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jeudi 23 juin 2011

Heurts manifestants-forces de l'ordre à Dakar: plus de 10 blessés


DAKAR - Dix personnes ont été blessées jeudi dans des heurts autour de l'Assemblée nationale sénégalaise, à Dakar, entre forces de l'ordre et manifestants opposés à une réforme constitutionnelle, a rapporté l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).

Un journaliste de l'APS a dénombré dix blessés, dont un officier de police dans les manifestations en cours depuis le matin devant l'Assemblée nationale, dans le centre-ville, affirme l'agence.

Des manifestants affrontent à coups de pierres depuis la matinée des forces de l'ordre à l'extérieur du bâtiment.

Un des gendarmes déployés à l'intérieur, atteint par un projectile, a été blessé et saignait de la tête, avait constaté dans la matinée un journaliste de l'AFP.

mardi 21 juin 2011

Sauvetages - Mises en Sécurité Divers

4.1 - Sauvetages sur les toits

        Circonstances

        - personne réfugiée pour échapper à un risque d'incendie, éboulement ou effondrement, menace contre   sa personne, etc).
        -  personne dans un état psychologique d'excitation ou de démence.

         NATURE DU RISQUE

                  Pour la personne et pur les sauveteurs : chute sur le sol.

 IMPORTANCE DU RESPECT DES RÈGLES DE SÉCURITÉ pendant toute la durée de l'opération

RÈGLES DE BASE.

                    Facteur capital : action psychologique visant à :

                     -  rassurer la personne si elle est simplement réfugiée ;

                     -  la calmer si elle n'est pas dans son état normal, au besoin demander le médecin.

                     Pour le sauvetage proprement dit, le chef de détachement décide selon les circonstances :

                      -  de la voie la plus facile et la moins risquée pour :

                          .  atteindre la personne ;
                          .  assurer son sauvetage.

                        Ces voies ne sont pas forcément identiques. Il est parfois nécessaire de combiner l'utilisation des communications normales et celle de tout autre moyen : échelles aériennes ou à coulisse, communication par les toits voisins, etc...

                          -  des moyens à employer pour dégager la personne. Il est souvent nécessaire lorsque la
                              personne est rejointe par les secours, de l'amarrer afin de lui permettre de se déplacer
                              plus facilement sans risquer de tomber.

                        En tout état de cause :

                           -  les plus grandes précautions sont à prendre les personnels pour se déplacer sur les toits.
                              Les règles définie par le règlement doivent être respectées.

samedi 18 juin 2011

Association de la Ventilation Artificielle au Massage Cardiaque

Elle est de toute évidence, absolument obligatoire car il ne servirait à rien de propulser du sang non oxygéné vers les centres nerveux.

         PRIORITÉ D'UNE VENTILATION IMMÉDIATE

Dès que l'arrêt ventilatoire est constaté (sujet inconscient ne ventilant pas, tête maintenue basculée en arrière par élévation du menton ; voir : Bilan respiratoire), le secouriste ne doit pas perdre un temps précieux à aller chercher un appareil, aussi simple soit-il. Il doit immédiatement pratiquer deux insufflations de son propre air expiratoire (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez). Les insufflations immédiates d'air expiratoire doivent être progressives et non brutales. On s'exercera sur mannequin d'entrainement à ne pas dépasser un litre deux cents mi litres pour chaque insufflation chez l'adulte.

Après ces deux insufflations initiales, le secouriste palpera la région latérale du cou à la recherche d'un battement de l'artère carotidienne.

Si, après cinq ou six secondes de  palpation, s'il s'avère que le pouls carotidien n'est pas présent :

          -  le secouriste, s'il est seul,  entame la première série de quinze compressions thoraciques ;
          -  si deux secouriste entraînés sont présents, l'un des deux assure alors les cinq premières compressions
              sternales.

L'alternance sera habituellement :

          -  de deux insufflations pour quinze compressions lorsque secouriste est seul ;
          -  d'une insufflation pour cinq compression lorsque deux secouristes alternent leur action.

Dans ce dernier cas, il est impératif que le secouriste qui comprime la poitrine s'arrête après chaque cinquième
compression, pour permettre à l'autre secouriste de réaliser une bonne insufflation. De cette façon, l'ampliation
thoracique ne sera pas gênée.

Le secouriste chargé d'assurer les pressions sternales doit cependant recommencer, sans attendre, la série suivante de 5 compressions pour ne pas pas compromettre l'efficacité de la manoeuvre.

L'entraînement permet d'enchaîner au mieux, sans perte de temps, les séries de pressions et  de ventilations.


              2°  VENTILATION ARTIFICIELLE AVEC APPAREIL

 Dès qu'un ballon d'insufflation est disponible (sans que cela n'interrompre la réanimation cardio-respiratoire), il est préférable de réaliser des insufflations à l'aide de cet appareil.

Mais le secouriste qui assure cette ventilation doit être aussi efficace que lors des insufflations d'urgence par l'air expiratoire. L'efficacité du M.C.E est souvent compromise par une mauvaise "ventilation". Une bouche-à-bouche efficace est supérieur à une pseudo-ventilation "à fuites" à l'aide d'un masque dont le maintien et le maniement ne seraient pas bien maîtrisés.

3°  VENTILATION AVEC APPAREIL ALIMENTE A L’OXYGÈNE

Lorsqu'il est possible de disposer d'une source d'oxygène, il est évidemment obligatoire d'alimenter le ballon à l'OXYGENE PUR. Tout malade ou blessé en arrêt cardio-respiratoire doit bénéficier très largement de l'emploi de l'oxygène pur pendant la durée de la réanimation.

Lorsque le secouriste est seul, l'utilisation alternée du ballon et des compressions thoraciques étant impossible à fréquence suffisante, il ne pourra réaliser que le bouche-à-bouche ou le bouche-à-nez  (15 compressions pour 2 insufflations).

A deux secouristes, l'alternance  ventilation-circulation artificielle comportera une insufflation au ballon pour cinq compressions thoraciques. Ici aussi un entraînement répété permettra d'enchaîner le plus rapidement possible les séries de compressions avec les insufflations.

La fréquence des compressions doit être la plus proche possible de 80 compressions par minute. Ceci permettra (compte tenu des intervalles destinés aux insufflations), d'assurer d'environ 60 à 65 compressions réelles par minute.

Il convient d'interrompre les compressions toutes les deux minutes environ pour essayer au niveau du cou une éventuelle reprise du pouls carotidien.
Le secouriste"ventilatoire"continuera de ventiler pendant toute la durée de la recherche du pouls (environ ciq secondes), même si l'alternance ventilation-compressions en est momentanément perturbée.

Critères d'efficacité :

-  reprise d'un pouls spontané et persistant, d'une ventilation spontanée,
    voire de la conscience ;
-   rétablissement d'une coloration normale de la victime (muqueuses).

N.B. -  Si le poul est perçu, la ventilation est poursuivie et il est nécessaire de surveiller
             la persistance des battements cardiaques.

vendredi 10 juin 2011

Sauvetages - Mises en Sécurité - Principes Généraux

Définitions

          Sauvetage : opération visant à soustraire d'un péril direct et imminent une personne dans l'impossibilité ou l'incapacité de s'y soustraire d'elle-même.

           Mise en sécurité : Opération destinée à éviter qu'une personne subisse l'effet d'un risque proche en cours d'évolution. Elle consiste en un déplacement commandé et accompagné par les personnels de secours pour placer la personne hors d'un périmètre où elle ne sera plus en danger (périmètre de sécurité). Quand le danger est encore éloigné et que le déplacement est effectué par la personne elle-même, on parle d'évacuation. C'est une mesure : préventive.

Circonstances

           Les circonstances dans lesquelles sont effectuées les sauvetages et les mises en sécurité sont extrêmement variées. Cependant, on peut distinguer globalement :

           - les sauvetages et mises en sécurité opérés dans les incendies ;
           - les sauvetages et mises en sécurité opérés dans les circonstances : détachées des incendies (effondrements ou éboulements, chute dans les excavations ou les cavités, incidents ou accidents sur les ascenseurs).
           - les sauvetages ou mises en sécurité divers.

           Quelles que soient ces circonstances, on trouve toujours la même série d'efforts :

           - atteindre le point où doit se faire l'opération ;
           - rechercher et atteindre la personne ;
           - assurer le sauvetage ou la mise en sécurité proprement dit.

Décision

            Dans une opération de sauvetage, le facteur TEMPS est capital, ces délais étant généralement très courts. Les actions à mener sont décidées et effectuées rapidement après une analyse brève et précise de la situation, des moyens nécessaires et des risques encourus.

Sécurité et Précautions

           Pour effectuer une opération de sauvetage, le personnel est parfois contraint de prendre un risque. Il ne faut jamais oublier que ces actions n'excluent pas le respect des règles minimum de sécurité ni la prise de précautions élémentaires, en particulier si la personne est brûlée ou blessée, infirme ou physiquement incapable.

           Le risque délibérément pris ne doit jamais se prolonger en intensité et en durée.

           L'opération de sauvetage s'accompagne souvent d'une action d'aide psychologique visant à rassurer au geste et à la voix la personne en danger et lui permettre d'attendre que les secours parviennent jusqu'à elle.

           Le sauvetage s'effectue par tous les moyens, la mise en sécurité  s'effectue en principe par les communications existantes.

         

mardi 7 juin 2011

Rôle des Personnels sur les Interventions en général - Conduite à Tenir ou des Règles de base à respecter dans un certain nombre de Cas.

En raison de la grande variété des cas pour lesquels les secours peuvent être appelés à intervenir, de la rapidité de l'évolution scientifique, technique et technologique qui tend à multiplier les situations nouvelles et souvent délicates ou sensibles, celui qui dirige une intervention peut se trouver confronté à des problèmes non traité dans le règlement du service d'incendie et de secours.

Dans ce cas, seul juge des premières mesures à adopter, il fait appel à ses connaissances théoriques, son bon sens et son expérience. La prudence doit guider ses initiatives. Il a à sa disposition des liaisons radio ou téléphoniques qui lui permettent d'entrer en contact direct avec les échelons opérationnels hiérarchiques pour :

          -  renseigner ;
         -   exprimer des besoins en renseignements techniques ;
        -    demander les moyens spécifiques.

          Il ne doit pas hésiter, chaque fois que cela est possible, à prendre l'avis des techniciens de l'établissement ou des personnes de l'art.