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jeudi 28 juin 2012

Permanence des Secours - Relèves

7.1 - Permanence   des   Secours

7.11 - Couverture d'un secteur démuni de Secours.

              Si une zone importante risque de rester longtemps démunie de secours, le commandant de groupement ou le colonel de garde selon le cas, envoie un ou des engins en remplacement dans certains centres de secours de la zone intéressée, de façon à maintenir un équilibre de moyen de première intervention.

              La compagnie qui bénéficie momentanément d'une telle mesure, doit mettre à la disposition du chef de garde venu en remplacement, un gradé connaissant bien le secteur et muni des plans s'y rapportant.

7.12 - Disponibilité des engins.

7.121 -  Lorsqu'un engin doit, après une intervention, être remis en état opérationnel (hygiène des personnels, recomplèments, pleins, remplacements..), les opérations nécessaires sont accomplis dès le retour au centre de secours et dans les délais les plus brefs.

              Si l'engin doit être placé en situation d'indisponibilité, il appartient au chef de garde d'en prendre la décision. Dans le cas, la remise en service, doit intervenir immédiatement après la fin des diverses opérations. Le groupement et les centres de secours reliés sont informés de tous les changements de situation.

7.122 -   Tout engin muni d'un appareil de radio, qui quitte le lieu d'une intervention et qui est en état opérationnel doit, sans délais être annoncé "disponible" par le chef d'agrès. Celui-ci envoie au BCOT sur son canal d'origine dans la forme simple ."Tel engin, disponible". Ce message est également noté par le stationnaire au C.S d'appartenance.

              Un engin se trouvant dans une telle situation peut recevoir par radio un ordre d'intervention en cours de trajet, selon la position géographique de la nouvelle adresse par rapport à son itinéraire.

Relève

               Les détachements  envoyés sur les lieux d'une intervention son renvoyés dès qu'ils sont devenus disponibles ou relevés dès que le directeur des secours le juge nécessaire.

               Cette règle est impérative en ce qui concerne les premiers secours), le maintien sur les lieux d'une intervention d'un P.S ne peut être justifié que par l'emploi de l'engin et en aucun cas par l'utilisation prolongée du personnel pour tout autre tâche.

                Dans le cas de déblai important prévisible, les personnels nécessaires sont demandés assez tôt (au moins deux heures à l'avance) pour qu'ils puissent être sur les lieux dans les délais souhaités.

                Le directeur des secours doit tenir compte de la fatigue du personnel, du travail restant à faire, de la rigueur, de la température, des intempéries et de l'heure des repas.

                Les relèves sont faites, en principe, toutes les cinq heures de jour et quatre heures de nuit, par des détachements constitués conformément au chapitre 3, alinéa 3.22 de la première partie du titre 1.

                 La relève des officiers et chefs de secteurs précède d'une heure et celle du personnel, de manière à permettre les reconnaissances et faciliter la prise en compte du matériel en place et le transport de ceux qui sont relevés.

mercredi 27 juin 2012

Ndiaganiao une entité sociaux-culturelle


                                          

I - Présentation :


L’origine de NDIAGANIAO, appellation déformée de « Djafiaw » fait l’objet de plusieurs versions.
La première attribue l’origine du nom à l’incompréhension qui aurait eu lieu entre un habitant de la localité et un étranger qui s’y rendait. Ce dernier, en guise de salutation, lui aurait dit : « Comment allez-vous » ? et son interlocuteur de répondre : « A jiga A ñaaw », c’est-à-dire, « Il a des haricots », et à la suite d’un phénomène de contraction qui est une caractéristique majeure du Sérère de Ndiaganio, « A jiga a ñaaw » serait devenu « jañaaw ».

Quant à la seconde version, c’est la mare appelée « Nê-Djañaw » qui aurait donné son nom à la localité. Selon cette version, un chasseur en provenance de la proche localité de MBadane se serait installé aux abords de cette mare giboyeuse. Au fil du temps, le grand gibier s’était raréfié, mais notre chasseur avait trouvé un stratagème consistant à cultiver des haricots pour attirer le petit gibier, particulièrement les lapins qui en sont friands. Par la suite, il s’est adonné à la culture des haricots et l’endroit fut appelé « Nê-Djañaw », c’est à dire la mare aux haricots : telles sont les deux principales versions mais il en existe d’autres dues à l’imprécision de la tradition orale.

Cependant, nous avons remarqué que toutes font référence au vocable « fiaaw » c’est-à-dire « haricot » et que c’est cette plante herbacée qui aurait donné son nom à l’actuelle communauté rurale de Ndiaganio située à l’ouest de Fissel et limitée :

- au Nord par la communauté rurale de Ngoundiane (Thieneba-Thias) ;
- au Sud par l’arrondissement de Thiadiaye ;
- à l’Est par la communauté rurale de Fissel ;
- à l’Ouest par les arrondissements de Tassette et Nguekokh.

La Communauté rurale de Ndiaganiao a pour département Mbour et pour région Thiès. Elle couvre une superficie de 375,24 km2, répartie entre les deux grandes entitées qui la constituent, à savoir : Sandock
(13 villages),  fondé par une personne de ce nom et Ndiaganiao (24 villages). Il est à noter que celles-ci sont purement formelles car les familles qui y vivent sont parentes et entretiennent, par conséquent, des relations très étroites.


Sur le plan Historique


La communauté rurale de Ndiaganiao était un territoire neutre gouverné par des Lamanes, c’est-à-dire, des propriétaires terriens. Elle ne relevait ni du Damel du Kayor, ni du Teigne du Baol, ni du Bour Sine. Les razzias des princes du Nord et les intimidations de toutes sortes n’avaient point réussi à entamer sa foi en la liberté. C’est ce qui lui a valu d’être le symbole du refus de l’oppression aux yeux des royautés qui la convoitaient et avec lesquelles elle n’a jamais voulu pactiser. Par ailleurs, notre localité a eu un rôle important à jouer au temps colonial en tant que canton et point de traite.

A l’instar des autres sociétés africaines au Sud du Sahara, la civilisation traditionnelle véhicule encore, dans la communauté rurale de Ndiaganiao, un mode d’être qui postule la solidarité interne du groupe et la primauté de celui-ci sur l’individu.

Notre organisation socio-économique traditionnelle est fortement dépendante de cette vision du monde comme l’atteste le « Kholomak » c’est-à-dire « champ collectif » destiné à la subsistance de l’ensemble des membres d’une famille.


La vie culturelle


Nos plus grandes manifestations culturelles demeurent la circoncision, les funérailles et le « Miss ».
Par le biais de la circoncision, le novice apprend, non seulement les comportements, les techniques et les institutions des adultes, mais aussi les mythes et les traditions sacrées de la collectivité. Il apprend surtout les rapports mystiques entre la collectivité et les êtres surnaturels tels qu’ils ont été établis dans les temps mystiques. Donc, par l’initiation, on dépasse le mode naturel, celui de l’enfance, et on accède au mode culturel. Ce qui explique l’importance que lui accordent les communautés qui la pratiquent.

 Il faut noter avec Mircéa Eliade, que l’initiation permet à la communauté tout entière d’être religieusement regénérée, car les rites initiatiques ne sont rien d’autres « que la répétition des opérations effectuées dans les temps mystiques par les êtres surnaturels ».

On pourrait dire par ailleurs, que les initiations de puberté peuvent être interprétées comme une mort suivie d’une résurrection symbolique dans la mesure où elles effectuent la promotion de l’adolescent à l’état de membre responsable de la communauté. Parallèlement aux rites initiatiques mâles, il existe des rites initiatiques pour les femmes appelés « Mbok ».

Dans cette société dont la conception du monde est profondément dualiste, on ne peut concevoir la vie sans la mort et les rites de puberté sans les funérailles, qui constituent une occasion pour elle de rappeler les principes fondamentaux qui la régissent et de montrer sa conception originale de la mort.

En effet cette société conçoit plusieurs niveaux d’existence. C’est ainsi que le mort quittera la communauté des vivants pour rejoindre celle des morts symbolisée par « le Dianif » dans la vision de monde Sérère, et où il pourra jouer un rôle bienfaisant ou malfaisant selon qu’il a été bon ou mauvais de son vivant. Ainsi, il de­viendra un ancêtre protecteur ou maléfique.

Mais toujours est-il que « nos morts ne sont pas morts » pour paraphraser Birago Diop. Ils ont une existence qui leur est propre et participent, à partir de leur niveau d’existence, à la société des vivants. Ils peuvent faire aussi l’objet d’adoration comme en attestent les « Pangols » ou ancêtres protecteurs.
Chaque famille a les siens dont elle sollicite la bénédiction dans les périodes de difficultés, ont vient « rendre grâce » dès les premières récoltes.

Enfin, la manifestation culturelle appelée « Miss », a régulièrement lieu chaque année à l’approche de l’hivernage. Elle est présidée par un « Saltick » doué d’un pouvoir occulte comparable à celui du prêtre de l’Egypte pharaonique. Sa fonction est héréditaire.

Il faut noter également que la naissance joue un rôle important dans cette collectivité. Le rite qui s’y rattache et qui s’appelle : « Bo hot » est une sorte de présentation « urbi et orbi » du nouveau-né dont le nombre magique que lui attribue la collectivité. C’est ainsi que le nombre 4 caractérise les garçons, 3 les filles et 7 les jumeaux.

Les aspects de notre culture sont ainsi liés à des domaines comme celui des masques. A ce sujet, l’anthropologie distingue essentiellement trois grandes rubriques en fonction de l’objet auquel renvoie le masque lequel peut-être un être humain, un animal ou un objet neutre. Le masque sera ainsi appelé anthropomorphe selon qu’il se réfère à l’être humain, zoomorphe, selon qu’il évoque une figure animale ou amorphe, selon qu’il ne renvoie ni à l’être humain, ni à l’animal.
Cette dernière catégorie caractérise les masques utilisés dans la communauté rurale de Ndiaganiao pendant les cérémonies d’initiation.

Du point de vue de la simple définition, le masque est un faux visage destiné, parfois, à tromper sur la véritable identité de son porteur. C’est donc un objet de matière rigide dont on couvre le visage pour transformer son aspect naturel.


On distingue plusieurs types de masque :

- les masques de feuille et de vannerie
- les masques limités à la face
- les masques heaumes
- les masques à lame
- les masques surmontés
- enfin, les dessus de masques

Mais dans cette typologie, une seule catégorie de masques est utilisée par la communauté rurale de Ndiaganiao pendant les cérémonies initiatiques mâles. Il s’agit du masque heaume qui, comme le nom l’indique couvre entièrement la tête du porteur. De ces masques on peut dire qu’ils sont de véritables sculptures tridimentionnelles. Ils présentent les 3 variantes que sont les « Mbott », le « Bour Sa’mbad » et le « tialid ».

Ces masques d’un même type n’ont pas la même fonction mais participent à l’accomplissement d’une cérémonie rituelle.

Le « MBOT » c’est un grand masque très élaboré. Les graines de « M’borgol » collées les unes à la suite des autres lui donnent sa couleur sanguine dans laquelle viennent s’incruster des miroirs. Sur certains, on note l’existence de sculptures, mais sur tous, des plumes délimitent leur forme pyramidale donnant ainsi à l’ensemble son aspect d’œuvre d’art stylisée. C’est un masque pour les réjouissances populaires au cours des cérémonies initiatiques. C’est pourquoi il est porté par un danseur de talent qui fait partie de la famille des « M’boh ». A ce sujet, il est à noter qu’il existe plusieurs groupes aux fonctions diverses et qui, en fait, ne sont que la représentation miniaturisée d’une société africaine fortement hiérarchisée, dans laquelle le patriarche joue un rôle prépondérant.

Il y a aussi les « madj » qui accompagnent le « Mboh » quand il danse, et qui sont identifiables par les sonnailles qu’ils portent. Ils sont aussi chargés de l’organisation interne du « Ndut », c’est-à-dire des rites initiatiques. On note aussi l’existence de « foulani », de « Tolé » ou mouchards etc...

Par le truchement des cérémonies de circoncision, certains types sociaux sont représentés avec leur défaut plutôt qu’avec leur qualité dans le cadre du rite, parce que la purification communautaire que suppose le rite ne peut se concevoir sans la dénonciation de certains travers qui constituent un obstacle à son accomplissement.


Pour en revenir au « Mbot », disons qu’il constitue une note de gaieté dans cette gamme austère qu’est le rite initiatique, la sortie du « Mbot » est liée au décès d’un initié âgé, en somme d’un grand initié.

Quant au « Bour Sambad », c’est un masque grimaçant particulièrement destiné aux enfants. On pourrait même dire que c’est leur masque.
 Il est porté par un comédien dont le rôle, comme son nom l’indique, est de divertir un public juvénile. Le « Mbot » et le « Bour Sambad » accréditent l’idée que l’art africain est plutôt fonctionnel que contemplatif.

S’agissant du « Tialid », c’est un masque étroitement lié au rite initiatique. Le port et la sortie de ce masque sont réglementés. Notons que la sortie du « Mbot » l’est aussi parce qu’il ne sort que pendant la période d’initiation quand il y a « Ndiangal », c’est­-à-dire après que le « Ndut » ait été gratifié d’un bœuf. Sa sortie peut-être interprétée comme un signe de remerciement. C’est un masque qui suscite la peur et qui obéit à une règlementation beaucoup plus stricte que celle du « Mbot ». Les « Tialid » portés par les néophytes sont reliés sur les chaînettes en bois qui traduisent la cohésion interne du groupe par rapport auquel l’individu n’a pas de sens.

La cosmologie négro-africaine conçoit la nature comme une sorte de champ magnétique où l’on puise la force, c’est-à-dire qu’une énergie unique l’anime à des degrés plus ou moins forts et c’est cette même énergie qui répond à nos angoisses, à nos désirs et à nos espérances. A partir de ce moment, le problème essentiel pour chaque communauté consiste à capter ses forces éparses et à former avec elles un noyau de réalité plus dense.

Le but du masque, dès lors, est de participer à une sur-réalité qui sous-tend l’univers, agissant ainsi en support visible des choses invisibles.
Dès lors, il est évident que, coupés de leur contexte, ils perdent toute intelligibilité. A ce propos André

Malraux disait que « c’est le musée qui contraint le crucifix à devenir une sculpture. Par conséquent dans leur contexte originel, les masques permettent de capter et de transmettre une force dans le collectif dans la mesure où ils donnent l’occasion à une action collective où s’affirme, par une participation totale, la cohésion interne et religieuse d’un groupe. Par ailleurs, il faut préciser que le fabricant de masques ne cherche pas à imiter une apparence sensible, mais à donner une force visible à une présence invisible ».
C’est pourquoi les masques font abstraction de toute ressemblance physique et visent à évoquer la puissance de l’ancêtre au moyen d’un agencement rythmique des volumes.

Donc l’apparence importe peu ; ce qui importe c’est de créer une réalité qui suscite une puissance. Le masque est utilisé à des intervalles réguliers (4 ans dans la communauté Sérère de Ndiaganiao et à l’occasion de rites initiatiques) pour la réaffirmation de la vérité et de la présence des mythes dans la vie quotidienne. Les cérémonies qui justifient l’opposition du masque cherchent au fond à régénérer le temps et l’espace, ce qui est une certaine façon de soustraire l’homme et les valeurs dont il est dépositaire à la dégradation qui atteint toute chose dans les temps historiques. Les cérémonies ont aussi une dimension cathartique en ce sens qu’il s’agit de prendre conscience de sa place dans l’univers, de voir la vie et la mort inscrites dans un drame collectif qui leur donne un sens. La diversité d’apparence des masques s’explique par la diversité de l’énergie éparse qu’il faut recueillir. C’est parce qu’une totalité se manifeste sous des formes différentes que l’on assiste à une variation dans les thèmes utilisés. L’effet du masque vient de la puissance de l’être figuré et de l’action du ballet rituel.

A l’opposé des grandes manifestations rituelles précédemment décrites, la communauté de Ndiaganiao a un registre chorégraphique extrêmement varié.
Ainsi nous avons :

- le « Gadio », c’est une danse réservée aux adultes ;
- le « Beyid », ce sont des mortiers qui font fonction de tam-tam ;
- le « Panthie », des citrouilles évidées servent de tam-tam. C’est une danse réservée aux jeunes initiés ;
- le « Dakhe », réservé uniquement aux bergers et aux jeunes initiés ;
- le « discours », c’était une danse réservée aux jeunes garçons et jeunes filles nubiles. Quand une jeune fille dansait, son prétendant la rejoignait au milieu du cercle pour lui remettre sa casquette coloniale en guise de déclaration d’amour. Le discours a surtout été popularisé par la chanson qui disait « discours la non khon "wanowa badero ten " ; c’est-­à-dire « le discours des morts est inacessible aux vivants » :
- le « Daw ra bin », cette danse nécessitant beaucoup de tam-tam est surtout pratiquée par la petite communauté Ouolof de Ndiaganiao ;
- Le « raafi » c’est une danse funéraire exécutée lors du décès d’une personne du sexe féminin.
- Le « woong » c’est une danse préeinitiatique pour les garçons tandis que le « Mbouloum » est réservé aux jeunes filles qui pour la circonstance se tatouent les lèvres.

La communauté de Ndiaganiao qui est constituée dans sa quasi-totalité d’une population Sérère, est une communauté bien organisée, riche au point de vue culturelle et fidèle à ses traditions. Cependant cette fidélité ne signifie nullement le repli orgueilleux sur elle-même. Ndiaganiao bien que spécifique même dans le Diéguème, groupe Sérère dans lequel il est classé, cherche par toutes les voies et tous les moyens à participer à l’unité du peuple Sérère.

 

 II -  LA  LANGUE  SERERE  A  NDIAGANIAO


La situation géographique de Ndiaganiao et l’histoire du son peuplement lié en partie aux mouvements de populations du 19e siècle, ne sont pas sans influence sur la langue.
Les derniers groupes du peuplement de Ndiaganiao seraient arrivés par plusieurs flux de migration venus du Baol, du Sine et des autres régions en­vironnantes, à la recherche de terres de culture.

D’ailleurs, d’après le Père Gravrand, les Sérères de Ndiaganiao auraient une certaine parenté avec les Sérères Safen ; c’est-à-dire que certains viennent aussi du pays Safen.


Tout ceci laisse apparaître le Sérére de Ndiaganiao comme un peu coloré de quelques mots et expressions des autres variétés Sérères, wolof et même français.
Ces mots et expressions dont la plupart sont d’un emprunt assez ancien font aujourd’hui, à part entière, partie du vocabulaire local. Ces mots et expressions trouvent dans la langue et le langage du milieu une signification profonde qui fait parfois douter de leur non authenticité. Cependant, cette langue jusqu’à nos jours, est parlée par la quasi totalité de la population quelle que soit l’appartenance ethnique.

Le Sérère de Ndiaganiao, quoique assez différent du Sérère Sine par son accent et même souvent par son vocabulaire, rejoint ce dernier dans la poé­sie, surtout le chant ; et on dit à Ndiaganiao même : « o tiaftaw a guimang rek a lack » c’est-à-dire que « l’habitant de Ndiaganiao dès qu’il chante, il change de parler ». Et d’ailleurs le Sérère de Ndiaganiao appartenant au point de vue linguistique à la grande entité que constitue le Jéguème, se dit Sérère Sine lorsqu’en ville par exemple il est appelé à décliner son identité linguistique sans grande précision.

Tout cela pour dire combien le Sérère de Ndiaganiao est ouvert et conscient de la nécessité d’unité dans la grande famille Sérère  à laquelle il appartient.

Car le phénomène qui consiste à toujours voir les autres comme différent de soi, étranger à soi mais surtout comme inférieur à soi peut, et l’a peut-être déjà fait, porter un coup fatal à la survie de notre ethnie.
Dans le peuple Sérère, la diversité ne doit plus signifier pour nous aujourd’hui la confrontation, l’antagonisme mais un appel à l’unité car tous et chacun à la fois, nous avons besoin les uns des autres pour que notre dignité nous soit reconnue et accordée.

Si entre nous, tous Sérères, il y a « l’apartheid », je me demande pourquoi se lamenterait-on sur la discrimination qui existe dans le monde entre Blancs et Noirs. Ne soyons pas prétentieux, l’unité du monde dépend de l’unité dans la famille et les Sérères, quelle que soit leur appartenance linguistique ou régionale, forment une seule et même famille qui, transcendant sa diversité interne, en deviendra riche et complète.

Concernant le phénomène de la déperdition de la langue, fait qui est réel et que les dernières statistiques ont révélé, un fait est à noter à Ndiaganiao et n’est certainement pas commun à tous les milieux Séréres.

A Ndiaganiao, hormis quelques brebis galeuses qui, par un complexe d’infériorité mal fondé, le phénomène se trouve étouffé. En effet, à Ndiaganiao, c’est la classe intellectuelle qui constitue le principal bouclier de la langue Sérère. C’est ainsi qu’on peut noter le rôle actif que des membres de cette classe intellectuelle Ndiaganioise ont joué dans la naissance le 16 février 1991 du Mouvement pour le Développement de la langue et de la culture Sérère au niveau de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce mouvement s’adapte à tous les milieux non pas universitaires et intellectuels seulement, mais aussi ruraux.

Il regroupe en son sein toutes les catégories Sérères et vise à promouvoir la langue Sérère dans son ensemble et à revaloriser la culture Sérère qui, tout compte fait, malgré la diversité linguistique, se résume en une seule.

Dans la conception générale de la communauté Sérère de Ndiaganiao aujourd’hui, plus particulièrement pour la classe intellectuelle qui en occupe un pourcentage très important, être Sérère aujourd’hui ne signifie pas seulement le dire, mais le parler, être conscient du danger qui nous guette, reconnaître son identité et en être fier.

Ndiaganiao, une entité socio-culturelle et même linguistique dans le Diéguème, ne se veut pas un élément isolé, mais frère d’une multitude de frères dans un peuple Sérère vivant, digne et fier. Car la civilisation africaine n’existera pas pour nous si la culture Sérère Ndiaganiaoise n’existe pas ou bien si celle-ci refuse d’être au « Rendez-vous du donner et du recevoir », pour répéter Léopold Sédar Senghor.

mardi 26 juin 2012

Les Echelles Pivotantes Semi-Automatiques de 24 m. (E.P.S.A.).

Elles comportent un "parc à échelles" à quatre plans, dont le premier est fixé à un berceau de dressage, monté sur une tourelle pivotante, elle-même placée sur un châssis automobile dont la stabilité en cours de manœuvre est assurée par quatre vérins, disposés de part et d'autre du pont arrière, et un dispositif de blocage des ressorts arrière.

Le mouvement de "dresser" l'échelle et le  pivotement de la tourelle sont assuré manuellement au moyen de manivelles. Le développement et le reploiement des plans le sont au moyen d'un moteur auxiliaire. Cependant, les commandes automatiques sont doublées de commandes manuelles.

Pour la mise en œuvre et l'entretien de ces échelles, se reporter aux notices techniques des constructeurs.

Poids total de l'ordre de 7 tonnes.

mercredi 20 juin 2012

Sauvetage dans les Puits, Fosses, Excavations.


La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

1.       Excavation dont l’air est respirable.

      Matériel :
-      
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
-      
  --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



Gradé Sauveteur


Chef d’équipe et Sous-chef

Servant

Fait un nœud de chaise à sa
mesure, s’y place et se fait
descendre.

Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
Se fait hisser.














Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
Déroule un cordage et le place en retrait.


Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

Matériel :

Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

Il donne des signaux suivant avec la corne :

- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

Observations :

1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


mercredi 13 juin 2012

Les appareils respiratoires

Il existe un grand nombre de types d'appareils respiratoires isolants ; il y a donc lieux, dans chaque cas, de se reporter à la notice technique du constructeur.


Cependant, la composition des appareils et les principes de fonctionnement demeurent très sensiblement les mêmes d'un appareil à un autre.


1°  Description.


L'appareil respiratoire isolant se compose des éléments suivants :


- une ou deux bouteilles (batterie mono ou bi-bouteilles), en alliage léger, dont la capacité varie de 2 à 6

   litres, chargées en air à une pression généralement limitée à 200 bars, ce qui donne par appareil une

   contenance de 400 à 1 200 litres d'air disponible pour le porteur.

-  un système de détente de l'air, à deux étages, avec :

  .  un détendeur haute pression ;

  .  un étage basse pression ou soupape d'admission fixe ou incorporée au masque et, éventuellement, munie

     d'un bouton poussoir permettant d'obtenir à volonté un débit continu ; cette soupape assure une légère

     surpression dans le masque ;

  .  un indicateur de pression ;

  .  un sifflet de fin de charge (pas sur tous les types d'appareils) ;

-   un masque ou un demi-masque avec une paire de lunettes étanches ;

-   un tuyau souple, reliant le masque au dispositif de détente haute pression ;

-   un bâti ou dossard de transport, généralement dorsal, avec bretelles et ceinture ventrale, à boucle à

    fermeture et ouverture instantanées ou, pour les petits appareils, mono-bouteilles, un étui de transport.


L'équipement est généralement complété par une corne ou trompette à noire.


Certains appareils sont munis d'une deuxième prise de distribution d'air, permettant de brancher un deuxième

masque, destiné, par exemple, à alimenter une victime en cours de dégagement par un sauveteur.


Enfin, il existe même désormais des dispositifs de liaison phonique, avec ou sans fil, incorporés au masque,

permettant le contact direct avec le porteur.



2°  Fonctionnement :


Le principe de fonctionnement des appareils respiratoires isolants à circuit ouvert est le suivant :


Le porteur inspire dans le détendeur, par l'intermédiaire du masque et du tuyau souple, dans des conditions

approchant celles qu'il rencontre normalement à l'air libre et rejette l'intégralité de son expiration à l'extérieur.


Le robinet de la batterie ouvert, l'air comprimé passe des bouteilles au système de détente, au manomètre de contrôle et à l'avertisseur sonore ; dans certains appareils, ce dernier doit faire entendre un bref sifflement, indiquant qu'il est armé et fonctionne normalement.


Le dispositif de détente procure au porteur l'air respirable à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique ambiante, afin de donner plus d'aisance à sa respiration et de compenser la perte de charge provoquée par le tuyau du masque. Le porteur, ayant le visage isolé de l'atmosphère.


En général, cinq minutes environ avant que la provision d'air soit épuisée, le sifflet prévient le porteur qu'il doit revenir à l'air libre.


3°  Manœuvre :


      Personnel nécessaire :


-  un porteur (gradé ou spécialiste désigné) qui met l'appareil et fait la reconnaissance ;

-  un servant (gradé ou sapeur) qui aide le porteur à s'équiper et assure de liaison avec l'extérieur.


   a)  Mise en place de l'appareil :


   Commandement du chef de détachement :

   "Caporal A... porteur, sapeur Y... servant, mettez l'appareil respiratoire !".


Rôle du porteur :


- Déroule une commande et en fixe le porte-mousqueton à l'anneau de son ceinturon d'incendie.

- Prend l'appareil, le met sur son dos comme un havresac et boucle les bretelles et la ceinture.

- Saisit le masque et passe le tuyau souple de son bras gauche.

- Prend de chaque côté du masque les élastiques avec la main correspondante (troisième doigt recourbé

   en crochet, pouce sous l'élastique arrière).

- Engage le menton relevé dans la partie inférieure du masque et tire les élastiques en arrière jusqu'à leur

   mise en place convenable.

- Assure la parfaite adhérence de tout le pourtour du masque sur le visage et le menton en moulant les

   bords avec les doigts ; vérifie au toucher qu'en aucun point le rebord n'est retourné.

-  Vérifie l’étanchéité du masque et du tuyau souple en faisant une inspiration (le masque est étanche

    s'il colle au visage et si le porteur manque d'air pour une deuxième inspiration.

-   Replace son casque et ajuste la jugulaire.


Servant :


- Aide le porteur à s'équiper.

- Replace son casque et ajuste la jugulaire.

- Ouvre à fond le robinet de la batterie et constate la pression au manomètre.

- (A l'ouverture, un sifflement très bref doit se faire entendre.).


Observations :


Se servir toujours des deux mains pour mettre le masque.

Le port de la barbe nuit à l’étanchéité du masque.

Lorsque l'appareil fonctionne, il doit se produire un bruit caractéristique provoqué par l'écoulement régulier de l'air dans le masque.


b) Reconnaissance :


    Rôle du Porteur :


- Tient d'une main le projecteur portatif et de l'autre la commande.

- Pénètre dans le local à explorer ;


 - Quand il a trouvé le foyer, détache la commande, la fixe à proximité.

   et donne un coup de corne ;

- Avant de revenir sur ses pas, donne deux coups de corne.


- S'il retourne dans le local avec une lance, donne un coup de corne

  pour faire alimenter.


Rôle du Servant :


Se tient à l'entrée et fait filer la commande légèrement tendue. Si plusieurs commandes sont nécessaires, les raccorde successivement.

- Au premier coup de corne, tend la commande et l'amarre.

- Déroule les tuyaux nécessaires puis les fait filer.

- Ouvre à la division.



Remarques :


Si le porteur respire mal, est incommodé par les gaz toxiques ou a besoin d'être secouru, il donne des coups de corne précipités. Le servant rend compte au chef de détachement qui prend aussitôt les mesures nécessaires.


Si le sifflet se fait entendre avant la fin de l'opération, le porteur revient immédiatement à l'entrée du local et sa batterie est changée.


Chaque fois que le porteur revient à l'air libre, il retire le masque et fait fermer le robinet de la batterie.


Lorsque le porteur constate que son cheminement est rendu difficile par le poids des commandes et que sa mission peut être compromise, il détache le mousqueton de la ceinture, amarre la commande, revient à l'air libre et demande qu'un deuxième porteur l'accompagne.


Les explorations à longue distance ou de longue durée sont faites au moins par deux porteurs qui constituent une équipe.


Le deuxième porteur se tiendra mi-distance et écoutera les signaux pour intervenir au besoin. Les porteurs sont relevés par moitié, afin que l'un des deux soit toujours familiarisé avec les opérations à poursuivre et avec les consignes.


Le porteur relevé rend compte au chef de détachement de la marche des opérations. Le porteur de relève reçoit éventuellement les consignes confirmant ou modifiant celles déjà données.


En aucun cas, les deux porteurs d'une même équipe ne doivent être relevés en même temps, ce qui entraînerait la nécessité d'une nouvelle reconnaissance.


Pendant toute la durée des opérations d'extinction ou de sauvetage, éviter d'encombrer de personnel ou de matériel les abords locaux à explorer.



Observations :


Quelles aient été utilisées ou non, les batteries sont envoyées à la recharge dès que la pression est descendue au dessous de 110 bars.cm2. Toutefois, au cours de l'instruction, elles peuvent être utilisée jusqu'au coup de sifflet de l'appareil.


Après chaque ouverture et chaque fermeture du robinet, on doit entendre un court sifflement de l'avertisseur automatique.


Entretien :


- Masque : doit être tenu autant que possible à l'abri de la chaleur et de la lumière.

   Après chaque emploi ou entre deux utilisations par porteurs différents, le désinfecter au moyen d'un tampon

   imbibé d'alcool ou d'une solution de Dakin.


- Batterie : n'a besoin d'aucun entretien. Elle doit être tenue éloignée de toute source de chaleur anormale.


   Les bouteilles portent, à leur partie inférieure, la marque des constructeurs, la date de fabrication, le volume intérieur, la pression d'utilisation théorique, la pression d'épreuve et, à la partie supérieure, le timbre du service des mines et les dates des épreuves effectuées après la mise en service.

- L'appareil lui-même doit être vérifié au moins chaque mois et après chaque utilisation.


   Pour la description, le fonctionnement, le mode d'emploi, et l'entretien des autres modèles d'appareils, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.







dimanche 10 juin 2012

Sauvetage de personne foudroyée par un courant électrique.

          En raison des graves dangers qu'elles peuvent entraîner pour le sauveteur même, ces opérations ne doivent pas, autant que possible, être tentées par un sapeur isolé. Ce dernier se bornera à demander que le courant soit coupé le plus rapidement possible et, après avoir fait alerter les secours, à prendre les premières dispositions.


Dès son arrivée, le chef de détachement :

- s'assure que la demande de coupure de courant a bien été faite ;
- procède à une reconnaissance ayant, pour but de repérer la position des conducteurs (fils, câbles, rails, etc.), avec lesquels elle reste en contact, puis à lui donner les soins mentionnés dans les manuels spécialisés de secourisme auxquels, il est fait référence au chapitre premier ci-dessus.

Si la coupure doit exiger un temps appréciable, le dégagement de la victime doit être entrepris sans tarder et les précautions à prendre varient suivant la nature du courant qui parcourt les conducteurs :

a) Courants basse et moyenne tensions :

          A cette catégorie appartiennent :

- presque tous les réseaux de distribution d'éclairage 110 et 220 V .
- le courant alternatif simple : 250 V ;
- le courant alternatif triphasé : 250 à 600 V ;
- la traction électrique et le courant force : 600 V.

          Le sauveteur utilise le tabouret isolant, les bottes et gants en caoutchouc, à défaut de perche isolante, il peut employer un bâton sec, un pied de balai, sans aucune pièce métallique.

          A défaut de matériel isolant spécial, il se couvre les mains de gants épais en laine compacte, genre moufles, ou d'étoffes bien sèches, de bas, d'une épaisseur suffisante, en laine ou soie de préférence, et s'isole du sol au moyen d'une planche sèche, posée sur quatre bois ou verres, d'une chaise ou d'un banc dont les pieds reposent sur des verres.

b) Courants haute tension :


Usines sous-stations, transformateurs, lignes de transport.

          Dans ce cas, les moyens de fortune sont à proscrire totalement. Les gants et le tabouret isolant doivent être employés concurremment avec la perche isolante qui doit, au préalable, être débarrassée de toute trace d'humidité par passage au-dessus d'une flamme sèche (papier, essence).

         A défaut de perche isolante, rien ne doit être tenté avant la coupure du courant.


Observations importantes :

          D'une façon générale, chercher de préférence à déplacer la victime plutôt qu'à écarté le conducteur.

          Si la victime est suspendue et risque de tomber, prévoir les moyens d'amortir sa chute : matelas, bottes de paille, bâche tendue.

          Avoir soin que le conducteur électrique ne vienne pas toucher, si ce n'est déjà fait, le visage ou d'autres parties du corps non encore atteintes.

Éviter que la victime ne soit mise simultanément au contact de deux conducteurs différents.

          Éviter toute action sur les parties humides du corps de la victime (aisselle, pieds, etc.).

          Le sauveteur portera une attention particulière à ne jamais être lui-même en même temps en contact avec deux conducteurs, à ne pas toucher, même avec ses chaussures, des pièces métalliques en contact avec le sol (rails, par exemple) et qu'il enlèvera son casque.

          La coupure d'un câble ou l'établissement d'un court-circuit sont formellement interdits aux sapeurs-pompiers. Ces opérations ne doivent être effectuées que par des personnes qualifiées.