lieu, bien faire délimiter, en outre, la (les) zone (s) dont l'accès devra
   être interdit au public, parce  que dangereux, en attendant les réparations.
- Il est parfois possible d'effectuer une simple consolidation d'un élément menaçant de tomber ;
   exemple : reclouer une tôle en zinc, fixer avec du fil de fer une antenne de télévision... Mais il faut alors bien
   avertir les intéressés de la précarité de la réparation et de la nécessité de la faire effectuer complètement
   dans les meilleurs délais. Le fait sera signalé à la police et mentionnant dans le message de rentrée des
   secours et dans le rapport d'opération.

vendredi 25 novembre 2011

Comment le Corps Humain encaisse coups et contre-coups.

1°  Dans les accidents par décélération importante le corps humain subit trois types de dommages
      (l'arrêt   brutal de la voiture catapulte tout ce qui est à l'intérieur du véhicule) :

      a)  Projection des passagers contres les parois de la voiture = impact directs (plaies, fractures,
           enfoncement) ;
 
    b)    Plicatures violentes de l'axe vertébral : cou (sous le poids de la tête), tronc (sous le poids du buste) =
            mouvement en fléau (fractures, dislocations, luxations de la colonne vertébrale) ;
 
    c)     Déplacements brutaux de viscères dans leur cavité : cerveau (dans le crâne), coeur
            (dans le  thorax),  foie et rate (dans l'abdomen) = hémorragies internes (ruptures, déchirures,
            éclatements viscéraux).

             Ces trois genres de lésions sont très souvent  associés : polytraumatismes.

             Ces lésions sont concentrées aux zones médianes et hautes du corps (points noirs) : tête, cou, thorax,
             abdomen.
     
  2°  En cas de décélération de moindre importance (moindre vitesse, stop freiné, "tonneau", passager
        éjecté-roulé...) ;
          
  a)  Prédominance des impacts directs : face, membres ;
        
  b)  Mécanisme de distorsion ;
         
  c)  Suspecter toujours des lésions internes, donc inapparentes.

  3°  Importance considérable des circonstances mécaniques et physiques des accidents pour aider au
       diagnostic des lésions subies par les victimes.

jeudi 24 novembre 2011

Utilisation d'oxygène en circuit ouvert pour le traitement des brûlés.

La distribution de l'oxygène en phase gazeuse s'effectue de façon classique dans quelques chambres de service :  l'installation qui utilise des manchons spéciaux à débit continu, est assimilable à une "mini-tente" à oxygène. Le débit d'oxygène est de 5 à 10 l/mn. La ventilation est assurée par la climatisation (soufflage : 200 l/m3/h, extraction : 180 m3/h).

Réponse :

Avis favorable à une telle installation, sous réserve :

- l'application de l'article GH  U 15 (c) ;
- de l'application des " consignes de sécurité et précautions d'utilisation
  élaborées par la Compagnie française des produits oxygénés (à l'usage
  du personnel hospitalier) ;
- d'assurer un système de ventilation naturelle dans chaque local concerné
   au cas ou la climatisation ferait défaut (présence d'ouvrants en façade ou
   d'une ventilation haute et basse de 300 cm2 chacune).

lundi 21 novembre 2011

Colonnes Fixes d'Aspiration.

Certains établissements, généralement répertoriés, sont dotés de colonnes d'aspiration fixes, permettant de faciliter la mise en œuvre éventuelle d'engins d'incendie sur des points d'eau naturels ou artificiels.

Ces colonnes, sont constituées d'un tube métallique de 100 mm de diamètre, muni :

- à son extrémité supérieure, d'un demi-raccord A.R. de 100 ;
- à sa base, d'une crépine dont l'emplacement est déterminer pour assurer son immersion à 0,80 m environ, même par rapport au niveau le plus bas du plan d'eau.

L'entretien des colonnes d'aspiration incombe aux établissements concernés

dimanche 20 novembre 2011

Matières Plastiques.

Les matières plastiques sont, de façon générale, combustibles (bien que certaines soient difficiles à enflammer) :

- leur combustibilité est au moins aussi bonne que celle du bois ;
- leur combustion dégage une grande quantité de chaleur et beaucoup de fumée, en général épaisse, des
  goudrons et divers produits de pyrolyse ;
- elle dégage, dans de nombreux cas des gaz très toxiques (souvent corrosifs).

Les produits gazeux issus de la combustion ou de l'échauffement des plastiques sont généralement l'acide
chlorhydrique, le gaz carbonique et l'oxyde de carbone, selon le degré atteint par la décomposition. D'autres gaz particulièrement nocifs sont encore susceptibles d'être rencontrés dans ces feux : l'ammoniac, l'acide fluorhydrique, bromhydrique et cyanhydrique, ainsi que des oxydes d'azote, voire du phosgène, etc...
Enfin, dans certaines circonstances, il n'est pas impossible que du chlore et du brome libres puissent se dégager.

          Les feux de matières plastiques concernent :

             -   soit un établissement renfermant de grandes quantités de matières plastiques (usine de
                  fabrication, entrepôt de stockage de produits finis bruts réserves de magasins de vente...) ;
             -   soit de locaux dans lesquels les matières plastiques sont des éléments constitutifs du mobilier
                  de l'équipement, de la décoration, ou du cadre de vie : salles de spectacles, salles d'exposition,
                  établissement d'enseignement, magasins, centraux téléphoniques.

          A noter que les matières plastiques, sous forme de mousse, sont utilisées dans la construction pour l'isolation phonique et thermique, et que leur présence n'est immédiatement décelée lors d'un feu.

Extinction

          Dans presque tous les cas, l'eau employée en jet plein est le meilleur agent extincteur. Dans certains cas, elle est d'abord vaporisée par l'intense dégagement de chaleur et favorise une plus grande formation de
fumée.

           L'emploi des lances à diffuseur facilite ensuite l'action des secours car de nombreux gaz nocifs solubles dans l'eau (ammoniac, chlore, oxyde d'azote, etc...).

           Lorsque l'eau est inefficace, la mousse peut être utilisée.

           Les règles suivantes servent de base à l'attaque :

           -  se renseigner sur la nature des matières et leurs dangers (en particulier dans les établissements où
               se trouvent de grandes quantités de matières ;
           -   port de l'appareil respiratoire isolant obligatoire ;
           -   ventiler énergiquement les volumes ;
           -   demander les secours médicaux et le laboratoire central.


samedi 19 novembre 2011

Secours aux Victimes d'Intoxications Médicamenteuses ou d'Empoisonnements.



En présence d'une victime d'intoxication par médicaments au poison absorbés volontairement ou accidentellement, le chef de détachement de sapeurs-pompiers doit :

- faire prodiguer, s'il y a lieu, les secours habituels aux asphyxiés (aide à la respiration en particulier) ;
- chercher à déterminer ;
.  la nature (dénomination) des produits absorbés ;
.  leur quantité (nombre de comprimés par exemple) ;
.  le moment de l'ingestion ;
- vérifier s'il y a association avec du gaz de ville, de l'alcool... ;
- demander le concours d'un médecin, en cherchant à le joindre personnellement, par téléphone ou radio, afin
   de le renseigner sur l'état de la victime.

Dans ses investigations, le chef de détachement doit tenir compte des emballages vides ou les plus entamés et d'ordonnances médicales qu'il peut trouver sur place, des renseignements qui peuvent lui être fournis, par l'entourage, sur un éventuel traitement médical, en cours ou suivi récemment par la victime ou un de ses proches.

Pour renseigner le médecin sur le (s) médicaments en cause, on peut en vue d'une meilleure compréhension, utiliser le code des substances toxines reproduit ci-après.

jeudi 17 novembre 2011

Port du Casque et d'un Equipement adéquat par les conducteurs de deux Roues.




Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.

dimanche 13 novembre 2011

Poste d'oxycoupage.

C'est un appareil destiné à permettre l'exécution de courts travaux de coupage, il se porte sur le dos comme un appareil respiratoire isolant, ou à la main, avec ou sans coffret spécial.

Le poste d'oxycoupage comprend :

- une bouteille d'oxygène ;
- une bouteille d'acétylène dissous ;
- un chalumeau ;
- deux manomètres ;
- deux tuyaux d'alimentation ;
- un dispositif d'assemblage et de transport de l'ensemble.

Il existe de nombreux modèles de postes d'oxycoupage, y compris des appareils spéciaux pour travaux subaquatiques.

Leurs caractéristiques et modes de fonctionnement et d'emploi sont donnés par le notices techniques des constructeurs auxquelles on se reportera.


samedi 12 novembre 2011

Motoventilateurs.



Appareils portatifs ou remorquables, comportant, en un tout, un ventilateur proprement dit et un moteur thermique pour l'entraînement de ce dernier.

Ces appareils sont utilisables aussi bien en refoulement qu'en aspiration (sauf en atmosphère explosible).

Leur débit peut atteindre 70.000 m3/h.

Les moto ventilateurs portatifs sont en principe transportés dans un véhicule approprié, où l'on trouve les accessoires d'emploi et où prend place le personnel nécessaire à la mise en œuvre du matériel (camionnette spécialisée par exemple, par exemple, où l'on trouve généralement aussi du matériel d'éclairage.

Les moto ventilateurs remorquables comportent en principe des coffres où sont rangés les accessoires d'emploi et peuvent, par conséquent être remorqués par un véhicule d'incendie quelconque (F.I.) par exemple
dont le personnel assurera la mise en œuvre du matériel de ventilation parallèlement à l'exécution éventuelle d'autres missions propres à l'engin.

Le ventilateur remorquable à grand débit (V.G.D.;

Matériel réalisé à l'initiative de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, à partir d'éléments industriels du commerce.

Il est constitué d'un ventilateur hélicoïde à 6 pales, de 1 mètre de diamètre ; un moteur thermique le met en mouvement par l'intermédiaire d'une transmission hydrostatique.

Des gicleurs, disposés dans l'appareil et alimentés par une rampe, avec prise de 40 mm, permettent la projection d'un fin brouillard, rafraîchissant l’atmosphère et activant l'extinction tout en assurant la ventilation.

Débit moyen de 40 à 50 000 m3/ ; peut atteindre 70.000 m3/h. Utilisable en aspiration aussi bien qu'en refoulement.

vendredi 11 novembre 2011

Manoeuvre des gros Tuyaux.

Roulement simple.


Pour rouler un gros tuyau :

- l'étendre sur toute sa longueur ;
- à une de ses extrémités, former un pli en ramenant le demi-raccord sur le tuyau ;
- rouler ensuite le tuyau bien exactement sur lui-même, en ayant soin d'appuyer toujours sur la partie roulée  pour obtenir un enroulement serré ;
- fixer le dernier tour en bouclant la courroie près du demi-raccord extérieur, après l'avoir passée au centre de l'enroulement.

Lorsqu'il s'agit d'un tuyau qui vient d'être utilisé, l'enroulement se fait, toujours en commençant par la partie qui se trouve au point le plus élevé du terrain, afin de faciliter l'écoulement de l'eau.


Roulement double :

- mettre le tuyau à plat ;
- le plier en deux, la courroie en-dessous et du côté le plus bas, en laissant dépasser l'extrémité inférieure du
  tuyau de 0,50 m à O,60 m environ.
- rouler le tuyau sur lui-même, en commençant du côté du pli, et boucler le courroie après l'avoir passée
  le pli.

Dérouler le tuyau plié en deux :


Manœuvre par un sapeur :

Prendre le tuyau, le placer de chant entre les pieds, les raccords en bas vers le point d'utilisation (point d'attaque, emplacement d'une division...) le développer à la main et en le faisant rouler, saisir le raccord sans courroie et allonger le tuyau en se portant vers le point de raccordement. S'il y a lieu de faire une réserve, se placer devant les demi-raccords, en faisant face au tuyau, prendre un demi-raccord dans chaque main et écarter vivement les bras tendus pour séparer l'une de l'autre chaque moitié du tuyau ; se porter au pli du tuyau et ramener ce dernier à hauteur des demi-raccords ; prendre ensuite le demi-raccord sans courroie et l'apporter en direction du point de raccordement vers un autre tuyau ou une pièce de jonction. S'il faut dérouler un ou plusieurs tuyaux, opérer avec chacun comme pour le premier, mais sans faire de réserve.


Manœuvre par deux sapeurs :

Un sapeur développe le tuyau à la main en le faisant rouler et disposer la réserve. Le deuxième sapeur prend le raccord sans courroie et allonge le tuyau en se portant vers le point de raccordement.



mardi 8 novembre 2011

Accidents ou Incidents sur Ascenseurs.

 
Circonstances.

- cabine transportant des personnes arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les cabines ;
- chute de la cabine.

Nature du Risque.

Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :

- la chute dans le vide de la gaine ;
- les blessures par écrasements, coupure... (d'où l'importance du Respect des Mesures de Sécurité).

Règles de Base.

- opérations préliminaires :

.  situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils
   sont accessibles et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de
   l'intervention.
.  s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
   téléphone s'il en existe).
.  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières.
.  reconnaître les lieux ;
   - modèle d'ascenseur ;
   - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention.
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
       - le médecin,
       - le matériel de manœuvre de force, désincarcération, etc.,
       - la police ;
       - faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

       .  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
          l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil.
       .  ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation ;
       .  préciser à la personne qualifiée (syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil
          et la nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

dimanche 6 novembre 2011

Feu de Mazout.




Ces feux ont pour origine le mauvais fonctionnement des brûleurs et du dispositif d'arrêt automatique de l'alimentation en mazout. Une quantité plus ou moins importante de liquide se répand alors dans la chaudière ou dans la chaufferie.

Dès son arrivée, le chef de détachement fait fermer l'arrivée du mazout à la chaudière au moyen de la vanne spéciale (dite vanne-police) dont la commande se trouve, en principe, à l'extérieur. Il fait également couper l'alimentation électrique dont la commande se trouve près de la porte d'entrée.

La conduite à tenir est alors celle préconisée dans les feux d'espaces clos.

L'extinction est effectuée au moyen d'eau pulvérisée ou de mousse.

Certaines chaufferies ont leur gaine de ventilation équipée d'un raccord ZAG accessible de l'extérieur. En cas
 d'incendie, il est alors possible de les ventiler en raccordant directement les manches du F.E.V sur ce raccord.

mardi 1 novembre 2011

Feux de Récoltes sur Pied, D'herbes, de Broussailles, de Lande, de Forêts et de Maquis.


Considérations générales.

Ces feux peuvent se présenter de manière différentes suivant le type de la végétation en cause, le relief, les conditions atmosphériques, l'étendue de la zone incendiée.

Dans une forêt se trouvent en présence des arbres de tous âges et en plus une végétation spontanée composée d'arbustes, de ronces, de plantes diverses et d'herbe, qui constituent le sous-bois. C'est dans le sous-bois, à des rares exceptions, près, que se déclare toujours le feu, car, en se desséchant, il constitue, à la fin de l'hiver ou vers le milieu de l'été, un véritable amas d'éléments combustibles.

La nature des essences intervient dans la rapidité de la propagation des incendies. Les essences feuillues sont moins dangereuses que les essences résineuses. Une attention particulière doit être apportée aux emplacements où on a entassé du bois mort.

Dans une région montagneuse, le feu a tendance à monter d'autant plus vite que la pente est raide et il s'avance plus lentement à la descente qu'à la montée.

Un sol sablonneux, renfermant peu de cours d'eau, augmente le danger de propagation du feu.

Un sol très imperméable se dessèche rapidement et ne peut maintenir longtemps verte une végétation herbacée quelconque.

La mousse ne favorise l’extension du feu qu'en cas de grande sécheresse : une couche de feuilles ne laisse avancer le feu que très lentement.

Sous les climats très humides, les feux sont très rares, parce que la végétation herbacée demeure très longtemps verte. Au contraire, sous les climats alternativement secs et humides, les feux sont très fréquents.

L'incendie se déplace sous l'influence du vent. L'incendie lui-même provoque des courants qui peu à peu s'orientent en une direction stable et impriment une marche régulière du feu.

Les sautes du vent sont à redouter, car elles peuvent avoir des conséquences très graves. Pour y parer, il importe, en cas de feu étendu, que le directeur des secours conserve en réserve une partie de ses moyens.


2. Feu à son début et d'étendue restreinte.

Si le feu est pris à son début et si son étendue est restreinte, le vent n'a pas encore une grande influence mais, pour éviter que la situation ne devienne grave, il faut amener très vite des secours.

C'est le cas en général des feux de surface, ou feux courants, qui atteignent les feuilles sèches, la mousse, l'herbe; A défaut d'eau, on pourra chercher à les éteindre en frappant avec des battes à feu, des rameaux, feuillus, des branches vertes, des balais, etc., ou en les couvrant de terre.

Lorsqu'il y a de fortes touffes d'herbe, il est bon de frapper dans le sens vertical, mais si, ou par contre, les herbes sont courtes, il vaut mieux frapper de côté et d'autre, dans le sens horizontal.

Les efforts doivent se porter sur tout le pourtour du foyer, en ayant soin de resserrer celui-ci autant que possible.

Quand tout danger paraît écarté, il importe de creuser une tranchée tout, autour du foyer pour prévenir un retour offensif du feu par le sol, et, si on le peut, de l'arroser abondamment.

Ce travail terminé, le détachement peut se retirer, mais non sans avoir laissé quelques sapeurs en surveillance avec des outils et du petit matériel. Les hommes ne doivent rentrer que sur l'ordre d'un gradé de ronde.

3.  Feux souterrains.

On appelle feux souterrains les feux qui se produisent quand les couches souterraines de tourbe ou de charbon prennent feu ; ils se signalent par une odeur de roussi ou par une fumée mouvante ; ils sont assez rares mais, quand ils ont pris un certain développement, il faut un personnel nombreux pour les combattre.

Les feux souterrains ne peuvent être éteints, en général, qu'en coupant la couche atteinte par le feu.

Pour obtenir ce résultat, on cherchera à localiser l'incendie et s'en rendre maître en creusant des fosses jusqu'au niveau des eaux souterraines ou jusqu'au sol proprement dit.

4.  Feu à foyer étendu.

Dans le cas d'un feu à foyer étendu et ayant tendance à se développer, l'incendie présente des flancs d'une certaine longueur et un front qui va s'élargissant à mesure que le feu prend de l'extension.


La fumée gène la vue et la chaleur rend des plus pénibles l'approche du feu. Le devoir de l'officier, au cours de la reconnaissance, est de déterminer le plus rapidement possible les points les plus dangereux, afin de mettre ses moyens en action à l'endroit le plus propice. Il ne faut pas songer à s'entourer pareil foyer, pas plus qu'il ne faut essayer de lutter contre le front de feu.
On attaque les flancs, pour serrer le feu, tout en avançant dans la même direction que lui. De la sorte, on diminue son intensité, on réduit sa puissance et on arrive fatalement à sa tête, c'est-à-dire au front.

Le directeur des secours a intérêt à fractionner son matériel en deux parties qu'il envoie chacune sur l'un des flancs ; il utilise dans ce cas son gros matériel, car il faut aller vite, des sautes de vent pouvant être à redouter et l'un des flancs pouvant, par suite, devenir front.

Des auxiliaires sont disposés à une certaine distance en arrière, dans un rayon de 200 m, pour surveiller et maîtriser, à son début, tout petit feu provoqué par des transports de brandons emportés par le vent ou les tourbillons de gaz chauds.

Pour l'attaque d'un tel feu, l'eau est le meilleur agent extincteur. En principe, dès qu'un engin-tonne est vide, un autre doit prendre sa place pendant que le premier va s'alimenter.

Les sapeurs, avec les engins-tonnes, sont disposés à une certaine distance les uns des autres, principalement du côté menacé, généralement celui qui est appelé à se trouver sous l'action du vent. Au fur et à mesure de l'extinction, ils avancent progressivement sur le feu ; Obligés de s'approcher très près du foyer, ils doivent prendre les précautions utilisées contre la chaleur et la fumée, en se plaçant derrière des boucliers improvisés faits des débris de planches ou de tout autre chose formant écran et se tenir toujours aussi bas que possible. Le silence le plus absolu est de rigueur.

Là ou il n'existe pas d'allées, ou aussi pour élargir une allée, il peut être utile de se frayer un passage au moyen de serpes, de hachettes, de débroussailleuses.

Les porte-lances, tout en abattant les flammes, ont soin d'arroser rapidement la partie du côté opposé au feu, en visant les cimes avec leur jet.

Dès que l'on est maître du feu, il importe d'éteindre les foyers qui peuvent subsister au centre de la zone incendiée ; le travail des engins-tonnes n'est donc pas fini.

On ne doit commencer le déblai et les tranchées que lorsqu'il n'y a plus trace de feu.

Lorsque l'eau est rare, on peut procéder, à des abattis en avant et sur les flancs du feu, à des tranchées et à des levées de terre ; ce travail exige un personnel nombreux et beaucoup d'outils.

Comme dans le premier cas, un service de surveillance doit être laissé pour éviter les reprises de feu.

5.  Grand feu venant de loin.

C'est le cas d'un feu qui s'est déclaré dans une région couverte de grandes étendues (forêts, maquis, garrigues...) (Landes, Maures, Estérel)et qui a pris rapidement une grande extension du fait de la sécheresse, du vent, ou de toute autre cause.

Il est habituellement combattu par des corps de sapeurs-pompiers forestiers, ou autres qui disposent d'un matériel spécialisé ; d'autres unités de sapeurs-pompiers, des militaires et civils réquisitionnés peuvent être amenés en renfort.

En pareil cas, le directeur des secours établi un poste de commandement connu de tous, doté de moyens de liaison et de transmission. Il choisit, en avant du front du feu et à plusieurs kilomètres, aussi loin que possible, une ligne d'arrêt (espace, découvert, lande, route, champ, etc.). Il dispose ses travailleurs munis d'outils divers et fait effectuer quelques travaux sommaires, débroussaillements, abattis, tranchées, etc., de façon à opposer au feu, s'il arrive jusque là, un espace vide contre lequel il se divisera, rendant ainsi plus aisée l'attaque des deux pointes de feu qui s'élanceront de chaque côté.

Concurremment à cette opération, il fait, si les ressources en eau le permettent, établir au moyen du matériel spécialisé, le long de cette ligne d'arrêt, des tuyaux alimentant des lances susceptibles :

- de mouiller abondamment toute la zone devant le feu ;
- de créer un véritable rideau d'eau devant ce dernier.

On peut également créer une zone d'arrêt en faisant appel aux avions bombardiers d'eau, employant au besoin de l'eau additionnée de produits "retardants".

Ces appareils peuvent être également employés :

- pour attaque rapide d'un feu, à sa naissance, dans un secteur dont l'accès aux moyens terrestres demandera  de longs délais ;

- pour protéger, par un arrosage massif, un objectif ponctuel, (ferme, habitation isolée encerclée dans une zone en feu).

Ces deux types de missions peuvent éventuellement être remplies également par des commandos héliportés.

Simultanément, les engins attaquent les flancs de l'incendie, en intensifiant leur effort aux abords de la ligne d'arrêt, d'autres, en arrière de la ligne d'arrêt, s'opposent à tout début d'incendie prenant naissance en arrière de cette ligne par projection de flammèches et de débris incandescents quelconques.

6.  Les contre-feux.

Dans des cas d'urgence, le contre-feu peut être un moyen efficace de lutte contre les incendies de forêt,  mais son emploi ne doit être conseillé que sous les réserves suivantes car il peut s'avérer dangereux : il doit être allumé à une assez grande distance du front de propagation de l'incendie, se diriger à la rencontre de ce dernier, sans déborder les limites qui lui sont assignées, et le rencontrer sur une zone suffisamment découverte pour que cette rencontre ne puisse donner lieu à aucun retour en arrière.

Cette opération nécessite obligatoirement :

- un chef ;
- des équipes nombreuses et disciplinées ;
- des équipes de surveillance munies des engins d'extinction nécessaires ;
- une coïncidence parfaite entre un régime d'accalmie relative et le moment où l'ordre est donné d'allumer le
   contre-feu.

A noter que les contre-feux sont absolument inefficaces contre les feux de cimes.

7.  Mesures de police.

Dans un incendie d'une certaine importance, la présence du maire,ou d'un adjoint est indispensable pour assurer le service d'ordre, donner toutes indications utiles à la gendarmerie et opérer, le cas échéant, les réquisitions.



samedi 29 octobre 2011

Différents jets.

Il y a trois sortes de jets :

- le jet de plein fouet) ;
- le jet en pluie ;
- le jet diffusé.

Le jet plein.

Obtenu en ouvrant complètement  le robinet de la lance, il est utilisé chaque fois que l'on veut faire arriver l'eau directement et avec force sur le foyer que le jet doit alors atteindre sans être divisé.

Il est employé :

- en fauchant , pour éteindre rapidement une grande surface embrasée et pour noircir les parties en contact
   avec les flammes ;
- en plongeant, pour pénétrer profondément dans les masses compactes en ignition, comme dans les feux
   de charbon, de fourrage, de chiffons.

2. Le jet en pluie.

Obtenu en fermant partiellement le robinet de la lance ou l'orifice avec le pouce ou encore en utilisant le diffuseur, il est employé dans les déblais, dans les feux de faible intensité et pour humidifier des matériaux ou des courvertures soumis au rayonnement de la chaleur.

Le jet diffusé.

Obtenu au moyen d'un diffuseur, il est utilisé pour refroidir plus rapidement une grande surface en ignition.
Il permet de réduire au minimum les dégats occasionnés par l'eau (feux d'appartements) ; il peut aider à la
ventilation et à la dilution de certains gaz et, en tout cas, produit un refroidissement rapide.

L'emploi du diffuseur s'impose généralement dans les feux de cave.

Le jet diffusé peut être efficace dans l'attaque de feux d'hydrocarbures lourds, d'huiles et, sous certaines conditions, de feux sur des objets se trouvant sous tension électrique.

Ses inconvénients sont : une portée et une force de pénétration moindres que pour le jet plein fouet et un entraînement ascensionnel si le tirage est considérable. Il faut, en outre, se méfier du risque de production très rapide d'un volume important de vapeur d'eau brûlante.

Observations :

Le sapeur-pompier ne doit jamais perdre de vue que la lance est munie d'un robinet destiné à limiter au minimum le volume d'eau projetée.

Pour former un jet bien régulier, le robinet doit être complètement ouvert. L'ouvert ne doit présenter ni bavure, ni encoche ; éviter de le heurter contre les objets durs ; éviter de laisser tomber les lances.

Incident :

Le jet est irrégulier et se divise.

Cause :

Le corps étranger (caillou généralement) obstrue la lance.

Remède :

a) S'il est dans l'orifice ou dans le vide de l'ajutage, fermer le robinet dévisser l'orifice, extraire le corps étranger ;

b) S'il est dans le robinet, barrer l'eau soit en fermant l'orifice de refoulement ou de la tubulure de la division ou la retenue, soit en étranglant le gros tuyau ; démonter le robinet et retirer le corps étranger ;

c) S'il est dans la lance, avant le robinet, barrer l'eau comme précédemment, incliner le fût vers le sol pour empêcher le corps étranger d'aller dans le tuyau, démonter la lance, retirer le corps étranger. Si cette opération est impossible par un moyen de fortune ou un outil de la voiture, changer la lance ;

c) Si un corps étranger est dans un tuyau, barre l'eau comme précédemment, démonter le tuyau et le
    remplacer.

dimanche 23 octobre 2011

Coussins pneumatiques.

 Les coussins pneumatiques peuvent être employés pour le soulèvement, le levage, le déplacement latéral de charges, l'écartement de  pièces ou masses, le pressage, le colmatage de fuites, le renflouement d'épaves.

Il en existe divers modèles, dont les caractéristiques et possibilités d'employer sont à rechercher dans les notices techniques des constructeurs.

Certains sont constitués de parois de caoutchouc, épais, armé de câbles d'acier, d'autres fabriqués à partir de matériaux en nylon/néoprène.

Selon les types, les coussins peuvent être gonflés au moyen de bouteilles d'air comprimé (des appareils respiratoires isolants notamment) ou (et) à l'eau, sous des pressions variables, suivant le cas, de 0,5 à 25 bars/cm2.

Les puissances de levage ou poussée varient de quelques centaines de kilos à 150 tonnes, avec des déplacements jusqu'à plus de 60 cm.


Conseils généraux de mise en œuvre :

Utiliser le maximum de surface portante : au besoin réaliser les calages nécessaires ; ne pas mettre en œuvre sur des objets tranchants ou pointus sans mettre en place des dispositifs de protection tels que plaques de caoutchouc épaisses ou cales en bois. Disposer la valve de manière que le gonflage du coussin puisse se faire sans difficultés.


mercredi 19 octobre 2011

La Constitution du Groupement d'Intérêt Economique (G.I.E)

Membres Apports.- Le nombre des membres est au moins de deux. Il n'y a pas de maximum. Les membres peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales, bien que, le plus souvent, ce seront surtout des personnes morales, des sociétés, qui constitueront le groupement.

Les groupements d'intérêt économique peuvent être constitués sans apports, donc sans capital. Les dépenses seront alors couvertes par des cotisations des membres, des appels de fonds qui leurs sont adressés.

Il faut bien entendu, en outre, que soient réunies les conditions générales de validité des contrats : un consentement exempts de vices, la capacité des membres, un objet et une cause licites.

§ 2. -  Conditions  de  Forme.


Écrit  et  publicité.- Un écrit est nécessaire, il peut être authentique ou seing. Il signé de tous les membres. Il doit
comporter certaines indications : dénomination du groupement, précisions sur les membres, durée, objet et adresse (ordonnance du 23 septembre 1967, art, 6).

La publicité par une immatriculation au registre de commerce, même si le groupement est civil (l'immatriculation n'emporte pas présomption de commercialité) et par une insertion au Bulletin officiel des annonces commerciales. Le groupement d'intérêt économique jouit de la personnalité morale et de la pleine capacité à dater de son immatriculation au registre du commerce (ordonnance du 23 septembre 1963, art. 3).

dimanche 16 octobre 2011

Le Fourgon-Pompe-Tonne.

Le fourgon-pompe-tonne est une autopompe utilisée en particulier par les services de secours et de lutte contre l'incendie en secteurs semi-ruraux ou ruraux (le châssis peut être routier" ou hors chemins". Mais il convient également très bien pour l'armement des Centres de secours de secteurs urbains, aux ressources en eau un peu réduites en raison de l'espacement des hydrants, et dont les effectifs du corps de sapeurs-pompiers sont limités.

D'une citerne d'eau et d'une autopompe entraînée par le moteur de traction de l'engin, le F.P.T. permet, grâce au matériel qu'il transporte et à ses possibilités hydrauliques, de mener à bien, en première intervention :

- toutes les opérations d'extinction courantes mettant en oeuvre jusqu'à 2 lances de 65/18 à 300 m ;
- les opérations de sauvetage élémentaires.

Sa citerne, permettant l'alimentation immédiate d'une lance de dévidoir tournant, lui donne également la capacité d'intervention rapide propre au P.S et au F.P.T.L..., en présence d'un feu peu important.

Il est en outre doté d'un équipement de production de mousse mobile.

Le F.P.T. est donc un engin de première intervention plus puissant que le P.S ou le F.P.T.L et qui peut éventuellement opérer seul, même sur un feu d'une certaine importance.