Messages les plus consultés

mardi 26 avril 2011

Le Stress Associé aux Catastrophes

Une catastrophe peut être naturelle, technologique, due à la guerre, ou le résultat de graves troubles sociaux.
Quelle qu'elle soit, une catastrophe implique :
- la survenue d'un événement néfaste ;
- un grand nombre de victimes ;
- des destructions matérielles importantes ;
- une désorganisation sociale.

L'événement est vécu différemment selon que l'on est survivant ou témoin.
. le survivant à une catastrophe a subi, en plus de ses blessures physiques, un traumatisme psychique majeur.  Il va souffrir d'une réaction de stress immédiat ou différé.
. le témoin impuissant d'un désastre, totalement envahi par une situation écrasante, succombe à un syndrome
  d'épuisement accéléré, tel un bur-out intense et précoce.

Ce phénomène est aussi qualifié de flame-out (ou de rupid onset burn-out.

Les manifestations en sont :
.   fatigue intense, souvent associée à une hyperactivité épuisante ;
.   tristesse, découragement, idées dépressives ;
.   culpabilité et remords ;
.   non-reconnaissance de l'état d'épuisement psychique et dénégation de la perte d'efficacité.

                           EN ÉTAT FLAME-OUT

.  vous aurez perdu toute objectivité sur l'analyse de vos performances professionnelles ;
.  vous n'aurez plus la capacité de choix d'abandonner ou de poursuivre votre mission ;
.  il faudra qu'on prenne à votre place la décision de vous évacuer temporairement ;
   Accepter-le de bonne grâce. C'est pour votre bien, pour que vous puissiez récupérer rapidement, sans éprouver de culpabilité.

Dans l'avion qui vous ramènera, une subite libération de toute la tension émotionnelle accumulée, s'ajoutant à la déception d'avoir été peu efficace et à la culpabilité d'avoir abandonné les victimes, pourrait bien faire place aux larmes.

QUE FAIRE ?

Le stress associé aux catastrophes est un stress cumulatif accéléré.

Il nécessite pour l'essentiel ;
.  du repos ;
.  du temps de récupération ;
. un environnement protecteur, comme celui de votre famille et de vos amis.

Après cette période de tranquillité, vous retrouvez votre plaine capacité de travail pour repartir en mission.

lundi 25 avril 2011

La Convention de 1951 et le Protocole de 1967 Relative au Statut des Refugiés.

I - La Convention de 1951 relative au Statut des Réfugiés.

Adoptée le 28 Juillet 1951 par une conférence de plénipotentiaires des Nations-Unies, et entrée en vigueur le 22 Avril 1954, la Convention relative au Statut des réfugiés :

- définit comme réfugié "toute personne qui, par suite d'événements survenus avant le premier janvier 1951 et
  et craignant avec raison d'être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de son appartenance à un certain
  groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui peut ou,  du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays, ou de qui ; si elle n'a pas de sa
nationalité
  et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut  en raison de la dite crainte, ne veut y retourner. "Article premier Section A - Paragraphe 2.
- énonce les obligations des États signataires - ceux qui s'engagent à accorder le statut de réfugié tout
   étranger relevant des conditions imposées par la convention et à ne pas renvoyer des réfugiés contre leur
   gré dans un pays où il risque la persécution.
- établit les droits et devoirs des réfugiés : tout étranger qui bénéficie du statut de réfugié est protégé par une
   législation nationale, mais doit se conformer à la loi du pays qui l'accueille ; il bénéficie par ailleurs de droit
   matière d'emploi, d'éducation, de résidence, de liberté de mouvement, de recours juridique et de
   naturalisation.

II - Le Protocole de 1967 relatif au Statut des Réfugiés.

La Convention de 1967 ne s'applique qu'aux personnes ayant fui leur pays à la suite d'événements survenus avant 1951. Or la Constitution du bloc communiste entraîne de nombreux mouvements de populations.
En 1967, est donc élaboré un nouveau texte, le Protocole relatif au Statut des réfugiés, qui stipule que les États adhérents s'engagent à appliquer les dispositions des Conventions sans tenir compte de la date limite du 1er Janvier 1951.

dimanche 24 avril 2011

Le Stress Protecteur.

Pour comprendre les effets du stress, tantôt nocifs, il importe de connaître les mécanismes d'une réaction fondamentale qui protège la vie.

Tout comme le métal plus ou moins résistant, qui soumis à des forces extérieures, peut rester élastique, se déformer durablement ou se rompre, votre personnalité, sous l'effet d'une agression ou d'une menace psychologique, restera indemne, sera modifiée ou amenée à son point de rupture.

Les réactions émotionnelles de stress, miroir des réactions physiologiques et psychologiques d'alarme face à l'agression, expriment ainsi votre résistance.

En tout premier lieu, le stress est donc utile :


1. il focalise l'attention sur la situation menaçante, en suspectant immédiatement toutes les autres pensées et
    rêveries ;

2. il mobilise l'énergie nécessaire à l'évaluation de la situation et à la prise de décision.

3. il prépare à l'action (conduite de fuite ou d'attaque) adaptée à l'agression.

Les émotions qui accompagnent le stress sont inévitable. Une fois éprouvée, même douloureuses, il est inutile de les dissimuler. Enfermées à l'intérieur, les émotions font du mal, comme un toxique ou un poison qui persisterait dans l'organisme (Le chat ignoré devient un tigre C.G.JUNG ;

Le stress protecteur coûte énormément d'énergie on sort physiquement diminué d'une période passée sous les bombes ou d'une agression menaçant directement la vie. Ces réserves d'énergie d'adaptation s'épuisent. Chez l'animal de laboratoire, cela conduit à la mort, chez l'être humain au stress dépassé.

QUE FAIRE ?

Il faut tout d'abord tenter de prévenir ce débordement.

Pour cela il est nécessaire de :
. connaître ses limites ;
. se reposer ;
. dormir suffisamment ;
. manger régulièrement ;
. maîtriser la consommation d'alcool, de tabac ou de médicaments.

Bref, il faut se discipliner, tous les jours de sa mission, un peu comme l'athlète avant la compétition.

Il importe surtout de :

se connaître, connaître ses limites, être à l'écoute de soi.

Il vaudrait mieux analyser son stress plutôt que de le subir, le maîtriser plutôt que d'être envahi par ses manifestations.


vendredi 22 avril 2011

Démonstration du détecteur D'incendie.

Les Différentes formes de Stress.

          Trois différentes réactions de stress menacent particulièrement le délégué sur le terrain.Ce sont, par ordre d'importance croissante :

- le stress de base ;
- le stress cumulatif ;
- le stress traumatique.


Le stress de base


          Dans les situations d'urgence liées à un conflit ou à une catastrophe, les stress cumulatif et traumatique s'installent souvent sur un fonds de tension et de surcharge émotionnelles, commun à  chaque collaborateur en mission.


          C'est le stress de base, qui entraîne des contrariétés et des frustrations diverses. Son intensité, variable, dépend de la fragilité de la personne et de sa vulnérabilité du moment.


          Loin de votre famille, de vos amis, dans un pays qui diffère du vôtre par la religion, la culture, la langue, le climat et les habitudes alimentaires, la vie en délégation peut être dure, surtout si la situation se prolonge, sans le réconfort d'une vie affective et relationnelle équilibrante. Les préoccupations au sujet de votre famille peuvent aussi être source de tension et de souci.


Le stress cumulatif


          En situation de guerre, de multiples agressions quotidiennes contre la personne s'ajoutent les unes aux autres.Cela concerne aussi bien les conditions de vie matérielles, comme le manque de confort, le froid ou la chaleur extrême, la monotonie des menus, que l'environnement politique (instabilité, menaces de coup d'État, rumeurs alarmistes, proximité des combats).



          L'impossibilité de se reposer ou de se détendre lors des rares moments de loisirs est aussi un facteur à prendre en compte.Tous ces éléments peuvent constituer un stress. Non reconnu, ce stress cumulatif conduit à l'épuisement professionnel, ou burn-out.


Le stress traumatique.


          Dans les zones de conflit, les risques d'être soumis à un traumatisme psychique sont élevés.


          Un traumatisme psychique (ou psychose-traumatisme) est constitué par un événement violent et imprévu, qui agresse ou menace brutalement l'intégrité physique et psychique de la personne ou de l'un de ces proches immédiats.


Exemple de Traumatisme qui peuvent être vécus sur le Terrain ?


. bombardements de bâtiments, routes minées.
. véhicules ou convois pris pour cibles ;
. attaques à main armée et viols ;
. intimidations et menaces directes ou indirectes ;
. obligation d'assister, en spectateur impuissant à la violence et au meurtre, à des massacres sur une large
  échelle, à des épidémies ou des famines ;
. recueil de récits de mauvais traitements et de torture;


          Tous ces événements qui évoquent la mort peuvent survenir de façon isolée ou être associés entre-eux.


Nb : En zone de conflit, l'accident de trafic, avec ou sans blessure physique, représente une cause importante, quoique méconnue, de traumatisme psychique.


          Les trois réactions de stress dépassé constituent les trois étages de l'édifice du stress :
. le premier niveau, ou stress de base, est lié à votre choix professionnel. Il vous concerne au premier chef.
. les deux autres niveaux concernent le CICR. En effet, s'ils ne sont pas reconnus, ils peuvent affectés votre santé et vos performances opérationnelles.


          La prise en charge du stress traumatique nécessaire une action conjointe de tous les partenaires. Chacun joue un rôle.

Avant le départ :

. vous apprendrez à reconnaître les diverses formes de stress que vous pourriez subir durant votre mission et vous serez informé (e) des "premiers soins" à appliquer dans ces circonstances particulières.


Sur le terrain :


. vous saurez ce qu'il faut faire pour répondre à votre stress ou à celui d'un (e) collègue comme vous savez,
  en principe arrêter une hémorragie ou immobiliser une fracture.
. le responsable ou le chef de délégation saura, dans un esprit de bonne gestion de son personnel, identifier vos réactions de stress pour vous proposer une prise en charge ou, le cas échéant, un rapatriement médical.


Au Retour



. le spécialiste au siège (médecin ou  infirmière) vous offrez un soutien avec l'aide, parfois, d'un (ou d'une
  collègue ou d'un thérapeute en ville.
. votre famille devrait pouvoir comprendre les émotions violentes que vous avez subies pour mieux vous
  entourez.
. le service du personnel pourra vous proposer un temps de repos supplémentaire et, par la suite, une nouvelle mission à moindres risques. Si le CICR n'a pas les moyen d'empêcher les traumatismes psychiques de survenir sur le terrain, il met tout œuvre pour réduire leur nombre et pour en atténuer les effets nocifs.

jeudi 21 avril 2011

Immobilisations pour atteinte traumatique de l'appareil locomoteur.

Le secouriste doit être en mesure d'utiliser le matériel d'immobilisation pour une atteinte traumatique de l'appareil locomoteur.

Toute lésion  de l'appareil locomoteur est génératrice de douleurs et peut aggraver l'état d'une victime par la survenue de complications :
 - locales (effraction de la peau, atteinte des vaisseaux, nerfs...) ;
- ou générales (détresses circulatoire).
L'immobilisation correcte permet de diminuer la douleur et d'éviter la survenue de ces complications.

Il est indispensable d'immobiliser toute atteinte de l'appareil locomoteur (sans préjuger de sa gravité) avant tout déplacement et tout transport.

lundi 18 avril 2011

Daaka Annuel de Médina Gounass " Edition 2011".

Le Daaka Annuel "Édition 2011" s'est déroulé à Médina Gounass, sous l'autorité spirituelle du Khalife Général El hadji Amadou Tidiane Ibn Cheikh El hadji Mohammad Saïdou Bâ, des familles de ses vénérés, Cheikh El hadji Thierno Hamme Baba Talla de Thilogne, Cheikh El hadji Ali Thiam de Madina Seydi El hadji Ahmadou Barro de Mbour.

Le Daaka est une retraite spirituelle fondée par notre cher vénéré Marabout Siradji Diné El hadji Mohammad Saïdou Bâ, en 1942 à Médina Gounass. Depuis cette date, chaque année, des musulmans viennent de partout pour se recueillir et purifier les cœurs, âmes et esprits pendant ce grand événement religieux souni et Tidiany.

Les fidèles réuni au Daaka passent des journées entières à invoquer le nom de d'Allah le tout puissant et le Miséricordieux, faire le Zkr, lire le Saint Coran, rendre gloire à  Allah Soubana Wa Tallah, au Prophète Mouhamadou Rassoulilahi et à Cheikh Ahmadou Tidiane, Raddi Yallahou Anhou, afin d'obtenir les bénédictions du Saint de ce lieu.

jeudi 14 avril 2011

Les Réactions de Surcharges Psychiques ou Réactions de Stress.

 
          Les sauveteurs, les policiers, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.


          Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.CR n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

mardi 12 avril 2011

La Protection de la Personne et de son Environnement en Cas de Conflit.

          Nombreuses et fort variées selon les tribus, mais convergentes par leur philosophie, sont les règles qui régissent la conduite des hostilités, la capitulation ou la reddition, la fin de la guerre, les représailles et les traités de paix, le sort des captifs, l'asile, la neutralité, les interventions et les alliances ; ensuite celles relatives au traitement de la personne humaine en cas de conflit armé en raison de leur rôle avant et après les hostilités (envoyés spéciaux, médiateurs...), de leurs fonctions spéciales (prêtres, féticheurs, guérisseurs), de leur état physique (vieillards, enfants, femmes et infirmes) et de leur statut (populations non-combattantes...) ; et enfin celles relatives à la protection spéciale de certaines zones et des biens de caractère précieux, soit en raison de leur valeur symbolique (cimetières, bois sacrés...), soit encore à cause de leur importance vitale (puits d'eau, récoltes, bétail...).


1. Personnes et biens protégés en cas de conflit armé.

          D'abord, il faut reconnaître que parmi les personnes citées ci-dessus, il y a celles qui remplissent une fonction sociale de premier plan. Les prêtres sont à cet égard des hommes qui ont le plus accumulé de forces vitales pour leur expérience, leurs connaissances, leur situation : ce sont les patriarches des familles les plus anciennes, des magiciens qui ont fait leur preuve, qui ont appris les rites, après plusieurs années d'épreuves et d'ascèse, soit dans les couvents de certains pays africains, soit sous la houlette d'un ancien comme ce fut dans la plupart des tribus. Ils ont en effet l'art de prédire l'avenir.

          Le rite du sacrifice du coq dans les cimetières est une pratique à laquelle ils recourent constamment. Quant aux guérisseurs, ils ont le pouvoir de détecter les maladies grâce aux invocations et soignent les malades en leur faisant porter des talismans ou boire des décotions. Ce sont les devins-guérisseurs, appelés aussi féticheurs, à l'opposé des sorciers qui sont possédés par une maléfique volonté de puissance. Par ailleurs, il faut noter l'importance des anciens (vieillards), proches des ancêtres et des esprits protecteurs.

Ainsi donc, c'est principalement en raison de leur mission sacrée pour les uns (féticheurs, prêtres) et de l'importance de leur rôle historique pour les autres (vieillards, griots) que certaines personnes sont préservées des fléaux et maux causés lors des hostilités. Subsidiairement cependant, les lieux où les premiers oeuvrent étant sacrés et protégés, leurs gardiens le sont à plus d'un titre.

De même, les vieillards, véritables dépositaires des traditions orales et "bibliothèques vivantes", sont épargné.
Dans un proverbe "On détruit la pirogue, mais jamais le port".

En outre, à cause de la conception cosmogonique et vitale de la nature en Afrique déjà mentionnée, on attache une importance capitale à certains biens comme l'eau, le bétail et la terre. D'où leur appropriation et leur exploitation collective. Le bétail, les récoltes, les points d'eau, dans la mesure où ils sont destinés, de par la tradition, à la survie aussi bien de leurs propriétaires, du groupe social auquel ils appartiennent que des étrangers même de passage, voire des adversaires, sont en général, épargnés des vicissitudes de la guerre.

Des intellectuels ont ainsi cité la pratique qui consiste, auprès des peuples lacustres de l'Afrique de l'Est, à interdire aux belligérants de considérer le bétail, les récoltes et les puits d'eau comme cibles de guerre.

dimanche 10 avril 2011

Brancardage à Deux;

            Il est très fatigant t ne permet pas le franchissement de certains obstacles. Il est seulement utilisé :
      
            - lors de catastrophes (afflux de blessés) ;
       
            - pour porter des victimes légères (enfants).

A) Départ, Marche et Arrêt du Brancard :
        
            1° Au commandement "Êtes-vous prêts ?", les deux brancardiers s'accroupissent entre les poignées,
                bretelle sur le dos, en regardant dans le sens de marche ; le chef est à l'arrière.
                Ils passent les extrémités de a bretelle autour des poignées, puis saisissent
  
            2°   Quand le brancardier de l'avant a répondu "Prêt", le chef commande "Attention pour lever...
                   Levez".
               
                   Les brancardiers soulèvent le brancard au bout de leurs bras ; celui de l'avant lève un peu avant
                   soulèvent le brancard au bout de leurs bras ; celui de l'avant lève un peu avant celui de l'arrière
                   pour ne pas heurter la tête du blessé.
          
             3°   Le Chef commande alors "Attention pour avancer... Avancez"
                    - En cours de marche, le brancardier de l'avant annonce tout obstacle dès qu'il est visible
                    ("Obstacle !").
         
              4°    Pour arrêter le brancard, le chef commande "Attention pour arrêter... Arrêtez".
          
           
              5°    Pour poser au sol, le chef commande "Attention pour poser... Posez" ; le brancard est alors
                    descendu horizontalement et posé doucement sur le sol.

vendredi 8 avril 2011

parcours sportif sapeurs pompier thonon

Départ Normal

pompier taré

Des règles succintes mais importantes.


          En dépit d'un champ d'application restreint - les situations visées étant caractérisées par un niveau d'intensité des affrontements relativement élevé - les règles que le Protocole II contient sont néanmoins très importantes pour la protection des victimes.


 
      Les garanties fondamentales du respect de la personne humaine sont renforcées et complétées. En effet, les dispositions relatives au traitement humain reprennent, dans les grandes lignes, celles du Protocole I : respect des non-combattants, non discrimination dans le traitement des personnes, interdiction d'ordonner qu'il n' y ait pas de survivants, interdiction de porter atteinte à la vie, à la santé et au bien-être physique et mental des personnes, interdiction de la torture, des mutilations, de la prise d'otages, etc. ; protection spéciale pour les enfants, protection des personnes privées de liberté et garanties judiciaires, obligation de rechercher les blessés, les malades, les naufragés et les morts. Il convient de relever que le Protocole II ne comporte pas de catégories spéciales de personnes protégées, telles que les prisonniers de guerre : toutes les personnes qui ne participent pas (ou plus) aux hostilités sont au bénéfice des mêmes garanties.



          A l'instar des situations couvertes par le Protocole I, le personnel sanitaire et religieux, les unités et moyens de transport sanitaires, ainsi que la mission médicale en tant que telle, doivent être respectés et protégés.


        Le Protocole II consacre également le principe général de la protection de la population civile.
Cependant, pour ce qui a trait aux biens de caractère civil, l'adoption d'un principe général de protection tel qu'il a été accepté par les Gouvernements dans le cadre du Protocole I, n'a pas été possible. La protection des biens civils est néanmoins prévue dans trois cas spécifiques : les biens indispensables à la survie de la population civile (notamment interdiction d'utiliser l'arme de famine) ; les ouvrages d'art et les installations contenant des forces dangereuses ; les biens culturels et les lieux de culte.



       Un article interdit les déplacements forcés de populations, sauf si la sécurité des personnes ou des raisons militaires impératives l'exigent. Cette disposition est importante et devrait éviter à l'avenir les errances dramatiques de populations entières, telles que vécues pendant la deuxième guerre mondiale.



          Dans le domaine des secours, les organisations de la Croix-Rouge (et du Croissant-Rouge) pourront offrir leurs services pour s'acquitter de leurs tâches traditionnelles et, lorsque la population civile souffre de privations excessives par manque d'approvisionnements essentiels à sa survie, des actions de secours de caractère exclusivement humanitaire et impartial peuvent être entreprises avec le consentement de la partie contractante concernée.


           A l'instar du premier Protocole, le Protocole II comporte des dispositions d'application pour les États qui y sont parties. Ceux-ci doivent également s'engager à en diffuser le contenu le plus largement possible.



         Certes, le Protocole II ne vise que des situations de conflits armés non internationaux d'une certaine intensité et d'une certaine durée, ce qui en restreint le champ d'application. Toutefois, ses dispositions renouvellent la volonté de la communauté internationale de limiter les souffrances humaines causées par les luttes les plus cruelles, c'est-à-dire les guerres internes. Ceci représente déjà un grand pas en avant pour la protection des victimes.

jeudi 7 avril 2011

Brancardage à quatre.


Le brancard est porté au bout du bras (brancardage à l'épaule est plus pénible, moins sûr ; il ne permet pas la surveillance du blessé).

Le chef est à l'arrière droit.

A) Départ Marche et Arrêt du Brancard.


1°  Au commandement "Êtes-vous prêts ?", les quatre brancardiers s'accroupissent devant leur poignée, faisant face au brancard, les cuisses écartées le dos plat.
      Ils saisissent la poignée des deux mains.
      En position, ils disent "Prêts".

2°  Au commandement "Attention pour lever... Lever", les brancardiers se relèvent, le dos plat.

3°  Le chef dit "Attention pour avancer" ; les brancardiers pivotent d'un quart de tour vers l'avant  (sens de la
      marche) une main tenant la poignée, l'autre libre : "Avancez" ; le brancard part. 

      En cours de marche, les brancardiers de l'avant annoncent tout obstacle dès qu'ils l'aperçoivent
      ("Obstacle ! ").


4°  Pour arrêter le brancard, le chef commande "Attention pour arrêter.... Arrêtez".

5°   Pour poser au sol, le chef dit "Attention pour poser" ; les brancardiers font face au brancard 
       et reposent la main libre sur la poignée ; "Posez" : le brancard est descendu, horizontal, et
       posé doucement sur le sol.

mercredi 6 avril 2011

Protection du personnel et des unités civils

Autre résultat concret très important, l'amélioration de la protection du personnel et des unités sanitaires civils. Dans ce domaine traditionnel qui a donné naissance à la Croix Rouge et à la première Convention de Genève il y a plus d'un siècle, le succès est complet.

Les conventions de Genève de 1949 accordent une immunité au personnel et aux établissements sanitaires militaires, ainsi qu'aux hôpitaux civils reconnus à titre et signalés par l'emblème de la Croix Rouge ou croissant rouge.

Le personnel sanitaire militaire et celui des hôpitaux civils doivent être respectés et protégés. Toutefois, pour assurer aux blessés, malades et naufragés des soins rapides et efficaces, cette protection devait être étendue à l'ensemble du personnel soignant civil, Le Protocole I comble désormais cette lacune et accorde au personnel et aux établissements sanitaires civils, en temps de guerre, une protection semblable à celle qui est déjà reconnue au personnel et formations sanitaires militaires

. Afin d'éviter des abus, il est cependant prévu que cette protection n'interviendra que pour les éléments reconnus par les autorités des parties au conflit. Par ailleurs, le personnel religieux civil est protégé par le Protocole au même titre que le personnel sanitaire.

dimanche 3 avril 2011

La victime est inconsciente et ne ventile pas.



On pratique alors deux insufflations.

Dans les cas où l'obstruction est manifeste (corps étrangers apparents), on pratiquera rapidement la dés obstruction avant les deux insufflations.

Si le ventre et/ou la poitrine ne se soulève pas, compléter la L.V.A.par une dés obstruction digitale. Si la dés obstruction digitale révèle la présence de liquides, utiliser un aspirateur de mucosités.

Si l'obstruction totale persiste (insufflation impossible), pratiquer la méthode d'Heimlich. Quelle que soit la méthode, la dés obstruction une fois effectuée et la L.V.A. assurée, il faut pratiquer une ventilation artificielle, si la victime ne ventile toujours pas, sans oublier de contrôler le poule carotidien.

samedi 2 avril 2011

Protocole II Relatif aux Conflits Armés non Internationaux.

Un Protocole II succinct (28 articles au lieu des 49 contenus à l'issue de la Conférence diplomatique.
Le Protocole II complète et développe de manière substantielle l'article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949, seule disposition applicable jusqu'alors aux conflits armés de caractère non international (cet article reste d'ailleurs toujours en vigueur).

Selon l'article 1, le Protocole II est applicable dans des conflits armés... "qui se déroulent sur le territoire d'une Haute Partie contractante entre ses forces armées et des forces armées dissidentes ou des groupes armés organisés qui, sous la conduite d'un commandement responsable, exercent sur une partie de son territoire un contrôle tel qu'il leur permettre de mener des opérations militaires continue et concertées et d'appliquer le présent Protocole".

vendredi 1 avril 2011

sapeur pompier

Sanctions en cas de Violations du Droit.

          La question de la répression des infractions aux Conventions de Genève et au Protocole I fait l'objet de plusieurs dispositions, comprenant une liste des infractions graves qui sont considérées comme des crimes de guerre, et des articles sur la notion de la responsabilité.

          Attaquer la population civile ou l'affecter gravement lors de l'attaque d'un objectif militaire, lancer une opération militaire contre les installations protégées ou des localités non défendues, utiliser perfidement l'emblème de la Croix rouge, sont considérés comme des infractions grave au Protocole, au même titre que le transfert, par une puissance occupante, d'une partie de sa population dans le territoire qu'elle occupe, la déportation d'une population occupée, ou encore les jugements sommaires à l'encontre de personnes protégées.

Les supérieures sont tenus pour responsables des violations commises par leurs subordonnés s'ils n'ont pas pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher que de tels actes soient commis, ou pour les réprimer. Enfin, une entraide judiciaire en matière pénale est prévue entre les parties contractantes.

          Lorsqu'une enquête sur les faits est nécessaire, une commission internationale, composée de 15 membres de haute moralité et d'une impartialité reconnue, peut intervenir avec l'accord des parties en cause. Une telle commission peut, outre son rôle d'enquêteur sur les allégations de violations dont elle est spécifiquement saisie prêter ses bons offices pour faciliter le retour à une stricte application et observation du droit international humanitaire.

La Nouvelle Définition du Prisonnier de Guerre.

La définition du prisonnier de guerre est élargie dans le Protocole I par rapport à celle de la III° Convention de Genève de 1949. En effet, jusqu'à maintenant, étaient considérés comme prisonnier de guerre les membres des forces armées régulières et les partisans appartenant à une partie au conflit. De même que certaines personnes qui suivent les forces armées mais n'en font pas directement partis (correspondant de guerre, membre civils d'équipages d'avions militaires par exemple). Avec le Protocole I, la définition du prisonnier de guerre inclue, désormais tous les membres des forces armées, des groupes et autres armés placés sous un commandement, même s'il s'agit d'entités non reconnues par la partie adverse, sont également au bénéfice de ces dispositions. Il est précisé que tous les membres des forces armées sont tenus de respecter les règles du droit international humanitaire, mais il ne s'agit pas d'une condition à l'octroi d'un statut de prisonnier de guerre en cas de capture. En revanche, les membres des forces armées ont l'obligation de se distinguer de la population civile, au moins en portant ouvertement les armes au moment du combat. L'inobservation de cette règle peut entraîner la privation du statut de prisonnier de guerre.

Les espions et les mercenaires n'ont en aucun cas droit au statut de prisonnier de guerre lorsqu'ils sont capturés. Mais ils ont toutefois au bénéfice d'une garantie minimale de traitement humain. Cette même clause de sauvegarde est accordée, en temps de guerre, à tout individu, tombant au pouvoir d'une partie adverse. Ceci représente un grand progrès humanitaire car, grâce à ces dispositions, nul ne devrait plus être dépourvus des garanties élémentaires de respect et de sauvegarde, en aucune circonstance.