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mercredi 3 juillet 2013
lundi 24 juin 2013
Bouche à Bouche
1° Appliquez votre bouche largement ouverte autour de celle de la victime en appuyant pour éviter toute
fuite d'air.
La tête de la victime reste maintenue basculée prudemment en arrière avec une main placée sur le front,
l'autre maintenant le menton entre le pouce et les autres doigts en le poussant en avant vers le haut.
De plus pour que l'air ne ressorte pas par le nez, appuyez votre joue sur les narines ou pincez-les avec le pouce de l'index de la main placée sur le front et qui maintient la tête toujours basculée en arrière.
2° Soufflez fort.
Insufflez comme pour gonflez un ballon et vite.
Observez bien le soulèvement de la poitrine.
3° enlevez la bouche sans bouger les mains et observez l'expiration.
Celle-ci étant passive vous reprenez votre insufflation en regardant le thorax s'affaisser en écoutant le
bruit de l'air qui s'échappe.
4° L'inspiration terminée, recommencez à souffler environ 15 fois par minute pour un adulte. Toutefois, les 5
ou les premières insufflations doivent être répétées très vite, sans attendre l'affaissement de la poitrine,
ceci afin de ré-oxygénez rapidement les poumons
fuite d'air.
La tête de la victime reste maintenue basculée prudemment en arrière avec une main placée sur le front,
l'autre maintenant le menton entre le pouce et les autres doigts en le poussant en avant vers le haut.
De plus pour que l'air ne ressorte pas par le nez, appuyez votre joue sur les narines ou pincez-les avec le pouce de l'index de la main placée sur le front et qui maintient la tête toujours basculée en arrière.
2° Soufflez fort.
Insufflez comme pour gonflez un ballon et vite.
Observez bien le soulèvement de la poitrine.
3° enlevez la bouche sans bouger les mains et observez l'expiration.
Celle-ci étant passive vous reprenez votre insufflation en regardant le thorax s'affaisser en écoutant le
bruit de l'air qui s'échappe.
4° L'inspiration terminée, recommencez à souffler environ 15 fois par minute pour un adulte. Toutefois, les 5
ou les premières insufflations doivent être répétées très vite, sans attendre l'affaissement de la poitrine,
ceci afin de ré-oxygénez rapidement les poumons
mercredi 19 juin 2013
Comité International de la Croix Rouge (C.I.C.R)
Organisation
neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est
chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des
Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est
particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir
ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
jeudi 6 juin 2013
Les Principes Démocratiques et le Rôle des Différents Acteurs dans la Prévention des Conflits
1.1 - Définition de la Démocratie.
L'on parle de démocratie, lorsque dans un régime politique, le pouvoir souverain du législateur et du gouvernement vient du peuple, qui l'exerce directement ou à travers des représentants librement élus au suffrage universel.
On résume souvent la démocratie à la formule de Périclès (5° siècle avant J.C), reprise par Abraham Lincoln. "La démocratie, c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple." La démocratie est un idéal vers lequel tendent des méthodes de gouvernement. Dans les faits, aucun système politique soit complètement démocratique. Pour qu'un système politique soit complètement démocratique, il faut : . une information totale et transparente ; . un niveau d'éducation et/ou d'instruction homogène dans la population citoyenne ; . l'empêchement constitutionnel de tout abus de pouvoir voire de tout risque de concentration des pouvoirs...
1.2 - Les Principes Démocratiques. La démocratie repose sur un ensemble de principes et de pratiques qui protègent la liberté du citoyen. Ces principes sont les suivants :
a - L'égalité entre les citoyens. En démocratie, tous les citoyens sont également protégés par la loi et leurs droits sont garantis par la législation et le système judiciaire. Tous les citoyens jouissent donc d'une égalité.
b - La souveraineté du peuple. Le pouvoir du législateur (Assemblée nationale) et du gouvernement vient du peuple, qui seul détient l'autorité suprême (la souveraineté), le peuple l'exerce directement ou au travers des représentants librement élus au cours d'élections démocratiques, libres et transparentes.
c - La liberté des individus.
En démocratie, lorsque les citoyens ne sont pas satisfaits de leurs dirigeants, ils sont libres d'organiser, d'expliquer leurs raisons, de manifester pacifiquement leur volonté de changement et, finalement de voter en faveur de nouveaux responsables lors d'élections suivantes. Les citoyens peuvent adhérer au parti politique de leur choix et faire campagne pour ses candidats. Ils acceptent que leur parti ne soit pas forcément toujours au pouvoir. Ils sont libres de se présenter aux élections et d'exercer des responsabilités publiques pendant un temps. Ils peuvent s'exprimer sur les questions locales ou nationales par le canal d'une presse libre. Ils peuvent adhérer à des syndicats et à des associations professionnelles ou d'intérêt local défendant leurs idées ou leurs intérêts (la religion, la culture, les arts, la littérature, l'amélioration de leur quartier, les échanges internationaux d'étudiants, etc.).
d - La règle de la majorité. La démocratie repose sur une loi fondamentale (constitution), librement votée par le peuple et l'existence d'une juridiction (cour constitutionnelle), dont le rôle et de garantir l'application correcte de cette loi. f - La Séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Un État démocratique possède un parlement effectif (pouvoir législatif), un gouvernement qui applique les décisions avec mesure (pouvoir exécutif) et une justice indépendante (pouvoir judiciaire). Ces trois pouvoirs sont séparés en démocratie
. g - La Consultation régulière du peuple (élection et référendum). Les démocraties organisent régulièrement des élections libres et loyales ouvertes à tous les citoyens, qui permettent aux habitants de décider de la direction à donner et la politique nationale. h - La pluralité des partis politiques. Dans un système démocratique, il existe plusieurs partis politiques fluctuent et évoluent et qu'un consensus peut souvent sortir du choc des idées et des valeurs dans un débat public pacifique et libre. Le principe d'opposition loyale est essentiel dans toute démocratie, tous les participants au débat politique, partagent les valeurs démocratiques fondamentales de liberté, de parole, de croyance et d'égalité devant la loi. Dans une démocratie, la lutte entre les partis politiques n'est pas une lutte pour la survie, mais une compétition pour servir le peuple.
i - L'indépendance de la justice.
En démocratie, le système judiciaire est basé sur des lois librement établies par le peuple ou ses représentants, et respectées par le gouvernement et ses administrés. L'indépendance de la justice ne signifie pas que, les juges peuvent prendre leurs décisions en fonction de leurs idées et préférences personnelles, mais qu'ils sont libres de prendre des décisions conformes à la loi, même si elles sont contraires aux intérêts du gouvernement ou de puissantes parties impliquées dans l'affaire jugée.
Le Citoyen
Le citoyen est une personne jouissant de tous ses droits civils et politiques et qui participe à la gestion des affaires de son village, de sa ville, de sa commune et de son pays. Le citoyen a des devoirs envers la communauté : . connaître la loi fondamentale ; . connaître et respecter les lois ; . payer les impôts ; . participer à la défense de la nation ;
. respecter les autres citoyens ; . assister les autres citoyens en cas de danger, etc. La cellule familiale. La famille constitue le cadre d'éducation de l'enfant qui deviendra le citoyen de demain. la famille a donc le devoir d'inculquer à l'enfant ses premières valeurs civiques. C'est ce cadre où se font les premiers apprentissages des principes démocratiques. Le groupe restreint. S'il est vrai que l'individu influence le groupe, il est aussi vrai que le groupe exerce une forte pression sur l'individu. Le citoyen tirerait beaucoup de profit à appartenir à des groupes agissant dans le sens de la consolidation des valeurs citoyennes. Les associations et organisations. Les associations jouent un rôle d'éducation, de formation et d'information du citoyen. Elles ont le devoir de participer à la vie socio-économique de la nation. Elles doivent aussi assumer une responsabilité de contrôler l'action des gouvernants. Les confessions religieuses. Les confessions religieuses ont les mêmes responsabilités que les associations et organisations. Mais leur action relève plus du domaine de l'édification morale du citoyen. Les partis politiques. Les partis politiques sont des organisations volontaires qui font le lien entre un peuple et son gouvernement. Ils ont pour vocation la conquête du pouvoir. Ils mobilisent le peuple pour qu'il participe aux choix des responsables politiques. Ils contribuent à l'édification de la démocratie en jouant un rôle d'éducation de leurs militants. Ils fournissent aux citoyens un moyen d'obliger leurs élus à rendre des comptes sur l'action du gouvernement. Les institutions de la république. Les institutions de la république accompagnent l’État et l'aident à assurer le bien être des citoyens.
L’État.
L’État a pour rôle de : . sauvegarder la vie de tous les citoyens ; . assurer leur bien être en leurs garantissant le respect des droits fondamentaux ; . protéger les libertés individuelles ; . assurer une justice équitable aux citoyens en mettant en place un système judiciaire qui garantit le respect de la dignité du citoyen. Il faut signaler que ces différents acteurs du jeu démocratique ont un rôle important à jouer, chacun en ce qui le concerne, pour prévenir les conflits entre les citoyens.
jeudi 30 mai 2013
Protéger les civils contre les effets des hostilités
L'adoption des règles pour protéger la population civile contre les effets de la guerre représente un acquis considérable dans le droit humanitaire. Le C.I. C.R avait déjà proposé des textes à ce sujet, notamment en 1957, mais il s'était alors heurté à un refus courtois de la part des États. Sa satisfaction est donc complète sur ce point, ses propositions ayant largement été suivie lors de la conférence diplomatique.
Un titre entier du Protocole I est consacré à ce domaine. Ces règles devraient désormais éviter à la population civile de grandes souffrances et des drames, comme ceux qui se sont déroulés pendant la deuxième guerre mondiale.
Pour protéger les civils contre le feu des armes, il n'existait, jusqu'en 1977, que des textes incomplets : la convention de la Haye, régissant la conduite des hostilités, date de 1907 - époque où l'aviation n'existait pas et où l'artillerie n'atteignait des objectifs que sur des distances relativement courtes ; pour sa part la IV° Convention de Genève de 1949, à l'exception de quelques règles générales, ne protège les civils que contre les abus de pouvoir de l'autorité ennemie ou occupante. Elle ne comprend aucune disposition relative à l'emploi des armes, à leurs effets et, notamment, aux bombardements massifs.
Par ailleurs, les trente dernières années ont vu surgir des conflits de types nouveaux - guerres de libération, tactique de la guérilla, utilisation d'armes perfectionnées et in discriminées comme des armes incendiaires, les projectiles à fragmentation par exemple. La population civile, souvent mêlée malgré elle aux combattants, est donc rendue plus vulnérable. C'est pourquoi il est important de prévoir des normes juridiques de protection dans ce domaine.
Le Titre IV du Protocole I protège à la fois les personnes et les biens civils, lesquels sont définis par opposition aux objectifs militaires. Il est expressément indiqué qu'il est interdit d'attaquer la population civile en tant que telle - de même que les biens civils - et que seuls les objectifs militaires peuvent être l'objet d'attaques. Les bombardements massifs - tels ceux qui, pendant la deuxième guerre mondiale, ont causé des millions de morts - sont désormais prohibés, ainsi que les attaques lancées à titre de représailles. Les attaques sans discrimination, c'est-à-dire celles risquant de frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes civiles ou des biens à caractère civil, sont interdites. De même, il est interdit d'attaquer des localités ou des zones démilitarisées. Enfin, des mesures de précaution doivent être prises par les forces armées, afin d'épargner au maximum la population et les biens civils pendant les opérations militaires.
Quatre articles sont consacrés aux secours en faveur de la population civile - domaine intéressant la Croix-Rouge au premier degré. Selon ces dispositions, les parties au conflit doivent fournir les secours nécessaires à la population civile, ou, si elles ne sont pas en mesure de procéder elles-mêmes à son approvisionnement, doivent accorder le libre passage des denrées indispensables à sa survie. Cette règle s'applique en toutes circonstances, même s'il s'agit d'une population ennemie ou vivant en territoire occupé. Les modalités d'action comprennent des facilités pour les organismes de secours, ainsi que la protection du personnel spécialisé.
Ces articles complètent les dispositions du Protocole relatives aux biens civils, qui interdisent d'utiliser la famine comme méthode de guerre. En outre, les biens indispensables à la survie (zones agricoles, bétail, réserves d'eau potable, récoltes, ouvrage d'irrigation, etc.) sont désormais protégés, de même que les installations de forces dangereuses (centrales électriques et nucléaires, digues, barrages, etc.), les biens culturels et les lieux de culte. Enfin, les opérations militaires doivent être conduites de manière à protéger l'environnement naturel contre des dommages durables, étendus et grave.
Pour assurer une protection efficace des installations contenant des forces dangereuses, un signe de protection international a été adopté par la Conférence : il s'agit de trois cercles de couleur orange vif.
Un chapitre spécial a trait aux organismes de protection civile qui sont désormais protégés et on droit à des facilités d'action - y compris dans des territoires occupés. La nécessité d'identifier ces organismes a été soulignée et un signe spécifique - triangle bleu sur fond orange - leur a été accordé.
dimanche 26 mai 2013
Echarpe et Contre-écharpe
Écharpe droite
Elle est utilisée pour l'immobilisation d'une lésion du poignet ou de l'avant-bras. Elle assure le soutien du membre blessé en immobilisant les articulations du poignet et du coude.
La pose de cette écharpe s'effectue de la façon suivante :
- engager une des pointes du triangle entre le coude et le thorax et la faire passer sur l'épaule du côté blessé,
il faut que le sommet du triangle se trouve du côté du coude et que la base soit perpendiculaire à l'avant-
bras à immobiliser ;
- ajuster et déplisser le triangle jusqu'à la base des doigts ;
- rabattre la seconde pointe sur le côté du cou et vérifier la bonne position de la main qui doit toujours être placée légèrement au dessus au niveau du coude en torsadant la partie libre (queue de cochon) ou la fixant avec une épingle.
Contre-écharpe
Dans le cas d'une fracture du bras, il faut empêcher l'épaule de bouger. La seule manière de le faire est la pose d'une contre-écharpe. Une écharpe droite est d'abord posée comme indiqué ci-dessus, afin que le poids de l'avant-bras soit supporté par les épaules et non par le bras blessé. Puis :
- un secouriste se place du côté du bras sain et place la base horizontalement en haut du bras lésé, la pointe pendant vers le bas au niveau du coude ;
- il enveloppe la poitrine et fait passer la contre-écharpe sous l'aisselle du bras sain ; il noue les chefs légèrement sur la poitrine ou le dos, pour éviter que le nœud fasse un point dur lorsque la victime baisse son bras sain.
dimanche 19 mai 2013
L'Etat-Civil
L'état-civil est une institution dont le but d’enregistrer les actes et faits juridiques qui constituent ou modifient l'état des personnes. Cet enregistrement donnent lieu à la délivrance des actes des personnes, dont les principaux sont l'acte de naissance, de mariage et de décès.
L'existence dans un État d'un système satisfaisant d'état-civil peut servir à la fois les intérêts de l'administration et ceux de l'individu.
L'enregistrement complet des faits d'état-civil (naissance, mariage, divorce) est utile aux services gouvernementaux à des fins administratives diverses. Le dépouillement des registres de naissance permet à l’État d'avoir connaissance des effectifs des populations, de leurs caractéristiques, de leur répartition géographique et de monter un certain nombre de programmes sociaux (crèches, écoles, dispensaires, etc...). Les registres de décès peuvent aussi permettre de mettre à jour les fichiers de sécurité sociale quand elle existe, les fiches des contribuables, etc ; le registre des mariages et de divorce permettant à l'administration la preuve de la création d'une union ou d'un mariage. Un individu dans ses rapports de droit privé prouve son identité, son état, sa capacité, par les actes d'état-civil. Par ses écrits, les tiers connaîtront les personnes avec lesquelles ils traitent.
Dans la vie courante, il est bien indispensable pour un individu de présenter un acte : pour l'inscription à l'école, la constitution d'un dossier d'examen ou de concours, la constitution d'un dossier pour accession aux fonctions civiles, l'obtention d'un passeport et certaines autorisations tels que permis de conduire, le port d'arme, le mariage, etc...
Les actes de décès fournissent à l'individu qui veut bénéficier d'un parent défunt, la preuve légale utile pour prétendre à l'héritage des biens à la jouissance de l'assurance-vie contractée par le défunt, à l'obtention des allocutions familiales au cas ou l'individu est encore mineur, à la garde des enfants mineurs.
Les actes de mariage avec mentions relatives au divorce sont exigés dans les dossiers relatifs aux allocutions pour conjoint à charge ou pension alimentaire ; dans les dossiers relatifs aux réductions d'impôts pour faire face à la charge supplémentaire imposé par le mariage, dans les dossiers relatifs aux changements de nationalité.
L'exigence de la déclaration est une obligation dans toutes les législations, qu'il s'agisse de naissance de décès ou de mariage. Elle est même une formalité substantielle en matière de mariage.
Hormis le mariage, son inexécution est rarement assortie de sanctions. Seules sont réprimées les déclarations mensongères à l'état-civil. En dépit de l'inexistence de sanctions du défaut de déclaration dans les délais présents, la formalité de déclaration des différents faits et actes juridiques qui font actes d'état-civil est importante. Elle est une formalité préliminaire, car elle prépare et permet la rédaction de ces actes en même temps qu'elles les facilite.
lundi 6 mai 2013
Conduite à Tenir Devant Une Personne Dont les Vêtements sont Enflammés
Pénétrez dans le local en feu en vous couvrant, si possible le nez et la bouche d'un mouchoir mouillé.
- Ouvrez doucement les portes en vous protégeant derrière elles ;
- Rampez sur le sol jusqu'à la victime. En prenant ces précautions vous inhalerez moins de fumée et de gaz brûlants ;
Arrivée près du brûlé :
- Couchez le pour qu'il ne risque pas d'inhaler les flammes ;
- Empêchez-le de courir pour ne ps attiser le feu ;
- Éteignez les flammes en le recouvrant d'une couverture, d'un tapis, d'un manteau, à défaut roulez-vous lentement sur le sol en éteignant les flammes à main nue.
Pour dégager une victime inanimée dans un local enfumé, vous pouvez le trainer sur le sol, en la tirant par les pieds ou sinon, vous devez vous déplacé "à quatre pattes" après vous être à cheval sur la victime dont les deux poignets liés par un foulard sont passés autour de votre cou.
dimanche 5 mai 2013
Conseils Aux Utilisateurs De Deux Roues
- Souvenez-vous que votre équilibre est fragile.
- Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie.
- Apprenez à freiner.
- Pour tourner :
. Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
. N' hésitez pas à vous arrêter.
. Avertissez aussi les piétons de vos intentions.
- Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :
Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équiper de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.
- Ralentissez aux intersections :
Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan.
- Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas d'écarts brusques à gauche.
- En groupe, roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.
- Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gener dans vos manœuvres.
- Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
- Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
- Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que pour les conducteurs de voitures.
mardi 30 avril 2013
Feu de Dépôt d'Hydrocarbures
1 - Avant-propos
Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit et faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.
2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants
- des installations d'apport de produits ;
- déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ;
- voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ;
- terminal de pipe-Line ;
- un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ;
- des installations de pompage et de distribution par canalisations ;
- des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-
citernes ;
- des installations techniques annexes diverses ;
- centrales de production de vapeur, d'air comprimé ;
- installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ;
- laboratoires de contrôle ;
- installations de lutte contre l'incendie.
- pompes ;
- canalisations ;
- lances Monitor et générateurs de mousse.
- ateliers.
- magasins.
- garages ;
- bureaux.
Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.
3 - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :
3.1 - Principes de base
- arrêter, l'alimentation du dépôt ;
- si c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s).
- refroidir le (les) réservoir (s).
- protéger le voisinage par refroidissement.
- attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.
3.2 - Moyens à disposition
- moyens propres à l'établissement ;
- moyens apportés par les sapeurs-pompiers extérieurs.
3.3 - Conduite des opérations :
3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :
Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière :
- en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier,
approvisionner l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de
moyens pour parer à toute défaillance du dispositif ;
- ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre
organisée.
3.3.2 - Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains
des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers pour :
- effectuer éventuellement des sauvetages ;
- attaquer le feu sur des installations annexes ;
- protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non
atteintes ;
- voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager
vers un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité.
La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.
3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :
L'attaque proprement dite comprend trois parties phases principales :
- refroidissement.
- extinction.
- contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.
. Refroidissement
vise à :
- protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;
- abaisser la température des produits en feu.
Il doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :
- des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en
œuvre, car les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement ;
- de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à
l'eau. Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement
du ou des réservoirs en feu.
lundi 29 avril 2013
Conduite des Engins Motorisés à Deux Roues
Le moyen de transport que constitue la motocyclette, du fait de certains avantages par rapport à l'automobile (en particulier à son prix plus abordable), à toujours connu une grande faveur, surtout chez les jeunes qu'elle a constamment séduits par son aspect sportif (sensation plus grande de la vitesse, manœuvrabilité, accélération spectaculaires...).
Aussi, ne faut-il pas s'estomper que la plupart des usagers tués sur la route sont des usagers de véhicules à deux roues. Ce type d'accident a fait l'objet d'une étude remarquable de goëler à laquelle nous nous referons plus loin. Si les accidents de motocyclette offrent bien des analogies avec les accidents d'automobile, il y a cependant de notables différences.
C'est ainsi que si l'on recherche dans l'automobile une liaison toujours plus intime entre passagers et véhicule pour éviter l'éjection (ceintures de sécurité), il vaut mieux, bien souvent, pour le motocycliste "vider les étriers" et se séparer au plus tôt de cet engin.
a) Mécanisme de l'Accident
On peut schématiquement le décomposer en trois phases :
1ère phase : Choc primaire contre l'obstacle
Au cours de ce premier choc, se produisent des fracas parfois considérables généralement sur les parties latérales du corps, qu'ils soient provoqués par des véhicules venant en sens inverse ou par ce qui peut se trouver en bordure de la route (poteaux, panneaux, parapets, etc). Ce sont les blessures primaires.
2° et 3° phase : Chocs secondaires.
Immédiatement après le choc primaire, dans la plupart des cas, le motocycliste se sépare de son engin, et, animé d'une vitesse égale à celle de sa machine au moment de l'impact, vitesse qu'il ne peut plus contrôler, continue sa route, tout seul, généralement la tête en avant.
Au terme de cette courbe aérienne, la victime va reprendre contact avec le sol. La nature de ce dernier, sa configuration au point de chute, l'angle d'incidence en fin de trajectoire, l'étendue plus ou moins grande du corps prenant contact avec le terrain, sont alors des éléments déterminants des nouvelles blessures qui vont se produire : ce sont les blessures secondaires. Ces conséquences seront très atténuées si le motocycliste atterrit sur le sol en glissant ou s'il peut pratiquer un "roulé-boulé" analogue a celui des parachutistes.
Au cours de cette trajectoire aérienne, plus ou moins tendue suivant la vitesse initiale, il peut heurter de nouveaux obstacles, fixes (dépendant de la configuration des lieux) ou mobiles (véhicules venant en sens inverse ou latéralement), ce qui entraîne d'autres blessures blessures post-primaires.
b) Mécanisme des blessures
Quelle que soit la phase où elles se produisent, ces blessures ont pour caractère commun d'être graves et même très graves. Elles consistent surtout en fractures multiples, très souvent ouvertes avec de fréquentes atteintes articulaires.
Suivant les circonstances de l'accident et le type de choc qui les ont provoquées, leur mécanisme varie.
Les lésions les plus fréquentes et les plus graves sont celles de la tête. Elles se produisent aussi bien lors du choc primaire que du choc secondaire. Dans le chapitre consacré à la prévention des accidents seront étudiés. Les effets du casque sur la protection du crâne.
Lors de la rencontre avec un véhicule venant en sens inverse ou avec les installations fixes du bord de route (poteaux, arbres, murs...), peuvent se produire des fractures de l'épaule, du bras, associées parfois a des blessures de la cage thoracique. Elles siègent généralement a gauche dans le premier cas, à droite dans le second.
Les blessures de la main proviennent souvent du choc contre un obstacle la main fermée sur la poignée.
De même, des fractures du poignet ont lieu lors des chutes sur le côté.
Les blessures de la voûte plantaire se produisent quand le pied est coincé entre le repose-pied et le sol.
La position du motocycliste explique aussi la fréquence des blessures du membre inférieur : fractures de la rotule, éclatement du genou (assez semblables à celles de l'automobiliste contre le tableau de bord), fracture de la cuisse.
Si la jambe reste coincée sous la moto qui l'entraîne avant de s'arrêter, on pourra observer des fractures étagées de tout le membre inférieur, le plus souvent ouvertes. Enfin, avant de se détacher complètement de sa machine, le motocycliste peut se blesser très gravement à l'abdomen en s'empalant sur le guidon. De même, les nerfs, l'épaule et le bras peuvent être sérieusement lésés du fait sur leur tiraillement excessif lorsque, les mains cramponnées au guidon, le corps, plus au moins tendu, pirouette brutalement autour des épaules.
mardi 12 mars 2013
Fondations et Etages Souterrains
La fondation proprement dite est l'ouvrage enterré et inaccessible transmettant au sol et avec la compressibilité et la fluidité de celui-ci.
Des remblais récents sont très compressibles : des sables immergés des argiles humides cèdent sous la pression et refluent vers les espaces environnants.
On est obligé d'asseoir la construction sur un large plateau général répartissant les charges sur une surface telle que la pression à l'unité de surface inférieure à celle de compressibilité ou fluage du sol.
On a également recours, soit à des puits, forés manuellement ou par des moyens mécaniques jusqu'au sous-sol résistant, soit à des pilotis.
Les pilotis, qui étaient autrefois en bois, sont à présent le plus souvent fabriqué en série et en béton armé vibre.
Les pilotis en bois entièrement immergés, ou en terrain sec, se conservant presque indéfiniment. Ils sont, au contraire, attaqués et détruits dans la partie mi-aérienne - mi-immergée, qui, en raison des variations du niveau des eaux, est soumise à des alternatives de sécheresse et d'humidité. C'est à ce niveau qu'il faut d'abord rechercher l'origine des troubles provoqués par un fléchissement des fondations sur pieux en bois.
Les fondations sur pieux, forcés par compression du sol à l'aide de moutons, ont donné lieu, dans plusieurs cas, à des phénomènes de poussées et de décompression à distance, se manifestant par des soulèvements des chaussées et trottoirs ou par le déplacement latéral des murs de fondation d'immeubles voisins, ce qui compromet leur stabilité.
Il ne semble pas nécessaire d'insister plus fréquemment sur la description des divers systèmes de fondations.
Même dans le cas d'immeubles en périls, par suite de leur défaillance, le sapeur-pompier ne peut intervenir que pour le sauvetage des personnes ou des biens en danger ou, par des étaiements provisoires, retarder, l'écroulement jusqu'à achèvement du sauvetage ou du dégagement des victimes : le surplus est un travail de spécialiste.
La nécessité d'utiliser au maximum, dans les villes, les emplacements disponibles et aussi celle de grouper certains services, conduit parfois à établir deux ou trois étages de sous-sols.
Dans les terrains aquifères, sièges d'infiltrations, ou dans le cas de locaux situés en dessous du niveau de la nappe d'eau souterraine, on est obligé d'établir des cuvelages étanche à l'eau, par inclusion d'une chape de bitume entre la paroi en béton armé de soutènement des terres et un revêtement, également en béton, protégeant le bitume d'une perforation accidentelle.
Dans de tels sous-sol, les cloisonnements sont généralement en briques enduites, les organes porteurs étant constitués par des poteaux de béton armé.
Il est recommandé d'y prévoir de larges gaines ou canalisations de ventilation montant jusqu'au sommet de l'édifice.
Le danger, dans ces sous-sol, est constitué par les marchandises, les emballages, les archives ou autres matières généralement combustibles, qui s'y trouvent entreposés. La combustion de ces matières rend les locaux très vite inaccessibles aux sauveteurs, par suite des accumulations de gaz extrêmement nocifs, qui s'y forment, et des températures élevées qui y règnent.
De telles accumulations de chaleur sont susceptibles, en raison de leur intensité, de détruire profondément ou de faire éclater les pierres et le ciment des piliers et de provoquer, par leur fléchissement ou leur rupture, l'écroulement des parties supérieures.
En complément des ventilations verticales, des dalots devraient être aménagés dans les planchers et plafonds des sous-sols, permettant l'introduction de lances et jets pulvérisés rotatifs.
Dans les caves ordinaires des immeubles anciens, le danger est constitué par des accumulations d'objets ménagers et de toutes natures, parfois de paille, papiers et emballages dont beaucoup sont, aujourd'hui, en matières plastiques, et aussi par les cloisonnements de caves généralement en bois de bois de chauffage et des réserves de charbon, des liquides inflammables etc.
Les escaliers de cave ne doivent pas être placés dans le prolongement de ceux des étages. En cas d’impossibilité de réaliser cette disposition, il doit être constitué un sas à deux portes pleines de degré pare-flammes une heure à une heure et demie selon la famille du bâtiment, à fermeture automatique ventilé soit directement sur l'extérieur, soit par l'intermédiaire d'une gaine.
Dans les immeubles récents, ces séparations sont en briques de faibles épaisseur, ajourées par leur partie haute ; les murs de refend, qui constituaient des séparations efficaces, sont remplacés par des poteaux en fer et souvent en béton armé.
Les très anciens immeubles de certains quartiers comportent encore des caves voûtées en maçonnerie.
Lors du dernier conflit, l'autorité municipale avait dû prescrire, dans le cadre des mesures de défense passive, le relevé et l'affichage, dans les vestibules des immeubles, d'un plan schématique des caves permettant, dans le cas d'accident, le repérage des couloirs et des parties susceptibles et servir d'abris.
Cette mesure présente une utilité encore plus grande, dès le temps de paix pour le repérage et l'extinction des feux de caves et les accidents de toutes natures : fuites, accidents de chaufferie qui peuvent se produire.
Un plan de sous-sol et cave à petite échelle, portant toutes indications utiles, devrait être établi, en double exemplaire, dont un serait déposé au centre de secours, permettant ainsi au chef des secours, dès son arrivée devant l'immeuble siège de l'accident de prendre ses dispositions en toute connaissance des locaux et de leurs dangers.
On doit, en effet remarquer que, très fréquemment, le plan affiché dans l'immeuble ne peut être consulté, se trouvant inaccessible, détruit ou non affiché par négligence.
Une mesure minimum, susceptible d'être imposée par le maire, est celle qui concernerait les immeubles neufs et, surtout, les établissements industriels et commerciaux.
L'exploitation de carrières souterraines a laissé subsister dans certaines régions d'anciennes exploitations dont le ciel n'est soutenu que par des piliers espacés.
Même dans les parties remblayées, on ne peut construire au-dessus des anciennes excavations sans procéder à des travaux de consolidation, soit par puits traversant la carrière et que l'on fait asseoir sur le sol vierge, soit par construction de piliers sous les points chargés.
L'emplacement et la configuration des anciennes carrières sont généralement connus des services techniques départementaux ou municipaux de la région.
Dans le cas de fissurations importantes ou d'affaissement d'un bâtiment il est toujours prudent de rechercher s'il n'est pas situé sur un emplacement anciennement fouillé.
Dans l'affirmative, les plus grandes précautions sont à prendre et il est indispensable de procéder à une évacuation des personnes.
Les sauveteurs ne devront séjourner dans les immeubles en danger que pendant le temps strictement nécessaire et faire établir, au besoin par la police ou la gendarmerie, des barrières interdisant l'accès des parties rendues dangereuses, tant par affaissement du sol que par risque de chute de matériaux.
Il est à noter que, dans ce cas, les étaiements peuvent être sans utilité. la zone d'effondrement pouvant s'étendre au-delà du périmètre de la construction.
dimanche 10 mars 2013
Prévention des Accidents Domestiques Chez l'Enfant
Les risques varient avec l'âge
a) Jusqu'à 1 An.
Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.
Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).
- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.
b) De 1 à 4 Ans.
C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.
Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.
Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.
Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.
.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:
. mettez les allumettes hors de sa portée ;
. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;
. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;
. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;
. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).
. fermez à clé votre boîte à outils.
c) De 5 à 14 Ans
Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.
- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:
- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.
- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.
- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.
- Interdisez-lui de parler à des inconnus.
a) Jusqu'à 1 An.
Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.
Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).
- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.
b) De 1 à 4 Ans.
C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.
Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.
Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.
Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.
.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:
. mettez les allumettes hors de sa portée ;
. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;
. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;
. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;
. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).
. fermez à clé votre boîte à outils.
c) De 5 à 14 Ans
Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.
- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:
- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.
- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.
- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.
- Interdisez-lui de parler à des inconnus.
mardi 19 février 2013
Appareil de Traction Tire-câble a Encliquetage Genre "Tirefort"
Ces appareils tire-câbles sont manœuvrables par une seule personne. Ils
permettent de déplacer, par traction, de lever (sous certaines
conditions de mise en œuvre) et de descendre des charges sous toutes
orientations et pratiquement sans limitation de course autre que celle
de la longueur du câble.
Construits par différentes sociétés, ils sont généralement connus sous le nom de Tire-for suivant l'appellation commerciale choisie par le plus important constructeur de ce genre de matériel.
Il existe ainsi divers types d'appareils genre Tire-for dont la puissance de traction, sans mouflage, peut atteindre jusqu'à 5 tonnes. En levage, où il faut une poulie de renvoi, la puissance peut être de 3 tonnes.
Les Tire-for peuvent être employés :
- pour éviter de déplacer un camion-grue ou lorsque l'accès est impossible ;
- pour amarrer provisoirement des éléments en équilibre instable.
Descriptif.
Ce type d'appareil comprend :
- deux blocs à mâchoires serrant alternativement le câble pour le tracter ;
- un crochet orientable permettant de frapper le Tire-for sur un point fixe ;
- une poignée de débrayage ;
- deux bras de levier ;
- un ensemble de mécanisme protégés par un carter.
Règles d'utilisation.
a) Le Mouflage.
Le Tire-for peut être utilisé directement ou avec mouflage.
Rappelons que les mouflages sont des procédés permettant de tirer des fardeaux en multipliant la force nominale des appareils de levage au moyen de moufles.
Les moufles sont caractérisées par un ensemble de poulies, de câbles, cordages ou chaînes, permettant de soulever des charges.
Sans mouflage, il suffit d'amarrer le Tire-for à un point fixe et d'attacher l'extrémité du câble à la charge à déplacer.
Dans le cas de mouflage, qui présente l'avantage de multiplier pratiquement par deux l'effort développé, le Tire-for est amarré par l'intermédiaire d'une élingue.
Le câble passe dans la poulie de renvoi retenue à la charge à déplacer et son extrémité est attachée au point fixe.
b) L’ancrage.
Une règle essentielle est celle de l'ancrage efficace.
L'ancrage consiste en l'établissement d'un ou plusieurs points fixes suffisamment résistants pour supporter l'effort appliqué.
Plusieurs solutions peuvent se présenter :
L'utilisation des points fixes existants ou faciles à aménager (arbres, poteaux).
Toujours se fier le plus près possible du sol. Éviter les lampadaires qui n'opposent qu'une résistance bien faible et présentent des risques graves en cas d'arrachement (fils électriques). Égouts, fenêtres, portes : moyennement un aménagement sommaire, ces points peuvent présenter une bonne assise. Il suffit de fixer le câble sur deux madriers en croix dans l'ouverture. Choisir des voûtes d'égout et des maçonneries de bonne facture et en bon état.
Protéger contre un cisaillement par le câble les arbres utilisés.
Établissements des points d'ancrage (par piquets et chaînes en plaques d'ancrage).
Ce système qui donne de très bons résultats est cependant généralement à proscrire en zone urbaines, car il présente des risques de détérioration de la chaussée, des trottoirs ou, ce qui est plus grave, des canalisations de toutes sortes qui cheminent sous le sol. Tirer parti des engins d'intervention sur les lieux.
L'utilisation d'engins lourds de sapeurs-pompiers, tels que fourgons d'incendie, fourgons-pompes, divers,... comme point fixe est réglementaire. Ces engins sont équipés de deux manilles à l'avant. Ces manilles à l'avant fournissent immédiatement deux points d'amarrage et les engins, freins serrés, non calés et au point mort offrent, sur de bons terrains, des résistances que l'on peut calculer en multipliant le poids du véhicule par un coefficient qui varie de 0,8 sur le macadam sec à 0,2 sur une route mouillée.
On ne doit pas utiliser les crochets de remorquage des fourgons, ni les queues de cochon.
c) La Mise en Œuvre
Elle s'opère ainsi :
Marche avant ou montée.
Emmancher et verrouiller le bras télescopique sur le levier rond. Agir en mouvement de va-et-vient sur l'extrémité du bras télescopique pour obtenir la progression du câble. Utiliser la démultiplication adaptée à la charge.
Marche arrière ou descente.
Changer le bras télescopique du levier. Mettre sur la grande démultiplication (position basse). Agir en va-et-vient comme précédemment.
Débrayage ou libération du câble.
Les mâchoires étant verrouillées par la traction du câble, il est impossible de débrayer l'appareil en charge. Pour le faire, il faut donner du mou au câble au moyen du levier de marche arrière. La poignée de débrayage peut alors être amenée vers l'avant de l'appareil.
Amarrage de l'appareil.
Traction horizontale ou oblique.
L'appareil peut être amarré par sa broche avec une élingue ou un câble.
Levage :
Utiliser une poulie de renvoie fixée au-dessus de la charge. Le Tire-for est amarré broche vers le bas sur un point fixe quelconque, le plus près possible du sol.
Fixer l'appareil à un point fixe au-dessus de la charge à lever.
d) Précautions D’emploi :
- n'employer que le personnel strictement nécessaire ;
- le tire-for doit être actionné par une seule personne ;
- ne jamais remplacer une goupille de cisaillement par une pièce en acier dur ;
- ne jamais utiliser le câble de traction de l'appareil pour élinguer des charges, car il se déformerait et ne
pourrait plus être employable dans le Tire-for.
e) Entretien-Vérifications :
- mensuellement, faire manœuvrer l'appareil. Huiler le câble en contrôlant son bon état ;
- tous les 3 mois, tremper l'appareil dans un bain de pétrole ou de gazole. Secouer pour chasser les
détritus par les lèvres supérieures, huiler abondamment.
Construits par différentes sociétés, ils sont généralement connus sous le nom de Tire-for suivant l'appellation commerciale choisie par le plus important constructeur de ce genre de matériel.
Il existe ainsi divers types d'appareils genre Tire-for dont la puissance de traction, sans mouflage, peut atteindre jusqu'à 5 tonnes. En levage, où il faut une poulie de renvoi, la puissance peut être de 3 tonnes.
Les Tire-for peuvent être employés :
- pour éviter de déplacer un camion-grue ou lorsque l'accès est impossible ;
- pour amarrer provisoirement des éléments en équilibre instable.
Descriptif.
Ce type d'appareil comprend :
- deux blocs à mâchoires serrant alternativement le câble pour le tracter ;
- un crochet orientable permettant de frapper le Tire-for sur un point fixe ;
- une poignée de débrayage ;
- deux bras de levier ;
- un ensemble de mécanisme protégés par un carter.
Règles d'utilisation.
a) Le Mouflage.
Le Tire-for peut être utilisé directement ou avec mouflage.
Rappelons que les mouflages sont des procédés permettant de tirer des fardeaux en multipliant la force nominale des appareils de levage au moyen de moufles.
Les moufles sont caractérisées par un ensemble de poulies, de câbles, cordages ou chaînes, permettant de soulever des charges.
Sans mouflage, il suffit d'amarrer le Tire-for à un point fixe et d'attacher l'extrémité du câble à la charge à déplacer.
Dans le cas de mouflage, qui présente l'avantage de multiplier pratiquement par deux l'effort développé, le Tire-for est amarré par l'intermédiaire d'une élingue.
Le câble passe dans la poulie de renvoi retenue à la charge à déplacer et son extrémité est attachée au point fixe.
b) L’ancrage.
Une règle essentielle est celle de l'ancrage efficace.
L'ancrage consiste en l'établissement d'un ou plusieurs points fixes suffisamment résistants pour supporter l'effort appliqué.
Plusieurs solutions peuvent se présenter :
L'utilisation des points fixes existants ou faciles à aménager (arbres, poteaux).
Toujours se fier le plus près possible du sol. Éviter les lampadaires qui n'opposent qu'une résistance bien faible et présentent des risques graves en cas d'arrachement (fils électriques). Égouts, fenêtres, portes : moyennement un aménagement sommaire, ces points peuvent présenter une bonne assise. Il suffit de fixer le câble sur deux madriers en croix dans l'ouverture. Choisir des voûtes d'égout et des maçonneries de bonne facture et en bon état.
Protéger contre un cisaillement par le câble les arbres utilisés.
Établissements des points d'ancrage (par piquets et chaînes en plaques d'ancrage).
Ce système qui donne de très bons résultats est cependant généralement à proscrire en zone urbaines, car il présente des risques de détérioration de la chaussée, des trottoirs ou, ce qui est plus grave, des canalisations de toutes sortes qui cheminent sous le sol. Tirer parti des engins d'intervention sur les lieux.
L'utilisation d'engins lourds de sapeurs-pompiers, tels que fourgons d'incendie, fourgons-pompes, divers,... comme point fixe est réglementaire. Ces engins sont équipés de deux manilles à l'avant. Ces manilles à l'avant fournissent immédiatement deux points d'amarrage et les engins, freins serrés, non calés et au point mort offrent, sur de bons terrains, des résistances que l'on peut calculer en multipliant le poids du véhicule par un coefficient qui varie de 0,8 sur le macadam sec à 0,2 sur une route mouillée.
On ne doit pas utiliser les crochets de remorquage des fourgons, ni les queues de cochon.
c) La Mise en Œuvre
Elle s'opère ainsi :
Marche avant ou montée.
Emmancher et verrouiller le bras télescopique sur le levier rond. Agir en mouvement de va-et-vient sur l'extrémité du bras télescopique pour obtenir la progression du câble. Utiliser la démultiplication adaptée à la charge.
Marche arrière ou descente.
Changer le bras télescopique du levier. Mettre sur la grande démultiplication (position basse). Agir en va-et-vient comme précédemment.
Débrayage ou libération du câble.
Les mâchoires étant verrouillées par la traction du câble, il est impossible de débrayer l'appareil en charge. Pour le faire, il faut donner du mou au câble au moyen du levier de marche arrière. La poignée de débrayage peut alors être amenée vers l'avant de l'appareil.
Amarrage de l'appareil.
Traction horizontale ou oblique.
L'appareil peut être amarré par sa broche avec une élingue ou un câble.
Levage :
Utiliser une poulie de renvoie fixée au-dessus de la charge. Le Tire-for est amarré broche vers le bas sur un point fixe quelconque, le plus près possible du sol.
Fixer l'appareil à un point fixe au-dessus de la charge à lever.
d) Précautions D’emploi :
- n'employer que le personnel strictement nécessaire ;
- le tire-for doit être actionné par une seule personne ;
- ne jamais remplacer une goupille de cisaillement par une pièce en acier dur ;
- ne jamais utiliser le câble de traction de l'appareil pour élinguer des charges, car il se déformerait et ne
pourrait plus être employable dans le Tire-for.
e) Entretien-Vérifications :
- mensuellement, faire manœuvrer l'appareil. Huiler le câble en contrôlant son bon état ;
- tous les 3 mois, tremper l'appareil dans un bain de pétrole ou de gazole. Secouer pour chasser les
détritus par les lèvres supérieures, huiler abondamment.
jeudi 14 février 2013
La Prévention Incendie
La
sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite
une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation
émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique,
mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine,
qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de
se perfectionner.
L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.
La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.
La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.
La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.
La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.
Quoi qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.
L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.
En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.
Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.
Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.
L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.
L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.
La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.
La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.
La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.
La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.
Quoi qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.
L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.
En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.
Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.
Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.
L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.
Sanctions en Cas de Violation du Droit
La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.
Attaquer la population civile ou l'affecter gravement lors de l'attaque d'un objectif militaire contre les installations protégées ou des localités non défendues, utiliser perfidement l'emblème de la croix rouge, sont considérées comme infractions graves au protocole, au même titre que le transfert, par une puissance occupante, d'une partie de la population occupée, ou encore les jugements sommaires à l'encontre des personnes protégées. Les supérieurs sont tenus pour responsables des violations commises par leurs subordonnés s'ils n'ont pas pris toutes les les mesures nécessaires pour empêcher que de tels actes soient commis ou pour les réprimer.
Enfin, une entr aide judiciaire, en matière pénale est prévue entre les parties contractantes. Lorsqu'une enquête sur les faits est nécessaire, une commission internationale composée de 15 membres de haute moralité et d'une impartialité reconnue, peut intervenir avec l'accord des parties en cause, Une telle commission peut, outre son rôle d'enquêteur sur les allégations de violations dont elle est spécifiquement saisie peut prêter ses bons offices pour faciliter le retour à une stricte application et observation du droit international humanitaire. La question de la répression des infractions aux conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de responsabilité.
mardi 12 février 2013
Protéger les civils contre les effets des hostilités
Un titre entier du Protocole I est consacré à ce domaine. Ces règles devraient désormais éviter à la population civile de grandes souffrances et des drames, comme ceux qui se sont déroulés pendant la deuxième guerre mondiale.
Pour protéger les civils contre le feu des armes, il n'existait, jusqu'en 1977, que des textes incomplets : la convention de la Haye, régissant la conduite des hostilités, date de 1907 - époque où l'aviation n'existait pas et où l'artillerie n'atteignait des objectifs que sur des distances relativement courtes ; pour sa part la IV° Convention de Genève de 1949, à l'exception de quelques règles générales, ne protège les civils que contre les abus de pouvoir de l'autorité ennemie ou occupante. Elle ne comprend aucune disposition relative à l'emploi des armes, à leurs effets et, notamment, aux bombardements massifs.
Par ailleurs, les trente dernières années ont vu surgir des conflits de types nouveaux - guerres de libération, tactique de la guérilla, utilisation d'armes perfectionnées et in discriminées comme des armes incendiaires, les projectiles à fragmentation par exemple. La population civile, souvent mêlée malgré elle aux combattants, est donc rendue plus vulnérable. C'est pourquoi il est important de prévoir des normes juridiques de protection dans ce domaine.
Le Titre IV du Protocole I protège à la fois les personnes et les biens civils, lesquels sont définis par opposition aux objectifs militaires. Il est expressément indiqué qu'il est interdit d'attaquer la population civile en tant que telle - de même que les biens civils - et que seuls les objectifs militaires peuvent être l'objet d'attaques. Les bombardements massifs - tels ceux qui, pendant la deuxième guerre mondiale, ont causé des millions de morts - sont désormais prohibés, ainsi que les attaques lancées à titre de représailles. Les attaques sans discrimination, c'est-à-dire celles risquant de frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes civiles ou des biens à caractère civil, sont interdites. De même, il est interdit d'attaquer des localités ou des zones démilitarisées. Enfin, des mesures de précaution doivent être prises par les forces armées, afin d'épargner au maximum la population et les biens civils pendant les opérations militaires.
Quatre articles sont consacrés aux secours en faveur de la population civile - domaine intéressant la Croix-Rouge au premier degré. Selon ces dispositions, les parties au conflit doivent fournir les secours nécessaires à la population civile, ou, si elles ne sont pas en mesure de procéder elles-mêmes à son approvisionnement, doivent accorder le libre passage des denrées indispensables à sa survie. Cette règle s'applique en toutes circonstances, même s'il s'agit d'une population ennemie ou vivant en territoire occupé. Les modalités d'action comprennent des facilités pour les organismes de secours, ainsi que la protection du personnel spécialisé.
Ces articles complètent les dispositions du Protocole relatives aux biens civils, qui interdisent d'utiliser la famine comme méthode de guerre. En outre, les biens indispensables à la survie (zones agricoles, bétail, réserves d'eau potable, récoltes, ouvrage d'irrigation, etc.) sont désormais protégés, de même que les installations de forces dangereuses (centrales électriques et nucléaires, digues, barrages, etc.), les biens culturels et les lieux de culte. Enfin, les opérations militaires doivent être conduites de manière à protéger l'environnement naturel contre des dommages durables, étendus et grave.
Pour assurer une protection efficace des installations contenant des forces dangereuses, un signe de protection international a été adopté par la Conférence : il s'agit de trois cercles de couleur orange vif.
Un chapitre spécial a trait aux organismes de protection civile qui sont désormais protégés et on droit à des facilités d'action - y compris dans des territoires occupés. La nécessité d'identifier ces organismes a été soulignée et un signe spécifique - triangle bleu sur fond orange - leur a été accordé.
jeudi 7 février 2013
mercredi 23 janvier 2013
L'évanouissement
L'évanouissement est dû à un ralentissement temporaire de la circulation du sang dans le cerveau. La peur, l'émotion, la vue du sang en sont les causes habituellement.
La syncope, résulte d'un arrêt du cœur.
Soins :
Évanouissement :
- sur le dos, tête basse ;
- jambes verticales ;
- inhalation d'ammoniaque ou de sels anglais.
Syncope :
- position de la victime sur le dos, strictement horizontale ;
- ventilation artificielle ;
- appeler le médecin.
La syncope, résulte d'un arrêt du cœur.
Soins :
Évanouissement :
- sur le dos, tête basse ;
- jambes verticales ;
- inhalation d'ammoniaque ou de sels anglais.
Syncope :
- position de la victime sur le dos, strictement horizontale ;
- ventilation artificielle ;
- appeler le médecin.
samedi 19 janvier 2013
Troubles de la vigilance
La
vigilance étant la possibilité de mise en jeu de réflexes de sécurité
(déglutition, toux), lesquels protègent les voies aériennes supérieures
et ce, même si la conscience est fortement diminuée ou même absente.
Le bon fonctionnement de ces deux réflexes nécessite donc chez un sujet inconscient de cette possibilité de soupape de sécurité qu'est la vigilance. Aussi doit-elle, dans tous les cas en tous lieux et en toute circonstance, être appréciée examinée et surveillée constamment. Son moindre trouble doit être recherchée.
Les troubles de la vigilance sont des troubles du système nerveux central consécutifs :
- à une diminution de l'alimentation en oxygène des cellules nerveuses ;
- ou à une destruction d'un nombre plus ou moins important de cellules nerveuses ;
Ainsi, le sujet atteint de troubles de la vigilance présente des difficultés variables dans sa vie de relation, du fait de l'impossibilité pour les cellules nerveuses de remplir correctement leur fonction.
I - Causes.
Les causes de ces troubles peuvent être multiples citons notamment :
- les traumatismes crânien avec ou sans fracture ;
- les intoxications par ;
- les médicaments : barbituriques, hypnotiques, solvant, engrais, pesticides ;
- les gaz : monoxyde de carbone (C.O) ; dioxyde de carbone (C.O) ; air confiné ;
- les animaux (vipères, araignées et scorpions, abeilles et guêpes ;
- les plantes (champignons, baies toxiques, plantes comestibles consommées hors
maturité normale ou après vieillissement excessif) ;
- les drogues ;
- les maladies atteignant le système nerveux central) ;
- directement : maladies cérébrales ou méningées ;
- indirectement : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, endoctriniennes ;
- les troubles de l'équilibre hydrique ;
- les intempéries ou autres modifications de l'environnement ;
- le coup de chaleur ;
- le coup de froid ;
- les nuisances et la perturbation des "rythmes biologiques".
En fonction de la profondeur des troubles,on distingue :
- La somnolence ou le sujet peut parfois rester capable d'exécuter des actes simples ou d'autres fois se
trouver en état d'hébétude sans pouvoir effectuer un acteur moteur coordonné ;
- la perte de connaissance où le sujet ne répond plus aux questions simples, mais a conservé les réflexes de
sécurité : c'est ce qu'on appelle aussi l'inconscience légère ;
- la perte totale de la vigilance où les réflexes de sécurité et même la réaction à la douleur ont disparu :
c'est ce qu'on appelle l'inconscience profonde.
En fonction de la durée, on peut distinguer :
- l'évanouissement ;
- la syncope ;
- et enfin le coma.
Le bon fonctionnement de ces deux réflexes nécessite donc chez un sujet inconscient de cette possibilité de soupape de sécurité qu'est la vigilance. Aussi doit-elle, dans tous les cas en tous lieux et en toute circonstance, être appréciée examinée et surveillée constamment. Son moindre trouble doit être recherchée.
Les troubles de la vigilance sont des troubles du système nerveux central consécutifs :
- à une diminution de l'alimentation en oxygène des cellules nerveuses ;
- ou à une destruction d'un nombre plus ou moins important de cellules nerveuses ;
Ainsi, le sujet atteint de troubles de la vigilance présente des difficultés variables dans sa vie de relation, du fait de l'impossibilité pour les cellules nerveuses de remplir correctement leur fonction.
I - Causes.
Les causes de ces troubles peuvent être multiples citons notamment :
- les traumatismes crânien avec ou sans fracture ;
- les intoxications par ;
- les médicaments : barbituriques, hypnotiques, solvant, engrais, pesticides ;
- les gaz : monoxyde de carbone (C.O) ; dioxyde de carbone (C.O) ; air confiné ;
- les animaux (vipères, araignées et scorpions, abeilles et guêpes ;
- les plantes (champignons, baies toxiques, plantes comestibles consommées hors
maturité normale ou après vieillissement excessif) ;
- les drogues ;
- les maladies atteignant le système nerveux central) ;
- directement : maladies cérébrales ou méningées ;
- indirectement : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, endoctriniennes ;
- les troubles de l'équilibre hydrique ;
- les intempéries ou autres modifications de l'environnement ;
- le coup de chaleur ;
- le coup de froid ;
- les nuisances et la perturbation des "rythmes biologiques".
En fonction de la profondeur des troubles,on distingue :
- La somnolence ou le sujet peut parfois rester capable d'exécuter des actes simples ou d'autres fois se
trouver en état d'hébétude sans pouvoir effectuer un acteur moteur coordonné ;
- la perte de connaissance où le sujet ne répond plus aux questions simples, mais a conservé les réflexes de
sécurité : c'est ce qu'on appelle aussi l'inconscience légère ;
- la perte totale de la vigilance où les réflexes de sécurité et même la réaction à la douleur ont disparu :
c'est ce qu'on appelle l'inconscience profonde.
En fonction de la durée, on peut distinguer :
- l'évanouissement ;
- la syncope ;
- et enfin le coma.
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