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samedi 29 octobre 2011

Différents jets.

Il y a trois sortes de jets :

- le jet de plein fouet) ;
- le jet en pluie ;
- le jet diffusé.

Le jet plein.

Obtenu en ouvrant complètement  le robinet de la lance, il est utilisé chaque fois que l'on veut faire arriver l'eau directement et avec force sur le foyer que le jet doit alors atteindre sans être divisé.

Il est employé :

- en fauchant , pour éteindre rapidement une grande surface embrasée et pour noircir les parties en contact
   avec les flammes ;
- en plongeant, pour pénétrer profondément dans les masses compactes en ignition, comme dans les feux
   de charbon, de fourrage, de chiffons.

2. Le jet en pluie.

Obtenu en fermant partiellement le robinet de la lance ou l'orifice avec le pouce ou encore en utilisant le diffuseur, il est employé dans les déblais, dans les feux de faible intensité et pour humidifier des matériaux ou des courvertures soumis au rayonnement de la chaleur.

Le jet diffusé.

Obtenu au moyen d'un diffuseur, il est utilisé pour refroidir plus rapidement une grande surface en ignition.
Il permet de réduire au minimum les dégats occasionnés par l'eau (feux d'appartements) ; il peut aider à la
ventilation et à la dilution de certains gaz et, en tout cas, produit un refroidissement rapide.

L'emploi du diffuseur s'impose généralement dans les feux de cave.

Le jet diffusé peut être efficace dans l'attaque de feux d'hydrocarbures lourds, d'huiles et, sous certaines conditions, de feux sur des objets se trouvant sous tension électrique.

Ses inconvénients sont : une portée et une force de pénétration moindres que pour le jet plein fouet et un entraînement ascensionnel si le tirage est considérable. Il faut, en outre, se méfier du risque de production très rapide d'un volume important de vapeur d'eau brûlante.

Observations :

Le sapeur-pompier ne doit jamais perdre de vue que la lance est munie d'un robinet destiné à limiter au minimum le volume d'eau projetée.

Pour former un jet bien régulier, le robinet doit être complètement ouvert. L'ouvert ne doit présenter ni bavure, ni encoche ; éviter de le heurter contre les objets durs ; éviter de laisser tomber les lances.

Incident :

Le jet est irrégulier et se divise.

Cause :

Le corps étranger (caillou généralement) obstrue la lance.

Remède :

a) S'il est dans l'orifice ou dans le vide de l'ajutage, fermer le robinet dévisser l'orifice, extraire le corps étranger ;

b) S'il est dans le robinet, barrer l'eau soit en fermant l'orifice de refoulement ou de la tubulure de la division ou la retenue, soit en étranglant le gros tuyau ; démonter le robinet et retirer le corps étranger ;

c) S'il est dans la lance, avant le robinet, barrer l'eau comme précédemment, incliner le fût vers le sol pour empêcher le corps étranger d'aller dans le tuyau, démonter la lance, retirer le corps étranger. Si cette opération est impossible par un moyen de fortune ou un outil de la voiture, changer la lance ;

c) Si un corps étranger est dans un tuyau, barre l'eau comme précédemment, démonter le tuyau et le
    remplacer.

dimanche 23 octobre 2011

Coussins pneumatiques.

 Les coussins pneumatiques peuvent être employés pour le soulèvement, le levage, le déplacement latéral de charges, l'écartement de  pièces ou masses, le pressage, le colmatage de fuites, le renflouement d'épaves.

Il en existe divers modèles, dont les caractéristiques et possibilités d'employer sont à rechercher dans les notices techniques des constructeurs.

Certains sont constitués de parois de caoutchouc, épais, armé de câbles d'acier, d'autres fabriqués à partir de matériaux en nylon/néoprène.

Selon les types, les coussins peuvent être gonflés au moyen de bouteilles d'air comprimé (des appareils respiratoires isolants notamment) ou (et) à l'eau, sous des pressions variables, suivant le cas, de 0,5 à 25 bars/cm2.

Les puissances de levage ou poussée varient de quelques centaines de kilos à 150 tonnes, avec des déplacements jusqu'à plus de 60 cm.


Conseils généraux de mise en œuvre :

Utiliser le maximum de surface portante : au besoin réaliser les calages nécessaires ; ne pas mettre en œuvre sur des objets tranchants ou pointus sans mettre en place des dispositifs de protection tels que plaques de caoutchouc épaisses ou cales en bois. Disposer la valve de manière que le gonflage du coussin puisse se faire sans difficultés.


mercredi 19 octobre 2011

La Constitution du Groupement d'Intérêt Economique (G.I.E)

Membres Apports.- Le nombre des membres est au moins de deux. Il n'y a pas de maximum. Les membres peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales, bien que, le plus souvent, ce seront surtout des personnes morales, des sociétés, qui constitueront le groupement.

Les groupements d'intérêt économique peuvent être constitués sans apports, donc sans capital. Les dépenses seront alors couvertes par des cotisations des membres, des appels de fonds qui leurs sont adressés.

Il faut bien entendu, en outre, que soient réunies les conditions générales de validité des contrats : un consentement exempts de vices, la capacité des membres, un objet et une cause licites.

§ 2. -  Conditions  de  Forme.


Écrit  et  publicité.- Un écrit est nécessaire, il peut être authentique ou seing. Il signé de tous les membres. Il doit
comporter certaines indications : dénomination du groupement, précisions sur les membres, durée, objet et adresse (ordonnance du 23 septembre 1967, art, 6).

La publicité par une immatriculation au registre de commerce, même si le groupement est civil (l'immatriculation n'emporte pas présomption de commercialité) et par une insertion au Bulletin officiel des annonces commerciales. Le groupement d'intérêt économique jouit de la personnalité morale et de la pleine capacité à dater de son immatriculation au registre du commerce (ordonnance du 23 septembre 1963, art. 3).

dimanche 16 octobre 2011

Le Fourgon-Pompe-Tonne.

Le fourgon-pompe-tonne est une autopompe utilisée en particulier par les services de secours et de lutte contre l'incendie en secteurs semi-ruraux ou ruraux (le châssis peut être routier" ou hors chemins". Mais il convient également très bien pour l'armement des Centres de secours de secteurs urbains, aux ressources en eau un peu réduites en raison de l'espacement des hydrants, et dont les effectifs du corps de sapeurs-pompiers sont limités.

D'une citerne d'eau et d'une autopompe entraînée par le moteur de traction de l'engin, le F.P.T. permet, grâce au matériel qu'il transporte et à ses possibilités hydrauliques, de mener à bien, en première intervention :

- toutes les opérations d'extinction courantes mettant en oeuvre jusqu'à 2 lances de 65/18 à 300 m ;
- les opérations de sauvetage élémentaires.

Sa citerne, permettant l'alimentation immédiate d'une lance de dévidoir tournant, lui donne également la capacité d'intervention rapide propre au P.S et au F.P.T.L..., en présence d'un feu peu important.

Il est en outre doté d'un équipement de production de mousse mobile.

Le F.P.T. est donc un engin de première intervention plus puissant que le P.S ou le F.P.T.L et qui peut éventuellement opérer seul, même sur un feu d'une certaine importance.

jeudi 13 octobre 2011

Motos Pompes

Généralités.

La motopompe est un engin de lutte contre l'incendie comportant essentiellement une pompe accouplée à un moteur thermique (actuellement à explosion) dans l'avenir peut être à turbine). La pompe est généralement muni d'un dispositif dit "amorceur", destiné à réaliser le vide d'air dans la tuyauterie d'aspiration.

La motopompe peut être mise en manœuvre, soit :

- en aspiration dans une nappe d'eau ;
- en refoulement sur bouche d'incendie ou poteau d'incendie ;
- alimentée par une tonne d'eau ;
- en relais  ;

Elle est susceptible de refouler l'eau en réalisant des débits et pressions permettant d'assurer, à l'aide d'un équipement l'approprié l'alimentation correcte d'une ou plusieurs lances de types correspondant aux capacités hydrauliques de la motopompe considérée.


B - Alimentation de la motopompe


Elle peut être réalisée :

- en aspiration ;
- en refoulement ;
- en relais.

mercredi 12 octobre 2011

Camionnette d'interventions diverses.

A - Généralités.

Les interventions diverses ne nécessitant généralement pas un personnel nombreux, ni un engin-pompe proprement dit, se sont multipliées au cours des années, et constituent désormais, avec le secours routier, la plus part de l'activité des corps des sapeurs-pompiers.

La camionnette d'interventions diverses, constituées par un véhicule d'un tonnage de l'ordre de 2,5 tonnes, est destinée à répondre à ces besoins.

Elle doit permettre d'éviter des déplacements, non directement justifiés, de fourgons divers, voire d'une V.F., qu'elle peut même remplacer complètement.

La C.I.D peut être servie par un personnel réduit (2 à 3) hommes seulement, conducteur y compris.

samedi 8 octobre 2011

Sauvetages de Bateau.




Le sauvetage d'un bateau s'opère en retirant l'eau qui y pénètre en grande quantité pour une cause accidentelle, généralement par une voie d'eau.

D'abord, s'efforcer de le rapprocher le plus près de la rive.

Chercher, s'il y a lieu (au besoin avec le concours d'une équipe de plongeurs autonomes) la voie d'eau. C'est-à dire l'ouverture existant dans la partie submergée, de manière à pouvoir l'aveugler à l'aide d'étoupe, de chiffons, etc..., ou d'une bâche que l'on glisse dans l'eau, en amont, de façon que le courant l'applique contre l'ouverture. Les mariniers et le personnel de la navigation connaissent, d'ailleurs, les moyens de découvrir une avarie et d'y remédier, il faut, quelquefois, décharger en partie le bateau ; ce soin incombe au propriétaire.

Lorsque, pour opérer le sauvetage, l'emploi de pompes est nécessaire, avoir soin d'amarrer solidement les aspiraux et les leviers des raccords en plongeant les aspiraux le plus profondément possible.

On utilise normalement les motopompes spéciales d'épuisement, à défaut des M.P.P, ou M.P.R. ou, en cas d'urgence, tout autre engin-pompe en aspiration. Pour accélérer l'épuisement, il est avantageux d'employer simultanément le vide-cave.

mardi 4 octobre 2011

Sécurité dans les opérations sur les toits ou en des endroits élevés.


- un sapeur ne doit jamais agir isolément ;
- il doit toujours être assuré, au moyen d'un cordage approprié, auquel il est amarré et qui est maintenu par un
   un deuxième homme, lui-même posté en équilibre sûr ; il faut toujours faire faire au cordage un tour de
   sécurité ;
-  autour d'une cheminée solide, d'une poutre, etc... ;
- avant de s'engager, éprouver avec le pied la solidité du support ; toiture, sommet de mur, appui de fenêtre ou balcon, etc... ;
- repérer et éviter les châssis vitrés et plaques de fibrociment ;
- s'il n'y a pas moyen de les éviter, utiliser, pour les franchir, un élément, d'échelle à coulisse ou une échelle à
  crochets dont l'extrémité supérieure doit être solidement amarrée, le pied étant en outre, si possible, calé
  dans le chéneau. Placer, sous l'échelle, des planches, dont la longueur doit dépasser les limites de la zone
  recouverte en vitrage ou fibrociment et disposées perpendiculairement  l'axe de l'échelle ; cette disposition
  à adopter également sur une toiture à forte pente ;
- pour cheminer sur une toiture à pente moyenne, adopter la position à "quatre pattes", en plaçant, autant que possible, chaque pied à cheval sur deux tuiles ou ardoises et en ne déplaçant, en principe, qu'un seul membre
à chaque mouvement, les trois autres étant en appui ;
- pour monter vers le faîtage, cheminer en diagonale (ligne de moins grande pente) ou, si possible, à l'aplomb
  d'une cheminée, d'un vasistas ou de toute autre aspérité, située plus bas et capable de stopper un éventuel
  dérapage ;
 - se munir d'une hachette, maintenue au poignet par une cordelette et qui, en cas de dérapage, peut être
    piquée dans la toiture ;
-  en cas de dérapage, un sapeur,  non muni de la hachette, doit chercher à se coucher sur le ventre, écarter
   le bras et les jambes et essayer de s'accrocher, en appuyant fortement la paume des mains, doigts, en
   crochets la pointe des pieds sur la surface de la toiture ;
-  pour travailler sur la toiture, se placer de côté par rapport au faîtage, assis sur la jambe amont repliée, la
   jambe aval légèrement repliée, également pour permettre de poser le pied bien à plat sur la couverture ;
   cela permet d'obtenir la plus grande surface d'appui possible et de diminuer les risques de glissade .
-  les matériaux déposés doivent être évacués immédiatement, au fur et à mesure, de façon à éviter leur chute,
    voire, un alourdissement local de la toiture ; quelques tuiles, une mitre ou un mitron..., peuvent être déposés
    momentanément, au-dessus de la partie amont d'une souche de cheminée ou dans une chéneau ;
- pour découvrir un toit, commencer toujours par la partie amont.

dimanche 2 octobre 2011

Matériel pour Capture de Petits Animaux.

Les sapeurs-pompiers sont fréquemment appelés pour capture de petits animaux domestiques, voire sauvages, éventuellement dangereux ; chiens, chats, singes, oiseaux, reptiles.

Pour permettre au personnel d'intervenir dans les conditions de sécurité aussi totales que possible, les Corps de sapeurs-pompiers peuvent s'équiper d'un jeu de matériels suivants :

- une cage en bois, de 1m x 0,80 m x 0,70 m, avec dessus en grillage et un petit côté coulissant ;
- un lasso, constitué d'un tube en plastique assez rigide, de 3,50 m de long, dans lequel coulisse une  cordelette, formant, à une extrémité, une boucle réglable manuellement depuis l'autre extrémité .
- une fourchette à deux dents, fixée à l'extrémité d'un morceau de bambou de 1,20 m de long ;
- une épuisette, à manche télescopique, agencée de manière qu'il soit possible de refermer le filet au moyen
  d'une ficelle coulissante.
- une pince métallique de 1 m, avec commande d'ouverture et de fermeture à la poignée ;
- un filet de 2 m sur 3, lesté (genre épervier de pêcheur) ;
- un panier à salade avec corde de 10 mètres ;
- un extincteur à CO, pour neutralisation de petits reptiles ;
- une carabine tirant des projectiles-seringues hypodermiques