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vendredi 25 avril 2014

Le Coup de chaleur


Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.



Les signes de l'insolation sont les suivants :



-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements, des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.



          Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil. L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant)



La conduite à tenir est la suivante :



-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
-  en attendant l'arrivée du médecin ou des secours, transporter la personne à l'ombre ou dans un endroit frais ;
-  lui enlever les vêtements ;
-  asperger la personne d'eau fraîche et l'éventer.

mercredi 16 avril 2014

Les Echarpes




Elle est utilisée pour l'immobilisation d'une lésion du poignet ou de l'avant-bras. Elle assure le soutien du membre blessé en immobilisant les articulations du poignet et du coude.


La pose de cette écharpe s'effectue de la façon suivante :


- engager une des pointes du triangle entre le coude et le thorax et la faire passer sur l'épaule du côté blessé,
   il faut que le sommet du triangle se trouve du côté du coude et que la base soit perpendiculaire à l'avant-
   bras à immobiliser ;

- ajuster et déplisser le triangle jusqu'à la base des doigts ;

- rabattre la seconde pointe sur le côté du cou et vérifier la bonne position de la main qui doit toujours             être placée légèrement au dessus au niveau du coude en torsadant la partie libre (queue de cochon) ou           la fixant avec une épingle.

   

Écharpe droite et contre-écharpe

Dans le cas d'une fracture du bras, il faut empêcher l'épaule de bouger. La seule manière de le faire en préhospitalier est la pose d'une contre-écharpe. Une écharpe droite est d'abord posée comme indiqué ci-dessus, afin que le poids de l'avant-bras soit supporté par les épaules et non par le bras blessé. Puis :

  1. un secouriste se place du côté du bras sain et place la base horizontalement en haut du bras lésé, la pointe pendant vers le bas au niveau du coude ;
  2. il enveloppe la poitrine et fait passer la contre-écharpe sous l'aisselle du bras sain ; il noue les chefs légèrement sur la poitrine ou le dos, pour éviter que le nœud fasse un point dur lorsque la victime baisse son bras sain

mercredi 9 avril 2014

Port du Casque de Sécurité et d'un équipement adéquat pour les cyclomotoristes


 Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.

Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante cinq ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.

Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.

Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétroréfléchissants.


mardi 1 avril 2014

Atteintes des fonctions vitales



L'objectif  de la Survie


 Les fonctions vitales résultent de l'association des deux types de vie :


         - végétative ;
          - de relation.


          Si la vie de relation disparaît, seule persiste la vie végétative. C'est la vie du végétale, de la plante ou encore, d'un être qui n'aurait aucune relation possible avec ceux qui l'entourent.
          
           Lorsqu'on un tel état se rencontre chez un homme auparavant normal, cela veut dire que la vie de cet homme est en péril puisqu'il a déjà perdu sa vie de relation. Cette seule vie végétative restante constitue l'état de coma.


          Un degré d'aggravation de plus dans la souffrance de cette vie végétative et celle-ci s'arrête : c'est la mort .C'est ce que doit bien comprendre le secouriste routier appelé souvent auprès de blessés en imminence de mort et même en état de mort apparente.


          Entre la vie et la mort,   il n' y a qu'un pas, vite franchit par nombre de victimes, en l'absence des gestes élémentaires de survie effectués rapidement par le secouriste routier.
          Et c'est pourquoi il faut répéter que la vie de l'homme normal est la superposition à la vie végétative qui dépend du système automatique neurovégétatif, d'une vie de relation qui est commandée par le système cérébrospinale-spinal, c'est-à-dire par le cerveau, le cervelet, le bulbe, la moelle épinière et les nerfs.


          Il faut répéter que la vie de l'homme en état de coma est une vie purement végétative, privée déjà de la vie de relation et que la mort suit immédiatement l'arrêt de cette vie végétative, de cette vie automatique, de cette vie élémentaire.


          L'homme comateux a une ventilation, une circulation, une absorption, une élimination ; en plus il dort et il a chaud. Et tout cela sans vie de relation, laquelle a disparu sous l'effet de l'accident, mais cela provisoirement. Cependant cet homme vit, d'une vie purement végétative. Cette dernière est l'élément essentiel qui sépare le comateux de la mort.


          Et c'est pourquoi  en attendant les premiers secours, il est capital de maintenir chez ces comateux, ce reste de la vie végétative qui les empêche de mourir. Ainsi toute l'action des prompts-secours aux graves blessés de la route vise à ce point.


          Sauvegarder d'abord à tout prix c'est-à-dire garder sauve cette vie végétative ultime, ce dernier souffle de vie qui sépare la victime de la mort.


 Cette mort  rôde autour des victimes lorsqu'elles sont la proie de secours inorganisés, affolés, incompétents et maladroits, qui sont hélas ! trop souvent improvisés autour des drames de la route. Et voilà où se trouve toute l'essence toute l'originalité des secours routiers.


          Se préoccuper d'abord et avant tout de la détresse respiratoire rapidement mortelle de comateux dont la gêne ventilatoire se transforme vite en détresse réelle, de l'hémorragie du blessé de la face, du fracturé des mâchoires ou du traumatisme du thorax et de s'occuper ensuite des plaies du visage ou du fracas des membres impressionnants soient-ils.


          Le secouriste moderne de la route doit d'abord faire appel son index libérateur de la gorge ou à l'aspirateur de mucosités, puis avoir recours au bouche à bouche, au soufflet à air, au masque à oxygène et à la compression manuelle de la plaie qui saigne avant de penser aux attelles aux pansements et aux brancards.


         Ces notions de détresses respiratoires, circulatoires et neurovégétatives  prennent chez les grands blessés de la route une importance majeure, car elles conditionnent l'attitude du secouriste, et par là la survie du blessé.


       En effet, il est absolument indispensable de maintenir la ventilation et la circulation qui vont faciliter le maintien de la vie végétative, afin d'amener la victime d'un accident de la route, encore en vie en milieu hospitalier où elle pourra être soignée correctement.